lundi 30 avril 2012

AMGEN




AMGEN INC COM USD0.0001 (AMGN)

71,64 USD 
+1,20% | +0,85 
 27/04/2012 22:00




AMGEN BAT LE CONSENSUS ET FAIT UNE ACQUISITION EN TURQUIE

(AOF) - Amgen a annoncé mercredi le rachat du groupe pharmaceutique turc Mustafa Nevzat Pharmaceuticals pour 700 millions de dollars. Le chiffre d'affaires de ce laboratoire s'est établi à 200 millions de dollars en 2011. Le groupe de biotechnologies américain a par ailleurs publié hier soir des résultats trimestriels supérieurs aux attentes. Au premier trimestre 2012, Amgen a réalisé un bénéfice net en hausse de 5% à 1,18 milliard de dollars, ou 1,48 dollar par action. Hors éléments exceptionnels, le BPA ressort à 1,61 dollar au dessus du consensus Thomson Reuters qui le donnait à 1,45 dollar.

Le chiffre d'affaires a progressé de 9% à 4,05 milliards de dollars.

Le groupe de biotechnologies américain a laissé inchangé ses prévisions annuelles. Pour l'exercice 2012, Amgen prévoit un BPA hors éléments exceptionnels compris entre 5,9 et 6,15 dollars et un chiffre d'affaires compris entre 16,1 et 16,5 milliards.

AOF - EN SAVOIR PLUS 

LE SECTEUR DE LA VALEUR 

Pharmacie - Santé 

Selon l'institut IMS Health, l'année 2012 sera caractérisée par un montant record de pertes de brevets de 46 MdUSD de chiffre d'affaires pour les grands groupes pharmaceutiques. Selon certains experts, dans les cinq prochaines années, la perte de chiffre d'affaires totalisera environ 150 MdUSD. Le cabinet de conseil Roland Berger considère que l'Américain Eli Lilly sera l'un des plus touchés. Sanofi, Merck-Schering, AstraZeneca et le leader mondial Pfizer seront également très impactés. En revanche, moins de 30% du chiffre d'affaires de Johnson & Johnson et GSK sera affecté. GSK devrait compenser la perte du brevet de son antiasthmatique Sérétide par ses avancées dans les vaccins. Pour affronter ces pertes de revenus, les laboratoires ont mis en place des stratégies variées : lancements de produits innovants, diversification dans les pays émergents, ou valorisation de médicaments connus, en modifiant leur statut. Ainsi, Pfizer cherche à modifier son Lipitor aux Etats-Unis, afin de le transformer en médicament vendu sans ordonnance.







April 25, 2012 7:12 pm

Amgen snaps up Turkish generic drug group

Amgen, the US biotechnology group, is to pay $700m for control of Mustafa Nevzat Pharmaceuticals, a Turkish generic drugs company, accelerating its shift into off-patent medicines and the emerging markets.
The deal will give Amgen a platform for its own medicines in the fast-growing region, as well as providing scope to diversify and expand its product range as it loses exclusivity over its existing top-selling medicines.

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    IN PHARMACEUTICALS

    It comes at a time of growing potential for generic drugs in Turkey, as the government – responsible for 70 per cent of healthcare – attempts to save costs by promoting lower prices.
    MN Pharmaceuticals, which is privately held and focuses on speciality generic drugs for hospital treatment and injectables, reported sales of $200m last year and “on average double digit growth” over the past five years.
    The deal marks the reinforcement of a shift in strategy signalled by Amgen in 2010 and which it began to implementing last year, when it acquired Bergamo of Brazil for $215m. Sales had traditionally been concentrated in the US and on its own pipeline of products.
    Robert Bradway, president and chief operating officer appointed last year, said: “Amgen is dedicated to making our innovative medicines available to patients in major markets around the world. Together with MN’s staff and management team, we plan to grow our business with high quality and innovative medicines in Turkey and the surrounding region.”
    An Amgen spokeswoman stressed that the company’s core business strategy remained innovative medicines, and that it would initially continue to maintain a separate Turkish representative office of its own established two years ago.
    The company has faced growing pressure on its biological drugs as European and US regulators prepare guidelines authorising “biosimilars”, or generic versions of their products, which have in the past largely escaped the competitive pressure faced after patent expiry on chemically-based drugs.
    Cost-cutting measures taken by the Turkish government have kept the market relatively stagnant in recent years at about $10bn. But the share of generics, which account for just over 50 per cent of the market by volume, is widely expected to increase.
    “Because of the cost pressures and the cost cutting initiative taken by the government we see pressures on all local manufacturers and multinationals in Turkey,” said Cem Baydar at IMS Consulting in Istanbul. “At the end of the day what we see is that generics will have increasing volume penetration in the market place in coming years.”
    He added that he expected to see increasing numbers of companies moving into generics in Turkey, as Amgen is now planning.

    dimanche 29 avril 2012

    Après l'esperanto, le chiac !



    Le chiac va-t-il avoir la peau du français ?

    20 avril 2012


    Au Nouveau-Brunswick, le chiac, mélangeant vieux français, expressions acadiennes et anglais, est en vogue chez les jeunes. Et inquiète les défenseurs du français face à la suprématie anglophone.

    © PG
    Si vous voyagez à travers l'est du Canada et le Nouveau-Brunswick, ne soyez pas surpris si, dans un bar de la région de Moncton, le serveur vous dit : « Espère-moi, j'viens right back. » Comprenez : « Attends-moi, je reviens tout de suite. » Bienvenue dans le royaume du chiac.
    Ce parler très particulier, apparu dans les années 1960 et qui comprend des expressions acadiennes, des mots hérités du vieux français et du vocabulaire anglais, a fait le succès de Dano LeBlanc et de son personnage de bande dessiné Acadieman. « Le chiac était la langue parfaite pour mon humour et ce projet », explique le dessinateur dans sa librairie à Moncton.
    « On parle mal français, on a honte »
    Pour créer Acadieman, « super-héros acadien contemporain », Dano LeBlanc fut pris de ce qu'il appelle « une schizophrénie linguistique » : pour écrire ses dialogues, impossible de trancher entre un anglais ou un français standard. Le chiac s'imposa donc naturellement. « Il fait partie de mon identité, c'est ma langue. Mon père parlait en vieil acadien, ma mère en anglais. Le chiac m'a complètement libéré. »
    Le chiac a aussi décomplexé de nombreux jeunes Acadiens du Nouveau-Brunswick. Si le nord de la province fait la part belle au français, le sud-est et Moncton sont dominés par l'anglais. « On a toujours vécu dans un environnement anglophone. Ici, on parle mal le français et c'est une honte pour certains jeunes de s'exprimer. Le chiac nous donne plus de confiance et nous permet de continuer à parler français », témoigne Gabriel Malenfant, l'un des trois membres du groupe de hip-hop acadien Radio Radio, véritable ambassadeur de la langue. « Sa structure grammaticale est calquée sur le français. Il n'y a donc pas de risque d'assimilation. »
    Le chiac et son utilisation par des figures de proue de la culture acadienne contemporaine inquiètent pourtant certains. « On manque d'exemples acadiens qui parlent français », déplore Adrienne Deveau. Cette ancienne traductrice et enseignante de français juge le chiac « déplorable » et « dangereux » pour l'avenir de son peuple. « L'identité acadienne s'est construite autour de la langue et de la religion. Le jour où on perdra notre langue, on perdra notre culture. » Or, selon le dernier recensement établi par Statistique Canada, en 2006, le pourcentage de francophones dans la région est descendu sous les 33 %. Une première depuis plus de cinquante ans...

    LIRE ET ÉCOUTER LE CHIAC

    Fausse publicité réalisée par Dano LeBlanc :
    « Le chiac est la solution » : www.youtube.com/watch?v=w36ZLQ5H2so
    « Cargué dans ma chaise » (Radio Radio) : www.youtube.com/watch?v=mCzwCtae0UY

    Petit lexique chiac

    Check la grande bringue, il fesse quasiment le ceiling : Regarde comme il est grand, il touche quasiment le plafond.
    C'est right le fun : C'est génial.
    Je suis right frié : Je suis trop fatigué.
    Hey, j'ai frète, arrête de hogger les couvartes : Hey, j'ai froid, arrête de tirer la couverture.
    J'ai parké mon char en avant du p'tit store : J'ai garé ma voiture en face du magasin.
    Il est yinque un p'tit mask'oui : Ce n'est qu'un bébé.
    Cousse qu'on a à manger ? Chu right starvé : Qu'est-ce qu'il y a à manger ? Je suis affamé.
    JACQUES BERNARD


    Le chiac, parfois appelé la chiacque, est un parler franglais ou anglo-français du Canada. Ce mélange vernaculaire est parlé principalement parmi les jeunes générations du Nouveau-Brunswick au Canada, notamment près de Moncton, où il est fortement influencé par la communauté anglophone. Un chiac, ou chiacque au féminin, est un habitant du Sud-est du Nouveau-Brunswick1.
    Le chiac est distinct du français acadien. Il est un mélange des mots français, anglais, et de vieux français. Il emploie principalement la syntaxe française avec du vocabulaire et des expressions anglaises. Quelques exemples :
    • « Ej vas tanker mon truck de soir pis ej va le driver. Ça va êt'e right dla fun. » (Je vais faire le plein de mon camion ce soir et je vais faire une promenade. Ça va être vraiment plaisant.)
    • « Espère-moi su'l'corner, j'traverse le chmin et j'viens right back. » (Attends moi au coin, je traverse la rue, je reviens bientôt.)
    • « Zeux ils pensont qu'y ownont le car. » (Eux, ils pensent que l'auto leur appartient.)
    • « On va amarrer ça d'même pour faire sûr que ça tchenne. » (On va l'amarrer comme ça pour s'assurer qu'il tienne.)
    • « Ca t'tente tu d'aller watcher une vue? » (Est-ce que ça te tente d'aller voir un film?)
    • « Ej ché pas...so quesque tu va faire dessoir? » (Je ne sais pas. Qu'est-ce que tu fais ce soir?)
    La chiac est très utilisé, surtout à Moncton et dans toutes les villes franco-anglaises à cause des deux langues qui se mélangent.
    Le chiac est parfois désavoué par les anglophones et les francophones car considéré comme un hybride impur, un « mauvais » français ou un « mauvais » anglais. Cependant, à l'instar du joual au Québec, le chiac a été repris ces dernières années par quelques groupes du Nouveau-Brunswick en tant que composante de leur culture collective. Un certain nombre d'artistes acadiens, dont les groupes 1755 et Radio Radio, écrivent et chantent en chiac. La chanteuse Marie-Jo Thério le fait aussi. Le chiac est aussi utilisé dans la série animée Acadieman.
    L'origine du mot « chiac » n'est pas connue. Il proviendrait soit du nom de la ville de Shédiac, au Nouveau-Brunswick, soit du verbe « chier »1.

    gold or ... plated ?


    Délégation belge : 3,5 millions pour les JO de Londres

    mardi 24 avril 2012 à 15h51
    C'est le budget global pour envoyer une forte délégation belge aux Jeux olympiques de Londres, du 27 juillet au 12 août. Voici le détail des comptes et dépenses pour la Belgique.
    Les Red Panthers, l'équipe belge féminine de hockey, est qualifiée pour les JO.
    Les Red Panthers, l'équipe belge féminine de hockey, est qualifiée pour les JO. © Image Globe
    Notre entretien avec les responsables du COIB (Comité olympique interfédéral belge) est fixé quatre jours avant la qualification historique pour les JO des « Red Panthers », l'équipe féminine de hockey, au terme d'une semaine de tournoi qualificatif euphorique au Beerschot. A la (bonne) table de nos vifs échanges « sportivo-financiers » se trouve Guido De Bondt, qui n'est pas pour rien secrétaire général du noble organe sportif belge depuis vingt-quatre ans. Derrière sa cravate Tintin, son pin's du COIB et son verbe enthousiaste, l'alerte sexagénaire alostois campe un convaincant défenseur de la cause olympique.
    Guido De Bondt est un « bon Belge » : la diplomatie l'habite. Entre soupirs et rictus entendus, il assume la réalité belge, sa complexité institutionnelle. André Stein, le trésorier et vice-président du Comité olympique belge, valide les propos. On parle de gros sous. Pas autant qu'au football, certes, mais tout de même. L'or, l'argent et le bronze londoniens vaudront leur pesant d'honneur et d'euros. Très objectivement.

    Le Vif/L'Express : Les Jeux olympiques sont-ils une manne financière fructueuse pour le COIB ? 

    Guido De Bondt : Par principe, non. C'est même tout le contraire. Cela coûte de l'argent. Si le Comité olympique belge existe, c'est justement pour couvrir les frais inhérents à ce type d'événements, et tout ce qui tourne autour, notamment en termes organisationnels, en intégrant également les compétitions paralympiques. Tout cela s'inscrit dans notre mission.

    Combien coûtera à la Belgique la participation aux prochains Jeux olympiques de Londres ? 

    Grosso modo, 3, 5 millions d'euros : c'est le budget total en englobant délégations « classiques » et paralympiques. En tout, il y aura environ 200 athlètes et accompagnateurs pour les valides et entre 80 et 90 pour les moins valides. Ce budget avait été présenté dès décembre de l'année dernière. Nous avions pris en compte la qualification possible de nos hockeyeuses, qui ont bien entendu gonflé les effectifs, parmi lesquels on se félicite de compter également les hockeyeurs. Participer aux Jeux coûte cher. Pensez, par exemple, au transport des chevaux, pour les compétitions équestres. Pour Londres, la facture n'est pas exorbitante mais songez aux frais d'avion engloutis pour acheminer les animaux à Pékin ! Pour nos athlètes moins valides, et c'est bien normal, nous devons aussi veiller à un encadrement plus important.

    Le COIB s'est-il montré prévoyant dans l'établissement de son budget prévisionnel pour 2012 ? 

    En 2009, le Conseil d'administration du COIB avait identifié les événements qui ne se limitent pas aux JO, même si ceux-ci sont de loin les plus « chers » à couvrir : il y a par exemple eu, en cette riche année 2012, les premiers Jeux olympiques d'hiver de la jeunesse à Innsbruck ou encore la 9e édition des sports non olympiques à Cali, en Colombie, où la Belgique sera présente avec une délégation de 90 personnes. Le CA s'est engagé jusqu'en 2020, soit un engagement de onze ans, que ne peut prendre le monde politique par exemple.
    Au-delà de la préparation et de la participation à ces compétitions pour lesquelles le COIB se porte garant financièrement, nous dégageons d'importants moyens dans le cadre du projet « Be Gold », qui prépare nos jeunes sportifs de haut niveau en vue des prochains Jeux olympiques de la jeunesse de 2014 ou de Rio 2016. L'ambition est d'y envoyer un maximum d'athlètes. « Be Gold » est un partenariat entre les administrations sportives Adeps, Bloso, la Communauté germanophone, le COIB et la Loterie nationale.

    Combien rapportera une médaille ou un bon classement à Londres ? 

    Afin d'avoir une idée, à Pékin voici quatre ans, la prime de base pour une médaille d'or était fixée à 50 000 euros. Pour une médaille d'argent, c'était 30 000 euros, le bronze 20 000 euros, la 4e place 10 000 euros et 5 000 jusqu'à la 10e place. Pour une Kim Clijsters, en tennis, ou un Philippe Gilbert, en cyclisme, ces montants ne sont peut-être pas énormes, mais je peux vous assurer que, pour un kayakiste ou un tireur, ainsi que pour la majorité de nos athlètes, c'est appréciable ! Pour les sports collectifs, la prime par joueuse ou par joueur accrédité est de 12 500 euros, soit 25 % de la prime de base, pour une médaille d'or, 7 500 euros pour l'argent, 5 000 pour le bronze et jusqu'à 1 250 pour une 8e place. Pour l'encadrement et les entraîneurs, la prime maximale est de 25 % de la prime accordée à l'athlète.

    Quel montant reçoivent les athlètes par jour en termes de défraiement ? 

    Rien.

    Et au niveau de la taxation en cas de gains ? 

    Elle est bien entendu différente de pays à pays. Les montants précités sont bruts mais, pour les JO de Londres, les autorités britanniques ont obtenu de ne pas appliquer le système de la double imposition. Nos athlètes ne seront donc pas deux fois taxés, en Angleterre et en Belgique.

    Qui paie ? 

    Le Comité olympique belge avec ses moyens propres.

    Et d'où vient l'argent ? Quid, notamment, du montant que rétribue le CIO (Comité international olympique) au COIB ? 

    La Loterie nationale est de loin notre partenaire le plus important, à hauteur de 35 % de notre budget. Les Communautés et Régions interviennent, mais il n'y a pas de règle fixe quant aux montants alloués. Cela peut dépendre par exemple du nombre de participants wallons ou flamands... On a des discussions au cas par cas. Mais qu'on ne se leurre pas, au décompte final, la participation des pouvoirs publics belges ne dépasse guère les 10 %. Les autres sources de nos revenus sont issus du CDSB, le Comité de développement du sport belge, qui collecte des fonds privés, avec à sa tête le président Eddy Merckx.
    Pour ce qui est du CIO, l'argent que nous percevons provient de ses très gros sponsors. Ils sont au nombre de dix et s'engagent sur huit ans. Ce sont ces marques bien connues partout présentes dans le monde mais pas dans l'enceinte lors des Jeux olympiques. Chaque année, un montant de ce pot commun est directement reversé aux comités nationaux. C'est ce que l'on appelle le programme TOP. Le CIO, par le biais de son programme de Solidarité olympique, distribue 93 % de ses revenus à ses fédérations membres et en garde 7 %.

    La Belgique possède de réelles chances de médailles à Londres et fera, quoi qu'il arrive, parler d'elle cet été.... 

    Oui, pour la première fois, nous aurons notre « Belgian House », grâce à la collaboration de l'ensemble de nos entités fédérées et du fédéral. Tous les sympathisants de l'équipe olympique belge pourront se retrouver dans ce lieu, basé à Inner Temple et situé en plein coeur de la « City », sur les rives de la Tamise. C'est un endroit typiquement londonien fabuleux, chargé d'histoire. Nous faisons des envieux. Nous souhaitions absolument donner la possibilité aux très nombreux supporters belges, qui seront présents à Londres pendant la période des Jeux olympiques, de se retrouver dans un endroit convivial afin d'y rencontrer nos athlètes.
    PROPOS RECUEILLIS PAR ALEXANDRE CHARLIER

    Thinking, thinking, thinking ...


    Notre cerveau, éternellement jeune !

    lundi 23 avril 2012 à 07h02
    La bonne nouvelle ? Contrairement aux idées reçues, le cerveau fabrique des neurones à tout âge. A condition de le stimuler, de continuer à apprendre et d'être curieux. Bref, la solution est dans l'émerveillement perpétuel !
    © Thinkstock
    Pierre-Marie Lledo dirige le laboratoire de recherche « Perception et mémoire » à l'Institut Pasteur à Paris. Il est aussi président de la Commission scientifique en neuroscience du Fonds de la recherche scientifique (FNRS) de Belgique. Dans Le Cerveau sur mesure, ouvrage passionnant rédigé avec Jean-Didier Vincent (1), son ancien mentor, il nous apprend que notre cerveau n'est pas un organe figé et qu'il évolue tout au long de la vie. Rencontre à l'Institut Pasteur. 

    Le Vif/L'Express : On nous a toujours dit que notre cerveau perdait 100 000 neurones chaque jour. Selon vous, c'est un mythe. Pourquoi ?

    Pierre-Marie Lledo : Le singe naît avec un cerveau « fini », déterminé par l'héritage des gènes de l'espèce à laquelle il appartient. Chez l'homme, en revanche, le cerveau est inachevé à la naissance et continue à se construire grâce à l'environnement. Comme disait Kant, l'homme naît deux fois, à la naissance puis avec son apprentissage. Dans les années 1970, les pédopsychiatres Françoise Dolto et Jean Piaget ont décrit l'acquisition des fonctions mentales par paliers. Ainsi, de 0 à six mois, on apprend à mouvoir ses membres, à partir de six mois commencent les babillements, etc. Selon les pédopsychiatres de l'époque, durant l'enfance, le cerveau passe par des phases critiques. S'il n'est pas stimulé, l'enfant ne parlera pas. Ce phénomène a été très bien raconté dans le film L'Enfant sauvage, de François Truffaut, tiré d'une histoire vraie. A l'issue de cette période critique, on a prétendu que les circuits nerveux impliqués dans une fonction mentale précise (langage, calcul, etc.) se figeaient car ils avaient atteint leur maturité. A partir de 25 ans, non seulement il ne produisait plus de neurones juvéniles, mais notre cerveau commençait à les perdre. Or c'est un mythe. Je vais vous le prouver avec un exemple que je donne souvent : le cerveau de Glenn Gould, le célèbre pianiste canadien, décédé en 1982. Ecoutez bien ces deux enregistrements, très différents, des Variations Goldberg de Bach [ pendant quelques minutes nous regardons et écoutons le pianiste]. Le premier enregistrement date de 1959. Gould a 27 ans. Il regarde la partition et joue avec son cerveau d'expert, son geste est planifié et précis comme celui d'un horloger suisse. Dans son jeu intervient le cortex, l'une des trois couches du cerveau, où est logée, notamment, la planification du geste. Le second enregistrement date de 1981. La durée a doublé, le jeu est plus lent, plus profond, plus coloré et plus intériorisé. Pour cela, Gould va chercher de l'information dans son système limbique, une autre couche du cerveau placée sous le cortex, siège entre autres de nos émotions. Qu'est-ce que cela signifie ? Que notre mode de vie et nos expériences s'inscrivent plus ou moins durablement dans les connexions et les contacts de nos neurones. Plus on utilise de circuits, plus le nombre de contacts augmente. Dans le cerveau des pianistes, les aires qui commandent les doigts ont bien plus de contacts et sont plus développées que les mêmes régions corticales des non-mélomanes.

    D'où votre thèse que le cerveau adulte est doué d'une neuroplasticité ? 

    Oui, le cerveau évolue, les circuits se modifient. Nos circuits nerveux à l'instant où je vous parle ne sont pas les mêmes que ceux d'il y a une heure. Quand on connaît la capacité du cerveau adulte, quel que soit l'âge, à se reconfigurer, on est conscient du fait qu'on doit chercher à le stimuler. La neuroplasticité ouvre de nouveaux champs à la stimulation sensorielle. Faire face à la nouveauté, s'enrichir, rechercher le bien-être et le plaisir, stimuler les systèmes de récompense qui libèrent la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir, c'est excellent pour le cerveau ! Stimulé en permanence, le cerveau devient malléable, souple et flexible, de plus en plus reconfigurable. Dans certaines structures cérébrales, on produit de plus en plus de neurones et de contacts. Regardez Stéphane Hessel, 95 ans, le philosophe Michel Serres, 82 ans ou l'écrivain Jean d'Ormesson, 87 ans. Les gens qui sont stimulés, et en permanence dans le bien-être, restent jeunes mentalement tout au long de leur vie. A l'inverse, les individus qui entrent dans la routine très tôt, qui n'ont pas de surprises et n'ont aucune motivation dans la vie, perdent la plasticité de leur cerveau. Le cerveau d'un dépressif est figé. Aucun jeune neurone n'a pas été décelé chez les suicidés souffrant d'une dépression chronique depuis des années. Il y a donc une corrélation directe entre le nombre de contacts, de stimuli et le nombre de neurones. Les personnes qui ont une extraordinaire capacité de s'adapter au monde qui change en permanence sont celles qui montrent une plus grande faculté de neuroplasticité.

    Quelles sont les conditions pour produire de nouveaux neurones ?

    Les stimulations nouvelles, le plaisir, la curiosité et l'émerveillement. Cela dit, tous les plaisirs n'ont pas le même degré du bénéfice. Quand on lit un livre, l'imaginaire s'emballe et on engage 85 % de son activité mentale. Quand on regarde un film, en restant passif, seulement 15 % de l'activité mentale est en action. Pauvre cerveau dans ce cas...

    Que faire pour maintenir son cerveau en forme ? 

    Dans ma « boîte à outils », il y a cinq remèdes. Tout d'abord, il faut stimuler son cerveau en permanence, ne jamais cesser d'apprendre, quels que soient l'âge et les disciplines. Ensuite, il faut savoir juguler la pollution sonore et visuelle. Nous sommes soumis à une overdose d'informations et d'images. C'est un véritable tsunami. Quelqu'un qui est scotché en permanence à Internet pour être au courant de tout ce qui se passe dans le monde stimule ses émotions qui se traduisent par des bouffées d'adrénaline, mais certainement pas la raison. Certes, il « sait ». Or il faut refuser de savoir. Il faut plutôt chercher à comprendre. Surfer sur Internet pour juste s'émouvoir, ça ne sert à rien. Tout comme il ne sert à rien de regarder les chaînes télé qui cherchent à parler à notre système limbique. Troisièmement, il faut comprendre que certains médicaments dopants peuvent aider mais ne suffisent pas. Il faut avoir une éthique, une hygiène de vie, savoir juguler le flot des états d'âme négatifs. En quatrième lieu, il faut prendre conscience du fait que tout ce que nous faisons laisse toujours des traces dans le cerveau. Il faut savoir et accepter que les activités physiques et mentales sont indispensables pour garder la plasticité cérébrale à son niveau optimum. Le cinquième point est très important. Le cerveau de l'être humain se nourrit des nourritures affectives de l'Autre. On a découvert dans le cerveau des neurones « miroirs ». Le partage du plaisir avec l'Autre et de l'empathie favorise les sensations de bien-être. La plus grande stimulation pour le cerveau reste donc l'Autre !

    Quels sont les facteurs nuisibles pour le cerveau ? 

    Le stress chronique, la dépression, la sédentarité et l'isolement. Une personne qui se retrouve à la retraite à 65 ans, sans vie de couple ou sans vie de famille, qui s'enfonce dans la routine, qui n'a pas une vie sensorielle et affective très riche et dont le cerveau n'est plus correctement stimulé, se trouve condamnée. Son système immunitaire va s'effondrer. 

    On dit souvent que nous n'utilisons pas notre cerveau de façon optimale. Pourquoi ? 

    Notre société du XXIe siècle ne le permet pas. On préfère des individus inscrits dans la routine, des consommateurs que l'on guide par le bout du nez. La société ne cherche pas à ce que nous soyons soumis à des stimulations différentes. Nos organes sensoriels fonctionnent au ralenti. Les mêmes images sont présentes partout. Les odeurs sont gommées ou standardisées. Le toucher a disparu. Sur le plan mental, nous devons faire face à une pensée automatique d'où la réflexion est absente. S'y ajoute la sédentarité. Or il est prouvé que vingt minutes d'activité physique par jour sont nécessaires pour booster le cerveau. Comment en est-on arrivé là ? A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, les économies ont changé. On s'est intéressé à la consommation. Notre société ne sait plus penser autrement que par la consommation et, tout cela, pour avoir une économie forte. Revers de la médaille ? Aujourd'hui, en tout cas en France, 10 à 15 % des gens sont traités par des antidépresseurs. Et malheureusement, cette façon de vivre s'exporte vers les pays émergents, notamment la Chine. Résultat ? En 2050, nous serons très certainement confrontés à un gros problème de la santé mentale au niveau mondial.

    Le dopage cérébral est-il soluble dans la société ? Autrement dit, y a-t-il des médicaments capables de doper le cerveau ? 

    Mais ça existe déjà et depuis très longtemps ! Le premier dopage, c'est la lecture. A l'origine, le cerveau n'est pas fait pour lire. L'autre exemple du dopage : l'informatique. Les molécules capables de doper l'intelligence ou la mémoire existent déjà. Certaines sont détournées. On peut citer les molécules destinées à soigner les troubles du sommeil, comme l'hypersomnie, par exemple, qui est un sommeil excessif ou encore la narcolepsie, maladie où l'on souffre d'accès brusques de sommeil. Ces molécules visent à prolonger l'état de veille. Les traders, notamment, y font appel. Il y a des formes de dopage qui sont acceptées et d'autres que l'on condamne. Le phénomène mérite d'être discuté car il engendre l'injustice. Selon diverses enquêtes réalisées sur les campus universitaires aux Etats-Unis, 30 % des étudiants recourent déjà au dopage cérébral, en se procurant illégalement des molécules pour stimuler leur vigilance ou doper leurs performances avant un examen ou un concours. En pratique, cela signifie que 30 % des étudiants sont privilégiés car mieux armés. Faut-il permettre l'utilisation de dopants à tout le monde ? La question se pose...

    Y a-t-il une relation entre la pratique régulière de la méditation et l'activité cérébrale ? 

    Les performances sont augmentées mais il n'y a pas d'effet direct. Pour être bénéfique à l'activité mentale, il faut que le cerveau soit entraîné à la méditation pendant des dizaines de milliers d'heures. La méditation fait disparaître certains effets négatifs du stress chronique et autres états émotionnels. Quand vous êtes stressé, par exemple, les glandes surrénales sécrètent massivement le cortisol, l'hormone du stress. Or, lorsque l'on médite, le niveau de cortisol est réduit pratiquement à zéro. Cela dit, les recherches sur la plasticité cérébrale déclenchée par la méditation ne sont pas encore très avancées. Mais cela débute...

    Quelques mots sur le neurofeedback, que vous appelez la nouvelle gonflette cérébrale ? 

    Le neurofeedback offre la possibilité de voir l'activité mentale sur un support matériel. Autrement dit, on voit sa pensée se matérialiser par un son ou un tracé qui apparaît sur un écran. L'intérêt ? Grâce à cette technique, on peut contrôler ses états mentaux, y compris certaines fonctions dites inconscientes. Le neurofeedback est testé pour l'instant sur le plan clinique et s'adresse surtout aux enfants atteints de déficit attentionnel.

    En conclusion, c'est quoi un cerveau sur mesure ? 

    Nous sommes à l'aurore de la troisième révolution de l'humanité. La première révolution pour l'humanité s'est déroulée lorsque l'on a su transformer la matière en énergie, avec la découverte du feu par exemple. Lors de la deuxième révolution, survenue au XIXe siècle avec la révolution industrielle, on a inventé la machine qui a permis de transformer l'énergie en travail. La troisième révolution, celle que nous vivons en ce moment, voit la possibilité de transformer la pensée en action. Des robots pourront obéir à des impulsions envoyées par le cerveau grâce à un système d'électrodes et un dispositif que l'on qualifie d'interface cerveau-machine. On pourra donner l'ordre au robot, à distance, de nous apporter un verre d'eau, par la seule force de notre esprit. Correctement stimulés, les circuits du cerveau se débrouillent et se reconfigurent sans cesse pour trouver toujours de nouvelles solutions. Cela me rappelle le fameux adage d'Erasme : On ne naît pas homme, on le devient !
    PROPOS RECUEILLIS PAR BARBARA WITKOWSKA 

    mercredi 25 avril 2012

    Beagle Boys & dime stocks



    Posté le 24 avril 2012 par Stéphane Wuille

    Bourse: l’arnaque au robot de deux ados

    MarlJe suis toujours étonné en observant l’ingéniosité que certains peuvent déployer pour dérober à distance le bien d’autrui. Pour ce genre de personnages qui savent exploiter avec persuasion la cupidité et la naïveté de l’épargnant lambda, la Bourse représente un terrain aux possibilités infinies.

    Comme la nouvelle affaire mise à jour par la SEC, le gendarme de la Bourse américaine, vient de le démontrer l’âge et l’expérience ne sont pas indispensables pour escroquer ses semblables. On peut emprunter la voie de la criminalité en col blanc dès l’adolescence. Le voleur n’attend pas le nombre des années….

    Alexandre et Thomas Hunter, des jumeaux britanniques ont entamé leur carrière dès l’âge de 16 ans. Ils ont élaboré un système permettant de manipuler le cours des « penny stocks », ces actions dont le cours est inférieur à un dollar et dont le marché est étroit.

    Marl, le robot bidon

    Via deux sites internet, ils vantaient les mérites de Marl un « robot », -entendez par là un programme de trading informatique- censé identifier des titres sur le point de s’envoler en Bourse.  Supposé procéder à 1,98 millions de calculs à la seconde Marl était présenté comme le fruit d’un certain Michael Cohen à l’origine du programme de trading « Global Alpha » de Goldman Sachs. Faux, bien sûr.

    En s’abonnant à une newsletter les investisseurs pouvaient bénéficier des tuyaux de Marl. Quelque 75.000 personnes ont souscrit un abonnement. Certains ont même acquis pour 97 dollars une version domestique du logiciel. Gain total: 1,2 million de dollars.

    La promotion d'actions

    Bien entendu, Marl était un programme bidon. Mais les actions qu’il recommandait aux investisseurs n’étaient pas choisies au hasard. A partir d’un autre site internet, les deux frères proposaient en effet leurs services pour assurer la publicité pour des "penny stocks" en garantissant une envolée rapide des titres. Une hausse actionnée par Marl, bien sûr, via sa kyrielle d'abonnés naïfs. Cette activité marketing leur a rapporté 1,87 million de dollars.

    Non content de gagner sur ces deux tableaux, les jumeaux ont aussi acquis des titres avant qu’ils ne soient « recommandés » par Marl pour les vendre aussitôt après. Et empocher la différence. 
    Pour lire plainte de la SEC cliquez ici.
    Stéphane Wuille 

    Beagle Boys @ Facebook



    Pourquoi les hackers adorent Facebook


    Créé le 18-04-2012 à 16h48 - Mis à jour à 20h00 Réagir

    DECRYPTAGE La société de sécurité israélo-américaine Imperva vient de publier un rapport où elle détaille la façon dont les pirates du web pillent les informations contenues dans les comptes Facebook des millions d'utilisateurs du réseau social. 



    Illustration d'un hacker (MCT/MAXPPP)
    Illustration d'un hacker (MCT/MAXPPP)
    Combien coûte votre identité Facebook ? Dans le milieu des pirates informatiques il existe un cours de l’identité Facebook. "Autrefois, explique Sylvain Gyl, expert en sécurité chez Imperva, c’était le numéro de carte bancaire qui était prisé. Aujourd’hui le cours est tombé à quelques centimes d’euros, à tel point qu’on les vend par milliers. En revanche, le cours du compte Facebook monte. Il se situe entre 10 et 100 euros, ca dépend de plusieurs critères." On se doute en effet que le mot de passe du compte de Barak Obama ou de Nicolas Sarkozyvaut plus cher que celui d’un parfait inconnu…
    La société de sécurité israélo-américaine Imperva s’est penchée sur le phénomène et publie une étude accablante pour Facebook. Premier constat, les réseaux sociaux représentent une mine d’informations. Avec 800 millions de comptes, Facebook est devenu la référence. Les pirates y trouvent des détails intimes comme le nom de jeune fille, le nom du chien ou du chat, la marque de la voiture. Ces informations peuvent ensuite être utilisées pour obtenir les mots de passe d’autres sites avec la fonction "mot de passe oublié". Les sites demandent souvent de répondre à une question secrète comme "quel est le nom de votre animal de compagnie".
    L'orientation sexuelle aisée à déceler
    Le piratage de Facebook permet aussi de monter des escroqueries avec les "amis" en sollicitant des dons sous les prétextes les plus variés. "Facebook conserve un nombre important d’informations personnelles, note le rapport, comme la date de naissance, l’adresse et même le nom de jeune fille. Des chercheurs de l’université Carnegie Mellon ont réussi à calculer les numéros de sécurité sociale à partir des profils Facebook, un scénario moins courant en France qu’aux États-Unis, il s’agit néanmoins d’informations critiques."
    En s’appuyant sur des informations d’amis Facebook, il est aussi possible d’obtenir des informations très personnelles (et monnayables). "Des chercheurs du MIT ont ainsi mis au point un logiciel qui permet de calculer avec une grande précision l’orientation sexuelle en se basant sur les amis que l’on a sur Facebook" poursuit l’étude.
    Suivre un PDG à la trace
    Sylvain Gyl a découvert que sur les sites de hackers, il n’est pas rare de voir des annonces du type : "cherche compte femme blanche avec un millier d’amis, de 18 à 27 ans, habitant Los Angeles". Les demandes sont parfois très spécifiques et peuvent toucher l’espionnage industriel. "on peut savoir grâce à Facebook qu’un PDG est en déplacement dans une ville. Il est alors possible d’en conclure qu’il a rencontré le PDG d’une entreprise qui travaille dans cette ville et qu’ils ont discuté d’une fusion. Il y a eu des cas de ce genre." Bref, en vous livrant sur Facebook, vous vous faites des amis qui ne vous veulent pas vraiment que du bien.

    Quelques conseils pour se protéger
    1. Faire attention en postant. Avant de poster toute mise à jour de statut, l’utilisateur doit réfléchir s’il ne va pas révéler des informations critiques susceptibles d’être intéressantes pour des pirates.
    2. Le privé reste privé. La confidentialité doit être gérée de la façon la plus stricte possible. Facebook stocke des informations qui ne sont pas forcement visibles sur les profils, elles restent néanmoins perméables à certaines méthodes d’attaque mentionnées plus haut.
    3. Utiliser des mots de passe différents. Trop d’utilisateurs se servent du même mot de passe pour Facebook, pour le compte e-mail et d’autres sites encore. Si le mot de passe est découvert, le pirate a probablement accès à tous les autres comptes.
    4. Utiliser le chiffrement SSL. Quand il est enclenché sur Facebook, il réduit implacablement la capacité des hackers à vous "écouter" discrètement. Vérifier donc que l’url de la page commence par : https.