STMICROELECTRONICS : dividende de 0,1 dollar au quatrième trimestre 2013 et au premier trimestre 2014
Source : AOF
23/09/2013 à 08:50 / Mis à jour le 23/09/2013 à 08:50
(AOF) - STMicroelectronics (STM 7.07 +0.44%) a annoncé que son conseil de surveillance avait approuvé la proposition du directoire de soumettre à la délibération de la prochaine assemblée générale extraordinaire des actionnaires la distribution d'un dividende en numéraire de 0,10 dollar par action ordinaire au quatrième trimestre 2013, et de 0,10 dollar par action ordinaire au premier trimestre 2014. Le montant du dividende en numéraire proposé pour le quatrième trimestre 2013 et le premier trimestre 2014 est stable par rapport aux dividendes distribués au cours des trimestres précédents.
Le dividende proposé représente un rendement annualisé brut de 4,2% sur la base du cours de clôture relevé le 19 septembre 2013 sur le New York Stock Exchange (NYSE).
L'assemblée générale extraordinaire des actionnaires se tiendra le 2 décembre 2013 à Schipol, Pays-Bas.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Cinquième mondial et premier européen des semi-conducteurs destinés aux telecoms, aux produits de consommation électronique, à la robotisation ;
- Leader mondial dans les microsystèmes électromécaniques (Mems) et dans les capteurs de mouvement pour tablettes et mobiles, un marché qu'il contrôle à 48 %, loin devant ses concurrents ;
- L'une des entreprises les plus innovantes de son secteur, notamment dans les microcontrôleurs et l'électronique de puissance ;
- Croissance portée par la demande chinoise et le développement des smartphones, des écrans tactiles et autres « netbooks » ;
- Démantèlement de la co-entreprise ST-Ericsson dédiée à la téléphonie mobile, ce qui permettra, d'ici la fin 2013, la disparition d'un foyer de pertes;
- Déception à l'été en raison de pertes semestrielles supérieures aux anticipations ;
- Situation financière saine.
- Leader mondial dans les microsystèmes électromécaniques (Mems) et dans les capteurs de mouvement pour tablettes et mobiles, un marché qu'il contrôle à 48 %, loin devant ses concurrents ;
- L'une des entreprises les plus innovantes de son secteur, notamment dans les microcontrôleurs et l'électronique de puissance ;
- Croissance portée par la demande chinoise et le développement des smartphones, des écrans tactiles et autres « netbooks » ;
- Démantèlement de la co-entreprise ST-Ericsson dédiée à la téléphonie mobile, ce qui permettra, d'ici la fin 2013, la disparition d'un foyer de pertes;
- Déception à l'été en raison de pertes semestrielles supérieures aux anticipations ;
- Situation financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Pression concurrentielle forte dans les circuits intégrés pour mobiles ;
- Déséquilbre entre la division SPA (Automotive products), bénéficiaire et la division EPS (solutions embarquées) dont les pertes opérationnelles pèsent sur la rentabilité du groupe ;
- Méfiance des investisseurs à l'égard des objectifs 2014 de hausse de 20 % des ventes et de la marge brute ;
- Rentabilité inférieure à celle des autres poids lourds du secteur en raison d'une structure de coûts fixes élevés, notamment en Europe.
Comment suivre la valeur
- Secteur très cyclique et fortement dépendant des secteurs automobile, informatique, industriel et grand public ;
- Volatilité boursière en fonction des niveaux de stocks mondiaux de semi-conducteurs, des commentaires de Texas Instruments et des parités de change euro-dollar ;
- Retombées de la récente réorganisation du groupe en deux divisions, SPA (Sense Power and Automotive, produits de détection et de puissance et composants pour l'automobile) et EPS (Embedded Processing Solutions ou solutions de traitement embarquées) qui vise à abaisser les charges d'exploitation dans les usines dès 2014 ;
- Evolution du conflit entre ST-Ericsson et Samsung, qui pourrait déboucher sur un accord amiable ;
- Croissance externe éventuelle dans les segments de marché porteur (énergie, santé) ;
- Lancement, avec l'Etat français, d'une co-entreprise de production, à Cralles en France, de microprocesseurs destinés aux routeurs et smartphones, dans laquelle le groupe investira 1,3 MdEUR d'ici 2017 ;
- Valeur non opéable, contrôlée à 27,5 % par ST Holding, société détenue à parité par les états italien et français.
- Volatilité boursière en fonction des niveaux de stocks mondiaux de semi-conducteurs, des commentaires de Texas Instruments et des parités de change euro-dollar ;
- Retombées de la récente réorganisation du groupe en deux divisions, SPA (Sense Power and Automotive, produits de détection et de puissance et composants pour l'automobile) et EPS (Embedded Processing Solutions ou solutions de traitement embarquées) qui vise à abaisser les charges d'exploitation dans les usines dès 2014 ;
- Evolution du conflit entre ST-Ericsson et Samsung, qui pourrait déboucher sur un accord amiable ;
- Croissance externe éventuelle dans les segments de marché porteur (énergie, santé) ;
- Lancement, avec l'Etat français, d'une co-entreprise de production, à Cralles en France, de microprocesseurs destinés aux routeurs et smartphones, dans laquelle le groupe investira 1,3 MdEUR d'ici 2017 ;
- Valeur non opéable, contrôlée à 27,5 % par ST Holding, société détenue à parité par les états italien et français.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Electronique
Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année.
DERNIERE RECOMMANDATION SUR LA VALEUR
HSBC a abaissé sa recommandation de Neutre à Sous-pondérer et son objectif de cours de 7 euros à 5,70 euros sur STMicroelectronics. Le bureau d'études a réduit ses prévisions de bénéfice par action de -5 cent à -10 cent pour 2013, de 16% à 56 cents pour 2014 et de 3% à 90 cents pour 2015 après la publication des résultats du deuxième trimestre. Il a notamment souhaité prendre en compte un marché des smartphones moins porteur et un accroissement de la pression concurrentielle dans cette industrie, ce qui devrait pénaliser son activité MEMS (microsystèmes électromécaniques).
CONSENSUS DES PROFESSIONNELS
D'après le consensus de marché calculé à la date du 18/09/2013, les analystes conseillent de rester neutre sur le titre STMICROELECTRONICS. En effet, sur un total de 4 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 1 est à l'achat, 2 sont à la vente et 1 est neutre. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de -25%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 6,26 EUR. Le consensus précédent conseillait de conserver la valeur .
2013 AOF - Tous droits de reproduction réservés par AOF.
STMicroelectronics : dément tout projet qui pourrait "compromettre l'unité de l'entreprise"
(Boursier.com) -- STMicroelectronics a publié peu avant 15h00 un communiqué dans lequel le groupe réagit aux spéculations qui se sont emparées du dossier à la mi-journée. La société "dément l'existence d'initiatives qui pourraient compromettre l'unité de l'entreprise" et rappelle qu'elle publiera comme prévu ses résultats trimestriels le 23 octobre prochain.
Le titre du spécialiste des semiconducteurs s'est envolé à la mi-journée en bourse, alors qu'une source proche du dossier a fait savoir à Bloomberg que le groupe franco-italien était en train de réfléchir à une scission de l'entreprise d'ici la fin de l'année. Selon cet informateur, le groupe pourrait séparer son activité spécialisée dans les puces et les capteurs analogiques de celle portant sur les actifs numériques, utilisés dans les décodeurs, les téléviseurs et les terminaux mobiles. Une décision pourrait être prise d'ici la fin de l'année, mais aucun scénario n'a encore été arrêté, et STMicroelectronics pourrait décider de conserver sa structure actuelle, a tenu à souligner la source. La coentreprise en difficulté ST Ericsson pour faire partie des actifs vendus avec le pôle numérique.Samsung Electronics est cité comme un prédateur potentiel.
Les investisseurs donnaient du crédit à un tel scenario puisque le dossier a gagné jusqu'à 18,7% à 5,212 euros peu après 13h00. Juste après le démenti, il progresse encore de 7,5%. En milieu de semaine, le titre avait déjà connu un épisode spéculatif après que le quotidien 'Les Echos' eut annoncé que l'industriel avait mandaté JP Morgan pour étudier les options stratégiques qui s'offraient à lui, notamment concernant la co-entreprise ST Ericsson, lourdement consommatrice de ressources. Parmi les options à l'étude pour ST Ericsson, les rumeurs évoquaient la recherche d'un partenaire à qui s'adosser, la vente de la société en plusieurs blocs ou encore la réintégration de certaines activités au sein des maisons mères. STMicro et Ericsson avaient botté en touche en confirmant avoir engagé un conseil, dans le cadre de leur stratégie consistant à "revoir en continu la stratégie de la société".
Le statu quo n'est plus une option pour STMicroelectronicsécrivait en début de semaine le bureau d'études Exane BNP Paribas, qui estimait que ST Ericsson devrait être
vendue ou démantelée. Cependant compte-tenu de l'état de la filiale, la seconde option semble plus envisageable, selon l'analyste, qui évoquait déjà l'hypothèse de nouvelles mesures de restructuration concernant le pôle Digital, en parlant d'ailleurs d'un scenario de scission.
Dans cette hypothèse, comment cela serait-il menée ? Le pacte d'actionnaires entre la France et l'Italie serait-il renouvelé ?, s'interrogeait le bureau d'études.
Le groupe est actuellement divisé en quatre entités principales. "Circuits analogiques, MEMS et microcontrôleurs" (AMM), qui représentait au terme de l'exercice 2011 un total de 2,86 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour une marge d'exploitation de 20,3%, "Applications Automobiles, Grand Public, Informatique et Infrastructures de communications" (ACCI), affichant 4,03 milliards de dollars de revenus pour une marge de 8,9%, Produits Discrets de Puissance (PDP), avec 1,24 milliard d'euros de chiffre d'affaires pour 11,2% de marge et Wireless (essentiellement ST Ericsson), 1,55 milliard de dollars de revenus et une perte opérationnelle de -812 millions de dollars. Au final, en intégrant les activités annexes, STMicro a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 9,735 milliards de dollars pour un résultat opérationnel de 46 millions de dollars, malgré la forte rentabilité de certaines de ses branches.
STMicroelectronics et bTendo veulent s'imposer sur le marché du partage vidéo
Par Elodie Vallerey - Publié le
Dans ce but, le fabricant franco-italien STMicroelectronics a racheté la propriété intellectuelle de son homologue israélien bTendo, et repris ses effectifs.
Un rapprochement stratégique et financier. Les deux sociétés spécialisées dans les semi-conducteurs STMicroelectronics et bTendo ont décidé de collaborer pour mieux s'imposer sur le marché.
Leur leitmotiv ? Un minuscule pico-projecteur à intégrer dans les smartphones eu autres appareils électroniques portables qu'ils développent ensemble depuis début 2011. Pour mener à bien ce projet et conquérir ainsi ce nouveau marché, le franco-italien STMicroelectronics a annoncé dans un communiqué avoir racheté la propriété intellectuelle de bTendo, et repris l'essentiel de ses équipes.
Avec l'expertise de ST dans les MEMS (microsystèmes électromécaniques) et la technologie développée par bTendo de projection par balayage laser, la nouvelle entité née du rapprochement des deux entreprises veut devenir l'un des leaders des solutions de partage vidéo mobiles.
STMICROELECTRONICS FINALISE SON RAPPROCHEMENT AVEC BTENDO
(AOF) - STMicroelectronics a annoncé avoir franchi une autre étape significative dans sa stratégie de positionnement sur le marché émergent du partage de vidéos sur smartphones et autres produits grand public portables. Après le succès de l'accord de développement conjoint signé avec la start-up bTendo, le fabricant de semi-conducteurs a acquis la propriété intellectuelle de la société israélienne et recruté la majeure partie de ses experts pour accélérer la diffusion de la technologie.
L'accord de développement, qui visait à associer la technologie innovante de projection par balayage laser de bTendo (Scanning Laser Projection) à l'expertise leader de ST dans les MEMS, le traitement vidéo et les process technologiques pour semi-conducteurs, a débouché sur la production d'échantillons d'évaluation qui s'intègrent à merveille dans les smartphones, appareils numériques et ordinateurs portables de nouvelle génération en raison de leur petitesse et de leur basse consommation. Ces échantillons sont actuellement testés par des clients potentiels.
« Le moteur de projection par balayage laser produit une image haute résolution sans aucun besoin de mise au point qui permettra aux utilisateurs d'afficher leurs vidéos, photos et présentations pratiquement n'importe où », précise la firme franco-italienne.
AOF - EN SAVOIR PLUS
- La société est leader mondial dans le domaine des microsystèmes électromécaniques (Mems). Ces capteurs de mouvement sont en plein essor dans les produits grand public ;
- Le secteur est porté par la demande chinoise ainsi que le développement des smartphones, des écrans tactiles et autres « netbooks » ;
- La situation financière de STMicro est saine.
Les points faibles de la valeur
- Les perspectives de redressement de la division ST-Ericsson restent incertaines. ST-Ericsson reste très sensible au timing et au rythme des gains de parts de marché chez ses principaux clients, notamment Nokia, l'un de ses principaux clients, qui est en grave difficulté. La pression concurrentielle dans les circuits intégrés pour les mobiles reste également vive. Les analystes ne tablent pas sur un retour à l'équilibre avant 2014. Un plan de restructuration a été présenté fin avril ;
- Les difficultés de cette division masquent les dynamiques de croissance et les positions technologiques de STMicro dans ses autres branches ;
- L'activité de STMicro reste très dépendante de l'état des secteurs automobile, informatique, industriel et grand public, qui sont très cycliques ;
- La rentabilité de la société est inférieure à celle des autres poids lourds du secteur. Elle pâtit d'une structure de coûts fixes importante, notamment en Europe ;
Comment suivre la valeur
- Le secteur est très cyclique ;
- Texas Instruments est le principal comparable boursier. Les commentaires de l'Américain sont donc très suivis ;
- La santé de Nokia est également très suivie puisque le Finlandais représente 10% à 15% du CA. Or, Nokia subit actuellement de plein fouet la concurrence asiatique dans la téléphonie mobile ;
- Les fluctuations du cours du dollar sont à surveiller ;
- Le niveau des stocks mondiaux de semi-conducteurs est un bon indicateur car plus ce niveau est élevé plus la demande sera faible et plus les capacités de production sont excédentaires ;
- La société souhaite s'ouvrir à de nouveaux segments de marché comme ceux de l'énergie (produits pour consommer moins) et de la santé.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Electronique
Pour 2012, l'institut Gartner prévoit une chute de 19,5% des investissements industriels dans les semi-conducteurs. Un certain nombre d'acteurs (dont STMicroelectronics) revoient leurs investissements à la baisse. Deux intervenants font la différence. Samsung va investir la somme colossale de 24 800 MdKRW (22 MdUSD) dans ses processus de production cette année. 13,3 MdUSD seront dédiés à la division de semi-conducteurs. Cet investissement est triplé par rapport à 2011. Le groupe coréen souhaite sensiblement distancer ses concurrents. D'autre part, Intel va augmenter ses dépenses d'investissement de 10,7 MdUSD l'année dernière à 12,5 MdUSD en 2012. Il souhaite faire face à l'explosion de la demande de smartphones et de tablettes. D'après le cabinet IHS iSuppli, le marché des composants électroniques pour tablettes tactiles a atteint 6,86 MdUSD en 2011, contre seulement 2,6 MdUSD en 2010. Il constitue déjà le huitième débouché pour les industriels des semi-conducteurs.
DERNIERE RECOMMANDATION SUR LA VALEUR
AlphaValue a réduit son objectif de cours de 7,40 euros à 6,50 euros et réitéré sa recommandation d'Achat sur STMicroelectronics après la publication des résultats trimestriels. Le bureau d'analyses souligne que l'activité principale s'est montrée résistante au cours du trimestre, notamment pour les segments Automobile et AMMS. Le point noir de cette publication est une fois encore ST-Ericsson, avec une perte d'exploitation toujours plus importante en raison de la chute du chiffre d'affaires de Nokia.
CONSENSUS DES PROFESSIONNELS
D'après le consensus de marché calculé à la date du 01/08/2012, les analystes conseillent de rester neutre sur le titre STMICROELECTRONICS. En effet, sur un total de 8 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 3 sont à l'achat et 5 sont neutres. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de 38%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 6,15 EUR. Le consensus précédent conseillait d'acheter la valeur .
4,787 EUR
+0,23% | +0,01
09/08/2012 11:48
STMicroelectronics, l`un des plus grands fournisseurs mondiaux de semiconducteurs présents sur toute la gamme des applications technologiques et le premier fabricant mondial de MEMS (microsystèmes électromécaniques), a franchi une autre étape significative dans sa stratégie de positionnement sur le marché émergent du partage de vidéos sur smartphones et autres produits grand public portables. Après le succès de l`accord de développement conjoint signé avec la start-up bTendo, ST a acquis la propriété intellectuelle de la société israélienne et recruté la majeure partie de ses experts pour accélérer la diffusion de la technologie. L`accord de développement, qui visait à associer la technologie innovante de projection par balayage laser de bTendo (Scanning Laser Projection) à l`expertise leader de ST dans les MEMS, le traitement vidéo et les process technologiques pour semiconducteur, a débouché sur la production d`échantillons d`évaluation qui s`intègrent à merveille dans les smartphones, appareils numériques et ordinateurs portables de nouvelle génération en raison de leur petitesse et de leur basse consommation. Ces échantillons sont actuellement testés par des clients potentiels. Hier, le titre a progressé de 0.9% à 4.658 euros. Sur un an glissant, STMicroelectronics cède 2.4% (indice Cac 40 sur la période: +3.8%). D'un point de vue technique, le titre est supérieur à ses moyennes mobiles 20 & 50 jours.
Le plan de Didier Lamouche pour relancer ST-Ericsson
Par Ridha Loukil - Publié le
EXCLUSIF ENTRETIEN En difficulté sur le marché des puces pour téléphones mobiles, ST-Ericsson a lancé le 23 avril un plan de restructuration accompagné d'un accord de partenariat étroit avec STMicroelectronics. Comment la joint-venture compte remonter la pente ? Didier Lamouche, PDG de ST-Ericsson et directeur général de STMicroelectronics, répond en exclusivité à L'Usine Nouvelle.
L'Usine Nouvelle - En quoi le plan de restructuration visant à redresser les comptes de ST-Ericsson est-il différent des précédents ?
Didier Lamouche - Ce n'est pas juste un nouveau plan de restructuration. C'est un plan stratégique de repositionnement en termes de produits. Le marché de la téléphonie mobile est en train de migrer rapidement vers les smartphones, dont la croissance devrait atteindre plus de 25% l'année prochaine. Nous assistons à une redistribution des cartes entre les constructeurs de terminaux. Enfin, prenez le système d'exploitation Android, lancé par Google il y a 3 ans. Qui aurait pensé qu'il détiendrait aujourd'hui 60% du marché des Smartphones ? Face à ces changements, il est normal que nous adaptions notre stratégie industrielle.
Didier Lamouche - Ce n'est pas juste un nouveau plan de restructuration. C'est un plan stratégique de repositionnement en termes de produits. Le marché de la téléphonie mobile est en train de migrer rapidement vers les smartphones, dont la croissance devrait atteindre plus de 25% l'année prochaine. Nous assistons à une redistribution des cartes entre les constructeurs de terminaux. Enfin, prenez le système d'exploitation Android, lancé par Google il y a 3 ans. Qui aurait pensé qu'il détiendrait aujourd'hui 60% du marché des Smartphones ? Face à ces changements, il est normal que nous adaptions notre stratégie industrielle.
Vous envisagez de vous défaire d'une partie de votre R&D. N'est-ce pas suicidaire à long terme ?
Pas du tout. Nous voulons optimiser notre R&D en faisant jouer les synergies entre nous et STMicroelectronics. Pour réaliser un smartphone, il faut deux composants clés : le modem, qui assure l'interface de communication radio avec le réseau, et le processeur d'application, qui gère les fonctions multimédia. Il faut aussi des composants de connectivité sans fil : GPS, Bluetooth, RF, puissance etc. Ainsi que la capacité à intégrer ces composants en une seule plateforme.
Pas du tout. Nous voulons optimiser notre R&D en faisant jouer les synergies entre nous et STMicroelectronics. Pour réaliser un smartphone, il faut deux composants clés : le modem, qui assure l'interface de communication radio avec le réseau, et le processeur d'application, qui gère les fonctions multimédia. Il faut aussi des composants de connectivité sans fil : GPS, Bluetooth, RF, puissance etc. Ainsi que la capacité à intégrer ces composants en une seule plateforme.
Nous avons repositionné notre modèle économique et choisi de recentrer notre R&D sur la partie modem, qui constitue notre savoir-faire historique dans les réseaux mobiles. Et nous avons annoncé un partenariat avec STMicroelectronics pour la partie processeur d'applications, qui lui sera transférée. Ainsi, nous continuerons à développer nos propres plateformes intégrant dans la même puce le modem et le processeur d‘application.
Cette intégration est de plus de plus demandée par les clients pour des gains de place, de taille et de consommation. Pour cela, nous achèterons le processeur d'application à ST sous la forme de propriété intellectuelle. Ce partenariat est bénéfique pour les deux parties. STMicroelectronics poursuit sa stratégie de convergence multimédia et pourra proposer le même processeur d'application pour une large gamme de produits multimédia (téléviseurs, décodeurs numériques, etc.). De notre côté, nous pourrons optimiser notre R&D tout en la maintenant à environ 25 % de notre chiffre d'affaires.
Vous avez Nokia comme client majeur, qui va très mal aujourd'hui. Comment réagir ?
La création de ST-Ericsson en 2009 reposait sur une belle vision consistant à mettre en commun les clients des trois entités à l'origine de la joint-venture dont Nokia de STMicroelectronics, Sony Ericsson d'Ericsson et Samsung de NXP. Mais nous n'avions pas prévu l'affaiblissement de deux de nos clients majeurs.
Vous avez Nokia comme client majeur, qui va très mal aujourd'hui. Comment réagir ?
La création de ST-Ericsson en 2009 reposait sur une belle vision consistant à mettre en commun les clients des trois entités à l'origine de la joint-venture dont Nokia de STMicroelectronics, Sony Ericsson d'Ericsson et Samsung de NXP. Mais nous n'avions pas prévu l'affaiblissement de deux de nos clients majeurs.
La part de Nokia sur le marché des mobiles est tombée de près de 40% en 2009 à 25% aujourd'hui. Et en 2011, il a abandonné le système d'exploitation Symbian au profit de Windows Phone de Microsoft, qui était au moment de l'annonce, incompatible avec nos puces. Or, Nokia représentait, selon les années, environ 25 à 35% de notre chiffre d'affaires.
Nous travaillons à remédier à la situation en diversifiant notre base de clients. L'effort commence à porter ses fruits puisque nous équipons les nouveaux Smartphones Xperia de Sony et un Galaxy S de Samsung. Nous motorisons aussi un smartphone de HTC pour le marché chinois et nous espérons gagner d'autres clients asiatiques.
Comment voyez-vous l'évolution de vos résultats financiers ?
Nos résultats dépendront du niveau de succès des nouveaux produits que nous équipons sur le marché. Mais nous avons de bons espoirs de stabiliser le chiffre d'affaires cette année puis de renouer avec la croissance l'année prochaine.
Nos résultats dépendront du niveau de succès des nouveaux produits que nous équipons sur le marché. Mais nous avons de bons espoirs de stabiliser le chiffre d'affaires cette année puis de renouer avec la croissance l'année prochaine.
On murmure que vous êtes à la recherche de partenaires. Où vous en êtes ?
Nous avons déjà un partenariat fort avec STMicroelectronics. Nous sommes ouverts à d'autres pour licencier notre technologie en contrepartie de redevances, partager les coûts de développement, voire, pourquoi pas, nous regrouper si des synergies existent. Nous menons des discussions avec plusieurs partenaires potentiels. Mais à ce stade il n'y a rien de concret.
Nous avons déjà un partenariat fort avec STMicroelectronics. Nous sommes ouverts à d'autres pour licencier notre technologie en contrepartie de redevances, partager les coûts de développement, voire, pourquoi pas, nous regrouper si des synergies existent. Nous menons des discussions avec plusieurs partenaires potentiels. Mais à ce stade il n'y a rien de concret.
La barrière d'entrée dans ce secteur devient énorme. Il faut investir 500 millions de dollars par an pour développer la technologie de modem de la dernière génération de mobiles 4G. Et il faut en plus une expérience de longue durée pour appréhender la technologie. Un modem 4G correspond à 10 millions de lignes de code, 10 fois plus qu'un modem 3G.
Quand voyez-vous Ericsson sortir de la joint-venture ?
Je suis confiant dans l'engagement d'Ericsson aux cotés de STMicroelectronics. Ericsson a beaucoup investi dans la joint-venture et continue à nous soutenir. Je ne le vois pas sortir comme il l'a fait de Sony Ericsson. Son engagement s'inscrit dans une stratégie visant à maîtriser toutes les technologies de réseaux jusqu'aux puces modems. Sortir de ST-Ericsson, c'est prendre le risque de dépendre demain des brevets de concurrents, ce qui serait inacceptable.
Je suis confiant dans l'engagement d'Ericsson aux cotés de STMicroelectronics. Ericsson a beaucoup investi dans la joint-venture et continue à nous soutenir. Je ne le vois pas sortir comme il l'a fait de Sony Ericsson. Son engagement s'inscrit dans une stratégie visant à maîtriser toutes les technologies de réseaux jusqu'aux puces modems. Sortir de ST-Ericsson, c'est prendre le risque de dépendre demain des brevets de concurrents, ce qui serait inacceptable.
Propos recueillis par Ridha Loukil
STMICROELECTRONICS : STMicro - Ralentissement vu en 2011, ST-Ericsson en perte
25/01/11 à 10:56 - REUTERS
* CA de $2,83 mds au T4, BPA de 24 cents
Abaisse sa prévision 2011 de marché à 5-8% de croissance
Estime pouvoir croître plus vite que le marché en 2011
Perte plus importante que prévu de la JV ST-Ericsson
L'action perd plus de 3%
Le communiqué de résultats de STMicro (en anglais):
Ericsson - Hausse des ventes au T4, mais la marge déçoit
Estime pouvoir croître plus vite que le marché en 2011
Perte plus importante que prévu de la JV ST-Ericsson
L'action perd plus de 3%
Le communiqué de résultats de STMicro (en anglais):
Ericsson - Hausse des ventes au T4, mais la marge déçoit
Et aussi
résultats 4e trimestre meilleurs que prévu - 25/01/2011 - Dow JonesSTMicroelectronics renoue avec les bénéfices au 4e trimestre - 25/01/2011 - Dow JonesL'année du retour aux bénéfices - 24/01/2011 - Investir.frFlux de nouvelles favorables dans le secteur - 19/01/2011 - Investir.frSTMicro achète les semi-conducteurs d'Arkados pour USD11 mlns - 29/12/2010 - Dow Jones
(Actualisé avec conférence téléphonique, réactions d'analystes)
PARIS/SAN FRANCISCO, 25 janvier (Reuters) -STMicroelectronics anticipe une baisse de régime en 2011 après avoir bénéficié d'une forte reprise du marché des semi-conducteurs en 2010 à la faveur de la sortie de crise économique.
Le groupe franco-italien, qui a publié des résultats du quatrième trimestre supérieurs aux attentes, a abaissé sa prévision de croissance pour le secteur en 2011 mais estime pouvoir faire mieux que le marché cette année. Il table cependant sur un recul séquentiel de 7% à 12% de son chiffre d'affaires au premier trimestre.
"C'est le retour aux tendances historiques de croissance des semi-conducteurs, après l'effondrement constaté en 2009 et le rebond très fort de 2010. On revient à la tendance plus traditionnelle", a déclaré Carlo Bozotti, président et directeur général du groupe, lors d'une conférence téléphonique.
STMicro, qui fabrique des puces pour l'automobile, les ordinateurs, les téléphones, entre autres, table sur une progression du marché entre 5% et 8% en 2011, contre 5% à 10% attendus précédemment.
Les ventes à destination du secteur automobile, qui ont tiré les ventes en 2010, restent solides, mais le groupe perçoit des signaux de faiblesse dans les segments grand public et d'infrastructures de communication, a expliqué le PDG.
A 10h50, l'action reculait de 3,85% à 8,233 euros, donnant une capitalisation boursière de 7,5 milliards d'euros.
PERTE DE ST-ERICSSON
Des analystes estiment que la perte plus importante que prévu de ST-Ericsson, la coentreprise de STMicro avec l'équipementier télécoms suédois Ericsson , constitue un point noir dans cette publication.
"Les premiers six mois de l'année vont rester difficiles (pour ST-Ericsson), mais on s'attend à une montée en force des nouveaux produits au second semestre, qui devrait se traduire par une amélioration importante des indicateurs financiers de l'entreprise", a indiqué Carlo Bozotti.
Plusieurs analystes avaient déjà estimé à l'occasion des publications de résultats précédentes que la coentreprise constituait le point faible du groupe, avec des perspectives de redressement jugées incertaines.
STMicroelectronics a publié lundi soir, après la clôture de Wall Street, des comptes supérieurs aux attentes faisant état d'une hausse séquentielle de ses ventes de 6,6% au quatrième trimestre, ainsi que d'une marge brute de 39,9%. Le bénéfice net ressort à 24 cents par action.
Pour l'ensemble de 2010, il a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 21,6% à 10,346 milliards de dollars, un record. Le bénéfice net annuel ressort à 830 millions de dollars, soit 92 cents par action.
Les résultats de STMicro font suite à l'optimisme de l'américain Intel . Les résultats publiés par le premier fabricant de puces au monde, généralement considéré comme un indicateur de la tendance du secteur, avaient soutenu les semi-conducteurs en Bourse le 14 janvier.
(Marie Mawad et Tarmo Virki, édité par Dominique Rodriguez)
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