PRÉOUVERTURE PARIS : LES SOMMETS DU PRINTEMPS 2010 EN QUESTION
Les indicateurs avancés européens sont encore fermes ce vendredi matin, mais sans excès à paris où le CAC40 s'approche de ses sommets...
LA TENDANCE
Les indicateurs avancés européens sont encore fermes ce vendredi matin, mais sans excès à Paris où le CAC40 reste proche de ses sommets du printemps dernier. En Asie, la dégradation de la note japonaise par S&P a jeté un froid, avec une baisse de 1,13% à Tokyo, alors que Wall Street temporise aussi malgré une légère progression jeudi soir. Les dernières publications d'entreprises se sont révélées mitigées, alors que les opérateurs ont pris connaissance de chiffres décevants de l'emploi et des commandes de biens durables. L'indice des promesses de ventes de logements de la NAR traduit toujours, quant à lui, une modeste embellie. La Fed n'avait pas surpris la veille en confirmant son statu quo monétaire (taux des fonds fédéraux proche de zéro) et son programme QE2 d'assouplissement quantitatif de 600 Mds$. Le DJIA a clôturé en hausse de 0,04% à 11.989 pts, et leNasdaq a repris 0,58% à 2.755 pts.
ECO ET DEVISES
Le Département US au Travail a annoncé que les inscriptions hebdomadaires nouvelles au chômage, sur un rythme ajusté des variations saisonnières, ont augmenté de 51.000 pour la semaine close au 22 janvier pour s'établir à 454.000. Un chiffre moins bon qu'anticipé puisque le consensus Bloomberg tablait sur 407.000 nouvelles demandes. La moyenne à quatre semaines atteint 428.750 pour la période terminant le 22 janvier. Un chiffre en hausse de 15.750 par rapport à la semaine précédente.
D'après le Département américain au Commerce, les commandes de biens durables aux États-Unis pour décembre 2010 ont reculé fortement de 2,5% en comparaison du mois antérieur, contre un consensus de place de +1,6%. Par contre, la baisse de novembre précédemment évaluée à 1,3% a été revue à -0,1%. Hors transport cette fois, les commandes sont en hausse de 0,5% contre +0,9% de consensus, après 4,5% de gains en novembre (2,4% précédemment évalué). En décembre, le fléchissement de la demande en avions, automobiles, machinerie et ordinateurs a donc affecté les commandes. Les commandes de biens durables US ont baissé sur quatre des cinq derniers mois. Les commandes de transport ont dévissé de pratiquement 13% en décembre.
Le Département américain au Commerce dévoilera ce vendredi à 14h30 ses chiffres préliminaires du PIB des États-Unis pour le 4ème trimestre 2010. Après une progression au rythme annualisé de 2,6% sur le 3ème trimestre, la croissance du T4 est attendue proche de 3,5% selon le consensus des économistes. L'indice de prix du PIB est pour sa part anticipé en hausse de 1,7%, après 2,1% sur le précédent trimestre. Il s'agit de la première estimation du PIB du 4ème trimestre, aussi appelée lecture avancée.
Le dollar reste sous pression, proche des 1,37 face à l'euro, alors que le pétrole reflue encore vers les 85,50$ le baril. L'or est en baisse à 1312$ l'once.
VALEURS A SUIVRE
* Areva fait état d'un chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2010 de 2.936 Millions d'euros, en hausse de 7,7%. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires consolidé du groupe s'élève à 9.104 Millions d'euros, en croissance de 6,7% (+ 5,1% à données comparables) par rapport à l'exercice 2009. Le consensus Bloomberg attendait des revenus de 9,15 Milliards d'euros. Au 31 décembre 2010, le carnet de commandes du groupe atteint 44,2 Milliards d'euros, en progression de 2,0% par rapport au 31 décembre 2009. Le carnet de commandes des BG Mines-Amont et Energies Renouvelables est en croissance. La bonne tenue des activités de Services à la Base Installée a permis le renouvellement du carnet de commandes du BG Réacteurs et Services. L'accord avec l'électricien indien NPCIL portant sur la construction de deux réacteurs EPR et la fourniture du cycle sur 25 ans n'est pas enregistré en carnet au 31 décembre 2010. L'évolution du carnet de commandes du BG Aval correspond à une période de consommation des contrats passés. Près d'un Milliard d'euros de lettres d'intentions signées en 2010 avec des électriciens américains et correspondant à la prévente de la production de la future usine d'enrichissement n'est pas inclus dans le carnet de commandes du BG Mines-Amont.
* JCDecaux, le Numéro 2 mondial de la communication extérieure, a publié un chiffre d'affaires 2010 de 2,35 Milliards d'Euros, en hausse de 22,5% par rapport à 2009. L'activité reflète la bonne croissance organique du chiffre d'affaires (+9,1%), ainsi que la forte contribution des récentes acquisitions de Wall et de Titan. L'activité du groupe s'est bien tenue dans le Transport, qui est en croissance de 15,6% à périmètre et taux de change constants (77,6 ME). Le chiffre d'affaires du Mobilier Urbain en 2010 est de 1,147 MdE. A périmètre et taux de change constants, sa croissance organique ressort à 7,3%. L'Affichage porte sur une activité de 425,4 ME (+3,8% à pcc).
La publication d'activité de JCDecaux est supérieure aux meilleures attentes du consensus de 18 d'analystes compilé par par Bloomberg. La moyenne des attentes était 2,299 Milliards d'Euros sur l'année. Le bas de la fourchette des anticipations était de 2,25 MdsE. Les plus optimistes visaient 2,347 MdsE. Pour le 4e trimestre, les attentes d'activités étaient de 639 ME. J.C. Decaux a délivré 691,3 ME de chiffre d'affaires.
"Nous sommes très satisfaits que JCDecaux ait une fois encore, en 2010, surperformé le marché publicitaire mondial avec une forte croissance organique de son chiffre d'affaires de 9,1 %. De bonnes performances ont été enregistrées dans la plupart des pays où le Groupe opère avec une mention particulière pour la croissance impressionnante du chiffre d'affaires en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord, tandis que la France et le Royaume-Uni sont revenus à une croissance solide. Cette forte croissance organique ainsi que la contribution d'acquisitions opportunes en Allemagne, au Royaume-Uni et en Turquie, ont permis à JCDecaux d'atteindre en 2010 un chiffre d'affaires record de 2 350 millions d'euros" commente Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et Codirecteur Général du groupe. JCDecaux publiera et commentera ses résultats annuels 2010, le 9 mars prochain.
* Eurofins : Après une forte amélioration de ses résultats au T4 2010 et la finalisation de ses programmes d'investissement et de réorganisation, Eurofins réaffirme ses objectifs à moyen terme. Le chiffre d'affaires consolidé d'Eurofins a augmenté de plus de 6% à 680 ME en 2010 malgré un démarrage encore timide en début d'année. Au cours du seul dernier trimestre, les ventes ont augmenté de 8% par rapport au T4 2009 à 186 ME, soit 6% de plus qu'au T3 2010, lui-même déjà en forte progression. La croissance organique a dépassé les attentes du Groupe, atteignant près de 5% sur l'exercice. Les solides performances d'Eurofins, notamment au second semestre 2010, reflètent en partie la reprise graduelle de l'économie mondiale mais aussi les retombées positives de son vaste plan d'investissement sur cinq ans destiné à renforcer à la fois ses parts de marché et son infrastructure inégalée sur la plupart des marchés où il opère. Après une amélioration continue de la rentabilité du Groupe au T2 et au T3 2010 grâce aux premiers effets positifs du programme de réorganisation, l'EBITDA consolidé a augmenté de 58% à 93 ME en 2010 en dépit de coûts non récurrents/ de réorganisation résiduels plus élevés au T4 2010 liés à la finalisation de cette réorganisation. Avant l'impact de ces coûts non récurrents, l'EBITDA normalisé a augmenté de 21% à 111 MEUR en 2010. Au T4 2010, l'EBITDA normalisé a progressé de 11% à 37 ME et l'EBITDA en données publiées a quasiment triplé par rapport au T4 2009 à 28 ME. Avec une marge d'EBITDA normalisé de 19,7% au T4 2010 et de 16,4% sur l'exercice, Eurofins renoue avec son niveau de rentabilité d'avant la crise, malgré les pertes opérationnelles résiduelles de ses start-ups, ce qui implique un potentiel de hausse significatif de la marge d'EBITDA et de la marge d'exploitation, compte tenu de la fin du programme de réorganisation et de l'extinction des coûts associés. La marge brute d'exploitation normalisée a atteint 10,3% en 2010, soit le niveau le plus élevé depuis 2006, tandis que le résultat d'exploitation de 52 ME représente la meilleure performance en valeur absolue jamais réalisée par Eurofins.
A noter que le périmètre des laboratoires "mis aux normes" a réalisé un EBITDA normalisé de 119 ME en 2010 soit une marge d'EBITDA de 18,6% pour un chiffre d'affaires de 640 ME. Cette performance est comparable au meilleur niveau de marge d'EBITDA atteint en 2005 à 18,7% pour un chiffre d'affaires de 233 ME seulement, à l'issue du cycle de croissance précédent. Ce niveau de rentabilité avait été atteint après avoir consolidé un grand nombre de laboratoires acquis lors d'une période d'investissement soutenue au cours de laquelle le chiffre d'affaires avait quadruplé entre 2000 et 2004. A présent, Eurofins sort d'une nouvelle phase d'investissement et de croissance, au cours de laquelle le Groupe a triplé de taille, et bénéficie d'une position encore plus solide qu'en 2005.
Comme prévu, les pertes du périmètre "en développement" désormais très réduit (coûts liés à l'expansion du réseau de laboratoires acquis le plus récemment incluant les start-ups, les activités non-poursuivies et les derniers laboratoires concernés par le vaste programme de réorganisation) ont diminué en 2010. L'objectif de la Direction est que les pertes liées à l'expansion du réseau de laboratoires et aux start-ups baissent encore davantage en 2011 (à moins de 5 ME). Grâce à l'amélioration significative de la rentabilité et la génération de flux de trésorerie positifs au T4 2010, la dette nette du Groupe a diminué de 8% de 184 MEUR à fin 2009 à 169 ME à fin 2010. Des résultats en hausse ont également permis de renforcer le niveau des fonds propres. De ce fait, Eurofins a amélioré sa situation financière avec une dette nette égale à 1,5x l'EBITDA normalisé et 0,7x les fonds propres à fin 2010, contre 2,0x et 0,9x fois respectivement à fin 2009, soit une marge confortable par rapport aux niveaux maximum de dette nette autorisés, respectivement de 1,5x et 3,5x.
* Rue du Commerce : le premier groupe indépendant d'e-commerce coté à la Bourse de Paris, publie un chiffre d'affaires de 104,7 Millions d'Euros pour le 3ème trimestre de l'exercice 2010/2011 (263,4 ME sur 9 mois ; -10%). L'activité liée à la Galerie est en croissance de 62,3% (21,3 ME ; -15,8%) mais les ventes du groupe sont pénalisées ce trimestre par la High Tech. Elle s'explique par un marché morose en fin d'année sur ce segment, notamment sur les produits à prix de vente élevé. Ils auraient pâti de la concurrence avec les achats concentrés de voitures en fin d'année, lié à l'arrêt de la prime au 31 décembre. En outre, le choix opéré par Rue du Commerce de privilégier les ventes de produits rentables plutôt que le volume d'affaires aurait également eu un impact sur les vente. Enfin, RDC a été moins présent qu'à Noël 2009 sur les réseaux apporteurs d'affaires comme les comparateurs ou les réseaux d'affiliation. Le trafic vers le site s'en est trouvé mécaniquement diminué. RDC a d'ores et déjà modifié son plan marketing 2011. Il sera plus agressif et davantage ciblé. Rue du Commerce confirme que la galerie est une activité "à fort développement tant en volume d'affaires qu'en rentabilité". Le groupe va accélérer la poursuite de sa stratégie de développement vers une plate-forme de commerce reposant sur l'intermédiation et la monétisation de l'audience. Elle intègrera une activité en propre de ventes de produits techniques.
Le second semestre devrait présenter "un résultat largement positif". Concernant l'exercice 2011/2012, RDC annonce son intention de reprendre le développement et la croissance du groupe. Elle se fera de manière organique ou par croissance externe, selon les opportunités stratégiques.
* Leguide : a livré "quelques pistes" avant la publication de ses comptes, en expliquant que la dynamique de croissance devrait s'accompagner d'une rentabilité élevée sur l'année 2010. En 2011, le groupe entend poursuivre son parcours de croissance organique rentable et effectuer des acquisitions ciblées. Au 4ème trimestre 2010, LeGuide.com a réalisé un chiffre d'affaires de 7,7 ME, en augmentation de 14,3% par rapport à la même période de 2009. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires du Groupe s'est élevé à 26,8 ME (chiffre non audité), à comparer à 23 ME en 2009. "Le modèle au clic représente toujours la majeure partie du chiffre d'affaires, 93%, le solde (publicité, liens sponsorisés...) ayant progressé sensiblement au même rythme. Cette croissance s'est inscrite dans un contexte plus difficile à l'international, marqué notamment par la finalisation de l'intégration de dooyoo au sein du Groupe. Plus de 15 millions de visiteurs uniques en Europe" a expliqué la société. Cette croissance du chiffre d'affaires s'est accompagnée d'une progression de l'audience qui atteint 7,2 millions de visiteurs uniques en France et 15,1 millions en Europe en novembre 2010, soit une hausse de 16%. LeGuide.com regroupe 67 000 e-commerçants (+17% sur un an), 135 millions d'offres et 1,5 million de membres.
* Vinci : le groupe fait état d'un chiffre d'affaires consolidé annuel de à 34,8 Milliards d'euros, en progression de 9,0% par rapport à 2009. Il bénéficie des effets positifs de la croissance externe (+7,9%) et du change (+1,3%). L'activité reste quasiment stable (-0,2%) à structure comparable. Le consensus Bloomberg tablait sur des revenus 2010 de 34,231 Milliards d'Euros. Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires consolidé s'établit à 9,6 Milliards d'euros, en hausse de 14,8% par rapport au 4e trimestre 2009. Cette évolution traduit l'effet positif des acquisitions réalisées en 2010 (Cegelec et Faceo dans le pôle Energies ; Tarmac chez Eurovia) qui représentent une contribution additionnelle au chiffre d'affaires sur le trimestre de près de 1 Milliard d'euros. A structure comparable, le chiffre d'affaires est en progression sur le trimestre (+1,8%), grâce à la croissance organique affichée tant par les concessions (+3,7%) que par le contracting (+0,9%). Cette bonne performance a été réalisée en dépit des pénuries de carburant intervenues en France en octobre, puis des conditions climatiques difficiles observées en Europe, qui ont notamment affecté VINCI Autoroutes et Eurovia. En France, l'activité à structure comparable progresse de 2,7%, alors qu'elle reste stable à l'international (+0,3%). Disposant d'un carnet de commandes de 27,3 Milliards d'euros, en hausse de près de 14% sur un an (+3% hors croissance externe), Vinci aborde l'année 2011 avec confiance et sérénité.
* Beneteau : Lors de sa réunion financière annuelle, le groupe a confirmé ses prévisions pour l`exercice en cours et présenté son plan de développement pour la période 2010-2015. Le groupe dispose à fin janvier d`un portefeuille de commandes qui lui permet de confirmer les prévisions de croissance de l`activité de ses deux métiers. L`activité Bateaux devrait croître de 20% tandis que l`activité Habitat progresserait de 12%. Au total, le chiffre d`affaires du groupe s`établirait à 920 ME. Cette forte croissance de l`activité contribuerait à une progression du résultat opérationnel de 70% qui atteindrait 77 ME contre 45,2 MEUR en 2010.
Première année du plan 2015, l`année 2011 conforte les ambitions du plan. Celui-ci est construit sur une analyse des marchés, des opportunités qu`ils offrent après la crise et des ressources humaines et financières que le groupe peut mobiliser. Un plan d`investissements de 500 ME entièrement autofinancé lui est associé. En synthèse, ce plan prévoit une croissance moyenne de l`activité de 15% par an et de 30% par an en terme de rentabilité opérationnelle. L`objectif 2015 de chiffre d`affaires s`élève à 1.500 ME contre 779,2 ME en 2010. L`objectif de résultat opérationnel s`établit pour sa part à 180 ME contre 45,2 ME en 2010. Il sera proposé à l`Assemblée Générale le versement, le 4 février 2011, d`un dividende de 0,12 euro par action au titre des résultats de l`exercice passé. Par ailleurs, il sera procédé à une réduction du capital par annulation d`actions d`autocontrôle (à hauteur de 5% du capital). Cette opération interviendra le 28 février 2011.
* Le Belier : A la faveur d'un renforcement de l'activité chinoise et d'un mixe produits plus favorable en Europe, Le Bélierréalise un bon 4ème trimestre. L'activé ressort est en croissance de 24,9% à 51,28 Millions d'Euros. Le chiffre d'affaires annuel s'établi à 196,16 ME (+28,5%). Le Bélier anticipe pour l'exercice 2010 "des résultats économiques très satisfaisants". Le fondeur spécialisé dans l'aluminium destiné à l'automobile confirme maintenir son objectif 2013, soit un tonnage de 47.000 t et une croissance de 15% sur la période.
La présentation des résultats consolidés 2010 aura lieu, le 29 mars 2011.
Medasys souligne que son carnet de commandes, à la fin 2010, s`élevait à un niveau record de 20 ME, représentant près du double comparé à 2009, "plaçant ainsi le groupe dans une position favorable pour 2011". Medasys annonce ainsi, après une profonde réorganisation du groupe, un chiffre d`affaires prévisionnel de l`ordre de 27,5 ME pour 2011.
Le groupe a communiqué hier soir un chiffre d'affaires annuel pour l`année 2010 s`élevant à 23,01 Millions d'Euros, en hausse de 2,5%. Toutefois, à périmètre constant, le chiffre d`affaires a enregistré une baisse de 11,4%. Par rapport aux prévisions fournies, la société évoque l'arrivée tardive des commandes liées au projet Picarsis (10 ME) qui n'a pas favorisée le développement attendu du chiffre d`affaires 2010.
* France Télécom a signé ce jour avec 28 banques internationales un crédit syndiqué de 6 Milliards d'euros à 5 ans en refinancement de la ligne de crédit existante. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la gestion prudente de la liquidité du Groupe et étend la maturité de la principale ligne de crédit existante non-tirée de juin 2012 à janvier 2016 tout en obtenant des conditions compétitives, notamment une marge initiale de 0,40% par an. Le montant de cette ligne a été réduit par rapport à celle signée en 2005 pour 8 Milliards d'euros, afin de tenir compte du désendettement du Groupe ces dernières années. La transaction auto-arrangée a été largement sursouscrite, ce qui illustre la très grande confiance du marché à l'égard de France Télécom.
LA TENDANCE
Les indicateurs avancés européens sont encore fermes ce vendredi matin, mais sans excès à Paris où le CAC40 reste proche de ses sommets du printemps dernier. En Asie, la dégradation de la note japonaise par S&P a jeté un froid, avec une baisse de 1,13% à Tokyo, alors que Wall Street temporise aussi malgré une légère progression jeudi soir. Les dernières publications d'entreprises se sont révélées mitigées, alors que les opérateurs ont pris connaissance de chiffres décevants de l'emploi et des commandes de biens durables. L'indice des promesses de ventes de logements de la NAR traduit toujours, quant à lui, une modeste embellie. La Fed n'avait pas surpris la veille en confirmant son statu quo monétaire (taux des fonds fédéraux proche de zéro) et son programme QE2 d'assouplissement quantitatif de 600 Mds$. Le DJIA a clôturé en hausse de 0,04% à 11.989 pts, et leNasdaq a repris 0,58% à 2.755 pts.
ECO ET DEVISES
Le Département US au Travail a annoncé que les inscriptions hebdomadaires nouvelles au chômage, sur un rythme ajusté des variations saisonnières, ont augmenté de 51.000 pour la semaine close au 22 janvier pour s'établir à 454.000. Un chiffre moins bon qu'anticipé puisque le consensus Bloomberg tablait sur 407.000 nouvelles demandes. La moyenne à quatre semaines atteint 428.750 pour la période terminant le 22 janvier. Un chiffre en hausse de 15.750 par rapport à la semaine précédente.
D'après le Département américain au Commerce, les commandes de biens durables aux États-Unis pour décembre 2010 ont reculé fortement de 2,5% en comparaison du mois antérieur, contre un consensus de place de +1,6%. Par contre, la baisse de novembre précédemment évaluée à 1,3% a été revue à -0,1%. Hors transport cette fois, les commandes sont en hausse de 0,5% contre +0,9% de consensus, après 4,5% de gains en novembre (2,4% précédemment évalué). En décembre, le fléchissement de la demande en avions, automobiles, machinerie et ordinateurs a donc affecté les commandes. Les commandes de biens durables US ont baissé sur quatre des cinq derniers mois. Les commandes de transport ont dévissé de pratiquement 13% en décembre.
Le Département américain au Commerce dévoilera ce vendredi à 14h30 ses chiffres préliminaires du PIB des États-Unis pour le 4ème trimestre 2010. Après une progression au rythme annualisé de 2,6% sur le 3ème trimestre, la croissance du T4 est attendue proche de 3,5% selon le consensus des économistes. L'indice de prix du PIB est pour sa part anticipé en hausse de 1,7%, après 2,1% sur le précédent trimestre. Il s'agit de la première estimation du PIB du 4ème trimestre, aussi appelée lecture avancée.
Le dollar reste sous pression, proche des 1,37 face à l'euro, alors que le pétrole reflue encore vers les 85,50$ le baril. L'or est en baisse à 1312$ l'once.
VALEURS A SUIVRE
* Areva fait état d'un chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2010 de 2.936 Millions d'euros, en hausse de 7,7%. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires consolidé du groupe s'élève à 9.104 Millions d'euros, en croissance de 6,7% (+ 5,1% à données comparables) par rapport à l'exercice 2009. Le consensus Bloomberg attendait des revenus de 9,15 Milliards d'euros. Au 31 décembre 2010, le carnet de commandes du groupe atteint 44,2 Milliards d'euros, en progression de 2,0% par rapport au 31 décembre 2009. Le carnet de commandes des BG Mines-Amont et Energies Renouvelables est en croissance. La bonne tenue des activités de Services à la Base Installée a permis le renouvellement du carnet de commandes du BG Réacteurs et Services. L'accord avec l'électricien indien NPCIL portant sur la construction de deux réacteurs EPR et la fourniture du cycle sur 25 ans n'est pas enregistré en carnet au 31 décembre 2010. L'évolution du carnet de commandes du BG Aval correspond à une période de consommation des contrats passés. Près d'un Milliard d'euros de lettres d'intentions signées en 2010 avec des électriciens américains et correspondant à la prévente de la production de la future usine d'enrichissement n'est pas inclus dans le carnet de commandes du BG Mines-Amont.
* JCDecaux, le Numéro 2 mondial de la communication extérieure, a publié un chiffre d'affaires 2010 de 2,35 Milliards d'Euros, en hausse de 22,5% par rapport à 2009. L'activité reflète la bonne croissance organique du chiffre d'affaires (+9,1%), ainsi que la forte contribution des récentes acquisitions de Wall et de Titan. L'activité du groupe s'est bien tenue dans le Transport, qui est en croissance de 15,6% à périmètre et taux de change constants (77,6 ME). Le chiffre d'affaires du Mobilier Urbain en 2010 est de 1,147 MdE. A périmètre et taux de change constants, sa croissance organique ressort à 7,3%. L'Affichage porte sur une activité de 425,4 ME (+3,8% à pcc).
La publication d'activité de JCDecaux est supérieure aux meilleures attentes du consensus de 18 d'analystes compilé par par Bloomberg. La moyenne des attentes était 2,299 Milliards d'Euros sur l'année. Le bas de la fourchette des anticipations était de 2,25 MdsE. Les plus optimistes visaient 2,347 MdsE. Pour le 4e trimestre, les attentes d'activités étaient de 639 ME. J.C. Decaux a délivré 691,3 ME de chiffre d'affaires.
"Nous sommes très satisfaits que JCDecaux ait une fois encore, en 2010, surperformé le marché publicitaire mondial avec une forte croissance organique de son chiffre d'affaires de 9,1 %. De bonnes performances ont été enregistrées dans la plupart des pays où le Groupe opère avec une mention particulière pour la croissance impressionnante du chiffre d'affaires en Asie-Pacifique et en Amérique du Nord, tandis que la France et le Royaume-Uni sont revenus à une croissance solide. Cette forte croissance organique ainsi que la contribution d'acquisitions opportunes en Allemagne, au Royaume-Uni et en Turquie, ont permis à JCDecaux d'atteindre en 2010 un chiffre d'affaires record de 2 350 millions d'euros" commente Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et Codirecteur Général du groupe. JCDecaux publiera et commentera ses résultats annuels 2010, le 9 mars prochain.
* Eurofins : Après une forte amélioration de ses résultats au T4 2010 et la finalisation de ses programmes d'investissement et de réorganisation, Eurofins réaffirme ses objectifs à moyen terme. Le chiffre d'affaires consolidé d'Eurofins a augmenté de plus de 6% à 680 ME en 2010 malgré un démarrage encore timide en début d'année. Au cours du seul dernier trimestre, les ventes ont augmenté de 8% par rapport au T4 2009 à 186 ME, soit 6% de plus qu'au T3 2010, lui-même déjà en forte progression. La croissance organique a dépassé les attentes du Groupe, atteignant près de 5% sur l'exercice. Les solides performances d'Eurofins, notamment au second semestre 2010, reflètent en partie la reprise graduelle de l'économie mondiale mais aussi les retombées positives de son vaste plan d'investissement sur cinq ans destiné à renforcer à la fois ses parts de marché et son infrastructure inégalée sur la plupart des marchés où il opère. Après une amélioration continue de la rentabilité du Groupe au T2 et au T3 2010 grâce aux premiers effets positifs du programme de réorganisation, l'EBITDA consolidé a augmenté de 58% à 93 ME en 2010 en dépit de coûts non récurrents/ de réorganisation résiduels plus élevés au T4 2010 liés à la finalisation de cette réorganisation. Avant l'impact de ces coûts non récurrents, l'EBITDA normalisé a augmenté de 21% à 111 MEUR en 2010. Au T4 2010, l'EBITDA normalisé a progressé de 11% à 37 ME et l'EBITDA en données publiées a quasiment triplé par rapport au T4 2009 à 28 ME. Avec une marge d'EBITDA normalisé de 19,7% au T4 2010 et de 16,4% sur l'exercice, Eurofins renoue avec son niveau de rentabilité d'avant la crise, malgré les pertes opérationnelles résiduelles de ses start-ups, ce qui implique un potentiel de hausse significatif de la marge d'EBITDA et de la marge d'exploitation, compte tenu de la fin du programme de réorganisation et de l'extinction des coûts associés. La marge brute d'exploitation normalisée a atteint 10,3% en 2010, soit le niveau le plus élevé depuis 2006, tandis que le résultat d'exploitation de 52 ME représente la meilleure performance en valeur absolue jamais réalisée par Eurofins.
A noter que le périmètre des laboratoires "mis aux normes" a réalisé un EBITDA normalisé de 119 ME en 2010 soit une marge d'EBITDA de 18,6% pour un chiffre d'affaires de 640 ME. Cette performance est comparable au meilleur niveau de marge d'EBITDA atteint en 2005 à 18,7% pour un chiffre d'affaires de 233 ME seulement, à l'issue du cycle de croissance précédent. Ce niveau de rentabilité avait été atteint après avoir consolidé un grand nombre de laboratoires acquis lors d'une période d'investissement soutenue au cours de laquelle le chiffre d'affaires avait quadruplé entre 2000 et 2004. A présent, Eurofins sort d'une nouvelle phase d'investissement et de croissance, au cours de laquelle le Groupe a triplé de taille, et bénéficie d'une position encore plus solide qu'en 2005.
Comme prévu, les pertes du périmètre "en développement" désormais très réduit (coûts liés à l'expansion du réseau de laboratoires acquis le plus récemment incluant les start-ups, les activités non-poursuivies et les derniers laboratoires concernés par le vaste programme de réorganisation) ont diminué en 2010. L'objectif de la Direction est que les pertes liées à l'expansion du réseau de laboratoires et aux start-ups baissent encore davantage en 2011 (à moins de 5 ME). Grâce à l'amélioration significative de la rentabilité et la génération de flux de trésorerie positifs au T4 2010, la dette nette du Groupe a diminué de 8% de 184 MEUR à fin 2009 à 169 ME à fin 2010. Des résultats en hausse ont également permis de renforcer le niveau des fonds propres. De ce fait, Eurofins a amélioré sa situation financière avec une dette nette égale à 1,5x l'EBITDA normalisé et 0,7x les fonds propres à fin 2010, contre 2,0x et 0,9x fois respectivement à fin 2009, soit une marge confortable par rapport aux niveaux maximum de dette nette autorisés, respectivement de 1,5x et 3,5x.
* Rue du Commerce : le premier groupe indépendant d'e-commerce coté à la Bourse de Paris, publie un chiffre d'affaires de 104,7 Millions d'Euros pour le 3ème trimestre de l'exercice 2010/2011 (263,4 ME sur 9 mois ; -10%). L'activité liée à la Galerie est en croissance de 62,3% (21,3 ME ; -15,8%) mais les ventes du groupe sont pénalisées ce trimestre par la High Tech. Elle s'explique par un marché morose en fin d'année sur ce segment, notamment sur les produits à prix de vente élevé. Ils auraient pâti de la concurrence avec les achats concentrés de voitures en fin d'année, lié à l'arrêt de la prime au 31 décembre. En outre, le choix opéré par Rue du Commerce de privilégier les ventes de produits rentables plutôt que le volume d'affaires aurait également eu un impact sur les vente. Enfin, RDC a été moins présent qu'à Noël 2009 sur les réseaux apporteurs d'affaires comme les comparateurs ou les réseaux d'affiliation. Le trafic vers le site s'en est trouvé mécaniquement diminué. RDC a d'ores et déjà modifié son plan marketing 2011. Il sera plus agressif et davantage ciblé. Rue du Commerce confirme que la galerie est une activité "à fort développement tant en volume d'affaires qu'en rentabilité". Le groupe va accélérer la poursuite de sa stratégie de développement vers une plate-forme de commerce reposant sur l'intermédiation et la monétisation de l'audience. Elle intègrera une activité en propre de ventes de produits techniques.
Le second semestre devrait présenter "un résultat largement positif". Concernant l'exercice 2011/2012, RDC annonce son intention de reprendre le développement et la croissance du groupe. Elle se fera de manière organique ou par croissance externe, selon les opportunités stratégiques.
* Leguide : a livré "quelques pistes" avant la publication de ses comptes, en expliquant que la dynamique de croissance devrait s'accompagner d'une rentabilité élevée sur l'année 2010. En 2011, le groupe entend poursuivre son parcours de croissance organique rentable et effectuer des acquisitions ciblées. Au 4ème trimestre 2010, LeGuide.com a réalisé un chiffre d'affaires de 7,7 ME, en augmentation de 14,3% par rapport à la même période de 2009. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires du Groupe s'est élevé à 26,8 ME (chiffre non audité), à comparer à 23 ME en 2009. "Le modèle au clic représente toujours la majeure partie du chiffre d'affaires, 93%, le solde (publicité, liens sponsorisés...) ayant progressé sensiblement au même rythme. Cette croissance s'est inscrite dans un contexte plus difficile à l'international, marqué notamment par la finalisation de l'intégration de dooyoo au sein du Groupe. Plus de 15 millions de visiteurs uniques en Europe" a expliqué la société. Cette croissance du chiffre d'affaires s'est accompagnée d'une progression de l'audience qui atteint 7,2 millions de visiteurs uniques en France et 15,1 millions en Europe en novembre 2010, soit une hausse de 16%. LeGuide.com regroupe 67 000 e-commerçants (+17% sur un an), 135 millions d'offres et 1,5 million de membres.
* Vinci : le groupe fait état d'un chiffre d'affaires consolidé annuel de à 34,8 Milliards d'euros, en progression de 9,0% par rapport à 2009. Il bénéficie des effets positifs de la croissance externe (+7,9%) et du change (+1,3%). L'activité reste quasiment stable (-0,2%) à structure comparable. Le consensus Bloomberg tablait sur des revenus 2010 de 34,231 Milliards d'Euros. Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires consolidé s'établit à 9,6 Milliards d'euros, en hausse de 14,8% par rapport au 4e trimestre 2009. Cette évolution traduit l'effet positif des acquisitions réalisées en 2010 (Cegelec et Faceo dans le pôle Energies ; Tarmac chez Eurovia) qui représentent une contribution additionnelle au chiffre d'affaires sur le trimestre de près de 1 Milliard d'euros. A structure comparable, le chiffre d'affaires est en progression sur le trimestre (+1,8%), grâce à la croissance organique affichée tant par les concessions (+3,7%) que par le contracting (+0,9%). Cette bonne performance a été réalisée en dépit des pénuries de carburant intervenues en France en octobre, puis des conditions climatiques difficiles observées en Europe, qui ont notamment affecté VINCI Autoroutes et Eurovia. En France, l'activité à structure comparable progresse de 2,7%, alors qu'elle reste stable à l'international (+0,3%). Disposant d'un carnet de commandes de 27,3 Milliards d'euros, en hausse de près de 14% sur un an (+3% hors croissance externe), Vinci aborde l'année 2011 avec confiance et sérénité.
* Beneteau : Lors de sa réunion financière annuelle, le groupe a confirmé ses prévisions pour l`exercice en cours et présenté son plan de développement pour la période 2010-2015. Le groupe dispose à fin janvier d`un portefeuille de commandes qui lui permet de confirmer les prévisions de croissance de l`activité de ses deux métiers. L`activité Bateaux devrait croître de 20% tandis que l`activité Habitat progresserait de 12%. Au total, le chiffre d`affaires du groupe s`établirait à 920 ME. Cette forte croissance de l`activité contribuerait à une progression du résultat opérationnel de 70% qui atteindrait 77 ME contre 45,2 MEUR en 2010.
Première année du plan 2015, l`année 2011 conforte les ambitions du plan. Celui-ci est construit sur une analyse des marchés, des opportunités qu`ils offrent après la crise et des ressources humaines et financières que le groupe peut mobiliser. Un plan d`investissements de 500 ME entièrement autofinancé lui est associé. En synthèse, ce plan prévoit une croissance moyenne de l`activité de 15% par an et de 30% par an en terme de rentabilité opérationnelle. L`objectif 2015 de chiffre d`affaires s`élève à 1.500 ME contre 779,2 ME en 2010. L`objectif de résultat opérationnel s`établit pour sa part à 180 ME contre 45,2 ME en 2010. Il sera proposé à l`Assemblée Générale le versement, le 4 février 2011, d`un dividende de 0,12 euro par action au titre des résultats de l`exercice passé. Par ailleurs, il sera procédé à une réduction du capital par annulation d`actions d`autocontrôle (à hauteur de 5% du capital). Cette opération interviendra le 28 février 2011.
* Le Belier : A la faveur d'un renforcement de l'activité chinoise et d'un mixe produits plus favorable en Europe, Le Bélierréalise un bon 4ème trimestre. L'activé ressort est en croissance de 24,9% à 51,28 Millions d'Euros. Le chiffre d'affaires annuel s'établi à 196,16 ME (+28,5%). Le Bélier anticipe pour l'exercice 2010 "des résultats économiques très satisfaisants". Le fondeur spécialisé dans l'aluminium destiné à l'automobile confirme maintenir son objectif 2013, soit un tonnage de 47.000 t et une croissance de 15% sur la période.
La présentation des résultats consolidés 2010 aura lieu, le 29 mars 2011.
Medasys souligne que son carnet de commandes, à la fin 2010, s`élevait à un niveau record de 20 ME, représentant près du double comparé à 2009, "plaçant ainsi le groupe dans une position favorable pour 2011". Medasys annonce ainsi, après une profonde réorganisation du groupe, un chiffre d`affaires prévisionnel de l`ordre de 27,5 ME pour 2011.
Le groupe a communiqué hier soir un chiffre d'affaires annuel pour l`année 2010 s`élevant à 23,01 Millions d'Euros, en hausse de 2,5%. Toutefois, à périmètre constant, le chiffre d`affaires a enregistré une baisse de 11,4%. Par rapport aux prévisions fournies, la société évoque l'arrivée tardive des commandes liées au projet Picarsis (10 ME) qui n'a pas favorisée le développement attendu du chiffre d`affaires 2010.
* France Télécom a signé ce jour avec 28 banques internationales un crédit syndiqué de 6 Milliards d'euros à 5 ans en refinancement de la ligne de crédit existante. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la gestion prudente de la liquidité du Groupe et étend la maturité de la principale ligne de crédit existante non-tirée de juin 2012 à janvier 2016 tout en obtenant des conditions compétitives, notamment une marge initiale de 0,40% par an. Le montant de cette ligne a été réduit par rapport à celle signée en 2005 pour 8 Milliards d'euros, afin de tenir compte du désendettement du Groupe ces dernières années. La transaction auto-arrangée a été largement sursouscrite, ce qui illustre la très grande confiance du marché à l'égard de France Télécom.
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