Bilderberg

11:20 - 14 juin 2011 par Martine Maelschalck

Quatre Belges au Bilderberg, que préside Davignon

C’est Étienne Davignon qui présidait la réunion du groupe de Bilderberg organisée la semaine dernière à Saint-Moritz, en Suisse.

Trois autres Belges, le président de la Banque Nationale, Luc Coene, le président d’Umicore, Thomas Leysen, et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, assistent également à cette réunion de personnalités de l’élite mondiale de la politique et des affaires.

Parmi les participants au cru 2011, on citera: Peter Brabeck (Nestlé), Josef Ackermann (Deutsche Bank), Henri de Castries (Axa), Maurice Lévy (Publicis), George Osborne (Chancelier de l’Échiquier, Royaume-Uni), Jean-Claude Trichet (BCE), Robert Zoellick (Banque mondiale) ou… la reine Sofia d’Espagne.

La 59e conférence du groupe de Bilderberg sera essentiellement consacrée aux défis de la croissance: innovation et discipline budgétaire, l’euro et les défis pour l’Union européenne, le rôle des économies émergentes ainsi que des réseaux sociaux. Il sera également question des nouveaux défis au Proche Orient, des zones de conflit et des défis démographiques, indique le communiqué de presse du groupe Bilderberg.

La conférence réunit quelque 130 participants dont environ un tiers de responsables politiques et deux tiers issus des mondes de la finance, de l’industrie ou du travail. Deux tiers des participants sont européens et le tiers restant est constitué de personnalités venant d’Amérique du Nord et d’autres pays.

À noter que ces dernières informations ne sont pas des scoops: la composition de ce forum européano-américain est immuable depuis sa création en 1954…

Si le Bilderberg publie quelques informations sur ses réunions, c’est surtout pour tenter d’échapper au parfum de "grand complot" qui l’entoure depuis sa naissance. Dans son livre "La vraie histoire du Bilderberg", le journaliste Daniel Estulin estime ainsi que ce groupe est "devenu une sorte de gouvernement mondial de l’ombre". "Si nous étions vraiment les inspirateurs de la politique du monde, nous devrions tous démissionner immédiatement, vu le succès de l’entreprise!" ironisait Étienne Davignon il y a quelques années.