Les prix de vente des logements anciens en Ile-de-France ont augmenté en moyenne de 10,6% sur un an au 3e trimestre 2010. A Paris, le mètre carré dépasse les 7.000 euros.
L'immobilier francilien retrouve son niveau d'avant-crise. Selon la Chambre des notaires de Paris et d'Ile-de-France, qui a publié les chiffres jeudi 25 novembre, au 3e trimestre 2010, les prix de vente des logements anciens en Ile-de-France ont augmenté en moyenne de 10,6% par rapport à l'année dernière et de 4,1% par rapport au deuxième trimestre.
Dans la capitale, un record historique est battu: le plafond symbolique des 7.000 euros/m² est dépassé, pour s'établir à 7.030 euros. L'ancien record, qui date du trimestre précédent, était de 6.680 euros. Sur un an, l'immobilier parisien a gagné 1.000 euros/m²! Plus aucun des vingt arrondissements n'affiche un prix médian inférieur à 5.000 euros/m².
Paris intra-muros tire les prix à la hausse
L'augmentation régionale, largement supérieure à l'inflation (+1,6%), est tirée par la hausse des prix à Paris intra-muros (13,8% contre 4,8% fin avril). En petite couronne, elle est de 10,8%, et de 7,6% en grande banlieue.
En volume, le nombre des transactions (neuf et ancien), au 3e trimestre, s'est élevé à 52.600 dans la région. La progression est de 23% par rapport à l'année dernière. Selon la Chambre des notaires, elle permet au marché de retrouver le niveau observé, de 1999 à 2007, avant la crise. "L'immobilier est de plus en plus la seule chose qui soit stable dans le monde économique actuel", a expliqué Me Lefebvre.
Les étrangers achètent de plus en plus
Autre facteur qui explique l'emballement: le phénomène nouveau des "seconds acheteurs", c'est-à-dire d'investisseurs qui ont fait une forte plus-value sur leur premier bien.
Les étrangers (dont un quart d'Italiens) représentent désormais 8% des acheteurs. Ils apprécient particulièrement les "appartements de grand standing dans le coeur de la capitale", ce qui accentue la pression du marché.
Les notaires estiment que les prix vont encore monter. "Dans les prochains mois, les ventes resteront soutenues par la faiblesse des taux d'intérêt, un contexte psychologique favorable au logement, en dépit de la disparition des achats d'anticipation, avant la disparition ou la modification de certaines mesures financières et fiscales".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire