lundi 17 octobre 2011

Westvleteren @ Le Soir






Bienvenue sur le site de l’Association Internationale Trappiste!
L’Association Internationale Trappiste est une AISBL; une Association Internationale sans But Lucratif . Son siège social est situé à Vleteren (B). Les pages suivantes de notre site vous informeront sur son but et ses valeurs.
Trappistes et Trappistines
L’Association rassemble 16 abbayes de l’Ordre Cistercien de la Stricte Observance(OCSO). Les moines portent également le nom de Trappistes, les moniales le nom de Trappistines.
Règle de Saint Benoît
Ils vivent selon la Règle de Saint Benoît. La devise ‘Ora et labora’ (prie et travaille) n’est en aucun cas une formule vide de sens. Ils élaborent et commercialisent différents produits, afin d’ assurer leur propre subsistance et de venire en aide aux personnes dans le besoin. Ce site vous propose un inventaire de tous leurs produits.
Authentic Trappist Product
Quelques produits portent le label ‘Authentic Trappist Product’. Que signifie ce label et quels sont les produits concernés? Pourquoi la marque ‘trappiste’est-elle protégée? Vous trouverez toutes les réponses sur ce site.
Magasins d’Abbaye et autres services
Plusieurs abbayes présentent un magasin et une librairie sur leur lieu de vie monastique. Quelques unes offrent une sale de dégustation. Un seul monastère donne l’occasion de visiter les ruines de l’ancien monastère. Vous trouverez toutes les informations sur ce site sous la page ‘services’.



Chimay Bleue



Chimay Grand Reserve

Abbaye de Notre-Dame de Scourmont, Forges-les-Chimay, Belgium
What can I say about Chimay Grand Reserve -- also known as Chimay Blue. On any given day it may be my all-time favorite. It is brewed at one of only six remaining Trappist breweries, which are all cloistered (closed to the public). Only a few privileged people, such as London-based beer expert Michael Jackson, have had the opportunity to visit with the monks and spend time in their brewery. Jackson has even been fortunate enough to spend the night at the monastery.
The brewery of Chimay, named after the small town nearby, is world renowned for brewing complex Trappist ales, and in my humble opinion, the Grand Reserve is the finest of the three it offers.
My fondest memory of drinking Chimay was one blustery day at a bed and breakfast on Amelia Island, Fla., which overlooked the rushing tide of the Atlantic ocean. It was my husband's and my fifth wedding anniversary, and he had surprised me by arranging to have a 150-centiliter, bordeaux-type bottle of Grand Reserve along with a colorful arrangement of fresh flowers awaiting our arrival. We had picked up a crusty loaf of sourdough bread, a wheel of strong European cheese, a couple of magazines and retured to the bed and breakfast with our treasures. We snuggled into the cushy common area encased in oceanfront windows and sipped, savored and scanned our afternoon away. It was a wonderfully warm and intimate moment for both of us with our Chimay.
Chimay Grand Reserve is a strong Belgian ale that is a deep russet color with a lively head and body. Its aromas and flavors are deeply complex, with high alcohol and bold character. It is bottle conditioned and benefits with aging for two years, as recommended by the monastery. It has yeasty, fruity esters derived from its high temperature fermentation. The flavor is spicy, fruity and malty with a lingering finish. Chimay Grand Reserve has been compared to Zinfandels and port wines.




L’ABBAYE DE NOTRE-DAME DE SCOURMONT


2147 Abbaye de Scourmont (Chimay)C’est en 1850 qu’un groupe de moines cisterciens-trappistes, venu du monastère de Saint-Sixte, près de Poperinge (Flandre occidentale),fonda, sur le territoire de la commune de Forges, en Hainaut, à peu près au lieu-dit Escourmont ou Scourmont, le monastère Notre-Dame de Saint-Joseph. Celui-ci est appelé plus couramment, aujourd’hui, Notre-Dame de Scourmont, ou encore abbaye de Scourmont, Trappe de Forges, voire de Chimay (petite ville à 9 kilomètres).
La fondation, en un lieu plutôt sauvage, peu fertile et au climat assez rude, put se faire grâce à la bienveillance du prince de Chimay Joseph II et grâce au dévouement total de l’abbé J.B. Jourdain, curé de Virelles. Malgré les difficultés, elle se développa rapidement. Elle fut érigée en abbaye en 1871, et a eu jusqu’ici, cinq abbés ; Dom Hyacinthe Bouteca,de Courtrai (1860-1890); Dom Godefroid Bouillon, de Roux (1890-1904); Dom Norbert Sauvage, d’Avesnes-le-Sec (France) (1905-1913) ; Dom Anselme le Bail, de Seglien (Morbihan-France) (1913-1949) ; Dom Guerric Baudet, de Nethen (Brabant wallon) (1949-…).
Les religieux de Scourmont mènent une vie monastique, selon la règle de Saint-Benoît et la tradition cistercienne, en quête de Dieu dans la prière, la lecture sainte et l’étude, le travail, dans le silence et l’éloignement du «monde».Ils ont pu, de surcroît, par leur activité agricole et industrielle (brasserie, fromagerie),contribuer au développement d’une région peu favorisée de la Thiérache.
La communauté comptait en 1984,une petite quarantaine de moines.
(Texte aimablement communiqué par l’abbaye Notre-Dame de Scourmont)





















Une longue histoire...Notre monastère est le fruit d'une longue histoire. Il y a 165 millions d'années, lorsque la mer recouvrait encore nos régions, au fond des eaux se formait déjà la pierre de teinte ocre jaune, dite pierre de France, qui servirait pour la construction du monastère. Il y a quinze mille ans, sous l'effet de la dernière glaciation, se creusait le vallon destiné à accueillir l'abbaye en son sein. Trois mille ans plus tard, les premiers arbres y apparaissaient, pins sylvestres, bouleaux, puis hêtres: toute une forêt que l'homme commença à défricher entre 1800 et 1200 avant l'ère chrétienne. Y a-t-il eu sur ce site quelque habitat humain, un village, avant l'établissement des moines ? Rien ne le prouve dans l'état actuel de nos connaissances. On n'a retrouvé que des tombes mérovingiennes, aux abords de la source.
Les premiers moines à s'installer à Orval arrivèrent du sud de l'ltalie en 1070. Le seigneur de l'endroit, le comte Arnould de Chiny, les accueillit et leur donna des terres prélevées sur son domaine. L'église et les bâtiments conventuels furent aussitôt mis en chantier.
Pour des motifs que nous ignorons, ces pionniers se retirèrent après une quarantaine d'années. Othon, fils d'Arnould, les remplaça alors par une petite communauté de chanoines qui put mener à bonne fin les constructions entreprises par leurs prédécesseurs; en 1124, I'église achevée était consacrée par Henri de Winton, évêque de Verdun. Mais les chanoines connurent bientôt des difficultés d'ordre économique. Ce qui les poussa à solliciter leur rattachement à l'Ordre de Cîteaux, alors en pleine expansion. Leur demande fut transmise à saint Bernard, qui accepta, et confia la reprise d'Orval à l'aînée de ses maisons-filles, l'abbaye de Trois-Fontaines en Champagne.
Le 9 mars 1132, sept moines cisterciens arrivèrent à Orval, avec à leur tête Constantin. Moines et chanoines s'unirent en une seule communauté, et s'employèrent aussitôt à adapter les bâtiments aux usages cisterciens. La nouvelle église fut achevée avant 1200.
Les cisterciens veillèrent aussi à créer un domaine agricole et forestier, dont l'exploitation leur permettrait de vivre selon leurs observances. Les terres qui entourent immédiatement le monastère sont pauvres et ne conviennent pas à la culture. Dès 1132, les religieux reçurent un petit domaine à une vingtaine de kilomètres de chez eux, à proximité de Carignan ; ce devait être le noyau de leur plus belle "grange", celle de Blanchampagne. Au cours des années qui suivirent, ils reçurent d'autres terres en donation. Parmi elles, il convient de mentionner le groupe de Buré-Villancy, en Meurthe-et-Moselle, qui sera le centre de l'industrie du fer des moines d'Orval.
Durant cinq siècles, Orval ne connut qu'une existence effacée, semblable à celle de beaucoup de monastères de l'Ordre. Pendant le 12e siècle, I'abbaye paraît avoir été prospère ; dès le milieu du siècle suivant, les calamités seront souvent son lot pour de longues périodes. Elle fut ravagée vers 1252 par un incendie dont les conséquences pesèrent sur la communauté pendant près d'un siècle. Certains bâtiments durent être entièrement reconstruits. La misère fut même un moment si grave que les autorités de l'Ordre de Cîteaux allèrent jusqu'à envisager la suppression du monastère.



La fontaine d'où jaillit la source de la légende — c'est cette eau qui est utilisée pour le brassage.

L'Orval est une bière trappiste belge de fermentation haute, brassée à l'abbaye d'Orval dans l'ancienne commune de Villers-devant-Orval enprovince de Luxembourg (Belgique), à teneur unique en alcool (5,2 %). Si on laisse reposer la bière un an en cave, le volume d'alcool peut monter jusqu'à 7,2 %. Ainsi, sur l'étiquette de la bouteille, le volume d'alcool indiqué est de 6,2 %, la valeur intermédiaire[réf. nécessaire]. Elle se caractérise par une amertume assez forte (45 à 50 unités IBU) et gagne à mûrir en cave pendant quelques mois, debout, à l'abri de la lumière à une température stable comprise entre 10 et 15 °C.

L'Orval n'est conditionnée qu'en bouteille de 33 cl bien qu'une bouteille de collection de 3 litres ait vu le jour en 2008.

Il existe cependant la bière de 3,5 °, appelée « bière verte » parce qu’historiquement elle était embouteillée en bouteilles vertes. Elle a moins de qualités que la première puisqu’elle est plus diluée d’eau (source: Augusta Philbiche-Dolsma)[Quoi ?]. Elle n'est pas commercialisée et sert à l'usage domestique des moines et de la communauté.

L'Orval est l'une des sept bières autorisées à arborer le logo hexagonal Authentic trappist product, garantissant que le produit est fabriqué au sein d’une abbaye trappiste, par ou sous le contrôle des moines, et qu'une partie des revenus de sa commercialisation est consacrée à des œuvres caritatives. Aujourd'hui, les moines produisent également du fromage et des bonbons au miel. Le principe des bières trappistes est que les bières sont fabriquées sous le contrôle des moines.














Le symbole d'Orval

Le symbole de la bière d'Orval est une truite avec un anneau dans sa bouche. Une légende censée expliquer le toponyme rapporte qu'en 1070, la comtesse Mathilde perdit un jour son anneau nuptial en s'approchant trop près d'une source jaillissante. Une truite apparut de la surface de l'eau et rendit l'anneau à la comtesse. Elle s'écria : « Voici l'anneau d'or que je cherchais ! Heureuse vallée qui me l'a rendue ! Désormais et pour toujours, je voudrais qu'on l'appelle Val d'or. »
Bien que selon le français académique on devrait dire « une Orval », la tradition gaumaise (de la Gaume, partie romane de la Lorraine belge), veut que l'on dise « un Orval ».
La confrérie des Sossons d'Orvaulx a pour but, entre autres, de faire revivre les traditions, us, coutumes et dialectes de la région d'Orval.


Les bières de Rochefort sont des trappistes.
Rochefort se situe en Belgique, dans la Province de Namur. A quelques kilomètres au nord de la petite ville se trouve l'abbaye Notre-Dame de Saint-Rémy qui compte une vingtaine de moines. Cinq d'entre eux travaillent à la brasserie. On brasse à l'abbaye depuis 1595 mais à l'époque, la priorité était donnée à l'activité agricole. À Rochefort, la quantité de bière fabriquée est volontairement limitée. Cela représente néanmoins une production de 300 hectolitres de bières par semaine.
Il existe trois types de bières de Rochefort, la 6 (la plus ancienne), la 8 « Spéciale » et la 10 « Merveille », dont le pourcentage d'alcool en volume est respectivement de 7,5 %, 9,2 % et 11,3 %. Toutes trois sont des bières brunes de fermentation haute.


L'environnement

Carte de Belgique

A mi-route entre Bruxelles et Luxembourg se situe la commune de Rochefort (5.000 habitants) dans la province et le diocèse de Namur. Ce bourg est le centre géographique d’une petite région naturelle portant le nom de Famenne.

L’abbaye Notre-Dame de Saint-Remy s’est enracinée à deux kilomètres à vol d’oiseau du centre de la ville de Rochefort, au pied d’une colline étirée. Elle s’est blottie là, dans une échancrure du coteau, au bord d’un petit ruisseau nommé leBiran.

La source de la Tridaine 

La colline est abondamment boisée et regorge de richesses : une flore exceptionnelle et une carrière de marbre célèbre qu’exploitaient les religieux de l’Ancien Régime.

Ils en extrayaient aussi divers minerais, principalement le plomb et le fer. On raconte même qu’on avait espéré y trouver de l’or. L’espoir n’était pas tout à fait imaginaire puisque, à force de creuser la colline, la Tridaine en jaillit ; au dire des connaisseurs, c’est son eau qui donne une saveur unique à la bière « Trappistes Rochefort ». L’or était donc bien là, sous une forme en attente de l’alchimie monastique.

Source de la Tridaine





Abbaye Notre-Dame de Saint-Benoît d'Achel




L’abbaye Notre-Dame de Saint-Benoît d'Achel est située à Achel dans la commune de Hamont-Achel(LimbourgBelgique). Ses bâtiments conventuels sont situés en Belgique tandis que le jardin se trouve presque entièrement aux Pays-Bas. Elle est actuellement habitée par une communauté de moines cisterciens-trappistes.






Brasserie[modifier]

La construction de la brasserie est initiée en 1850. Elle est opérationnelle en 1852. La production est alors probablement à l’usage quasi exclusif de la communauté. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la brasserie est démantelée par les Allemands pour fondre l’étain et le cuivre de ses installations. Et ce n’est qu’en 1998 qu’une nouvelle brasserie voit le jour. Entretemps, la production de la bière est confiée à différentes brasseries.
Les nouvelles bières d’Achel sont développées par les renommés Frère Thomas (célèbre brasseur de Westmalle) et Frère Antoine (ancien brasseur de Rochefort).





De geschiedenis van de Achelse Kluis


Een lange religieuze traditie

Het gebied rond de Achelse Kluis kent een lange religieuze traditie. Al in 1656 werd in de omgeving, op een perceel heidegrond tussen Zwartven en Kerkeven, een grenskapel gebouwd. Het was de natijd van de godsdienstoorlogen. Katholieken uit het naburige protestantse Nederland konden er hun erediensten houden.
In 1686 stichtte Petrus van Eijnatten uit Eindhoven hier een gemeenschap van kluizenaars. Sinds die tijd is de ‘Achelse Kluis’ een centrum van gebed, beschouwing en christelijke cultuur.


Stichting abdij

Na een onderbreking als gevolg van de Franse Revolutie, namen de trappistenmonniken van Westmalle de religieuze draad weer op en stichtten in 1846 op deze plek de Sint-Benedictusabdij.
De monniken leefden in de geest van de cisterciënzerorde, volgens de regel van Benedictus.
De nieuwe gemeenschap groeide gestaag en stichtte op haar beurt dochterhuizen in Echt enDiepenveen (Nederland), in Rochefort (België) en in Kasanza (Democratische Republiek Congo).


Na de Tweede Wereldoorlog

Na de Tweede Wereldoorlog werd gestart met de bouw van een nieuwe abdij. Slechts twee van de vier geplande vleugels werden gerealiseerd. De gemeenschap telde toen om en bij de honderd monniken.
Ze speelden jarenlang een voortrekkersrol op het gebied van landbouw en veeteelt en oefenden allerlei ambachtelijke activiteiten uit.
In 1989 werd het grootste deel van de landbouwgronden als natuur- en recreatiegebiedverkocht aan het Nederlandse Staatsbosbeheer en het Vlaamse Gewest.
De kleine monnikengemeenschap die vandaag is overgebleven, is nu voor haar inkomsten voornamelijk aangewezen op handelsactiviteiten, waaronder de verkoop van zelf gebrouwenAchels trappistenbier.
Sinds 2004 is de site van de ‘Achelse Kluis’ door de Vlaamse overheid erkend als open monument.


De Achelse Kluis is aangesloten bij het FORUM voor Erfgoedverenigingen.





Leven van arbeid

Arbeid is een belangrijk gegeven in de cisterciënzerspiritualiteit. De monniken moeten met liefde en zorg de huishoudelijke en andere taken ter harte nemen die in het klooster aan de orde zijn. Er wordt van hen verwacht dat ze zich dienstbaar opstellen niet alleen voor hun medebroeders, maar ook voor het onthaal van de gasten en voor hulp aan mensen in nood.
Bovendien stelt Benedictus dat de gemeenschap moet voorzien in haar eigen levensonderhoud.
In de Achelse Sint-Benedictusabdij leven de monniken vandaag van de exploitatie van


Herberg - Cafetaria

Openingstijden 

hoogseizoen:
mei t/m september
dinsdag t/m zondag open 11:00 - 17:30
  (bar sluit om 17:00 uur)
maandag sluitingsdag
laagseizoen:
oktober t/m april
dinsdag t/m zondag open 12:00 - 17:00
  (bar sluit om 16:30 uur)
maandag sluitingsdag
De herberg is gesloten op eerste Kerstdag, op eerste en tweede Paasdag, op eerste en tweede Pinksterdag en op de Christelijke feestdagen die op weekdagen vallen.
De herberg is gevestigd in de omgebouwde voormalige stallen. Nu zijn er ruime zalen en een uitgebreid zonneterras, dat aansluit op de ingangen van de voedingswinkel, de galerie-boekhandel en een tentoonstellingsruimte.
Bovendien is er de bijzonderheid, dat de herbergzaal uitzicht biedt op de brouwketels van de brouwerij.

De herberg biedt u een keur aan dranken, diverse gebak, eigengemaakt trappisten-ijs (zonder alcohol), kleine gerechten (o.a. abdijsoep) en niet te vergeten: Achel Trappist, het door de trappisten zelf gebrouwen bier.

Toegankelijkheid
De herberg is toegankelijk voor gehandicapten.
Uw fiets kan op het binnenterrein geplaatst worden.
Voor auto's is er voldoende parkeergelegenheid buiten het terrein.

ZAAL
Voor bijzondere gelegenheden is er een zaal voor maximaal 80 personen beschikbaar.
Voor meer inlichtingen belt u: telefoon België 011.800769 of Nederland 040-2069199.
Email-adres: jennyhendrikx@msn.com  








La Westmalle est une bière trappiste brassée depuis le xixe siècle dans le village de Westmalle de la province d'Anvers, à l'Abbaye cistercienne de Westmalle.
La brasserie Westmalle est la plus grande brasserie trappiste de Belgique. Elle est l'une des sept brasseries autorisées à arborer sur ses bières le logo hexagonal Authentic trappist product, garantissant que le produit est fabriqué au sein d’une abbaye trappiste, par ou sous le contrôle des moines, et qu'une partie des revenus de sa commercialisation est consacrée à des œuvres caritatives.



Historique[modifier]


L’abbaye de Westmalle est fondée en 1794. En 1836, suite à d'importants travaux d'extension, l'abbaye de Westmalle se voit adjoindre une brasserie. L'abbaye commença à commercialiser sa bière vers 1861 suivant l'exemple de l'abbaye de Chimay qui avait commencé à commercialiser ses bières dès 1859.
La Première Guerre mondiale ralentit fortement les activités de la brasserie, mais en 1921, le père Tarcisius décide d'augmenter la production afin de répondre aux problèmes financiers de la communauté.
Entre 1926 et 1929, les moines, qui rencontraient quelques problèmes avec les bières « Dubbel Bruin » et « Extra Gersten », font appel à Hendrik Verlinden, connu pour avoir ensuite fondé sa propre brasserie qui produit les bières Witkap Pater.
A partir de 1933 commence la construction d'une nouvelle brasserie, qui permet une production plus importante, et assure à l'abbaye un revenu stable. Sont alors essentiellement produites les bières suivantes : L' Extra, la Dubbel Bruin (double brune) et la Blond. La triple est lancée dans les années 1950 en remplacement de la blond et connaîtra un grand succès. Aujourd'hui, la production atteint près de 130.000 hectolitres de bière par an.
L'étiquette rectangulaire visible sur la photo (en dessous) fut changée au cours de l'année 2005 par une étiquette en forme de losange de couleur ocre (voir la photo au dessus).

l'ancienne et la nouvelle étiquette de la Westmalle triple
Il en existe deux variétés commercialisées et une variété non commercialisée. On peut trouver la Westmalle double et la Westmalle triple. Ce sont, comme toutes les bières trappistes, des bières de fermentation haute. La première est une bière brune à 7% tandis que la seconde est une bière blonde qui titre à 9,5% depuis 2002. Auparavant, la Westmalle triple titrait à 9%. La Westmalle Extra (« Extra van Westmalle ») n’est brassée que deux fois l’an et n’est pas commercialisée. Elle ne peut être dégustée que sur place.
Les ingrédients sont exclusivement les suivants : eau, orge maltée, levure, fleurs de houblon et sucre candi.
Les Westmalle double et triple sont en bouteilles de 33 cl mais on peut aussi trouver la Westmalle triple en 75 cl. Ces bières se servent, d'après l'étiquette, entre 8 et 14 °C (en effet, une bière de fermentation haute se boit à température de cave, et non glacée). La Westmalle triple peut, par exemple, accompagner les plats à base de fromage ou de viandes rouges. En apéritif, elle peut être accompagnée de dés d'emmental ou de comté épicés par une pointe de moutarde.
Les Westmalle ont servi de modèle à de nombreuses bières dites d'abbaye. En particulier, les mentions « double » et « triple », qui désignent le fait que le brasseur ait utilisé deux, (dubbel) ou, non pas trois car elle serait impossible à brasser mais néanmoins plus que deux, (tripel) fois plus de malt que dans une bière dite "classique".

Consommation[modifier]


Bières et verre Westmalle
On sert traditionnellement les bières trappistes dans un verre de type « calice » (en raison de la symbolique religieuse associée), et il existe un verre officiel estampillé du nom de l'abbaye de Westmalle. Certains amateurs préfèrent les servir dans un verre en tulipe (plus resserré sur le sommet) afin de mieux concentrer les arômes.

Conservation[modifier]

Une Westmalle triple peut se conserver plusieurs années en cave à une température proche de 10 °C. La date de limite de consommation est indicative : il est possible de déguster une Westmalle triple une, deux voire trois années après la date limite. À chaque année passée, le goût se modifie: attention aux mauvaises surprises passé trois ou quatre ans en cave !
Cependant, on peut noter une certaine amélioration de la saveur après 6 mois de garde en cave, et ce jusque 2 ans de cave. Elle devient plus ronde, et est plus alcoolisée (par l'action de la fermentation des levures et de la transformation du sucre en alcool).

Lieu de production[modifier]

Située à l’ouest de la ville de Malle (d’où Westmalle), l’abbaye est entourée de bois et de prairies. En face de l’abbaye, se trouve le Café Trappiste, où l'on sert la Westmalle. La légende veut que les pompes du Café Trappiste soient directement reliées aux cuves de l'abbaye...



service d'un verre de Triple Westmalle
Les bières trappistes de Westmalle sont des bières complexes, vivantes, qui refermentent dans la bouteille. Pour pouvoir apprécier pleinement la richesse des arômes, nous vous conseillons de servir la Dubbel et la Tripel dans les règles de l’art. Nous vous donnons volontiers quelques petits conseils
  1. Il est préférable de conserver la bière à l’abri de la lumière, à une température constante de 12 à 14 ° Celsius. Laissez la bouteille reposer pendant au moins une semaine avant de la servir. Ainsi, la levure descend dans le fond de la bouteille et la bière que vous verserez dans le verre sera limpide.
  2. Servez la trappiste dans le verre calice de Westmalle. C’est ainsi que le caractère complexe de la bière trouvera sa pleine expression et que vous pourrez apprécier sa mousse généreuse. Veillez à ce qu’il n’y ait pas de traces de graisse sur le verre afin que la mousse ne disparaisse pas instantanément.
  3. Tenez le verre légèrement incliné et versez lentement la bière au bord du verre. Versez ensuite d’une traite en redressant le verre que vous teniez préalablement à l’horizontale. Laissez un centimètre de bière dans la bouteille : c’est le fond de levure. Celui-ci est riche en vitamine B et a un effet dépuratif mais il préférable de boire ce restant séparément.
Santé !



verre de Double Westmalle
La Double de Westmalle est une bière trappiste rouge-brun foncé à fermentation secondaire en bouteille. De couleur crémeuse, la mousse dégage un arôme de malt spécial et laisse un joli motif de dentelle sur la paroi du verre. La saveur est à la fois riche et complexe, fruitée et épicée, avec une finale amère tout en fraîcheur. C’est une bière de qualité équilibrée, ronde en bouche et une longue finale sèche. La Double contient 7% d’alcool.
Les moines brassent depuis 1856 une trappiste brune en plus de leur bière de table. Ils en ont adapté la recette en 1926 pour obtenir une bière plus forte. La base de la Dubbel actuelle était ainsi créée.
Les bouteilles de 33 cl sont distribuées à la pièce, en conditionnements de six ou casiers de vingt-quatre. Mais la Westmalle Double est aussi la seule bière trappiste brune servie à la pression, au départ de fûts de 30 et 50 litres, dans quelque 300 débits horeca soigneusement sélectionnés. Comme cette bière vivante n’y évolue pas de la même manière, on obtient une saveur différente, un peu plus douce, que la Double en bouteille.
La Dubbel peut également se déguster en bouteilles de 75 cl, dans lesquelles la maturation est légèrement différente de celle d’une petite bouteille. On note alors surtout une finale plus douce


verre de Triple Westmalle
La Tripel de Westmalle est une bière trappiste claire, à la robe dorée, ayant subi une refermentation en bouteille pendant trois semaines (9,5% alcool). Cette bière complexe dégage des arômes fruités et un parfum de houblon aussi agréable que nuancé. Au palais, on perçoit son caractère soyeux et velouté ainsi qu’une touche d’amertume soutenue par les arômes de fruits. Une bière exceptionnelle, pleine de finesse et d’élégance, se caractérisant également par une arrière-bouche longue et savoureuse.
La Tripel de Westmalle est également appelée la « mère de toutes les triples ». Ce type de bière a été brassé pour la première fois à l’abbaye de Westmalle en 1934, à l’occasion de la mise en service de la nouvelle salle de brassage. La formule actuelle n’a jamais subi aucune modification depuis 1956, soit depuis plus de 50 ans.
Cette bière est généralement proposée dans des petites bouteilles de 33 cl, équivalent à la contenance exacte d’un verre calice de Westmalle. Les bouteilles sont commercialisées à la pièce, dans des paniers de 6 bouteilles ou dans des bacs de 24 bouteilles. Bien entendu, on la sert aussi dans les meilleurs cafés et restaurants.
La Tripel est également disponible en bouteilles de 75 cl. Dans ces bouteilles plus grandes, la bière connaît une maturation différente. Le parfum fruité est plus doux et plus mûr et la bière présente une légère touche vanillée.



La Trappe Blond
Une bière trappiste de couleur claire, pétillante et de haute fermentation. Au goût frais et fruité avec une arrière-bouche douce-amère. Les différentes variétés de houblon lui confèrent un parfum aromatique.

6,5 % d’alcool, servir à une température de 8-12° C

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La Trappe Dubbel
Une authentique bière trappiste de couleur rouge-brun foncé. L’emploi de malt caramélisé lui donne un caractère aromatique doux, de caramel. Un rien sucré au goût, avec une arrière-bouche rafraîchissante.

7,0 % d’alcool, servir à une température de 10-14° C
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La Trappe Tripel
Une bière trappiste remarquable et forte. Cette bière doit son caractère épicé à l’utilisation notamment de la coriandre. Une bière à la robe blond doré et au goût fruité, doux-amer.

8 % d’alcool, servir à une température de 10-14° C
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La Trappe Quadrupel
Une bière trappiste unique, qui vieillit dans les caves de l'abbaye pour arriver à parfaite maturité. La plus forte de la gamme La Trappe. Une bière arborant une magnifique couleur ambrée. Au goût chaleureux, rond et bien équilibré. Légèrement sucrée et agréablement amère. La Trappe Quadrupel est également mûrie en fûts de chêne.

Depuis peu, nous faisons également mûrir La Trappe Quadrupel dans des fûts de chêne. La bière trappiste mûrie en fûts de chêne acquiert ainsi un goût encore plus rond avec un arôme de bois spécifique, comparable à celui d’un vin rouge mûri dans un fût de bois.

10 % d’alcool, servir à une température de 10-14° C

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QuadrupelLa Trappe Quadrupel est une bière trappiste unique qui vieillit dans les caves de l'abbaye pour arriver à parfaite maturité. La bière la plus forte de La Trappe arbore une magnifique couleur ambrée. Son goût chaleureux est rond et bien équilibré. Elle est légèrement sucrée et agréablement amère.

Oak AgedEn 2009, la brasserie de Koningshoeven a remis une tradition ancestrale au goût du jour en faisant mûrir La Trappe Quadrupel en barriques (fûts de chêne). Au XXe siècle, cette méthode traditionnelle a de plus en plus été reléguée au second plan. Nous estimions qu’il était temps d’insuffler une nouvelle vie à cette tradition. Laisser la bière mûrir plus longtemps en fût de chêne lui permet d’acquérir un goût unique et complexe. Cet arôme varie en fonction du type de fût utilisé.

Pouvant être conservée de nombreuses années, cette bière ravit les vrais amateurs de bières. Le goût rond et complexe, riche en tanins, surprendra toutefois aussi de nombreux amateurs de vins !

Types de fûtsPlusieurs types de barriques sont utilisés, tant des nouvelles que des usagées. Alors que les nouveaux fûts créent une association riche en tanins, vanille et amandes, les fûts usagés proposent quant à eux une combinaison gustative intéressante. Celle-ci varie en fonction de la première boisson contenue dans les barriques.
Le premier remplissage/lot de Quadrupel Oak Aged sera disponible à partir du 18 juin 2010. Vous le reconnaîtrez à l’étiquette sur le verso où il est indiqué LOT 1 (brassé le 1er juin 2010).

La Trappe Witte Trappist
La première et l’unique bière trappiste blanche au monde. Une bière rafraîchissante de caractère raffiné. La Trappiste blanche se reconnaît par le malt de froment qui la compose essentiellement. Brassée avec des variétés de houblon très aromatiques. La Trappe Witte Trappist est non filtrée.

5,5 % d’alcool, servir à une température de 4-6° C

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La Trappe Bockbier
La seule bock trappiste au monde et la seule bock qui continue de fermenter légèrement après la mise en bouteille. Ce produit de saison unique est disponible à partir de l’automne. Une bière à la robe rouge rubis, au goût rond et à l’arôme malté. Le houblon et le malt torréfié lui confèrent une arrière-bouche légèrement amère.
 7 % d’alcool, servir à une température de 10-14° C
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La Trappe Isid’or
En 2009, il y a exactement 125 ans que le frère Isidore Laaber a entamé la production de La Trappe. Une production timide au départ, qui a connu des hauts et des bas, et qui donne aujourd’hui un somptueux produit. Pour commémorer ce fait, nous commercialisons une bière de circonstance durant cette année jubilaire. Cette bière se devait de porter le nom de notre premier maître brasseur : Isid’or. Un hommage rendu à ce frère de condition modeste aux doigts de fée, qui a fait la grandeur de notre brasserie et de notre monastère.

Comme toujours, une partie de la recette de La Trappe est destinée aux monastères situés en Indonésie et en Ouganda et issus de Koningshoeven. Les bénéfices de La Trappe Isid’or seront entièrement reversés aux frères vivant en Ouganda. Grâce à cet argent, les frères qui ont fui devant la violence au Kenya durant l’année 2008, pourront se reconstruire une existence en Ouganda. Les recettes de La Trappe Isid’or doivent permettre à la communauté qui vit là-bas de construire un nouveau monastère et de trouver une nouvelle source de revenus.

La Trappe Isid'or est une bière ambrée légèrement sucrée, avec une touche de caramel. La bière a un goût doux-amer et une arrière-bouche fruitée. La Trappe Isid’or est brassée avec du houblon Perle de culture propre.

7,5 % d’alcool, servir à une température de 10-14° C
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logo hexagonal d'un authentique produit trappiste
Une bière trappiste se distingue d’une bière d’abbaye. Car, parmi toutes les bières du monde, seules sept peuvent porter l’appellation ‘trappiste’ : Achel, Chimay, La Trappe, Orval, Rochefort, Westvleteren et Westmalle. Vous les reconnaissez au logo "Authentic Trappist Product".
Pour qu’une bière puisse être qualifiée de trappiste, elle doit répondre à un certain nombre de critères stricts :
  1. Cette bière doit être brassée dans les murs d’une abbaye trappiste, par ou sous contrôle de moines trappistes
  2. La brasserie doit dépendre du monastère et la culture d’entreprise doit s’inscrire dans le projet monastique.
  3. La brasserie n’a pas pour objectif de générer des profits. Une partie des bénéfices est affectée à la subsistance des moines et à l’entretien du site de l’abbaye, et le reste est versé à des œuvres caritatives et à des personnes nécessiteuses.
Les brasseries trappistes produisent des bières d’une qualité irréprochable, faisant l’objet d’un contrôle permanent. Ainsi, une trappiste de Westmalle est composée d’ingrédients 100 % naturels.
Les brasseries trappistes respectent strictement toutes les normes en matière de sécurité, de santé et d’information du consommateur. De même, le style de la communication et la publicité se caractérisent par la probité, la sobriété et la réserve qui siéent à l’environnement religieux dans lequel les bières sont fabriquées.























http://www.latrappe.nl/content.asp?m=P3&l=FR

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