samedi 28 mai 2011

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Le 26/05/2011 à 17:31 - Mis à jour le 27/05/2011 à 08:14

Natixis écarte toujours toute fusion avec BPCE

Natixis écarte toujours toute fusion avec BPCE
© REA

PARIS (Reuters) - Natixis (KN 3.87 +1.05%) a une nouvelle fois écarté jeudi tout projet de fusion avec sa maison-mère, le groupe BPCE (Banque populaire-Caisse d'épargne).

Lors de son assemblée générale, la banque, détenue à 72% par BPCE, a indiqué que sa priorité était la mise en oeuvre de son plan stratégique adopté en septembre 2009 et destiné à redresser ses comptes.

"Notre priorité c'est la mise en oeuvre du plan stratégique de Natixis (...), mais pas du tout des opérations de fusion avec BPCE", a fait savoir François Pérol, président de Natixis et président du directoire de BPCE.

"Ce n'est pas un projet qui est dans nos cartons", a-t-il ajouté en réponse à la question écrite d'un actionnaire.

Interrogée sur l'avenir de sa filiale d'assurance-crédit Coface, la banque a aussi indiqué qu'aucune "cession imminente" de la Coface n'était prévue, repoussant ainsi à après 2011 un possible retour en Bourse de la filiale.

"Il n'y a pas de cession imminente de la Coface", a déclaré Laurent Mignon, le directeur général de Natixis.

"Après 2011, on pourra envisager de valoriser la Coface dans l'intérêt des actionnaires", a-t-il poursuivi.

Lors de la publication des résultats du premier trimestre, Natixis avait déjà indiqué que la priorité de la Coface en 2011 était le recentrage de ses activités sur l'assurance et qu'une éventuelle introduction en Bourse n'était pas envisagée pour cette année.

Lors de cette assemblée générale, les actionnaires ont également donné leur feu vert au projet de regroupement des actions de Natixis sur la base d'une action nouvelle pour sept actions existantes.

Matthieu Protard, édité par Jean-Michel Bélot


Natixis en bref


Natixis est la banque de financement, de gestion et de services financiers du Groupe BPCE, 2e acteur bancaire en France.

Avec plus de 22 000 collaborateurs présents dans 68 pays, Natixis intervient dans trois domaines d’activités, dans lesquels elle dispose d’expertises métiers fortes et reconnues : la Banque de Financement et d’investissement, l’Épargne (gestion d'actifs, assurance, banque privée, capital investissement) et les Services Financiers Spécialisés.

Natixis accompagne de manière durable, dans le monde entier, sa clientèle propre d’entreprises, d'institutions financières et d'investisseurs institutionnels, ainsi que la clientèle de particuliers, professionnels et PME des deux réseaux de BPCE, Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

Cotée au CAC 40 à la Bourse de Paris (Nyse Euronext), Natixis dispose d’une base financière solide avec un total de fonds propres Tier 1 de 15,9 milliards d’euros, un ratio Tier 1 de 11 % et des notations long terme de qualité (A+ Standard & Poor’set Fitch RatingsAa3 Moody’s).

(Chiffres au 31 mars 2011)



Pour en savoir plus sur BPCE : www.bpce.fr



Don’t be evil ...



Le 17/01/2011 à 07:30 - Mis à jour le 17/01/2011 à 07:30

Google, le champion toutes catégories de l'univers Internet

Le roi des moteurs de recherche s’implante dans l’Internet mobile, la télé interactive et les réseaux sociaux.

Google, le champion toutes catégories de l'univers Internet

Nous nous intéressons à tout ce que les gens utilisent au moins une fois par jour», fanfaronnait l’an dernier Larry Page, cofondateur de Google avec Sergey Brin. Logique, puisque son entreprise a déjà transformé la vie quotidienne de la majorité des Terriens, en leur offrant une plate-forme d’informations quasi infinie, le moyen de visualiser tout endroit de la planète et la possibilité de regarder des millions de vidéos couvrant tous les sujets. Le tout en douze ans seulement, puisque le leader mondial de l’économie Internet (23,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 6,5 milliards de bénéfices en 2009) n’existait pas début 1998.

C’est la culture managériale unique de Google qui a permis ce déploiement tous azimuts. Pour stimuler la créativité de ses 20 000 salariés, la firme leur offre des salaires confortables, une excellente couverture sociale, une cantine gratuite et un cadre de travail hors normes. En France, baby-foot, fauteuil massant et jeux vidéo sont disponibles dans l’espace détente. Ajoutons 20% de temps libre pour développer des projets personnels liés à des causes d’intérêt général ou susceptibles d’enrichir l’offre de Google. La volonté de manager autrement s’étend même au recrutement et à la gestion des carrières : «Quand un candidat se présente pour un poste, il rencontre ses futurs collaborateurs, qui ont leur mot à dire sur sa sélection. De même, l’évaluation annuelle des performances prend en compte l’avis des collègues», précise Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce, responsable de la communication institutionnelle de Google France.

Il faut croire que la motivation et la volonté d’innover s’en trouvent favorisées, puisque le géant du Web offre plus d’une cinquantaine de services : moteur de recherche, revue de presse, messagerie, photographie, cartographie, librairie, outils bureautiques, site de vidéos, téléphonie et Internet mobile en attendant la télé en ligne. Pas un mois ne se passe sans que la firme de Moutain View n’annonce une acquisition ou un investissement dans un nouveau secteur. Seule constante : la priorité donnée à la gratuité, qui favorise l’acquisition rapide d’une position éminente, sinon dominante. C’est ce modèle économique unique qui explique l’image «Docteur Jekyll et Mister Hyde» dont est affublée Google : «Des secteurs comme le logiciel ou les médias perçoivent cette entreprise comme destructrice de valeur. Mais les utilisateurs pensent qu’elle en crée en leur proposant des services gratuits de qualité», résume Jean-Michel Cagin, du cabinet d’experts en stratégie OC&C.

Bien entendu, la gratuité a pour contrepartie le financement par la publicité. Et le simple fait d’être listé sur la première page sélectionnée par le moteur de recherche en constitue une. La fréquentation et la santé de centaines de milliers de sites dépendent en effet du rang que leur attribue le moteur et de ses pratiques publicitaires. Fait nouveau, ceux qui s’estiment pénalisés n’hésitent plus à contester sa neutralité. Foundem, un site britannique de shopping, a ainsi porté plainte à la Federal Communications Commission parce que le moteur le rétrogradait dans les dernières pages quand son concurrent Google Product Search apparaissait en tête.

En Allemagne, des éditeurs de presse ont estimé que la firme privilégiait ses services météo et cartographie au détriment des leurs, et ont porté l’affaire devant le régulateur de la concurrence. Pis : la Commission européenne examine trois plaintes contre Google pour abus de position dominante. Pour sa part, l’Autorité de la concurrence française a dénoncé en juillet dernier des pratiques «non objectives, non transparentes et discriminatoires» concernant la vente des mots-clés aux annonceurs. La décision tombe mal pour Google, qui contrôle dans l’Hexagone plus de 90% de la publicité liée à l’achat de mots-clés…

Bien sûr, la firme réfute toutes ces accusations. Arguant que ses clients et usagers peuvent d’un simple clic se tourner vers la concurrence. Répétant qu’elle maintient une séparation stricte entre les réponses générées par le moteur et les liens commerciaux dont elle tire ses revenus. Insistant sur le fait que Google Adwords, le système qui organise la vente aux enchères de mots-clés aux annonceurs, permet à des PME d’accéder à une publicité ciblée pour un coût raisonnable.

Sûr de son bon droit, le géant californien s’efforce d’accentuer sa domination dans son métier historique. Il a racheté le moteur de recherche ITA Software, spécialisé dans l’information sur les prix des transports aériens. Il investit dans le marché prometteur des moteurs configurés pour les besoins des entreprises, avec Google Search Appliance. Enfin, dans le cadre de Google AdSense For Search, il propose un partage des recettes publicitaires aux sites qui acceptent d’intégrer directement sur leur page d’accueil son moteur de recherche.

Mais le groupe de Mountain View ne se contente pas d’occuper les écrans des PC. Il veut migrer vers l’Internet mobile. D’après les prévisions d’Ericsson, 3,5 milliards d’humains surferont sur la Toile depuis leur smartphone en 2015, contre 400 millions aujourd’hui. Ces consommateurs porteront donc en permanence sur eux un terminal multimédia que les annonceurs pourront cibler et géolocaliser. Pour négocier ce virage stratégique et convertir l’audience croissante de l’Internet mobile en recettes publicitaires, Google a racheté et développé Android, un système d’exploitation pour smartphones. Au premier trimestre 2010, les ventes de mobiles qui en étaient équipés ont dépassé celles de l’iPhone d’Apple et celles des portables équipés du système Windows Mobile de Microsoft.

Selon le cabinet Strategy Analytics, un mobile sur cinq marchera sous Android en 2014. De quoi agacer Apple, qui a expulsé de son conseil d’administration le P-DG de Google, Eric Schmidt, pour éviter un conflit d’intérêts.

La percée d’Android ne tient pas seulement à ses performances techniques. Google le livre gratuitement, alors que Microsoft exige des constructeurs 3 à 10 euros par appareil pour y intégrer Windows Mobile et que l’iPhone est vendu à un prix très élevé. Les constructeurs ont donc intérêt à miser sur Android, qui sera présent sur les smartphones les moins chers, c’est-à-dire l’essentiel du marché. Là aussi, Google offre Android en cadeau parce qu’il compte le rentabiliser par la publicité sur mobile : selon le cabinet Ineum Consulting, ce marché dépassera 20 milliards de dollars en 2014, contre 2 aujourd’hui. Pour y prendre position, Google a racheté AdMob, la régie publicitaire dédiée au mobile que convoitait aussi Apple. La firme veut aussi mixer Latitude, son service de géolocalisation à la demande, et la version mobile de son système AdSense, qui gère l’affichage des publicités sur les sites Web. L’objectif ? Proposer des pubs ultraciblées aux consommateurs lorsqu’ils passeront à proximité d’un point de vente de l’annonceur.

«Last but not least», Google conçoit des systèmes d’insertion de publicités au sein même des applications mobiles téléchargées depuis l’Android Market. Leurs revenus seront partagés avec les développeurs de ces applications. De quoi inciter ces derniers à travailler davantage avec Google. Car aujourd’hui, Android Market ne propose que 70 000 applications (contre 225 000 sur le site d’Apple). Pour prendre le leadership de l’Internet mobile, Google mise également sur le soutien des opérateurs, à qui il reverse 30% du revenu des applications payantes, alors qu’Apple ne rémunère que les développeurs.

Parallèlement à cette offensive sur le mobile, Google tente de se renforcer dans l’univers du PC. Son système d’exploitation Chrome OS, qui sortira fin 2010 – vraisemblablement sur des ordinateurs Dell –, se pose en alternative à Windows. Et sa suite bureautique gratuite Google Docs entend bousculer Microsoft Office. Les constructeurs de composants électroniques ont également de quoi se faire du mouron : comme Microsoft, Google propose en effet d’alléger la mémoire des PC en entreposant toutes les données sur ses serveurs plutôt que sur disque dur.

La liste des secteurs économiques qui se sentent attaqués par le géant californien ne cesse de s’allonger. Ainsi, le projet Google Books, qui vise à constituer la plus grande bibliothèque numérique du monde, froisse le secteur de l’édition. Il ne se limite pas à la mise en ligne des ouvrages tombés dans le domaine public ou faisant l’objet d’accords passés avec des éditeurs. En vertu du droit de citation, Google s’autorise à publier sans autorisation des ayants droit des citations utilisant des mots-clés recherchés, quitte à les retirer en cas de plainte. Saisi par les éditions de La Martinière, le TGI de Paris a condamné cette pratique en décembre 2009, mais Google a fait appel. La crainte de voir le géant de l’Internet prendre le contrôle de toute la chaîne éditoriale s’est accrue avec la création de Google Editions, qui vend déjà en ligne des livres, à l’instar d’Amazon. Jusqu’ici, les grandes maisons rechignent à signer avec cette entité. Elles craignent que Google devienne un distributeur incontournable, qui serait en mesure de leur dicter ses conditions.

Les éditeurs de journaux affichent une réticence similaire vis-à-vis de Google Actualités. Souvent intégrée à la page d’accueil du moteur de recherche, cette revue de presse est une vitrine qui génère près de 20% du trafic des sites des grands quotidiens. Pourtant, nombre d’internautes se contentent de lire les quelques lignes présentées par Google Actualités. Certains patrons de presse estiment donc qu’au total ce service fait baisser la fréquentation et les recettes publicitaires de leur site, au profit de Google.

Avec l’arrivée prochaine du tandem YouTube-Google en télévision, le développement du réseau social Orkut, qui marche sur les plates-bandes de Facebook, et la prise de participation dans Zynga, spécialiste des jeux sociaux en ligne, Google va se faire encore plus d’ennemis. Mais la firme n’a jamais renoncé à une innovation. Et son principe fondateur «Don’t be evil» («Ne fais pas le mal») semble moins impératif depuis que son omniprésence dans tous les domaines du Web lui procure un sentiment d’invulnérabilité.

Frédéric Brillet © Capital



vendredi 27 mai 2011

DEXIA

Dexia : le titre hésite après le détachement du droit

le 30/05/2011 à 16h31

(Boursier.com) -- Dexia se stabilise à 2,43 euros ce lundi après-midi, alors que le groupe a annoncé vendredi vouloir passer une provision de 3,6 Milliards d'Euros sur la vente de certains de ses actifs, qui sera comptabilisée sur le second trimestre 2011. Oddo reste neutre sur la valeur avec un cours cible qui est malgré tout réhaussé à 3,20 euros : "La solvabilité de Dexia (CT1 12,3%) lui permet de supporter le coût de la mise en valeur de marché des actifs à céder" explique le broker qui souligne : "Les cessions réduiront les RWA de 30 MdsE sur 138 MdsE (2011T1). Nous relevons notre cours cible à 3,2 Euros sur l'amélioration du profil de risque, mais le plan ne permet pas encore une valorisation comparable à la moyenne sectorielle. A cela, deux raisons : le gap de liquidité restant (75 MdsE), concentré sur PWB et le reste du portefeuille en 'run off', avec un ROE durablement faible (5%)".

La banque ne paiera pas de dividende au titre de l'exercice en cours en raison du coût de ces opérations a précisé Jean-Luc Dehaene : "Nos résultats seront négatifs, mais pas à hauteur de 3,6 milliards, parce que nos différents métiers performent bien... Cela veut dire aussi qu'il n'y aura pas de dividende en 2012 au titre de 2011", a annoncé le président du groupe bancaire ce week-end. "En 2012, les perspectives seront bien meilleures, avec des résultats soutenables, qui, je l'espère permettront aussi des dividendes normaux, pour autant que le plan soit réalisé, ce qui est le défi du management".

Rappelons que la banque franco-belge va céder la majeure partie de son portefeuille de produits adossés au marché hypothécaire américain résidentiel. Cela aura pour effet de réduire dans un premier temps le ratio prudentiel 'Tier 1' de 13,4 à 11%, lequel remontera vers 12% d'ici la fin de l'année.

Le conseil d'administration s'est ainsi rangé à l'unanimité à l'avis selon lequel il fallait accélérer le programme de redressement. La Commission Européenne avait fait part il y a peu de son souhait de voir la banque se conformer à son plan d'assainissement. Les dirigeants estiment que la charge de 3,6 MdsE sera partiellement compensée dans les comptes 2011, par la performance de ses autres métiers.

Pour les administrateurs, cette accélération des cessions aura le triple avantage d'alléger la charge que représentent les actifs gérés en extinction, d'améliorer la liquidité et d'accroître la capacité du groupe à renouer avec des profits récurrents dans un environnement qui reste compliqué, notamment dans la Zone Euro.

Concrètement, les cessions interviendront cette année et sur la première moitié de 2012, selon les conditions de marché. Les désinvestissements du portefeuille obligataire devraient réduire d'environ 20 MdsE les besoins en liquidité de l'établissement. En outre, en éliminant son exposition au risque du marché immobilier américain, Dexia va retirer une source importante de volatilité de ses résultats.

Ces mesures devraient permettre à la banque de s'affranchir plus rapidement que prévu de la garantie des Etats dont elle dispose...

Rappelons d'un point de vue technique que les actionnaires de Dexia, réunis en assemblée générale extraordinaire le 11 mai dernier, avaient approuvé le principe de la distribution d'une action gratuite. 1 action nouvelle sera ainsi remise en échange de 18 coupons numéro 9. Ces derniers ont été détachés le 27 mai.

La période de dépôt des coupons court jusqu'au 8 juin. Les actions seront attribuées le 14 juin suivant et admises à la négociation le lendemain sur la même ligne que les anciennes. 102.578.130 actions de bonus seront émises. Le droit est coté sous l'ISIN BE6216964401.



DEXIA : L'ACTION EST SUSPENDUE DANS L'ATTENTE D'UNE INFORMATION

(AOF) - L'action Dexia cotée à la Bourse de Bruxelles a été suspendue vers 10h30 ce matin. Elle progressait de 3,24% à 2,514 euros. Selon l'Autorité des services et marchés financiers (l'AMF belge) une annonce importante devrait être faite concernant la banque franco-belge. Selon Les Echos, Dexia devrait annoncer l'accélération de son programme de cessions d'actifs pour satisfaire la Commission européenne. Dexia, qui a été sauvé de la faillite fin 2008 par les Etats belge, français et luxembourgeois, s'est engagé l'an dernier auprès de Bruxelles à céder certaines de ses activités.

Dexia doit notamment céder Deniz-Emeklilik, sa filiale turque d'assurance. Selon la presse, cinq candidats sont encore en lice, dont les français AXA et CNP Assurances.

Le site internet belge de RTL évoque de son côté une intervention de l'Etat belge ou de la Banque Postale. Les deux établissements financiers ont signé en début d'année un accord en vertu duquel la Banque postale s'est engagée à souscrire des obligations foncières émises par Dexia, cette opération devant permettre d'aider la banque franco-belge à résoudre une partie de ses problèmes de refinancement.

Avant la signature de cet accord, des rumeurs récurrentes avaient prêté aux dirigeants des deux groupes la volonté de créer une filiale commune pour le financement des collectivités locales, coeur de métier de Dexia avant l'éclatement de la crise financière.

Ces rumeurs ressurgissent trois jours après l'avertissement lancé par Standard & Poor's. L'agence de notation envisage de dégrader la note de solvabilité de Dexia, qui se situe actuellement à A/A-1 en raison de son exposition à la dette de la Grèce. D'après De Tijd, Dexia a une exposition directe de 4,3 milliards d'euros à des obligations étatiques grecques.

Par ailleurs, Standard & Poor's doute de la capacité de Dexia a accéléré son désendettement. L'agence a demandé plus d'informations sur ce désendettement avant de prendre une décision.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Dexia opère une restructuration profonde avec le recentrage des activités, la vente de la filiale américaine FSA déficitaire, la réorientation du refinancement, un arrêt du trading pour compte propre, et une réduction des coûts ;

- D'ici à 2014, la banque franco-belge entend refonder son modèle économique, jusqu'alors centré sur le financement des collectivités territoriales, sur trois nouveaux piliers: les revenus issus des franchises commerciales, le dynamisme du marché turc et le développement de la banque de détail ;

- Le groupe est désormais engagé dans des activités moins risquées ;

- Les prêts aux collectivités locales sont porteurs dans les pays émergents. La banque fait de la Turquie un moteur de croissance. En 2014, six clients de Dexia sur dix seront Turcs ;

- La banque est extrêmement attentive à sa liquidité. Le ratio de fonds propres est de 12% ;

- Depuis le 30 juin 2010, Dexia ne bénéficie plus, comme prévu, du mécanisme de garantie des Etats pour se refinancer ;

- Le système de rémunération des dirigeants a été complètement revu de façon à éviter les abus.

Les points faibles de la valeur

- La Commission Européenne a imposé de fortes contraintes à Dexia en contrepartie du plan de sauvetage ;

- Les revenus de Dexia devraient rester sous pression en 2011 du fait de ces contraintes de cessions avec notamment une réduction imposée de bilan de 35% d'ici à 2014 ;

- L'une des exigences est également de ne pas acquérir une autre banque avant fin 2011 ;

- Le coût de la restructuration reste difficile à prévoir. L'amélioration des résultats n'est attendue qu'à partir de 2012 ;

- En rééquilibrant ses activités en faveur de la banque de détail, Dexia s'oriente vers des activités à faibles marges et très concurrentielles ;

- La stratégie de croissance en Turquie n'est pas sans risque ;

- En dépit de la cession de sa filiale américaine FSA, Dexia va conserver une exposition à certains actifs ;

- La valeur est, à l'image de l'ensemble du secteur, très volatile.

Comment suivre la valeur

- La valeur ne fait plus partie du CAC 40 depuis le 20 septembre 2010 ;

- Le titre a perdu son statut de valeur refuge qui prévalait avant la crise du fait de son exposition aux collectivités locales. C'est désormais une valeur de restructuration assez spéculative et un titre « value » ;

- Suivre de près l'évolution des résultats, fragilisés par les exigences de la Commission Européenne ;

- La possibilité d'une alliance avec la Banque Postale dans la banque de réseau est régulièrement évoquée ;

- Le retour sur fonds propres (ROE), qui mesure la rentabilité des banques, est l'un des ratios clé du secteur ;

- En tant que valeur financière, le titre est influencé par une série d'éléments : (i) les taux d'intérêt dont l'évolution dépend des politiques monétaires (notamment des banques centrales européenne et américaine), (ii) l'état des Bourses mondiales qui influencera ses activités de banque de financement et d'investissement et de gestion d'actifs, (iii) les niveaux de consommation et d'épargne des ménages qui influeront sur les performances de la banque de détail ;

- Le coût du risque reste à surveiller ;

- Surveiller également la mise en place du dispositif « de Bâle III » qui oblige les banques à augmenter leurs fonds propres pour résister aux crises. Le Comité exige que les établissements financiers affichent d'ici au 1er janvier 2019 un ratio de solvabilité Tier 1 (le noyau dur des capitaux propres des institutions financières) d'au moins 4,5%, contre 2% jusque-là. Un matelas supplémentaire de 2,5% est également exigé. Ce qui porte le pourcentage total à 7%.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Deux changements importants vont avoir un impact sur l'avenir des banques françaises. Premièrement, elles vont être soumises à une nouvelle taxe dès l'année prochaine. La taxe bancaire, qui s'appliquera à une vingtaine de banques, établissements de crédit et entreprises d'investissement, abondera le budget de l'Etat à hauteur de 504 millions d'euros l'an prochain. A cela s'ajoutera une augmentation de la participation des établissements financiers au fonds de garantie des dépôts, à hauteur de 90 millions d'euros supplémentaires en 2011, 2012, puis 2013, soit 270 millions en tout. En 2013, les autorités estiment que plus de 1 milliard d'euros de recettes supplémentaires sera prélevé auprès des banques. De plus, de nouvelles normes prudentielles vont voir le jour avec la finalisation de l'accord Bâle III, applicable à l'horizon 2019. L'objectif est de relever de 2% à 7%, d'ici 2019, le ratio de solvabilité bancaire. Ce ratio rapporte les fonds propres d'un établissement à ses engagements dans l'économie. Plus il est élevé plus les prises de risques sont limitées.

DERNIERE RECOMMANDATION SUR LA VALEUR

Oddo a renouvelé sa recommandation Neutre et son objectif de cours de 3,60 euros sur Dexia. Moody's a placé sous revue les notes fondamentales et de dette long terme de trois filiales du groupe : Dexia Crédit Local, Dexia Bank Belgium et Dexia Banque Internationale au Luxembourg. Cette tendance s'explique par deux raisons : la dépendance de Dexia vis-à-vis du refinancement court terme malgré les efforts de réduction, et le coût élevé de refinancement.

CONSENSUS DES PROFESSIONNELS

D'après le consensus de marché calculé à la date du 25/05/2011, les analystes conseillent de rester neutre sur le titre DEXIA. En effet, sur un total de 2 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 1 est à l'achat et 1 est neutre. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de 50%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 3,8 EUR. Le consensus précédent conseillait d'acheter la valeur .

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Source:AOF 27.05.2011 12:13

lundi 23 mai 2011

bioMérieux



BIOMERIEUX

(AOF) - bioMérieux a conclu un accord pour acquérir le groupe français AES Laboratoire, un acteur majeur dans le domaine du contrôle microbiologique industriel, pour un prix de 183 millions d'euros. Le français, leader du diagnostic in vitro réalise ainsi sa neuvième acquisition en 5 ans et sa troisième dans le domaine des applications industrielles.

Fondé il y a 30 ans, le groupe AES Laboratoire, société-mère de AES CHEMUNEX, occupe la cinquième place mondiale au sein des sociétés du contrôle microbiologique industriel, avec un chiffre d'affaires annuel de 76 millions d'euros. Le groupe emploie près de 400 salariés et a des sites de R&D et de production en France et au Canada, ainsi que 4 filiales de distribution. Son siège commercial et administratif est basé près de Rennes (France).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- bioMérieux bénéficie d'un haut niveau d'expertise dans le diagnostic des maladies infectieuses. C'est le leader mondial de la microbiologie avec 35% de parts de marché ;

- Le groupe dispose d'une présence géographique mondiale. La France représente moins de 16% du chiffre d'affaires. Il réalise déjà 8% de son chiffre d'affaires dans les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et a réalisé début 2010 une petite acquisition en Chine ;

- Le diagnostic in vitro est un secteur d'activité bénéficiant de tendances de long terme extrêmement favorables ;

- Le groupe bénéficie d'un modèle économique solide fondé sur l'importante proportion des ventes de réactifs qui assurent des revenus récurrents (85% du chiffre d'affaires) et d'un mix produit positif : nouveaux automates, enrichissement des menus par des tests à forte valeur ajoutée, montée en puissance de la biologie moléculaire et du théranostic (association entre le diagnostic et le médicament pour une meilleure efficacité des traitements, considérée comme l'un des grands relais de croissance de la médecine de demain) ;

- La situation de trésorerie positive, ainsi que la forte récurrence du cash-flow de bioMérieux, devraient lui permettre de maintenir sa politique de dividendes généreuse (30% du résultat net) et de poursuivre sa stratégie d'acquisitions opportunistes.

Les points faibles de la valeur

- L'environnement dans lequel le groupe évolue est très concurrentiel ;

- L'année 2011 sera une année préparatoire à de nombreux lancements anticipés sur 2012 et 2013. Les marges devraient donc être sous pression cette année ;

- L'exercice 2012 devrait être meilleur (lancements de produits et nouvelles plateformes, effets des investissements industriels, baisse des prix de revient liées aux fermetures de sites effectués en 2010, reprise des volumes aux USA...), mais cet horizon apparaît encore un peu lointain pour servir de catalyseur boursier ;

- La tendance à la baisse des dépenses de santé en Europe de l'Ouest et aux Etats-Unis pèse sur les perspectives du groupe. Le groupe a d'ailleurs revu à la baisse ses prévisions de croissance organique ;

- Certains analystes jugent que le groupe n'est pas assez présent aux Etats-Unis (22% des ventes) ;

- Les investisseurs ont accueilli fraîchement l'annonce du changement de direction. Alain Mérieux a laissé la place à l'ex-patron d'Ipsen Jean-Luc Bélingard depuis le 1er janvier ;

- bioMérieux jouit d'une prime plutôt élevée sur ses comparables ce qui pourrait limiter le potentiel d'appréciation pour un titre déjà largement détenu dans les portefeuilles de gérants.

Comment suivre la valeur

- La volonté des gouvernements occidentaux de réaliser des économies dans les dépenses de santé est un catalyseur pour la médecine préventive et donc le marché du diagnostic ;

- La reconnaissance acquise du théranostic par l'ensemble du corps médical devrait se traduire à terme par un fort développement de ce marché encore balbutiant ;

- Le groupe souhaite mettre l'accent sur le développement dans les pays émergents ainsi que les Etats-Unis.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

De nombreuses opérations de croissance externe ont déjà eu lieu. Merck & Co. est devenu le numéro deux mondial en rachetant Schering-Plough pour 41 milliards de dollars. Roche a finalement réussi à acquérir Genentech, la deuxième société américaine de biotechnologies, pour 47 milliards. Abbott a repris le pôle médicaments du belge Solvay pour 5,2 milliards d'euros. La phase de consolidation se poursuit. Sanofi-Aventis cherche à acquérir la biotech américaine Genzyme pour 18,5 milliards de dollars. Le leader mondial du secteur, son concurrent américain, Pfizer est également très actif dans le domaine des acquisitions. Moins d'un an après avoir repris son compatriote Wyeth pour 68 milliards de dollars, il est de nouveau prêt à investir plusieurs milliards de dollars pour se renforcer dans les pays émergents et dans plusieurs domaines d'activité : les médicaments génériques, les traitements contre la douleur, le cancer, la maladie d'Alzheimer, les anti-inflammatoires et les neurosciences.

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Source:AOF 20.05.2011 08:15

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Bouygues Télécom lance son offre commerciale 4G dès le 6 mai 2013


Bouygues Télécom compte bien rattraper son retard dans le déploiement de la 4G... L'opérateur a annoncé l'ouverture commerciale de son réseau de quatrième génération dès lundi prochain, dans plusieurs villes de France.
Plus de 100 villes couvertes au 1er octobre
L'offre sera disponible à Lyon, Strasbourg, Issy-Les-Moulineaux, Vanves, Malakoff et Toulouse puis dès le mois de juin à Lille, Douai, Lens et sur la côte basque. Bouygues Télécom a pour objectif de couvrir une dizaine de villes en 4G puis une centaine à compter du 1er octobre prochain, soit 40% de la population.
Côté tarifs, la 4G a "une valeur supplémentaire d'environ 5 euros, qui devrait se traduire dans les prix", avait indiqué début avril, le directeur général de Bouygues Télécom, Olivier Roussat, dans une interview accordée au 'Figaro'. La 4G permet notamment de multiplier par cinq la vitesse des téléchargements sur des smartphones comme l'iPhone d'Apple (NasdaqGS:AAPL - actualité) et le Galaxy (BSE: GALAGEX.BO - actualité) de Samsung.  Une qualité de services sur laquelle les opérateurs comptent pour restaurer leurs marges après l'arrivée de Free Mobile et de ses forfaits "low-cost".
Lent démarrage pour Bouygues Télécom
D'après le dernier pointage de l'Agence nationale des fréquences (ANFR), la France comptait au 1er avril 1.443 sites équipés pour la 4G en bande 2,6 GHz, soit 31% de plus qu'en mars (1.099). Orange dispose d'accords pour 562 sites (+22,2%), SFR pour 456 (+36,5%), Bouygues Telecom pour 484 (+42%) et Free Mobile de 14 (inchangé)....


BOUYGUES DÉMARRE LA CONSTRUCTION D'UN DATA CENTER À PANTIN

(AOF) - Bouygues Construction a démarré les travaux d'un vaste data center (centre d'hébergement de données informatiques) à Pantin, en Seine-Saint-Denis. Le montant de la première phase du contrat est de 75 millions d'euros. A terme, le bâtiment, d'une superficie d'environ 11 000 m² utiles de salles informatiques, sera l'un des plus grands centres de données informatiques de France. Il est destiné au numéro un mondial de l'hébergement informatique, Equinix. La première phase du projet sera livrée au cours du troisième trimestre 2012.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- La diversification de Bouygues au travers de 5 métiers (Construction, Immobilier, Route/Infrastructure, Médias et Telecom), à laquelle s'ajoute la participation dans Alstom, permet au groupe d'être mieux armé pour résister à la crise : sa présence dans des métiers porteurs tels que la téléphonie est un atout indéniable et compense la cyclicité de la construction et l'immobilier ;

- La stratégie 4-play de Bouygues Telecom est jugée convaincante par les analystes ;

- Colas et Bouygues Construction sont chacun numéro un mondial dans leur secteur ;

- L'Asie représente 25% de prises de commandes de Bouygues Construction. La participation dans Alstom permet également à Bouygues de profiter de la croissance des besoins énergétiques sur l'Inde et de la Chine ;

- Son caractère familial assure au groupe une gestion patrimoniale prudente ;

- Grâce à une structure financière saine, le groupe peut non seulement faire face à un environnement difficile mais aussi être réactif et saisir les opportunités ;

- Bouygues mène une politique constante de hausse du dividende ; le titre offre un rendement attrayant de près de 5%.

Les points faibles de la valeur

- Le statut de conglomérat du groupe implique une décote en Bourse ;

- Bouygues Immobilier a été frappé par la crise. Les performances de Colas ont été affectées par une baisse de la demande mais aussi par le décalage des effets des plans de relance ;

- Du fait d'une forte pression concurrentielle dans l'immobilier, le groupe doit faire des efforts promotionnels sur les programmes de logements dans cette division, ce qui a continué de peser sur la marge opérationnelle ;

- A moins de 12 mois de l'arrivée de Free en tant que quatrième opérateur mobile, le marché mobile français est entré dans une phase de surenchère commerciale et d'accélération de sa déflation tarifair ;

- Le groupe évolue dans un contexte réglementaire défavorable aux opérateurs télécoms.

Comment suivre la valeur

- Du fait de ses diverses activités, les performances du groupe dépendent d'un certain nombre de facteurs : l'activité Construction sera influencée par l'état général de l'économie (notamment le niveau des taux d'intérêt, le niveau de confiance des ménages et les mises en chantier) et par les actions de relance des gouvernements ;

- Dans les médias, l'évolution des recettes publicitaires sera à étudier avec attention ;

- Les performances opérationnelles et boursières d'Alstom et TF1 peuvent influencer le cours de Bourse ;

- Quant aux télécoms, l'évolution du contexte concurrentiel avec l'arrivée de Free est également à suivre.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Construction - BTP

Selon certains analystes, le secteur du BTP devrait bénéficier en 2011 du niveau des taux d'intérêt et de l'attrait de l'immobilier comme valeur refuge. Les ventes de logements neufs devraient progresser de 14,6% en volume cette année. Ces prévisions rejoignent celles de l'Insee, qui anticipe pour 2011 le retour de l'investissement des ménages dans l'immobilier neuf ainsi que le développement des achats de biens d'équipement du logement. Les travaux publics reprendraient également légèrement, en dépit de contraintes budgétaires pesant sur les finances publiques, dans un contexte de future élection présidentielle. Dans le secteur du matériel de BTP, le Seimat, syndicat qui représente les importateurs de matériel de travaux publics et d'engins de levage, prévoit pour 2011 une hausse des volumes de 15% ainsi qu'une progression du chiffre d'affaires comprise entre 15 et 20% (après une hausse de 17%, à 2,1 MdEUR, en 2010).

DERNIERE RECOMMANDATION SUR LA VALEUR

Citigroup a relevé son objectif de cours de 40 euros à 43 euros et réitéré sa recommandation d'Achat sur Bouygues après la publication des résultats 2010. Le bureau d'études a justifié sa décision par la performance de l'action Alstom depuis le début de l'année et un bénéfice opérationnel plus élevé qu'attendu grâce à la construction et à Colas. Le broker motive sa recommandation d'Achat par trois raisons.

CONSENSUS DES PROFESSIONNELS

D'après le consensus de marché calculé à la date du 18/05/2011, les analystes conseillent d'acheter le titre BOUYGUES. En effet, sur un total de 5 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 3 sont à l'achat, 1 est à la vente et 1 est neutre. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de 40%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 39,8 EUR. Le consensus précédent conseillait d'acheter la valeur .

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Source:AOF 20.05.2011 08:48


Données boursières

Nb de titres :366 044 968
Capi. boursière :11 691 476 278
Secteur d'activité :Conglomérat
Marché :Eurolist compartiment A
Indice principal :CAC 40
Autres indices :CAC AllShares, Euronext 100, NextCAC 70
Place de cotation :NYSE Euronext Paris (France)
Eligibilité SRD :OUI
Eligibilité PEA :OUI
Dernier coupon :Brut : 0,00€
Net : 1,60€ (le 29/04/2011)


Principaux actionnaires

1. Actionnaires étrangers35,10 %
2. Actionnaires Français27,20 %
3. Salariés19,10 %
4. Groupe SCDM18,60 %


Dirigeants

Président Directeur GénéralMartin Bouygues
Directeur FinancierPhilippe Marien
Directeur Général DéléguéOlivier Bouygues
Dg Informatique et Technologies NouvellesAlain Pouyat
Contact InvestisseursValérie Agathon



Activités

Bouygues est un groupe industriel diversifié organisé autour de 2 pôles d'activités :

- construction (75,4% du CA) : construction et entretien d'infrastructures de transport, de loisirs et d'aménagement urbain (48,7% du CA du pôle; Colas ; n° 1 mondial de la route), activités de BTP et de travaux publics de réseaux, de génie électrique et thermique et de maintenance d'installations (38,8% ; Bouygues Construction) et promotion immobilière (12,5% ; Bouygues Immobilier) ;

- télécommunications et médias (24,6% ; Bouygues Telecom et TF1) : prestations de téléphonie mobile (10,4 millions de clients à fin 2009), de téléphonie fixe, d'accès à Internet, etc .

La répartition géographique du CA est la suivante : France (69,1%), Europe (15,4%), Amérique du Nord (6,2%), Amériques (0,6%), Afrique (4,5%), Asie-Pacifique (3,3%), Moyen Orient (0,5%) et Océanie (0,4%) .