vendredi 29 avril 2011

Monte dei Paschi di Siena

Monte Paschi augmente son capital de 2,47 milliards d’euros

Par Reuters, le 11 avril 2011

ROME (Reuters) – Banca Monte dei Paschi di Siena a annoncé lundi une augmentation de capital, en deux volets, de 2,471 milliards d’euros, la plus vieille banque du monde allongeant ainsi la liste d’établissements italiens ayant décidé de lever des fonds sur le marché.

A l’issue d’une réunion de conseil d’administration, le numéro trois de la banque de détail en Italie en termes de capitalisation boursière, a précisé que cette opération lui permettrait de se mettre avant l’heure en conformité avec les exigences de Bâle III en matière de ratios de solvabilité.


Monte Paschi a souligné que sa levée de fonds comportait deux volets, l’un portant sur un maximum de deux milliards d’euros devant permettre le remboursement de 1,9 milliard d’euros d’aides reçues de l’Etat italien au plus fort de la crise financière.

Le deuxième représente 471 millions d’euros et servira à racheter des titres obligataires hybrides à taux variable émis en 2003.

Les banques italiennes ont renforcé leur capital à l’approche des tests de résistance de l’Union européenne cette année. Monte Paschi avait réussi de justesse les tests de 2010.

Vendredi, les autorités européennes ont annoncé la tenue de tests de résistance plus exigeants cette année et Monte Paschi fera partie des cinq établissements italiens qui seront testés.

Parmi les quatre autres banques, Intesa Sanpaolo et UBI Banca ont déjà annoncé ces deux dernières semaines des augmentations de capital respectivement de cinq milliards et un milliard d’euros. Banco Popolare a de son côté levé deux milliard d’euros en février.

La plus grande banque du pays en capitalisation boursière Unicredit a déclaré en avril que son capital était suffisant.

Le titre Monte Paschi a terminé en hausse de 1,45% à 0,9445 euro à la Bourse de Milan, faisant mieux que l’indice européen des banques (-0,18%).

Stefano Bernabei, Florent Le Quintrec et Benoît Van Overstraeten pour le service français


Qui sommes-nous

La Banca Monte Paschi Belgio est la seule banque de droit belge, d’origine italienne, opérationnelle en Belgique.

Active sur le territoire depuis 1947, notre banque propose aux particuliers, aux sociétés belges et étrangères ainsi qu’aux différentes institutions présentes en Belgique un large éventail de produits et services sur mesure. Proche de ses clients, la Banca Monte Paschi Belgio entend être un partenaire financier qui accompagne chacun d’eux dans la réalisation de ses projets.

La Banca Monte Paschi Belgio fait partie du groupe Monte dei Paschi di Siena dont la Maison Mère a été fondée en 1472. Plus de 5 siècles d’expérience bancaire sont donc à votre portée.

Présent dans le monde entier, notre groupe bancaire compte plus de 3.000 agences en Italie. Jour après jour, ce sont ainsi plus de 33.000 collaborateurs qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. Au service de nos 6 millions de clients. N’hésitez pas à faire appel à leur professionnalisme et à leur connaissance des marchés belge et européen.

La Banca Monte Paschi Belgio: la banque italienne au cœur de l’Europe.

Cinq siècles d'expérience au bénéfice de votre avenir

1472
Naissance du Monte dei Paschi di Siena, le “Mont de piété”. Fondé par la ville de Sienne, il a pour objectif d'accorder des crédits sans intérêt aux plus nécessiteux, dans un monde où les taux usuraires étaient la seule règle de financement.
1624
Le Grand-Duc de Toscane utilise le Monte pour relancer l'économie de son territoire. L'activité bancaire du Monte se développe jusqu'à l'avènement de l'Unification italienne en 1861. Il participe activement à la réalisation d'importants travaux publics et, notamment, à l'édification de la voie ferrée de Toscane.
1865
Le Monte s'étend sur l’ensemble du territoire de Toscane en rachetant plusieurs petits établissements de crédit.
1872
Certaines activités du Monte sont officialisées, notamment le crédit agricole, le crédit foncier et l'épargne.
1936
Vu son extension nationale toujours plus importante, le Monte dei Paschi di Siena est déclaré établissement de crédit de droit public et voit ses statuts modifiés en conséquence. La règle selon laquelle une partie considérable des bénéfices nets inscrits avant inventaire va à des oeuvres de bienfaisance et d'utilité publique ainsi qu'à la mise en valeur des ressources de la ville de Sienne et de la Toscane est désormais d’application.
1992
Le Monte dei Paschi di Siena rachète une Banque italienne opérationnelle en Belgique depuis 1947. C’est la naissance de la Banca Monte Paschi Belgio S.A.
2001
Lancement du site internet www.montepaschi.be
2004
Business Plan 2004-2006

Credit Default Swap

IP/11/509

Bruxelles, le 29 avril 2011

Ententes: la Commission ouvre deux enquêtes sur le marché des CDS

La Commission européenne a ouvert deux procédures antitrust relatives au marché des contrats d'échange sur risque de crédit (communément appelés "CDS"). Ces contrats sont des instruments financiers visant à protéger tout investisseur contre le défaut de paiement de l'entreprise ou de l'État dans lesquels il a placé sa confiance. Ils sont également utilisés à des fins de spéculation. Dans le cadre de la première enquête, la Commission examinera si 16 banques d'investissement et Markit, principal fournisseur d'informations financières sur le marché des CDS, se sont entendus et/ou détiennent une position dominante et en abusent pour contrôler ces informations. Si ce comportement est avéré, il constituerait une infraction aux règles de l'UE en matière d'ententes. Dans le deuxième cas, la Commission a ouvert une procédure contre neuf banques et ICE Clear Europe, principale chambre de compensation des contrats d'échange sur risque de crédit. Dans le cadre de cette enquête, la Commission vérifiera notamment si les avantages tarifaires accordés par ICE aux neuf banques concernées ont pour effet de leur imposer un système au détriment des concurrents.

M. Joaquín Almunia, vice-président et membre de la Commission chargé de la concurrence, s'est exprimé en ces termes: «les CDS sont utiles pour les marchés financiers et l'économie. Des faits récents ont toutefois montré que les opérations d'échange concernant cette catégorie d'actifs présentent certaines insuffisances, qui ne peuvent être résolues par la seule régulation. L'ouverture de ces deux nouvelles enquêtes sera donc l'occasion d'améliorer la transparence et l'équité de ce marché. La première procédure portera sur l'accès privilégié de Markit, prestataire de services d'informations, aux données relatives aux opérations concernant les CDS. La deuxième enquête aura pour but de vérifier si ICE Clear, chambre de compensation de ces contrats, accorde un traitement préférentiel à certains établissements bancaires bien implantés sur ce marché qui, à leur tour, encouragent l'utilisation de cette structure au détriment d'autres. Le manque de transparence sur les marchés peut donner lieu à des comportements abusifs et faciliter la violation des règles de concurrence. La Commission doit donc réagir en conséquence. J'espère que notre enquête permettra d'améliorer le fonctionnement des marchés financiers, contribuant ainsi à une reprise plus durable de l'économie.»

Informations sur le marché CDS

La première enquête portera essentiellement sur les informations financières nécessaires pour négocier des CDS. La Commission dispose de renseignements selon lesquels 16 banques négociant ces contrats communiquent la majeure partie de leurs tarifs, de leurs indices et diverses données journalières essentielles uniquement à Markit, principal fournisseur d'informations financières sur le marché concerné. Cette situation pourrait résulter d'une entente entre ces différents acteurs ou de l'abus d'une éventuelle position dominante collective et avoir pour effet d'empêcher d'autres prestataires de services d'informations d'avoir accès à ces données de base très utiles. Si ce comportement était avéré, il serait contraire aux règles de l'UE en matière d'ententes et d'abus de position dominante (articles 101 et 102 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne – TFUE). Les 16 banques qui négocient des contrats d'échange sur risque de crédit sont les suivantes: JP Morgan, Bank of America Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, Citigroup, Commerzbank, Crédit Suisse First Boston, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, Morgan Stanley, Royal Bank of Scotland, UBS, Wells Fargo Bank/Wachovia, Crédit Agricole et Société Générale.

L'enquête portera également sur le comportement de Markit, une entreprise britannique créée à l'origine pour améliorer la transparence du marché des CDS. La Commission craint maintenant que les accords de licence et de distribution de Markit contiennent des clauses abusives, qui empêcherait la concurrence de se développer sur le marché de la fourniture d'informations relatives aux contrats en question.

Compensation (règlement/livraison) des contrats d'échange sur risque de crédit

Dans le cadre de la deuxième enquête, la Commission s'intéresse à une série d'accords passés entre ICE Clear Europe et neuf négociants de CDS parmi les seize susmentionnés (Bank of America Corporation, Barclays Bank plc, Citigroup Inc, Crédit Suisse Group AG, Deutsche Bank AG, Goldman Sachs Group, Inc., JP Morgan Chase & Co, Morgan Stanley et UBS AG). Ces accords ont été conclus lors de la vente, par les négociants, de l'entreprise The Clearing Corporation à ICE. Ils contiennent un certain nombre de dispositions (tarification préférentielle et participation aux bénéfices) qui pourraient inciter les banques à faire appel uniquement à ICE comme chambre de compensation. Dans ces conditions, les autres chambres de compensation pourraient avoir des difficultés à se faire une place sur le marché et les autres acteurs dans ce domaine n'auraient pas de réel choix quant à la compensation de leurs contrats. Si cette situation était avérée, il s'agirait d'une infraction à l'article 101 du TFUE.

La Commission vérifiera également si la structure des commissions mise en place par ICE confère un avantage indu aux neuf banques concernées et constitue une discrimination à l'encontre des autres négociants de contrats d'échange sur risque de crédit. Cela pourrait constituer, de la part d'ICE, un abus de position dominante contraire à l'article 102.

Le marché des CDS

Les CDS sont des produits financiers qui font l'objet de transactions entre des établissements financiers et des investisseurs. Ces contrats dérivés ont été créés à l'origine pour se prémunir contre le risque de défaut de paiement. Aujourd'hui, ils sont également utilisés à des fins de spéculation. Les informations relatives à ces contrats permettent aux acteurs du marché de déterminer la valeur de leurs portefeuilles d'investissement et d'élaborer des stratégies dans ce domaine. Les prestataires de services d'informations ont besoin d'avoir accès à un certain volume d'opérations et de données afférentes à la valeur des CDS pour pouvoir créer et vendre des produits et services offrant des informations agrégées sur ce type de contrats.

La récente crise financière a mis en lumière le manque de transparence des opérations concernant les produits dérivés et les instruments financiers négociés de gré à gré. Compte tenu de l'importance des marchés financiers pour l'économie réelle, la Commission s'efforce d'améliorer la régulation en matière de CDS ainsi que d'autres produits dérivés (voir IP/10/1125 et IP/10/1126). Les instruments dont la Commission dispose pour faire respecter les règles de la concurrence sont complémentaires de ces mesures de régulation et visent conjointement à garantir un fonctionnement sûr, satisfaisant et efficace des marchés financiers.

Contexte des enquêtes en matière d'ententes et d'abus de position dominante

Les articles 101 et 102 du TFUE interdisent les accords anticoncurrentiels et les abus de position dominante. La mise en œuvre de ces dispositions est régie par le règlement de l'UE sur les ententes et les abus de position dominante (règlement n° 1/2003 du Conseil). Ces règles peuvent également être appliquées par les autorités nationales de concurrence. L'ouverture de ces procédures ne signifie pas que la Commission dispose de preuves concluantes attestant d'infractions aux règles de la concurrence. Ce faisant, la Commission dessaisit ces dernières de leur compétence pour appliquer ces règles. Les juridictions nationales doivent en outre s'abstenir de prendre toute décision qui serait incompatible avec une décision adoptée par la Commission.

La Commission a informé les parties et les autorités de concurrence des États membres de l'ouverture des procédures en l’espèce.

Les enquêtes relatives à des comportements anticoncurrentiels ne sont soumises à aucun délai légal. Leur durée est fonction de plusieurs éléments de fond et de procédure.


Credit default swap

Les couvertures de défaillance1 ou dérivés sur événement de crédit2 ou permutation de l'impayé3 encore répandues sous leur nom et abréviation anglais Credit default swaps (CDS) sont des contrats de protection financière entre acheteurs et vendeurs qui furent créés par Blythe Masters en 1994. L'acheteur de protection verse une prime4 ex ante annuelle calculée sur le montant notionnel de l'actif (souvent dit de référence ou sous-jacent), au vendeur de protection qui promet de compenser ex post les pertes de l'actif de référence en cas d'événement de crédit précisé dans le contrat. C'est donc, sur le plan des flux financiers, comme un contrat d'assurance.

Il s'agit d'une transaction non-financée : sans obligation de mettre de côté des fonds pour garantir la transaction, le vendeur de protection reçoit des primes périodiques et augmente ses avoirs sans nul investissement en capital si aucun événement de crédit n'a lieu jusqu'à maturité du contrat. Dans le cas contraire, événement plus ou moins probable mais très coûteux, il est contraint de faire un paiement contingent, donc de fournir des fonds ex post. Il s'agit donc d'une exposition hors-bilan.

mardi 19 avril 2011

WHITBREAD PLC ORD 76 122/153P (WTB)



ABOUT WHITBREAD





Description

Whitbread PLC is engaged in the operation of hotels, restaurants and coffee shops. The Company operates in two segments: hotels and restaurants, which is engaged in the provision of services in relation to food and accommodation and Costa, which generates income from the operation of its branded, owned and franchised coffee shops. Its brands include Premier Inn, Beefeater, Table Table, Brewers Fayre, Taybarns and Costa Coffee. Premier Inn is a hotel brand with 578 budget hotels and more than 40,000 rooms across the United Kingdom and Ireland. Premier Inn bedrooms feature en-suite bathroom, television with Freeview, and WiFi Internet access. As of March 4, 2010, the Company had over 42,000 rooms in 588 Premier Inn hotels. As at March 4, 2010, Costa had over 1,000 stores in the United Kingdom and over 400 internationally. It operates in 25 countries.


Costa Coffee

Costa Coffee is the number one coffee shop chain in the UK.

We were founded by Italian brothers Sergio and Bruno Costa in 1971. With over 1,100 stores in the UK and over 600 in 25 other countries, we’ve enjoyed an amazing journey since we opened our first store in London.

2010 was the year that Costa became the nation’s favourite coffee store.

In a market where purchase has historically been driven by convenience rather than quality, Costa has challenged the way we think, buy and consume coffee.

Led by a focus on continually improving product and service, Costa has employed independent taste tests to demonstrate that those who care about coffee prefer Costa. Now, 35% of the UK’s adult population visit Costa – more than any other Coffee chain. Just 1% of the world’s production of coffee is good enough for us to choose from. Only the very best coffee available can go into creating the unique taste and aroma of our Costa Mocha Italia blend.

Costa commitments

Costa Coffee is the first UK coffee shop chain to commit to sourcingRainforest Alliance Certified Coffee. Our baristas are all coached in the art of hand making coffee at our unique Costa Coffee Academies.

We set up a registered charity in 2006 called the Costa Foundation to give back to the communities in the countries from which we source our coffee beans.



Whitbread brands

Premier Inn

Our award-winning hotel brand is the largest and fastest-growing in the UK, with 590 budget hotels and more than 43,000 rooms.

Costa Coffee

The largest and fastest growing coffee shop chain in the UK: we have over 1,100 stores in the UK and more than 600 across 25 other countries.

Beefeater Grill

For 35 years, Beefeater has offered warm and welcoming restaurants, ideal for anything from a quick bite to celebrating with friends or family.

Brewers Fayre

A family favourite, Brewers Fayre serves great value, hearty food in modern pub restaurants and aims to make every guest feel special.

Table Table

Over 100 award-winning restaurants across the UK, serving pub restaurant food with a modern twist.

Taybarns

The ultimate eatery: our legendary 34 metre cook line has a huge range of dishes, freshly prepared while you watch.




lundi 18 avril 2011

Nyrstar et Glencore

Posté le 14 avril 2011 par Stéphane Wuille

Nyrstar et Glencore, frères de zinc

Kazzinc PixGlencore a donc franchi le rubicon. Le groupe suisse spécialisé dans le négoce et la production de matières premières va ouvrir son capital au public via une double cotation, l’une à Londres (où il entrera directement dans l’indice de référence) et l’autre à Hong Kong.

Il profitera de cette IPO évaluée entre 9 et 11 milliards de dollars pour lever une énorme quantité de cash frais. La vente d’actions nouvelles devrait rapporter entre 6,8 et 8,8 milliards et la cession de titres détenus par les actionnaires actuels autour de 2,2 milliards de dollars.

Que va faire Glencore de tout cet argent ? Une question qui n’est pas anodine pour les investisseurs belges quand on sait que ce groupe est le premier actionnaire de Nyrstar, le leader mondial du zinc, avec une participation de 7,79%.

Le groupe suisse est même plus qu’un simple investisseur pour Nyrstar. En décembre 2009, ce dernier lui a racheté un complexe minier aux Etats-Unis pour 127,4 millions de dollars. Mais surtout Glencore est un partenaire commercial de premier plan.

Fin 2008, les deux groupes ont en effet conclu un « accord d’enlèvement ». D’une durée de cinq ans, il prévoit que Nyrstar livre, sur base exclusive, une large quantité de son zinc (et de son plomb) au groupe suisse qui se charge de le vendre via son réseau de marketing et de distribution mondial. En amont, 6% des concentrés de zinc qui seront fondus par Nyrstar proviendront de son partenaire helvète.

L'actionnariat de Nyrstar:

Nyrstar share
(Source: www.nyrstar.com)


Glencore pourrait-il utiliser une partie des fonds issus de l’IPO pour se renforcer dans le capital de Nyrstar ?

Logo kazzincDans le pré-prospectus de 25 pages publié ce jeudi, il n’en est nulle part question. Par contre, Glencore y déclare sa volonté d’investir 3,2 milliards de dollars pour passer de 50,7 à 93% dans le tour de table de Kazzinc. Un milliard de dollars sera payé sous la forme d’actions Glencore et le solde en cash. Une option lui permettra de monter jusqu’à 99,4%.

A titre de comparaison, le capitalisation boursière de Nyrstar s'élève à 1,6 milliard d'euros et la valorisation de Glencore avoisine les 60 milliards de dollars.

Comme son nom le laisse supposer, les activités minières de Kazzinc (zinc, argent, cuivre, or et plomb)sont localisées au Kazakhstan. Le groupe emploie 22.000 personnes pour près de 5.000 chez Nyrstar. Le groupe belge est à la base un fondeur de zinc qui se diversifie dans les activités minières. Si j’ai bien compris Kazzinc, lui, se focalise sur l’extraction.

Pas de plan à court terme donc, à première vue, vis-à-vis de Nyrstar. Par contre, un indice rassure sur l’intérêt que porte Glencore au groupe belge : il a participé, à hauteur de sa participation, à l' augmentation de capital de 490 millions d’euros lancée en début d’année.

Stéphane Wuille

samedi 16 avril 2011

Lloyds Banking Group @ TEST ACHATS invest




Analyse (15/04/2011)

Lloyds Banking Group : changement de conseil

Le banquier britannique doit renforcer son régime amaigrissant. Pas de quoi nous rendre plus confiants.

Nous réduisons nos prévisions. L’action est à présent trop chère pour être conservée.
VENDEZ MÊME SI VOUS ÊTES EN PERTE.

Lloyds Banking voit son horizon d’autant plus bouché par les premières conclusions des autorités britanniques sur la réglementation du secteur bancaire. En échange de l’aide publique accordée par l’Etat au paroxysme de la crise, le groupe doit se séparer de nouvelles agences (en plus des 600 déjà réclamées par la Commission européenne). Le nombre d’agences à céder reste inconnu, mais cela handicapera sa stratégie. Les mesures d’austérité au Royaume-Uni, avec une croissance économique qui restera faible et un chômage important, vont en outre peser lourdement sur Lloyds, qui tire l’essentiel de ses revenus de la banque de détail. Nous restons par conséquent très prudents dans nos calculs de provisions pour défauts de remboursement de crédits.

Et en matière de financement, il n’y a guère d’amélioration à attendre : Lloyds Banking dépend plus que ses concurrents du financement externe (marchés financiers), plus coûteux que celui issu de la banque de détail.

Nous réduisons nos prévisions de bénéfice par action à 3,70 pence pour 2011 (contre 4,10 auparavant) et à 6,50 pence pour 2012. (contre 6,80). Nous maintenons l’indicateur de risque à son maximum (5).

Cours au moment de l'analyse : 59,61 GBP


vendredi 15 avril 2011

15 Avril 2004

15 Avril 2004 : Les Rotschild abandonnent le marché de l'or
Par Gary Dorsch. - SirChartsAlot
Publié le 15 avril 2011


La valeur de l’or a été sujet de débats durant des siècles. Il fût un temps durant lequel Nathan Mayer Rothschild était l’homme le plus riche de Grande-Bretagne, probablement même du monde. En 1840, sa compagnie, - NM Rothschild fût nommée comme courtier de lingots à la Banque d’Angleterre et dirigea l’atelier de frappe royal en 1852. Lorsqu’on lui demandait quelle valeur accorder au métal barbare, Nathan répondait généralement ‘Je connais uniquement deux hommes capables de comprendre la vraie valeur de l’or – un greffier obscur travaillant dans les sous-sols de la banque de Paris, et l’un des directeurs de la Banque d’Angleterre. Malheureusement, ils ne parviennent pas à s’entendre.’

Description : C:\Program Files\24hgold_publication_traduction\upload_article\img\20100702CLA09281.jpg

NM Rothschild et fils ont augmenté leur proéminence dans des domaines tels que le prêt et la sous-traitance des obligations du gouvernement, le décompte de factures commerciales, le commerce direct de biens, le commerce d’échange international et son arbitrage, et le traitement de lingots d’or. La brillance et la ruse de Nathan frayèrent un chemin à sa firme qui devint le premier cartel bancaire international.

En 1870, les Rothschild formèrent la compagnie pétrolière des mers Caspienne et Noire, deuxième producteur mondial de pétrole brut. Les Rothschild financèrent les Diamants DeBeers, devenant leur plus gros actionnaire, et financèrent le système ferroviaire d’Europe et du canal de Suez pour la Grande-Bretagne. Dès 1905, l’intérêt des Rothschild à la mine de cuivre Rio Tinto atteignirent 30%.

NM Rothschild était lourdement impliqué sur le marché de l’or pendant presque deux décennies. En 1919 à Londres, il fût nommé président de cinq rencontres principales entre faiseurs de marchés déterminant le prix quotidien de l’or, exécuta des transactions au nom de ses clients, et commerça principalement l’or directement avec ses clients.

Il fût donc d’un grand intérêt pour les commerçants de lingots que la NM Rothschild et fils, ayant fixé le prix de l’or deux fois par jour durant 85 ans, annonce soudainement son retrait de la London Gold Pool le 15 avril 2004, lorsque le prix de l’or grimpa à 402 dollars/once. En se retirant de la London Gold Pool, NM Rothschild n’était plus obligée de vendre son or à qui que ce soit, pas même aux banques centrales. Les Rothschild avaient-ils anticipé quelques nouvelles dynamiques sur le point de pousser le métal jaune à une nouvelle altitude ?

Depuis lors, le métal jaune a vu sa valeur tripler et passer à environ 1250 dollars/once. Les banquiers centraux ayant aperçu ces économies émergeantes devinrent des acheteurs d’or, se mêlant à la masse des acquéreurs de l’industrie minière de l’or, plaçant les réserves de métal jaune dans une quantité minime de mains. Le basculement de la balance en faveur de l’or représente la plus grosse explosion de la réserve globale de monnaie fiduciaire de l’histoire.

Gary Dorsch

Editeur, Global Money Trends

www.sirchartsalot.com