Wall Street rebondit sur une rumeur
La Bourse de New York a clôturé en forte hausse après les lourdes pertes de la semaine dernière qui avaient poussé le Dow Jones à son plus bas depuis octobre 2008. Le Dow Jones a gagné 2,53% et le S&P 500 2,33%.
Après le recul spectaculaire de la semaine dernière, la Bourse de New York a clôturé en forte hausse, poussée par des rumeurs faisant état de la mise sur pieds prochaine d'une Banque européenne d'investissement, chargée de mettre un terme une fois pour toute au péril de la dette souveraine. A la clôture, le Dow Jones a engrangé 2,53% à 11.043,86 points, le S&P 500 2,33% à 1.162,95 points tandis que le Nasdaq a avancé de 1,35% à 2.516,69 points.
"Les cours repartent à la hausse suite à des informations de presse selon lesquelles un responsable européen a indiqué qu'un plan précis pour rétablir les bonnes conditions en Europe était en cours d'élaboration", ont rapporté les analystes de Briefing.com quelques minutes avant la clôture.
Selon la chaîne financière CNBC, ce plan prévoit la création d'une Banque européenne d'investissement, dont le but serait d'émettre des bons pour racheter de la dette.
"Si on arrête de se concentrer sur l'Europe, sur la crise de l'euro, sur la Grèce, et qu'on se recentre sur l'économie américaine, le marché va vraiment repartir" aux Etats-Unis, a estimé Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.
"On a trop dévalué les cours par crainte de récession. Les entreprises ont fait des grosses provisions (de liquidité), mais on voit bien qu'il n'y a pas de récession, au moins aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Selon la chaîne financière CNBC, ce plan prévoit la création d'une Banque européenne d'investissement, dont le but serait d'émettre des bons pour racheter de la dette.
"Si on arrête de se concentrer sur l'Europe, sur la crise de l'euro, sur la Grèce, et qu'on se recentre sur l'économie américaine, le marché va vraiment repartir" aux Etats-Unis, a estimé Marc Pado, de Cantor Fitzgerald.
"On a trop dévalué les cours par crainte de récession. Les entreprises ont fait des grosses provisions (de liquidité), mais on voit bien qu'il n'y a pas de récession, au moins aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Pendant la séance, la volatilité était toutefois fortement palpable, les principaux indices rognant sur leurs gains à la moindre occasion, notamment après que l’Allemagne ait indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de renflouer le fonds de secours de la zone euro, le FESF. Et un nouvel indicateur est également venu rappeller l'état chancelant de l'économie américaine : les ventes de maisons individuelles neuves ont reculé en août pour le quatrième mois d'affilée, selon des chiffres publiés par le département du Commerce.
Du côté des valeurs, le constructeur aéronautique américain Boeing a gagné 4,20% à 62,01 dollars après avoir livré le premier exemplaire de son nouveau long-courrier 787 "Dreamliner" à la compagnie aérienne japonaise ANA.
L'action Berkshire Hathaway de classe B de 8,62% à 72,09 dollars. La holding financière dirigée par le milliardaire Warren Buffett a annoncé lundi qu'elle lançait un programme de rachat de ses propres actions, justifié par le cours actuel selon elle insuffisant.
Enfin, le titre du groupe Apple a rendu 0,28 à 403,17 dollars. Selon JPMorgan Chase, plusieurs fournisseurs d’Apple ont indiqué que la firme à la pomme avait réduit ses commandes pour l’iPad de 25% pour le 4ème trimestre 2011.
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