American International Group
Cours de l'action : AIG (NYSE) 53,02 $US +2,50 (+4,95 %) 12 févr. à 13:52 UTC−5 - Clause de non-responsabilité
Création : 1919, Shanghai, Chine
AMERICAN INTERNATIONAL GROUP INC (AIG)
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12/02/2016 19:11
AIG trouve un accord avec Carl Icahn
- Par Lefigaro.fr avec Reuters
- Mis à jour
L'assureur American International Group (AIG), affaibli par une perte plus lourde que prévu au quatrième trimestre, a annoncé jeudi avoir conclu un accord avec l'investisseur activiste Carl Icahn qui va être désormais représenté à son conseil d'administration.
AIG a en outre augmenté son programme de rachat d'actifs et annoncé une majoration de son dividende, mais son action ne progressait que modestement dans les échanges d'après-Bourse à Wall Street.
Icahn fait depuis plusieurs mois campagne pour qu'AIG, le numéro un de l'assurance dommages aux Etats-Unis, se scinde en trois sociétés. "Nous pensons toujours que c'est mieux d'être plus petit et plus simple", a-t-il réagi dans un communiqué.
AIG a précisé qu'il ouvrirait son conseil d'administration à un représentant du fonds Icahn Capital et au financier John Paulson, à la tête du fonds Paulson & Co.
Au quatrième trimestre, la compagnie d'assurances a accusé une perte opérationnelle de 1,35 milliard de dollars (1,19 milliard d'euros), soit 1,10 dollar par action, sous le coup de souscriptions moins importantes que prévu et d'une baisse de ses retours sur investissements dans le contexte de volatilité des marchés financiers.
Les analystes prévoyaient en moyenne une perte de 93 cents par action, selon le consensus établi par Thomson Reuters I/B/E/S.
AIG, fondé à Shanghai en 1919 et qui a frôlé la faillite pendant la crise financière de 2007-2009, a annoncé son intention de racheter pour cinq milliards de dollars d'actions supplémentaires et a porté son dividende trimestriel à 32 cents, contre 28 cents auparavant.
L'assureur américain AIG fait la paix avec le milliardaire Carl Icahn
AFP , publié le 11 février 2016 à 22h05
L'assureur américain AIG a signé une paix des braves jeudi avec les influents investisseurs "activistes" Carl Icahn et John Paulson, qui demandaient sa scission en trois sociétés indépendantes, lui assurant la tranquillité au moins jusqu'à l'AG prévue en mai.
Le premier assureur américain va élargir son conseil d'administration à 16 membres contre 14 auparavant, dont un siège sera occupé personnellement par M. Paulson et un autre dévolu à Sam Merksamer, un proche de M. Icahn.
"Les deux nouveaux membres du conseil vont apporter une expertise financière et du monde des affaires. Et nous sommes impatients de profiter de leurs idées au moment où nous enclenchons notre stratégie pour créer une entreprise plus leste, rentable et concentrée" sur son coeur de métier, a souligné le directeur général Peter Hancock, qui sauve pour le moment son poste.
AIG a en outre annoncé un programme de rachat d'actions de 5 milliards de dollars et une hausse de 14% de son dividende trimestriel, autant d'annonces destinées à apaiser MM. Icahn et Paulson.
A Wall Street, le titre gagnait 0,26% à 50,65 dollars dans les échanges de post-séance.
"Nous avons trouvé aujourd'hui un accord avec AIG", a réagi dans un communiqué M. Icahn, qui explique avoir fait le choix de ne pas siéger personnellement au sein du conseil d'administration. Il ajoute espérer travailler avec la direction pour créer de la valeur pour les actionnaires.
Après des mois de pressions, MM. Icahn et Paulson prennent ainsi pied chez l'assureur. Les deux milliardaires critiquent la gestion du directeur général Peter Hancock, à qui ils ont demandé de procéder sans succès à une scission en trois du groupe censée doper le cours de Bourse.
L'une des sociétés se spécialiserait dans l'assurance des prêts immobiliers (assurance invalidité notamment) en forte croissance, une autre dans l'assurance-vie et la dernière dans la couverture des dommages et sinistres.
Ce schéma créerait, selon M. Icahn, des entreprises plus faciles à gérer et aurait surtout l'avantage de lui faire perdre son statut d'institution financière d'importance systémique (SIFI). Ce statut est assorti de contraintes réglementaires spécifiques comme renforcer ses fonds propres. Metlife Inc, rival d'AIG, a par exemple annoncé mi-janvier s'alléger, en se séparant de ses activités de "détail" aux Etats-Unis pour échapper aux exigences draconiennes de la régulation.
- Perte -
Fin janvier, Carl Icahn avait ainsi remis en cause les qualités de dirigeant de M. Hancock après que celui-ci eut présenté un plan stratégique reposant sur des économies, des cessions d'actifs et une distribution de 25 milliards de dollars aux actionnaires.
L'homme d'affaires avait alors demandé des mesures d'économies plus agressives et une réduction importante de la taille de l'entreprise et promettait une guerre des résolutions lors de l'AG.
Malgré l'accord conclu jeudi, Carl Icahn ne semble pas avoir complètement abandonné son idée et en a rajouté une couche: "Nous continuons à penser que plus petit et plus simple est la meilleure stratégie", a-t-il répété.
En attendant, l'année 2015 a été décevante: AIG a enregistré des résultats inférieurs aux attentes et est même passé dans le rouge au quatrième trimestre, période reflétant l'état de santé de l'activité récente.
Le résultat net annuel a chuté de 70,8% à 2,2 milliards de dollars pour un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du nord, de 2,19 dollars contre 2,34 dollars espérés en moyenne par les analystes.
Au quatrième trimestre, la perte de 1,35 milliard de dollars est plus importante que prévu puisque par action ajusté, elle s'élève à 1,10 dollar contre - 91 cents seulement attendus.
Cette contre-performance est due à une hausse des demandes d'indemnisation des assurés et à des pertes sur les portefeuilles des "hedge funds" du groupe.
AIG n'est plus le mastodonte qu'il a été avant la crise financière, avec des activités variées dont certaines hors de son métier. Il a été sauvé de la banqueroute par l'état fédéral qui a dû débourser 185 milliards de dollars. Depuis le groupe a cédé pour 500 milliards de dollars d'actifs, dont sa filiale de location d'avions ILFC, et procédé à des milliers de licenciements.
@ The Fool by Jay Jenkins who has no position in any stocks mentioned
AIG's Showdown With Carl Icahn Just Escalated
When Carl Icahn came knocking, AIG didn't listen. That's a recipe for a fight.
Last week, American International Group (NYSE:AIG) announced a plan to spin off 20% of its mortgage insurance business in an IPO, with plans to sell the remaining 80% over time in the future. The company will also sell its financial advisory business and will reorganize the remaining divisions of the company into nine operating units.
This announcement came after activist investors, led by Carl Icahn, began calling for the breakup of AIG last year. Icahn and others think that a smaller, more focused AIG would be more efficient and command a higher valuation than the conglomerate as it exists today.
AIG's announcement falls well short of Icahn's demands, setting the stage for the battle to only intensify in 2016.
"Too big to succeed"
The driver behind the activist interest in AIG and other insurers is the Fed's inclusion of several non-bank insurance companies on the list of so-called systemically important financial institutions, or SiFis.
The driver behind the activist interest in AIG and other insurers is the Fed's inclusion of several non-bank insurance companies on the list of so-called systemically important financial institutions, or SiFis.
SiFi institutions face considerable regulatory oversight, including higher capital requirements that protect the companies from a repeat of the financial crisis but also reduce their earnings potential.
While the vast majority of SiFis are banks, a few non-banks made the list thanks to their large size or interconnectedness within the financial system. AIG fits squarely into both of these categorizations.
Icahn has pushed AIG and others to dramatically shrink their size enough to shed the SiFi designation, and thus avoid the higher regulatory and capital burden. Instead of the relatively small changes announced by AIG's management last week, Icahn is pushing for the company to split into thirds, separating its life insurance business, mortgage business, and property and casualty business into three separate companies.
The announcement in January starts the process of selling the mortgage business, but is still far less aggressive than what Icahn believes is necessary. He's said that the company today is "too big to succeed," a play on words from the common "too big to fail" refrain in political and policy discussions following the financial crisis.
Non-bank SiFi's under siegeAIG is not alone facing these pressures. Earlier in the month, MetLife announced it would sell its retail life and annuity business, a transaction that could shrink the parent company by more than 28% in a single transaction. The goal of the sale, not surprisingly, is to end the company's designation as systemically important.
General Electric, another non-bank systemically important financial institution, was the first to take aggressive steps to reduce its financial exposure and work to drop the SiFi label. GE has sold, and is continuing to sell, billions of assets from its formerly powerful GE Capital division, transforming the entire enterprise away from finance and toward a focus on energy and industrial businesses. Many analysts viewed the move by CEO Jeffrey Immelt as a proactive step to reduce risk, but also as a measure to keep activist investors at bay.
For AIG, the shrinking process has been well under way for over five years now. After accepting a $184 billion bailout during the financial crisis, AIG has sold off businesses, simplified its business model, and lowered its risk profile. Since reaching its peak size in late 2007, AIG has shrunk its total assets by over 53%.
Despite that considerable progess, Icahn thinks the company should do even more. In his view, the job won't be done until AIG can rid itself of the regulatory burden of being systemically important.
Where does AIG go from here?
CEO Peter Hancock has been consistent in statements to investors since Icahn entered the picture. He and board chairman Douglas Steenland have repeated their willingness to listen to the desires of the company's investors and have left open the option for further sales. Hancock went as far as to say that there "are no sacred cows."
CEO Peter Hancock has been consistent in statements to investors since Icahn entered the picture. He and board chairman Douglas Steenland have repeated their willingness to listen to the desires of the company's investors and have left open the option for further sales. Hancock went as far as to say that there "are no sacred cows."
However, Hancock in particular held steadfast that attacking the SiFi designation is the wrong strategic priority for the company to focus on right now. The company estimates that the SiFi designation costs somewhere in the ballpark of $130 million per year in additional costs, however, the company benefits from a $1.3 billion tax benefit by keeping its life insurance and property and causality businesses together under one roof.
Based on Hancock's sentiment, the organizational restructure announced last month, and the company's history over the past five years, it seems plausible that further divestments are in the works, but nothing to approach Icahn's aggressive plan. That puts the ball back in Icahn's court, a place that often leads to proxy fights, changing board seats, and sometimes even new management entirely. What happens next is hard to predict, but with Icahn in the picture, 2016 is shaping up to be an interesting time for AIG and its shareholders.
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