06/09/2011
L'immo: pas un rempart sans faille
On a longtemps cru que toute action "dotcom" pouvait grimper de 10 % par semaine. On a ensuite longtemps présumé que les valeurs dites de bon père de famille traverseraient sans trop d’encombres n’importe quel contexte boursier.
On s’est ensuite longtemps imaginé que les dettes souveraines étaient gage indéfectible de qualité… S’il y a une leçon que nous devrions avoir tirée des crises qui ont tourmenté les marchés depuis l’aube des années 2000, c’est que plus rien n’est sûr en termes d’investissements. L’immobilier ne fait pas exception. Après avoir doublé entre 2000 et 2008, après avoir fait mieux que résister à la crise bancaire, après avoir fait office de valeur refuge récemment, il faut briser ce mythe d’une "brique incassable".
L’immobilier est certes un rempart contre beaucoup de maux mais toute forteresse a ses faiblesses. Dont la moindre n’est pas la capacité de financement des ménages. L’enquête menée avec Immoweb montre qu’on a suffisamment tiré sur la corde des revenus disponibles. Un seul chiffre résume à lui seul ce constat: seul un tiers des Belges se disent capables d’assumer le financement d’une maison s’ils devaient acheter aujourd’hui. Comme d’autres facteurs sont au rouge (quotité, montants empruntés), il n’est pas étonnant que les derniers chiffres du SPF Économie, retraités pour ne prendre que les 6 derniers mois (lire L’Echo du 25 août), montrent un net ralentissement de l’activité et une légère diminution des prix.
Osons dire que ce repli n’est peut-être pas terminé. Simplement parce que les revenus disponibles, le facteur déterminant les prix le plus important, seront inévitablement sous pression ces prochaines années. La Belgique devra nécessairement prendre des mesures, à l’instar de tous (!) ses pairs européens, pour asseoir et assainir sa situation financière à long terme. L’État belge n’a pas d’autre choix que de partir à la pêche et de harponner les revenus des ménages et des entreprises. Et qui dit revenus sous pression, dit marché immobilier sous tension.
On s’est ensuite longtemps imaginé que les dettes souveraines étaient gage indéfectible de qualité… S’il y a une leçon que nous devrions avoir tirée des crises qui ont tourmenté les marchés depuis l’aube des années 2000, c’est que plus rien n’est sûr en termes d’investissements. L’immobilier ne fait pas exception. Après avoir doublé entre 2000 et 2008, après avoir fait mieux que résister à la crise bancaire, après avoir fait office de valeur refuge récemment, il faut briser ce mythe d’une "brique incassable".
L’immobilier est certes un rempart contre beaucoup de maux mais toute forteresse a ses faiblesses. Dont la moindre n’est pas la capacité de financement des ménages. L’enquête menée avec Immoweb montre qu’on a suffisamment tiré sur la corde des revenus disponibles. Un seul chiffre résume à lui seul ce constat: seul un tiers des Belges se disent capables d’assumer le financement d’une maison s’ils devaient acheter aujourd’hui. Comme d’autres facteurs sont au rouge (quotité, montants empruntés), il n’est pas étonnant que les derniers chiffres du SPF Économie, retraités pour ne prendre que les 6 derniers mois (lire L’Echo du 25 août), montrent un net ralentissement de l’activité et une légère diminution des prix.
Osons dire que ce repli n’est peut-être pas terminé. Simplement parce que les revenus disponibles, le facteur déterminant les prix le plus important, seront inévitablement sous pression ces prochaines années. La Belgique devra nécessairement prendre des mesures, à l’instar de tous (!) ses pairs européens, pour asseoir et assainir sa situation financière à long terme. L’État belge n’a pas d’autre choix que de partir à la pêche et de harponner les revenus des ménages et des entreprises. Et qui dit revenus sous pression, dit marché immobilier sous tension.
François Mathieu
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