vendredi 26 août 2011

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Troc.com : le marché de seconde main ne connaît pas la crise

jeudi 25 août 2011 à 13h31

Troc.com, une société de dépôt-vente d'articles de seconde main, et qui a ouvert en juin un nouveau magasin à Jette, montre que le marché d'occasion n'a pas connu la crise.

© troc.com

Dans le cadre du concept de dépôt-vente, la personne qui possède des meubles, des appareils ménagers, des équipements de loisirs, des objets d'art, etc et qui souhaite les mettre en vente, s'adresse à une des succursales de la société. Le prix de l'objet est fixé avec un expert. A l'issue de la rédaction du contrat, l'objet est misen dépôt et en vente sur troc.com. Septante-cinq pc des biens trouvent acquéreurs après un mois.

La crise financière, qui a touché de nombreux secteurs, n'a pas eu d'impact sur le marché de seconde main. Troc.com, qui compte 180 points de vente dans 6 pays dont 28 en Belgique, a réalisé un chiffre d'affaires de 26 millions d'euros en 2010, un résultat stationnaire sur base annuelle.

"Avec la crise, le prix des meubles neufs a baissé, tout comme celui d'occasion", explique Pierre Boseret, directeur général de troc.com Belgique, Luxembourg et Allemagne. "Nous avons enregistré une hausse du nombre de clients, particulièrement des nouveaux clients, qui sont surtout à la recherche d'une bonne affaire, un objet exclusif que les autres n'ont pas". La démarche écologique et l'envie de réutiliser des objets anciens jouent également un rôle.
Des personnes de tous les âges et de toutes les origines souhaitent vendre des objets de seconde main. "Les plus jeunes sont à la recherche d'objets des années 60 ou 70 alors que les plus anciens doivent parfois revendre des pièces ayant appartenu à leurs parents", explique Pierre Boseret.

Le prix est calculé en fonction des tendances sur le marché, des prix pratiqués dans les autres succursales du groupe et des prix des objets similaires vendus dans le passé.

Avec le développement d'internet, la société est attentive à la question de l'éthique. Toute personne qui se rend dans une succursale troc.com doit présenter une pièce d'identité et les mineurs sont refusés, pour éviter de revendre des pièces volées. De même, les objets en ivoire récente, les armes, les casques de moto ou les matelas déjà utilisés sont refusés.

Avec 16 magasins en Wallonie, 4 à Bruxelles et aux alentours et 8 en Flandre, troc.com compte à terme en posséder 40 en Belgique. "Avec quatre points de vente, nous bénéficions d'une forte présence dans la capitale. Cependant, la périphérie de Bruxelles permet d'envisager deux de plus. Nous sommes à la recherche d'emplacements aussi bien à Hal qu'à Vilvorde", commente Pierre Boseret.

Si les lieux d'implantation de nouveaux magasins se trouvent, les problèmes résident surtout dans les difficultés à trouver des franchisés, surtout en Flandre. "On cherche d'abord la personne qui veut ouvrir un nouveau point de vente, avant de dénicher un emplacement, car elle doit connaître les particularités de la région où le magasin va s'implanter", souligne le directeur général.


La brocante est le commerce d’objets usagés. Par métonymie, le terme désigne aussi les boutiques où se pratique ce genre de commerce, ainsi que les foires populaires réservées aux professionnels et organisées le plus souvent les dimanches et jours fériés.

Le brocanteur ne se distingue pas juridiquement de l'antiquaire : dans les deux cas, il s'agit d'une activité de revente de biens mobiliers de deuxième main, non neufs. En tant que commerçant, il est astreint aux mêmes obligations : inscription au Registre du Commerce ou déclaration de statut d'autoentrepreneur, déclaration en Préfecture comme vendeur d'objets mobiliers de deuxième main, tenu d'un registre où sont consignés une description des objets achetés et le nom du vendeur, respect du Code de la Consommation, du Code Général des Impôts (affichage des prix, facturation...), respect de la législation sociale... Vis-à-vis des clients, ils ont également les mêmes obligations (garanties quant à la nature et la qualité de la marchandise vendue par exemple). La différence porte sur la notion fiscale d'antiquité : une antiquité est un objet de plus de cent ans d'âge ou rentrant dans des catégories d'objets anciens dont le commerce peut être réglementé pour des raisons de protection du patrimoine (objets Art déco ou collections d'intérêt général par exemple). Si le brocanteur vend des objets usagés quel que soit leur âge, l'antiquaire vend des antiquités datant d'au moins cent ans ou rentrant dans les catégories indiquées. Dans les deux cas, il s'agit d'une activité commerciale.

Le mot brocante désigne, outre le magasin du brocanteur, également une manifestation publique où les acheteurs peuvent venir trouver des objets d'occasion, de collection ou d'antiquité, mais où les vendeurs sont nécessairement des commerçants.

La plus importante, avec environ 10 000 exposants se tient chaque année dans le centre-ville de Lille pendant le premier week-end de septembre; Amiens au printemps et à l'automne suit de près en taille. Souvent ces brocantes ont une origine historique et perpétuent une tradition locale dans de nombreuses villes (braderie de Lille, puces de Toulouse...), d'autres, pour la très grande majorité, sont nées d'un engouement récent pour les objets de brocante.

Les organisateurs des ces manifestations sont en général des associations Loi 1901 qui espèrent tirer une recette de la location des espaces, laquelle pourra être affectée à leur but non lucratif; ce peut-être également des entreprises commerciales à but lucratif; la prestation peut enfin être organisée par une municipalité pour créer une animation.

Pour les salons d'antiquités brocante, les organisateurs en réservent l'accès aux personnes inscrites au Registre du Commerce ou qui ont le statut d'auto entrepreneur, toutes déclarées comme vendeur d'objets mobiliers d'occasion auprès de la Préfecture.

En France, le développement très important des vide-greniers (composée essentiellement de particuliers) a entraîné une réaction des brocanteurs et des antiquaires qui s’inquiètent de ce qu’ils appellent une concurrence déloyale. En effet, certains particuliers ne se contenteraient pas de vendre des objets personnels usagés, mais feraient un véritable commerce sans supporter les charges auxquelles sont assujettis les professionnels. Il pourrait être tentant pour des particuliers de se comporter en commerçant (acheter pour revendre) et de se glisser tous les week-ends dans des manifestations pour écouler leurs achats, sans astreinte à déclarer le chiffre d'affaires, sans paiement de taxes (TVA, taxe professionnelle, formation professionnelle...), sans déclaration de résultat et donc sans charges sociales à payer. Ce que certains ont pu faire en commettant un délit [(travail dissimulé)].

Brocante de Châteauroux

Ces restrictions ne concernent pas les ventes d’objets sur Internet.

Loin d'être une activité démodée, la brocante est une activité tendance qui s’inscrit dans un contexte de crise économique et de développement durable1. Le monde de la brocante a su s’adapter à internet et au commerce électronique2. En France, plusieurs sites de brocante en ligne existent et proposent de nombreux objets anciens.

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