dimanche 3 janvier 2016

Autant savoir ...


Le chauffage au bois

Protégeons notre santé...
...de la fumée

Un feu de foyer, en apparence paisible, romantique et inoffensif, dégage une fumée composée de plus d'une centaine de substances toxiques différentes : particules fines, monoxydes de carbone, composés organiques volatils, oxydes d'azote et de nombreux produits irritants. Certaines de ces substances sont cancérigènes. D'autres, comme les particules fines, qui ont un diamètre inférieur à celui d'un cheveu, peuvent pénétrer profondément dans les poumons et affecter la santé.
Effets potentiels sur la santé de certains contaminants issus de la fumée de bois lorsque leur concentration est trop élevée dans l'air
ContaminantsEffets
Monoxyde de carboneCOMaux de tête, nausées, étourdissements, aggravation de l'angine chez les personnes ayant des problèmes cardiaques
Composés organiques volatilsCOVIrritation et maux respiratoires; certains COV sont cancérigènes (ex. : benzène)
Acroléine et formaldéhyde-Irritation des yeux et des voies respiratoires
Particules finesPM2,5Irritation des voies pulmonaires; aggravation des maladies cardiorespiratoires, mortalité plus hâtive
Oxydes d'azoteNOxIrritation du système respiratoire, douleur à l'inspiration, toux, oedème pulmonaire
Hydrocarbures aromatiques polycycliquesHAPCertains HAP sont considérés comme mutagènes ou cancérigènes ou soupçonnés de l'être
Dioxines et furannes-Cancérigènes probables
Source : Direction de la santé publique de Montréal-Centre
Ces effets peuvent être plus ou moins accentués selon la sensibilité des personnes. Les enfants très jeunes, les personnes âgées et celles souffrant d'asthme, d'emphysème ou de problèmes cardiaques sont les plus sensibles à la pollution de l'air.
Sur l'île de Montréal, environ 85 000 ménages possèdent et utilisent un foyer à bois. Lors de la combustion du bois une partie des gaz émis et des particules fines reviennent à l'intérieur. Ces fuites à l'intérieur de la maison seront plus ou moins importantes selon le type d'appareil utilisé, la qualité de son installation et les façons de le faire fonctionner. Les particules émises par le feu de bois ont la particularité de ne pas être retenues par les narines, ni par la gorge, et de pénétrer directement dans les poumons et le sang.
Il est temps de se soucier de l'air que nous polluons car c'est l'air que nous respirons 
Quelques Questions - Réponses :
    1)  Mon foyer n'affecte pas la qualité de l'air à l'intérieur de mon domicile. En fermant la porte de mon poêle à bois, j'évite qu'il dégage des polluants dans la maison.
FAUX : La grande majorité des poêles à bois dégagent des polluants à l'intérieur du domicile, même s'ils sont bien isolés ou que leur porte est fermée. En fait, le chauffage au bois peut affecter encore plus la qualité de l'air à l'intérieur de votre maison que celle à l'extérieur. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables face à cette forme de pollution.
    2)  La fumée qui sort des cheminées peut entrer dans les maisons et affecter la santé.
VRAI : La pollution atmosphérique peut affecter la qualité de l'air dans les maisons et aggraver les problèmes de santé tels que l'asthme, la bronchite, l'emphysème ou les maladies cardiaques.
    3)  Mes ancêtres chauffaient au bois et n'en sont pas morts. On exagère le problème!
FAUX : Les études portant sur les effets nocifs des particules sur la santé sont assez récentes, mais elles démontrent aujourd'hui clairement le lien entre le chauffage au bois et de nombreux problèmes de santé.
    4)  En utilisant du bois sec et en contrôlant bien la combustion, il n'y a pas d'émissions nocives.
FAUX : Il est bien sûr extrêmement important d'utiliser en tout temps du bois sec et propre et de bien contrôler la combustion. Toutefois, brûler du bois entraînera toujours des émissions de polluants comme des particules fines, pratiquement invisibles, mais qui peuvent pénétrer très profondément dans le système respiratoire.
    5)  Le chauffage au bois constitue un problème seulement dans la région de Montréal à cause du grand nombre d'utilisateurs.
FAUX : Il est vrai que le nombre de périodes de SMOG augmente sans cesse dans la ville de Montréal, mais il faut savoir que ce problème ne concerne pas uniquement les grandes métropoles. Le nombre d'installations de chauffage au bois est en progression dans tout le territoire du Québec. Les données de Statistique Canada montrent que le nombre de logements dans lesquels on a recours au chauffage au bois a augmenté d'environ 60 % de 1987 à 2000. Durant cette même période, l'augmentation du nombre de logements était de moins de 20 %.

Pour connaître la nouvelle réglementation relative aux appareils à combustibles solides :
Cliquez ici
Sources :
  1. Direction de l'environnement et du développement durable
  2. Agence de la santé et des services sociaux de Montréal
  3. Environnement Canada






Échelle de cheminée

La fumée des feux de bois, danger pour la santé !

Près de trois millions de Canadiens chauffent au bois. Mais une combustion du bois inefficace émet des polluants dans l'air que nous respirons, particulièrement lorsque de mauvaises techniques de combustion et de mauvais appareils de chauffage sont utilisés.

Problèmes de pollution de l'air et les effets sur la santé

Des recherches démontrent qu'une réduction de la résistance à la maladie est associée, entre autres, à l'exposition à la fumée de bois. La fumée produite par la combustion du bois perturbe la membrane cellulaire, ralentit l'activité du système immunitaire, endommage les cellules inflammatoires qui protègent et nettoient les voies respiratoires et désorganise également le taux d'enzymes.
On compte, parmi les effets néfastes de la fumée de bois sur la santé, une augmentation des symptômes respiratoires, du nombre de visites au service des urgences pour des infections des voies respiratoires inférieures, une exacerbation de l'asthme et une diminution de la capacité respiratoire. Les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d'une maladie cardiorespiratoire préexistante courent plus de risque de souffrir de la fumée de bois. Toutefois, les polluants dangereux associés à la fumée de bois affectent également les personnes en bonne santé.
Environnement Canada et Santé Canada ont dressé une liste de plusieurs substances chimiques dangereuses retrouvées dans la fumée de bois :
Les particules fines : (ces particules, de moins de 10 microns de diamètre, pénètrent jusqu'aux bronches) Les particules fines constituent un mélange de particules microscopiques, de grosseur et de composition variée et ce mélange est considéré toxique en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement. Ces particules sont inhalées profondément dans les poumons et mènent à de graves problèmes respiratoires jusqu'aux décès en surnombre, particulièrement chez les personnes atteintes d'une maladie cardiorespiratoire préexistante.
Monoxyde de carbone : Le CO réduit la capacité du sang à fournir l'oxygène nécessaire aux tissus, ce qui peut entraîner un stress au cœur. Lorsqu'il est inhalé en grande quantité, le CO cause la fatigue, des maux de tête, des étourdissements, des nausées, la confusion, la désorientation et, à un taux très élevé, il mène à l'inconscience, puis, la mort.
Oxydes d'azote (NOx) : Les oxydes d'azote réduisent la résistance des poumons aux infections. On compte parmi ses effets secondaires l'essoufflement, l'irritation des bronches particulièrement chez les personnes atteintes d'une maladie respiratoire telle que l'emphysème ou l'asthme.
Composés organiques volatils (COV) : Les COV causent l'irritation des voies respiratoires et certaines maladies. Certains COV, dégagés par une combustion du bois inefficace, tel que le benzène, sont cancérigènes.
Formaldéhyde : Le formaldéhyde cause la toux, les maux de tête, l'irritation des yeux et exacerbe l'asthme chez les personnes qui en sont atteintes.
Hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) : Une exposition prolongée à l’HAP semble présenter des risques de cancer.
Dioxine et furanne : Certains dioxines et furannes sont cancérigènes
Acrylaldéhyde : L'acrylaldéhyde cause l'irritation des yeux et des voies respiratoires.

Si vous devez chauffer au bois, appliquez ces précautions :

Vous pouvez réduire la pollution créée par le chauffage au bois résidentiel et améliorer la sécurité et l'efficacité de votre appareil de chauffage au bois.
  • Faites de petits feux intenses puisqu'ils produisent moins de fumée que ceux qu'on laisse brûler lentement et sans flammes.
  • Ne brûlez que du bois sec. Le bois vert ou humide produit beaucoup plus de fumée. Le bois mou, tel que le pin, dégage également plus d'émissions et de dépôts à l'intérieur de la cheminée. Le bois de chauffage doit sécher pendant au moins six mois.
  • Fendez le bois de façon à faire des bûches de 10 à 15 cm (4 à 6 po) de diamètre. Plus grande est la surface exposée, meilleur est le feu.
  • Ne jamais brûler de déchets, de plastique, de papier glacé, de carton ou de styromousse qui relâchent des substances toxiques dans l'air intérieur et extérieur.
  • Ne jamais brûler de bois tiré de l'eau salée. La combinaison du chlore et de la fumée produit la dioxine et le furanne, deux substances cancérigènes.
  • S'exposer à de la fumée produite par la combustion de bois traité ou peint, de panneau de particules agglomérées ou de contreplaqué comporte des risques pour la santé. Le bois traité à l'aide de vernis et d'agents d'étanchéité, le bois provenant de vergers et arrosé de pesticides, ainsi que le bois traité sous pression contiennent des produits chimiques toxiques. La combustion du bois traité dégage des substances toxiques dans l'environnement, par la fumée ou par les cendres qui sont par la suite jetées.
  • Conservez le bois à l'extérieur, dégagé du sol et couvert. Ne gardez que la quantité nécessaire à l'intérieur. L'excès d'humidité retrouvée dans le bois vert augmente le taux d'humidité à l'intérieur de la maison, ce qui peut mener à la formation de moisissure qui, par conséquent, peut causer de fortes réactions allergiques, des crises d'asthme, de l'irritation au niveau des yeux, de la gorge, du nez, de la peau et des voies respiratoires chez les personnes allergiques ou non aux moisissures.
  • Utilisez un poêle à bois, un foyer ou un foyer encastrable à haut rendement et certifié à faible taux d'émission par l'EPA, dont la norme est acceptée au Canada. Les émissions de la fumée produite de la combustion du bois par ces appareils de chauffage sont réduites de 90 p. 100 puisque la principale partie de la combustion se fait dans la chambre de combustion. Les unités à haut rendement permettent d'économiser un tiers du bois généralement brûlé tout en procurant la même quantité de chaleur.
  • Prévention des incendies Canada recommande fortement l'installation de détecteur de monoxyde de carbone dans toute maison ayant un appareil de chauffage au bois ou un garage.
  • Une maison écoénergétique réduit les besoins en chauffage.
  • Peu importe le type d'appareil de chauffage au bois, il doit être installé par des professionnels, inspecté et nettoyé une fois l'an par un technicien agréé par le Programme de formation technique de l'Association des professionnels du chauffage (APC). Ces techniciens en installation et en nettoyage de cheminée ont reçu une formation rigoureuse reconnue par l'industrie et par les gouvernements.




Choisir et stocker son bois de chauffage

Un poêle au bois constitue une source de chaleur agréable. Il faut néanmoins savoir quelles essences de bois utiliser et comment les stocker, car ces deux aspects déterminent en effet un fonctionnement optimal et sain du poêle ou feu ouvert.
FOURNITURES :
  • Bois
  • Blocs d’allumage
  • Poêle au bois ou feu ouvert
  • Allumettes

Étape 1 : choisir le bois

  • Le type de bois que vous utilisez a un impact considérable sur la qualité de la combustion et la production de chaleur du foyer. Nous distinguons :

Bois dur et bois tendre

Photo: Livios
  • En ce qui concerne l’émission calorifique, il y a peu de différence entre le bois dur (hêtre, chêne, meranti, …) et le bois tendre (bouleau, aulne, tilleul,…). Mais la plupart des gens préfèrent le bois dur pour les belles flammes et la longue durée de combustion.
  • Le bois tendre brûle plus vite et votre poêle ou feu devra donc être alimenté plus souvent. Par ailleurs, ce dernier est moins cher.
  • Si vous possédez un poêle à accumulation qu’il ne faut alimenter en bois que pendant quelques heures pour profiter toute la journée d’une agréable chaleur, le bois tendre vaut tout aussi bien que le bois dur.
  • Si vous avez un poêle ordinaire, que vous devez alimenter en permanence, le bois dur est plus pratique.

Résineux et feuillu

  • Dans un poêle, vous pouvez brûler du bois d’arbres feuillus comme résineux. S’il s’agit d’un feu ouvert, le bois de feuillu a la préférence, pour des raisons de sécurité.
  • Lorsqu’il se consume, le résineux crépite et pète, à cause de l’accumulation plus importante de gaz dans le bois. De plus, des morceaux de bois peuvent éclater hors du feu, ce qui peut conduire à des situations dangereuses si vous avez un feu ouvert.
  • Attention aussi avec le bois résineux saturé en résine. Ce type de bois entraîne un dépôt de suie dans la cheminée et produit des étincelles lors de la combustion.
  • Le bois de feuillu libère plus rapidement les gaz de bois, de telle sorte qu’il crépite moins.
  • Pour un feu ouvert, vous avez intérêt à brûler du bois qui se consume sagement, comme le hêtre ou le bois d’arbres fruitiers.
  • Le bois résineux brûle moins longtemps que le feuillu, bien que le saule et le peuplier se consument aussi relativement vite.

Chaude ou belle combustion

  • Si vous préférez une chaleur de rayonnement élevée, le hêtre, le frêne, l’acacia et le bois d’arbres fruitiers sont conseillés. Parmi les bois que l’on trouve chez nous, le bois de charme est celui qui possède le plus grand pouvoir calorifique et donc aussi, la meilleure transmission de chaleur.
  • Si vous attachez plus d’importance au spectacle que produisent les flammes qu’à la chaleur proprement dite, vous devez brûler du frêne ou du chêne. Ces essences de bois produisent de belles flammes changeantes et crépitent davantage.

Longue ou courte durée de combustion

  • Comme nous l’avons dit plus haut, le bois dur se consume moins vite que le bois tendre et le résineux brûle moins longtemps que le feuillu. Ci-dessous, vous trouverez un aperçu des essences de bois présentes chez nous qui brûlent le plus et le moins longtemps.
    • - Pommier (se consume le plus longtemps)
    • Haie de hêtre
    • Hêtre
    • Poirier
    • Chêne
    • Bouleau
    • Frêne
    • Noyer
    • Platane
    • Erable
    • Aulne
    • Saule
    • Pin sylvestre
    • Peuplier - Sapin (se consume le moins longtemps)
Comme pour les autres déchets comme le papier, le carton ou le plastique, il est déconseillé de brûler du bois traité (provenant par exemple de déchets de démolition) car celui-ci libère des substances nocives qui sont mauvaises pour la santé et l’environnement. De plus, l’assurance risque de se rétracter en cas d’incendie s’il s’avère que vous avez brûlé du bois traité. 
Les panneaux d’aggloméré, de carton compact, de multiplex, ainsi que le bois lasuré, imprégné, peint ou traité d’une autre manière ne peuvent donc pas être mis dans un poêle. Le bois humide est également à proscrire. Le bois humide provoque une combustion incomplète et libère des substances nocives. De plus, le bois humide dégage moins de chaleur car une partie de la chaleur est utilisée pour faire évaporer l’humidité.

Briquettes, bûchettes et pellets

Photo: Livios
  • Au lieu de fendre ou d’acheter votre bois, vous pouvez aussi brûler des briquettes ou bûchettes qui existent en diverses versions.
    • Bûchettes de bois densifié (à la paraffine) : celles-ci sont constituées d’un mélange de sciure et de paraffine. Elles offrent une belle combustion. Elles sont faciles à allumer et se consument longtemps.
    • Briquettes de lignite : ces briquettes de lignite comprimé brûlent vite et longtemps, mais elles sont mauvaises pour l’environnement car elles libèrent entre autres du dioxyde d’azote, de la suie et de fines particules.
    • Briquettes de bois : fibres et copeaux de bois comprimés. Lente combustion et écologiques.
    • Les pellets de bois : granulés de déchets de bois comprimés. Pour pouvoir brûler ces pellets, vous devez posséder un poêle spécial.

Étape 2 : stocker le bois

Photo: Livios
  • Si vous êtes allé chercher votre bois vous-même, entreposez-le dans un endroit sec et aéré, comme une grange ou un débordement de toiture contre un mur.
  • Pour favoriser la ventilation, vous pouvez laisser quelques aérations dans le tas de bois.
  • Du bois fraîchement coupé doit sécher au moins pendant deux ans. Ensuite, déplacez-le dans un endroit mieux protégé, totalement à l’abri de la pluie. Posez-le de préférence sur des palettes, de telle sorte que l’air circule au bas du tas de bois et que l’humidité du sol ne pénètre pas dans le bois.
  • Le bois que vous achetez doit également être stocké directement à un endroit sec et protégé de la pluie. Nous vous conseillons donc d’acheter votre bois de chauffage en été…

Étape 3 : brûler le bois

Photo: Livios
  • Pour allumer votre feu, utilisez des petits morceaux de bois et des blocs d’allumage.
  • Lorsque le feu a pris, posez des plus gros morceaux sur le feu, sans exagérer afin de ne pas étouffer le feu.
  • Si la fumée qui se dégage est pratiquement invisible, cela signifie que la combustion est optimale.
  • Si nécessaire, rajoutez du bois en quantité raisonnable et avec précaution.



Au Canada, plus de 3 millions de résidences utilisent le bois comme source de chaleur primaire ou secondaire. Au Québec, le nombre d’installations de chauffage au bois s’accroît annuellement et même plus rapidement que le nombre de logements. Bien que les poêles et foyers à bois agrémentent l’ambiance et le confort d’une résidence, la fumée qu’ils dégagent constitue une importante source de pollution atmosphérique et fait peser plusieurs risques pour la santé.
Quelle est la qualité de l’air aujourd’hui?

LA PROBLÉMATIQUE DU CHAUFFAGE AU BOIS

L’utilisation d’un appareil de chauffage au bois n’est pas sans conséquence pour l’environnement et la santé. En effet, la combustion du bois génère l’émission de plus d’une centaine de contaminants tels que le monoxyde de carbone (CO), des composés organiques volatiles (COV), des oxydes d’azote (NOx) et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). La combustion du bois génère également des émissions de particules fines (PM) pouvant pénétrer profondément dans les voies respiratoires (d’un diamètre inférieur à 1 micromètre).
Dans ce contexte, il s’avère essentiel de connaître les bonnes pratiques du chauffage au bois et les types de poêles, puisque jumelés à une bonne installation, ils peuvent réduire les émissions de contaminants.



TABLE DES MATIÈRES :

La problématique du chauffage au bois

Les personnes à risque

Les contaminants

Les bonnes pratiques

Les nouveaux systèmes

Règlementation municipale

Des exemples de ce qui se fait en région : le cas de l'Abitibi-Témiscamingue

Publications

Liens

LES PERSONNES À RISQUE

Les enfants

Les personnes âgées

Les personnes soufrant d’asthme, de problème cardiaque ou pulmonaire chronique

Les utilisateurs de chauffage au bois et leurs voisins

La population en général (dans les grandes villes ou les secteurs à forte concentration d’utilisation du chauffage au bois)

VOUS

 Effets aigus: les personnes sensibles (asthmatiques, enfants, personnes âgées) réagissent fortement à une faible exposition.

 Effets chroniques: les utilisateurs, les voisins… même en bonne santé subissent les effets négatifs de l’exposition répétée aux polluants du chauffage au bois.



LES CONTAMINANTS / IMPACTS SUR LA SANTÉ ET L’ENVIRONNEMENT

Particules fines (PM)
Particules solides ou liquides dont la vitesse de chute est négligeable (en suspension dans l’atmosphère). La quasi-totalité des particules fines émises par le chauffage au bois font moins de 10 micromètres. Les plus grosses (5-10µ) ont des effets sur la trachée alors que les plus petites (<5 acide="" affaiblies="" affect="" ainsi="" air="" aper="" apercevoir.="" apr="" associ="" asthme="" augmentation="" avant="" bas="" bloquer="" br="" brume="" c="" cardiaque="" causant="" ce="" certaines="" ces="" cessaire="" chez="" chronique.="" concentrations="" contribution="" d="" dans="" de="" dent.="" des="" donc="" donn="" du="" e="" elles="" emphys="" en="" enfants="" es="" est="" et="" exposition="" faut="" fines="" fortes="" ge.="" ge="" grand="" grande="" grandes="" il="" irritation="" j="" l="" la="" le="" les="" leur="" lev="" londres="" lorsque="" majorit="" maladie="" marseille="" me="" montrent="" mortalit="" n="" ne="" nombre="" note="" nu.="" nuisant="" oit="" on="" ont="" ou="" oxyde="" p="" par="" particularit="" particules="" particuli="" pas="" personnes="" petites="" photosynth="" plantes="" plus="" pm="" polluant="" polluants="" poumons="" pour="" pulmonaire="" pulmonaires="" qu="" qualit="" quantit="" rayonnement="" rement="" s="" se="" si="" smog.="" smog="" solaire="" sont="" souffrant="" soufre="" taient="" taux="" telles="" tr="" trent="" un="" une="" veloppement.="" vieillards="" villes="" visibles="" voies="">Les particules fines émises par le chauffage au bois représentent 47 % des émissions d’origine humaine du Québec (MDDEP, 2000).
Source de particules fines d’origine humaine au Québec (MDDEP, 2000)
SMOG hivernal à Québec en 2005

Monoxyde de carbone (CO)
Gaz inodore et incolore qui diminue la capacité de transport d’oxygène du sang (asphyxiant) vers les tissus, causant de la fatigue et des douleurs à la poitrine en petite quantité et le mal de tête, le vertige ou la mort en grande quantité. C’est un gaz qui est plus lourd que l’air à l’état pur. Par contre, lorsqu’il provient d’un chauffage résidentiel, il se disperse partout dans la maison. Par conséquent, l’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone peut se faire à n’importe quelle hauteur. Il existe plusieurs modèles de ces détecteurs. Le type le plus recommandé possède un affichage digital/numérique pouvant vous dire la concentration de CO à n’importe quel moment. Les détecteurs sans affichage, vous préviendront d’une quantité trop élevée de CO dans votre maison, mais vous ne saurez pas si vous êtes exposés à une faible concentration en continue (qui a des effets toxiques chroniques). Il est recommandé d’installer un avertisseur de CO près de chaque source de ce gaz, c’est-à-dire, près du système de chauffage (à bois, au gaz, à l’huile…) et d’un garage adjacent (gaz d’échappement des voitures, motoneiges, motos...).
Tout comme pour les détecteurs de fumée, n’oubliez pas de changer la pile de votre avertisseur régulièrement! Elle pourrait sauver des vies.
Voir la section « Publications » pour d’autres précisions.

Composés organiques volatils (COV)
Composés qui s’évaporent à la température ambiante et qui demeure dans l’atmosphère relativement longtemps. Certaines de ces substances entraînent des effets tels les yeux mouillés, l’irritation des yeux ou de la gorge et le nez douloureux, la nausée, la sensation de serrement à la poitrine, le sifflement à la respiration, la diminution des fonctions pulmonaires, etc. Certains d’entre eux ont un potentiel cancérigène (aldéhyde, acroléine, benzène, formaldéhyde, etc.). Ces composés font partie des précurseurs du SMOG et de l’ozone au sol (à ne pas confondre avec la couche d’ozone en haute altitude).
Les composés organiques volatils émis par le chauffage au bois représentent 15 % des émissions du Québec (MDDEP, 2000).
Source de COV d’origine humaine au Québec (MDDEP, 2000)

Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Composés produits lors de la combustion incomplète de matières organiques et qui sont transportés sur plusieurs centaines de kilomètres, liés aux particules fines. Ces composés sont très persistants dans l’air, l’eau et le sol. Ils affectent donc la faune à long terme. Ils se produisent particulièrement dans les systèmes conventionnels à combustion dite lente, car le manque d’oxygène et la température moins élevée favorisent une combustion incomplète. Selon les molécules, les HAP ont des effets toxiques à court terme (irritation des yeux, nausée, confusion) ou chroniques (cancer, cataracte, dommage aux organes, effets tératogènes et mutagènes). Les dioxines et les furannes sont deux composés, potentiellement cancérigènes, d’une sous-famille de HAP, issues de la combustion de plastiques, de bois traité, peint ou teint, d’aggloméré ou de contreplaqué, de bois de grève ou de magazines en papier glacé.

Oxyde d’azote (NOx)
L’oxyde nitrique (NO) représente 90 % de tous les NOx produit par combustion. C’est un gaz incolore, inodore et sans goût qui est rapidement transformé en bioxyde d’azote (NO2) par oxydation dans l’atmosphère (il devient corrosif, brunâtre et a une odeur irritante). Les NOx altèrent la fonction pulmonaire des enfants, créent de la douleur à l’inspiration, de la toux et de l’œdème pulmonaire et ils diminuent la résistance aux infections pulmonaires et augmentent les cas d’influenza. Ils peuvent aussi altérer les membranes cellulaires des organismes et former des substances cancérigènes à l’intérieur de celles-ci. Ces composés font également partie des précurseurs du smog troposphérique (ou photochimique).
Les oxydes d’azote émises par le chauffage au bois représentent 1 % des émissions du Québec (MDDEP, 2000).



ASPECT SÉCURITÉ ET LES BONNES PRATIQUES DU CHAUFFAGE AU BOIS

Risques en sécurité incendie
L’utilisation des systèmes à combustion comporte des risques pour la sécurité des utilisateurs. Une mauvaise utilisation engendre également des risques pour la santé. Les comportements sécuritaires jumelés à l’installation conforme et aux systèmes de détection sont la solution.

La créosote et les trucs de base
Chaque année, plusieurs feux de cheminée surviennent dans la région. La quasi-totalité de ces feux sont dus à la présence de créosote, accumulée lors de l’utilisation du système. Les bonnes pratiques du chauffage au bois peuvent vous aider à diminuer la formation et l’accumulation de créosote dans votre système :
La créosote, c'est un mélange d'hydrocarbures aromatiques liquides et solides, avec des quantités appréciables de composés phénoliques et de composés organiques azotés; cette créosote est plus lourde que l'eau et sa phase d'ébullition s'étend à peu près de 200 à 325 degrés Celsius.
L'accumulation de créosote dans la cheminée indique une combustion incomplète et crée un risque élevé de feux de cheminée. Il faut surveiller la cheminée régulièrement afin de repérer toute accumulation de suie ou de créosote.
Le ramonage et l’inspection
Il est recommandé de faire inspecter et ramoner votre cheminée, au moins une fois par année par un professionnel du chauffage. Cette personne et en mesure de détecter les problèmes potentiels et d’augmenter votre sécurité. Par la suite, si votre système est en état, au moins 2 à 3 ramonages d’entretien devraient être effectués pendant la période d’utilisation. Un système servant de chauffage principal pourrait même être nettoyé une fois par mois d’utilisation. Si vous choisissiez de le faire vous-même, assurez-vous d’avoir la bonne technique et le bon outil. Une règle de base : la brosse de ramonage doit avoir exactement la même dimension que le tuyau d’échappement. Jamais de brosses rondes dans un tuyau carré ou de trop petites brosses dans une grande ouverture. D’ailleurs n’oubliez pas non plus qu’une cheminée doit avoir le même diamètre, de la chambre de combustion jusqu’à la sortie finale, et ce, peu importe le type de système, le nombre de coudes ou les contraintes monétaires. En ce qui concerne l’inspection, si vous avez pris la décision de faire le ramonage d’entretien vous-même, essayer de voir l’intérieur de la cheminée avec un petit miroir et une lampe de poche, cela ne vaudra jamais les outils adaptés dont disposent les professionnels, mais cela vous aidera certainement à être un peu plus efficace.

L’allumage du feu
Avant d’allumer un feu, la règle de base consiste à s’assurer que la cheminée est réchauffée. C’est-à-dire, qu’elle tire! Même si le feu dans votre système est éteint depuis quelques heures à peine, la température de la cheminée diminue très vite car elle est en lien direct avec l’air extérieur. Très simple, le réchauffage de la cheminée consiste à mettre une boule de papier journal (pas les circulaires imprimées avec de l’encre de couleur) près de l’ouverture de la cheminée et de l’allumer. Gardez la porte entrouverte de quelques pouces et laissez brûler complètement. Maintenant, vous pouvez allumer votre feu. Pour ce faire, l’utilisation du papier journal (à encre noire seulement) et du petit bois sec constitue la méthode idéale. Dès que votre feu est pris, ajouter des bûches de bois sec, sans outrepasser la charge maximale du système (toujours inscrite dans le devis, ou mode d’emploi du système).

L’écorce
Pourquoi ne pas utiliser de l’écorce pour allumer mon feu?
Avez-vous déjà regardé la fumée qui se dégage de l’écorce en feu? Si oui, vous savez très bien qu’elle est noire! C’est la preuve que l’écorce est précurseur de la formation de créosote. Pour bien brûler, il lui faut des températures très élevées (qu’un feu bien pris peut vous donner mais que vous n’atteindrez jamais lors de l’allumage). Donc, si vous l’utilisez pour partir le feu, vous tapissez votre cheminée de créosote. Il n’est pas recommandé non plus de dégarnir chaque bûche de l’écorce qu’elle possède! Ramasser plutôt l’écorce qui traîne, mettez-là dans un sac de papier brun (du style des sacs de papier d’épicerie) et faites-en une « bûche » d’écorce. Lorsque vous la brûlerez (sur un feu déjà bien chaud), elle pourra servir à ajouter une très grande charge calorifique dans la maison (par exemple lors d’une journée très froide).

La condition et les essences du bois
La condition numéro un, la plus importante à respecter, consiste à utiliser un bois bien sec dans toute combustion. Pour ce faire, l’arbre doit être abattu à l’automne ou à l’hiver, lorsque la sève n’est plus dans ses fibres. Les bûches, peu importe leur longueur, doivent être fendues 1, 2 ou 3 fois pour avoir des morceaux de 10 à 15 centimètres (4 à 6 pouces) de diamètre. Pour sécher, elles doivent être cordées à l’extérieur, sur billots et recouvertes uniquement sur le dessus ou placées dans une « shed » à bois. Le principe est de laisser 20 centimètres (8 pouces) entre chaque rangée et d’exposer au plus grand vent possible pendant 6 à 12 mois minimum. Le bois sans sève, passera ainsi de 50 % d’humidité à 15-20 % lorsque sec. Notez que le bois ne sèche pas à l’intérieur de la maison, il atteindrait un taux minimal de 40 % d’humidité. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est recommandé de n’entreposer que le bois nécessaire à l’utilisation prévue pour les prochains 48 à 72 heures dans la maison (nécessite moins d’espace, moins de travail, apporte moins de bibittes et diminue la charge de matériaux combustibles lors d’un incendie.) Un bois plein de sève ne fera jamais un bon bois de chauffage car il constituera une source importante de créosote et aura l’aspect d’un bois « éponge ». Toute essence de bois confondue est utilisable comme mode de chauffage à la condition d’être bien sèche. Par contre, certaines particularités sont à connaître, selon le type d’essences utilisées. Les essences dites « dures » sont en fait du bois dont la densité des fibres est très grande. Il brûle de façon plus efficace et émet plus de chaleur qu’un bois « mou » ou à plus faible densité. Ce dernier brûle plus rapidement et dégage donc moins de chaleur sur une longue période. Pour ces raisons, les essences de bois « dur » sont recommandées lors des froides journées d’hiver tandis que les essences de bois « mou » sont plutôt utilisées à l’automne et au printemps. Les principales essences retrouvées en Abitibi-Témiscamingue, des plus « dures » à celles qui le sont le moins, sont : l’érable à sucre, le hêtre, le bouleau jaune, le frêne, l’érable rouge, le bouleau blanc et le tremble. À noter qu’il ne s’agit pas d’une liste complète. En ce qui concerne les résineux (mélèze, pin, épinette, sapin baumier…), ils pourraient être comparés à de l’écorce : une fois bien sèches, ces essences peuvent être utilisées dans un feu déjà bien pris, dont la température est élevée. Ces essences ne procurent toutefois pas autant de chaleur que celle de bois dit « dur ».

Si un feu de cheminée se déclare chez vous :
1- Appelez les pompiers
Un feu de cheminée implique automatiquement des températures extrêmes dans le conduit d’échappement de votre système de combustion au bois. Si la moindre infiltration de fumée a pu endommager la paroi, avant que le feu ne se déclare, il y a un risque que le feu se propage à l’extérieur du conduit, entraînant des dommages à votre demeure. Bien sûr, il est déjà arrivé que le feu s’éteigne de lui-même, mais il en va de votre sécurité et de celle des vôtres, les pompiers sont là pour pallier aux risques possibles lors de ces événements.
2- Faites inspecter le système dont la cheminée
Trop de gens croient à tort que la cheminée a été nettoyée de sa créosote lors d’un feu de cheminée. Au contraire, il est d’autant plus essentiel de la faire nettoyer et inspecter immédiatement après un feu et de ne pas la réutiliser tant que ce n’est pas fait. C’est une question de sécurité! Si votre installation présentait la moindre petite fissure, imperfection, usure… elle pourrait avoir été endommagée par les hautes températures du feu. Elle peut même et, c’est déjà arrivé, se tordre par l’intérieur, se fissurer, s’effriter, perdre des morceaux… Pour ceux dont le système a tenu le coup, parce que ça peut arriver, l’inspection viendra les rassurer quant à la sécurité de leur système, jusqu’à la prochaine occasion. Il en va de votre vie et de celle de vos proches!

En résumé
Quoi faire?
Quoi éviter?
Pourquoi?
Allumer le feu avec du papier journal et du petit bois d’allumage.
L’utilisation d’essence, de kérosène ou d’un allume-barbecue sont très dangereuses.
En plus des risques de brûlures et de forte combustion, il est très difficile de contrôler un feu alimenté par ce type de combustible.
Ne brûler que du bois naturel ou non traité.
Brûler des déchets domestiques (plastiques, bois traité, peint ou teint).
Pour diminuer la formation de dioxines et de furannes.
Brûler un bois sec (séché pendant au moins 6 mois à l’extérieur, à l’abri de la pluie et de la neige) et dur.
Brûler du bois vert (humide) et mou.
Pour limiter la production de la créosote (responsable des feux de cheminée) et de contaminants libérés dans l’air.
Utiliser des bûches fendues en plus petits morceaux (10 à 15 cm de diamètre).
Utiliser des grosses bûches.
Les petites bûches brûlent plus proprement et plus intensément que les grosses (moins de polluants et plus de chaleur).
Faire entrer assez d’air dans la cheminée.
Faire couver le feu en diminuant l’entrée d’air.
Des flammes vives donne une combustion plus complète et moins de fumée.
Faire de petits feux.
Faire un gros feu.
Des feux intenses sont plus propres et plus économiques
Utiliser un système certifié EPA*, de la bonne grosseur et adapté à l’utilisation qui en est faite.
Utiliser un système d’appoint, poêle ou un foyer conventionnel, comme mode de chauffage principal.
Les nouveaux systèmes certifiés diminuent les polluants émis et la quantité de bois nécessaire en plus d’augmenter votre sécurité.
Retirer régulièrement les cendres du poêle ou du foyer et les entreposer dans un contenant métallique couvert, à l’extérieur, dans un endroit sûr et éloigné de la maison.
Entreposer les cendres dans un contenant inflammable ou à proximité d’objet inflammable telle la maison.
L’accumulation de cendres augmente les risques d’incendies et leur récent entreposage également.
S’assurer que la maison est bien calfeutrée, isolée et ventilée.
Conserver un état de mauvaise isolation et ventilation de la maison.
Pour réduire la consommation d’énergie et ainsi polluer moins, peu importe le combustible utilisé.
Faire installer le système de combustion solide par un professionnel de l’APC** et le faire inspecter et nettoyer au moins une fois par année.
Utiliser un système dont l’installation n’est pas conforme aux normes du modèle en question et/ou ne pas respecter les normes de sécurité tel l’espace minimum requis libre de tout objet inflammable.
Ces installateurs et ramoneurs ont reçu une formation rigoureuse, reconnue par l’industrie, les gouvernements et les assureurs.
Installer et vérifier régulièrement des systèmes de détection préventifs et avoir un extincteur d’incendie à portée de main.
Ne pas avoir l’équipement requis en nombre suffisant et/ou ne pas en faire régulièrement l’inspection.
Ces équipements de détection avertissent de la présence de fumée, de gaz toxiques ou de monoxyde de carbone.
*EPA : Environmental protection agency (agence américaine de protection de l’environnement)
**APC : Association des professionnels du chauffage



LES NOUVEAUX SYSTÈMES

Depuis quelques années, la technologie nous permet d’avoir des systèmes de combustion solide plus efficaces et plus respectueux de l’environnement que ce que nous appelons les systèmes conventionnels. La certification EPA (Environmental Protection Agency) nous garantit un système brûlant plus efficacement le combustible utilisé ainsi que les polluants émis, réduisant par exemple les particules fines (PM) émises de 50 à 80 % et diminuant jusqu’à 35 % la quantité de bois nécessaire. De plus, le confort apporté par ces nouveaux systèmes n’est aucunement comparable avec ce que nous donnaient nos vieux systèmes, pourtant conformes à leur époque. C’est plus précisément la « surchauffe » en début de combustion du bois qui est éliminée avec les nouveaux modèles EPA.
On retrouve aujourd’hui la phase II de la technologie EPA qui nous permet d’atteindre un taux d’émissions de PM 2,5 µm dans l’atmosphère d’aussi peu que de 3 à 5 grammes par heure d’utilisation. Comparativement, nos systèmes conventionnels peuvent en émettre de 40 à 70 g/heure.
Indépendamment du type d'appareil que vous avez, assurez-vous qu'il est installé conformément à tous les codes ou règlements applicables. Les poêles à bois doivent être correctement installés afin d'être sécuritaires et efficients. Voyez à ce qu'un professionnel certifié installe votre poêle. Il suivra à la lettre, les règles du fabricant et les normes applicables.
Choisissez le plus petit poêle répondant à vos besoins de chauffage. Ainsi, le poêle peut fonctionner de façon optimale, brûler le bois de façon plus efficiente et produire moins de pollution.
Évitez les foyers ouverts. Ils sont très inefficaces pour chauffer votre maison. En plus de faire sortir l'air chaud de votre maison et de faire entrer l'air froid, ils transfèrent la chaleur par le mur extérieur contre lequel ils sont construits et polluent avec les produits de leur combustion incomplète.
Isolez votre maison comme il convient. Vous diminuerez vos besoins de chaleur et réduirez la perte de chaleur. Installez des portes et fenêtres étanches et isolées.
Voici le principe d’un système de combustion avancée:
Le système de combustion avancée crée les conditions nécessaires qui permettront de brûler la fumée avant qu'elle ne quitte l'appareil. Ce système est conçu pour maintenir les températures élevées. Il est muni d'une chambre de combustion isolée et l'air de combustion primaire est préchauffé afin de l'empêcher de refroidir le feu. Celui-ci est alimenté en air secondaire préchauffé par de petits trous dans la zone de combustion du gaz au-dessus et derrière la couche de combustible. Des chicanes internes forcent la fumée à effectuer un trajet long et chaud de manière à ce qu'elle soit entièrement brûlée.

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