Le Japon pourra-t-il financer sa reconstruction ?
La question se pose d’autant plus que déjà aujourd’hui, les estimations du coût direct et indirect de la catastrophe s’élèvent à au moins 180 milliards d’euros ! D’où la question, le Japon peut-il s’en sortir seul ou aura-t-il besoin de l’aide financière internationale ?
Comme vous le savez, le Japon est déjà le pays le plus endetté au monde parmi les pays développés, sa dette publique équivaut à 226% de son PIB. Autrement dit, sa dette publique vaut plus de deux fois la création de richesse annuelle du Japon, cette dette publique a d’ailleurs été pointée du doigt par des institutions comme le FMI qui ont demandé au gouvernement japonais de réduire au plus vite cette dette.
Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré cette dette publique énorme, le Japon pourra financer tout seul sa reconstruction. Comment est-ce dès lors possible ? Tout simplement, parce que le Japon ne dépend pas des investisseurs étrangers pour financer sa dette publique : 95% de ses dettes sont détenues par des Japonais, et plus de la moitié de cette dette publique est aux mains des banques japonaises.
De plus, le stock d’épargne des japonais est considérable. Cette épargne est deux fois plus élevée que le PIB japonais. Ces deux raisons ensemble font que – malgré son endettement – le Japon arrive toujours à financer sa dette publique. En plus, il la finance à des taux d’intérêt très bas, de l’ordre de 1,2 à 1,3%.
Il ne faut pas non plus oublier que la banque centrale du Japon dispose d’un énorme matelas, à savoir ses réserves de change qui sont de l’ordre de 1000 milliards de dollars. C’est ce trésor de guerre qui lui permet d’assurer la liquidité des banque et sans doute demain d’acheter les obligations que l’Etat japonais va émettre pour financer la reconstruction des régions sinistrées. Cet autofinancement du Japon est probablement la seule bonne nouvelle de cette horrible tragédie.
Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, malgré cette dette publique énorme, le Japon pourra financer tout seul sa reconstruction. Comment est-ce dès lors possible ? Tout simplement, parce que le Japon ne dépend pas des investisseurs étrangers pour financer sa dette publique : 95% de ses dettes sont détenues par des Japonais, et plus de la moitié de cette dette publique est aux mains des banques japonaises.
De plus, le stock d’épargne des japonais est considérable. Cette épargne est deux fois plus élevée que le PIB japonais. Ces deux raisons ensemble font que – malgré son endettement – le Japon arrive toujours à financer sa dette publique. En plus, il la finance à des taux d’intérêt très bas, de l’ordre de 1,2 à 1,3%.
Il ne faut pas non plus oublier que la banque centrale du Japon dispose d’un énorme matelas, à savoir ses réserves de change qui sont de l’ordre de 1000 milliards de dollars. C’est ce trésor de guerre qui lui permet d’assurer la liquidité des banque et sans doute demain d’acheter les obligations que l’Etat japonais va émettre pour financer la reconstruction des régions sinistrées. Cet autofinancement du Japon est probablement la seule bonne nouvelle de cette horrible tragédie.
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