La crise oui, mais pas pour tout le monde
mardi 27 mars 2012 à 07h02
La crise, ce n’est pas pour tout le monde, et surtout pas pour la nouvelle classe de gens riches qui apparait dans les pays émergents. La meilleure preuve que la crise n’atteint pas ces gens-là peut se voir dans le cours de Bourse de la société LVMH. Derrière ces 4 lettres se cache le premier groupe mondial du luxe. Derrière cette société se trouve un homme Bernard Arnault, qui est l’homme le plus riche de France et qui se retrouve sur le podium des 10 hommes les plus riches au monde.
Le cours de LVMH est significatif, dans le sens où en dépit de la crise, il n’a pas arrêté de grimper, servant même de valeur refuge pour les gestionnaires en actions qui ont vu dans LVMH, l’action défensive par excellence. Ils ont eu raison puisque le cours de l’action LVMH n’a pas cessé de grimper. Exactement de la même manière que le cours de la firme américaine Apple.
Comme le faisait remarquait une lettre d’information destinée aux apprentis traders (le billet du trader), les points communs entre LVMH et Apple sont nombreux : succès incontestable des produits, marges très confortables, existence de véritables fans capables de faire la queue des heures sous la pluie pour être les premiers à posséder l’objet de la convoitise.
En réalité, ces deux actions ont aussi grimpé pendant la crise avec un autre point commun : les deux sociétés fabriquent des produits non essentiels et nettement plus chers que des produits jugés similaires. La différence de prix, peut se résumer en un mot : snobisme. Aujourd’hui, des marques comme LVMH se paient très chères en Bourse, 2,5 fois le chiffre d’affaires, une marque comme APPLE vaut 5 fois son chiffre d’affaires et Hermès qui est le champion toute catégorie se paie… 10 fois le chiffre d’affaires.
Cela veut dire quoi ? D’après Philippe Béchade, l’auteur de cette lettre boursière, cela signifie que la sphère de la « futilité » pèse en Bourse 400 milliards d’euros pour APPLE et 66 milliards d’euros pour LVMH. Le plus étonnant encore, c’est que ces deux firmes représentent un poids très important de leurs indices boursiers respectifs – Apple pèse aujourd’hui à lui tout seul 36% de l’indice Nasdaq, la bourse technologique de New York. Autrement dit, plus d’un tiers d’un indice est tiré vers le haut ou vers le bas par une seule action… Ce qui fait dire à Philippe Béchade, que d’une certaine manière, c’est le snobisme qui mène le monde.
Le cours de LVMH est significatif, dans le sens où en dépit de la crise, il n’a pas arrêté de grimper, servant même de valeur refuge pour les gestionnaires en actions qui ont vu dans LVMH, l’action défensive par excellence. Ils ont eu raison puisque le cours de l’action LVMH n’a pas cessé de grimper. Exactement de la même manière que le cours de la firme américaine Apple.
Comme le faisait remarquait une lettre d’information destinée aux apprentis traders (le billet du trader), les points communs entre LVMH et Apple sont nombreux : succès incontestable des produits, marges très confortables, existence de véritables fans capables de faire la queue des heures sous la pluie pour être les premiers à posséder l’objet de la convoitise.
En réalité, ces deux actions ont aussi grimpé pendant la crise avec un autre point commun : les deux sociétés fabriquent des produits non essentiels et nettement plus chers que des produits jugés similaires. La différence de prix, peut se résumer en un mot : snobisme. Aujourd’hui, des marques comme LVMH se paient très chères en Bourse, 2,5 fois le chiffre d’affaires, une marque comme APPLE vaut 5 fois son chiffre d’affaires et Hermès qui est le champion toute catégorie se paie… 10 fois le chiffre d’affaires.
Cela veut dire quoi ? D’après Philippe Béchade, l’auteur de cette lettre boursière, cela signifie que la sphère de la « futilité » pèse en Bourse 400 milliards d’euros pour APPLE et 66 milliards d’euros pour LVMH. Le plus étonnant encore, c’est que ces deux firmes représentent un poids très important de leurs indices boursiers respectifs – Apple pèse aujourd’hui à lui tout seul 36% de l’indice Nasdaq, la bourse technologique de New York. Autrement dit, plus d’un tiers d’un indice est tiré vers le haut ou vers le bas par une seule action… Ce qui fait dire à Philippe Béchade, que d’une certaine manière, c’est le snobisme qui mène le monde.
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