dimanche 17 février 2013

Anglo American @ LSE



ANGLO AMERICAN (AAL)

2.039,00 GBp 
+1,29% | +26,00 
 15/02/2013 17:35




Anglo American dans le rouge

vendredi 15 février 2013 à 14h24
Le groupe minier britannique a bouclé l’année 2012 sur une perte de 1,5 milliard de dollars en raison d’importantes dépréciations liées à un projet de minerai de fer au Brésil.

© VIA BLOOMBERG NEWS
Anglo American a réduit la valeur comptable du projet Minas-Rio de pas moins de 4,6 milliards de dollars à la suite d’une sixième révision à la hausse des coûts de développement de ce gisement de minerai de fer à 8,8 milliards de dollars.
Hors éléments non-récurrents, le groupe minier affiche toutefois également un bénéfice net en chute de 54% à 2,84 milliards de dollars, soit 2,26 dollars par action, en raison de la baisse du prix des matières premières vendues, de la hausse des coûts et des multiples grèves dans ses importantes mines en Afrique du Sud.
Le titre progressait toutefois en Bourse Londres, les analystes ayant craint un plongeon plus important encore des profits et les investisseurs saluant la perspective de meilleurs chiffres en 2013. En signe de confiance, le management a d’ailleurs décidé de relever le dividende de 15% à 0,53 dollar par action.
Cédric Boitte



Last updated: February 15, 2013 12:12 pm

Anglo American slumps to full-year loss


A driver passes a row of Komatsu Ltd. haul trucks at Sishen open cast mine, operated by Kumba Iron Ore Ltd., an iron ore-producing unit of Anglo American Plc, in Shishen, South Africa, on Wednesday, Aug. 24, 2011. Kumba Iron Ore Ltd. may decide on the next stage of its Sishen-Saldanha expansion in 2014, the company said in a presentation on its website today©Bloomberg
Anglo American’s Kumba Iron Ore mine in South Africa, where unrest has affected the company’s platinum assets
Cynthia Carroll, the outgoing chief executive of Anglo American, struck a defiant tone as the FTSE 100 mining company reported its first annual loss since listing in London more than a decade ago.
Falling commodity prices and a $4.9bn impairment charge at its troubled Minas-Rio iron ore project in Brazil saw Anglo swing from a $10.8bn pre-tax profit in 2011 to a loss of $239m last year.

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IN MINING

However, Ms Carroll said she felt “very good” about her swan song results as she prepares to hand over to Mark Cutifani, the head of AngloGold Ashanti, the South African-based gold producer, in April.
“It’s about short-term pain for long-term gain,” she said. “We’ve continued to invest where others have cut capital expenditure on major projects and the benefit of that has really come through…we delivered record production in many of our businesses.”
Ms Carroll said that lower commodity prices, higher input costs and labour unrest saw Anglo’s operating profit fall to $5.4bn before impairments and one-off costs from $9.6bn the previous year.
The full-year figures were also affected by $600m of wage inflation, according to the company.
Anglo took a total of $6.2bn impairments for the 12 months to December 31, including the Brazil writedown and additional impairments at its South African platinum assets, where waves of wildcat strikes affected production.
“The mining industry continues to face significant hurdles, and the impact of these coupled with our own company-specific challenges affected our performance in 2012,” said Ms Carroll. “While we are clearly disappointed with the writedown on the [Minas Rio] project, we remain confident of the quality, size and expansion potential of what is one of the world’s largest undeveloped resources.”
Revenues fell from $30.5bn to $28.7bn while operating costs rose from $21.1bn the previous year to $30.4bn. The diluted loss per share was $1.19, down from earnings of $4.89 in 2011.
Anglo, which reported net debt of $8.6bn, proposed to raise the final dividend by 15 per cent to 53 cents, bringing total payout for the year to 85 cents, also up 15 per cent.
Albert Minassian, an analyst at Investec, said the dividend rise was welcome but questions remained about Anglo’s lossmaking platinum division in particular.
“The dividend is one area where they can give a signal of hope – analysts had already adjusted their expectations downwards so the results are in line,” he said. “The Minas Rio impairment doesn’t bother me because its non-cash but the losses in the platinum business is a big task for the company ahead.”
Anglo listed in London in 1999 and US-born Ms Carroll took over as chief executive eight years later as the first non-South African and female chief executive of the company. However, in October she announced her resignation against a backdrop of pressure from shareholders over Anglo’s performance.
The mining sector has endured a tumultuous 2012, beset with industrial action, as well as cuts to investment plans and the shelving of ambitious projects.
Anglo’s fall into the red follows similarly gloomy results from rival Rio Tinto, which on Thursday reported its biggest loss to date, weighed down by $14.4bn of impairments and the drop in commodity prices.
Anglo shares rose 1.64 per cent to £20.46p.









lundi 11 février 2013

HOIRIE à propos de ...






Droit
  • Avancement d'hoirie,
    donation faite à un héritier présomptif, par anticipation sur sa part dans la succession ; ensemble des biens faisant l'objet de cette donation.



09:00 - 10 février 2013 par Petra De Rouck

De quoi héritent les enfants, conjoints et beaux-enfants?




En Bel­gique, il est im­pos­sible de déshé­ri­ter ses en­fants. Ils peuvent tou­jours exi­ger la par­tie de votre hé­ri­tage qui leur est ré­ser­vée. Mais quelle est cette part ré­ser­vée d’of­fice à vos en­fants? Que pou­vez-vous faire pour aug­men­ter - ou ré­duire - leur part d’hé­ri­tage?
Selon le droit suc­ces­so­ral belge, les en­fants sont des hé­ri­tiers ré­ser­va­taires. Ils peuvent tou­jours exi­ger de re­ce­voir une par­tie de l’hé­ri­tage de leurs pa­rents. En tant que pa­rent, vous ne pou­vez dis­po­ser li­bre­ment de cette part ré­ser­va­taire. Mais de plus en plus sou­vent, des voix s’élèvent pour qu’il soit pos­sible de déshé­ri­ter ses en­fants. Même si une adap­ta­tion de la loi va déjà en ce sens, rien ne chan­ge­ra vrai­ment à court terme. Les pro­jets de mo­der­ni­sa­tion de la mi­nistre de la Jus­tice, An­ne­mie Tur­tel­boom, laissent la ré­serve des en­fants in­chan­gée.

Quelle est ac­tuel­le­ment la part ré­ser­va­taire?

L’éten­due de la part ré­ser­va­taire, ou "ré­serve", dé­pend du nombre d’en­fants du dé­funt. S’il n’a qu’un seul en­fant, ce der­nier aura droit mi­ni­mum à la moi­tié de l’hé­ri­tage. Deux en­fants peuvent pré­tendre mi­ni­mum à deux tiers de l’hé­ri­tage, trois en­fants ou plus à au moins trois quarts.
Mais on ne se li­mite pas aux biens du dé­funt au mo­ment du décès. "Les en­fants ont droit à une part ré­ser­vée de ce qu’on ap­pelle la masse fic­tive. En plus des biens exis­tant au mo­ment du décès, elle com­prend aussi toutes les do­na­tions du dé­funt au cours de sa vie qui sont comp­ta­bi­li­sées fic­ti­ve­ment dans les biens du dé­funt", ex­plique Re­nate Bar­baix, avo­cate chez Gree­nille et pro­fes­seur à l’Uni­ver­si­té d’An­vers. Il s’agit donc de tous les dons, que l’on ait ou non payé des droits de do­na­tion au mo­ment où ils ont été ef­fec­tués.

Quels sont les en­fants concer­nés?

Tous les en­fants na­tu­rels et adop­tés. On ne fait ici au­cune dif­fé­rence entre les en­fants nés de la re­la­tion ac­tuelle, d’une autre re­la­tion, ou d’en­fants nés hors ma­riage. Tous les en­fants sont égaux et jouissent des mêmes droits. Les beaux-en­fants ne sont pas pris en consi­dé­ra­tion. "Même s’ils gran­dissent dans la fa­mille avec leur beau-pa­rent, les beaux-en­fants  n’hé­ritent pas au­to­ma­ti­que­ment de leur beau-père ou de leur belle-mère, et ils ne sont pas ré­ser­va­taires", ex­plique Ann Mael­fait, avo­cate chez Rivus. "Le droit suc­ces­so­ral belge est un droit du sang: les membres d’une même fa­mille hé­ritent au­to­ma­ti­que­ment les uns des autres. Seul le droit suc­ces­so­ral qui concerne le conjoint sur­vi­vant ou les co­ha­bi­tants lé­gaux y fait ex­cep­tion."

Quid si la ré­serve d’un en­fant n’est plus dis­po­nible?

Dans ce cas, l’en­fant pour­ra ré­cla­mer sa part ré­ser­va­taire. Dans le jar­gon, on parle "d’ac­tion en ré­duc­tion". "Ce pro­blème ne se pré­sente que si le dé­funt a lui-même pris des disposi­tions, par exemple via un tes­ta­ment, ou a fait trop de do­na­tions", pour­suit Re­nate Bar­baix.

Puis-je déshé­ri­ter mes en­fants au bé­né­fice de mon conjoint?

"Les conjoints ma­riés peuvent re­por­ter le droit d’hé­ri­tage ré­ser­va­taire de leurs en­fants com­muns jusqu’au décès du conjoint sur­vi­vant", ex­plique Vincent Hovie. "Si vous êtes marié sous le ré­gime légal – com­mu­nau­té des biens –, l’en­tière com­mu­nau­té du ma­riage pour­ra être at­tri­buée au conjoint sur­vi­vant. Dans le lan­gage po­pu­laire, on ap­pelle cela "au der­nier vi­vant tous les biens". Les en­fants com­muns ne peuvent contes­ter, pour au­tant qu’aucun "bien propre" ne fasse par­tie de l’hé­ri­tage. "Pour les en­fants qui ne sont pas com­muns, c’est contes­table".
"Les conjoints ma­riés sous le ré­gime de la sé­pa­ra­tion des biens peuvent opter pour une clause de ré­par­ti­tion fi­nale", pour­suit Ann Mael­fait. "C’est un contrat de ma­riage in­tel­li­gent qui neu­tra­lise le manque de so­li­da­ri­té du ré­gime de sé­pa­ra­tion des biens. Les conjoints ap­portent les ac­qui­si­tions qu’ils ont réa­li­sées pen­dant le ma­riage dans une ‘masse suc­ces­so­rale’. Par exemple, on peut spé­ci­fier que cette masse à ré­par­tir, en cas de di­vorce, sera di­vi­sée à rai­son de 50-50 et qu’en cas de décès, la to­ta­li­té re­vien­dra au conjoint sur­vi­vant. Pour au­tant que cette ré­par­ti­tion to­tale ne concerne que les ac­qui­si­tions réa­li­sées du­rant le ma­riage et qu’il n’y ait pas d’en­fants d’un autre ma­riage, cette ré­par­ti­tion ne pour­ra être contes­tée."
Les conjoints ma­riés sous le ré­gime de la sé­pa­ra­tion de biens pure et simple peuvent aussi s’or­ga­ni­ser via ce qui s’ap­pelle une clause d’ac­crois­se­ment. "Cette clause peut être in­sé­rée par les conjoints qui dé­tiennent un por­te­feuille d’in­ves­tis­se­ment ou des biens im­mo­bi­liers en in­di­vi­sion", pour­suit Vincent Ho­vine. Que se passe-t-il en cas de décès d’un des conjoints? La pleine pro­prié­té de sa part du por­te­feuille d’in­ves­tis­se­ment ou d’im­mo­bi­lier re­vient au­to­ma­ti­que­ment au conjoint sur­vi­vant. "Vu que le conjoint sur­vi­vant re­çoit la pleine pro­prié­té sur base contrac­tuelle, et non sur base d’un hé­ri­tage, les en­fants ne peuvent pas ré­cla­mer leur part ré­ser­va­taire. La condi­tion, c’est que la clause d’ac­crois­se­ment ait été éta­blie de ma­nière équi­li­brée et que ce contrat aléa­toire le soit à titre oné­reux. Cela si­gni­fie que l’es­pé­rance de vie des deux conjoints doit être équi­va­lente. Ils doivent avoir à peu près le même âge et être en bonne santé, et ce doit être éven­tuel­le­ment at­tes­té par un cer­ti­fi­cat mé­di­cal." Sinon, il est pos­sible que la clause d’ac­crois­se­ment soit re­qua­li­fiée en do­na­tion, ce qui per­met­trait aux en­fants de leur mettre des bâ­tons dans les roues. De son côté, l’ad­mi­nis­tra­tion fis­cale sera alors ten­tée de sou­mettre la clause d’ac­crois­se­ment aux droits de suc­ces­sion. "De telles clauses d’ac­crois­se­ment ‘sur­vivent’ en prin­cipe à un éven­tuel di­vorce. C’est pour­quoi, lors de la ré­dac­tion du do­cu­ment, il faut être pru­dent afin que, le cas échéant, on puisse y mettre fin", pré­vient Ann Mael­fait

Existe-t-il d’autres ma­nières de déshé­ri­ter ses en­fants?

Une pre­mière pos­si­bi­li­té très simple consiste à dé­pen­ser tout son ar­gent. Il n’y aura dans ce cas plus d’hé­ri­tage, et vos en­fants n’au­ront rien. Mais pour la plu­part des gens, cette pos­si­bi­li­té n’est pas une op­tion.
"Ce qui est pos­sible, c’est de vendre des biens mo­bi­liers et im­mo­bi­liers, comme par exemple un por­te­feuille d’in­ves­tis­se­ment, en rente via­gère", ex­plique Vincent Ho­vine. "Le pa­tri­moine est ainsi rem­pla­cé par des droits tem­po­raires qui prennent fin lors du décès", confirme Re­nate Bar­baix. Dans cette construc­tion, les biens sont ven­dus à un tiers, qui, en échange, paie une rente pé­rio­dique. Lors du décès du ven­deur, l’ache­teur re­çoit la pleine pro­prié­té du bien et met fin aux paie­ments. "Il est es­sen­tiel que les rentes soient ef­fec­ti­ve­ment payées et soient comp­ta­bi­li­sées cor­rec­te­ment sur la base de l’es­pé­rance de vie du ven­deur-ren­tier. Sinon, on court le risque de re­qua­li­fi­ca­tion en do­na­tion par les hé­ri­tiers ré­ser­va­taires", fait re­mar­quer Vincent Ho­vine. Par ailleurs, le fisc peut aussi faire "comme si" la vente n’avait pas eu lieu, et exi­ger que l’ache­teur paie des droits de suc­ces­sion.
Quid de la so­lu­tion consis­tant à dé­mé­na­ger vers un pays commme les Etats-Unis ou la Grande Bre­tagne, où il n’existe au­cune ré­serve pour les en­fants? "Ce n’est en­vi­sa­geable que si le dé­mé­na­ge­ment est ef­fec­tif. Vous devez aller réel­le­ment ha­bi­ter dans ce pays, mais même dans ce cas, vous ne serez pas à l’abri de sur­prises, es­time Ann Mael­fait. Cer­tains pays se ré­fèrent, via le droit privé in­ter­na­tio­nal, au pays de la na­tio­na­li­té ou du ‘do­mi­cile’ selon la dé­fi­ni­tion an­glo-saxonne, si bien que ce sera le droit suc­ces­so­ral belge qui s’ap­pli­que­ra à l’étran­ger."

vendredi 8 février 2013

hoirie @ notaire.be



NOTAIRES

EN BELGIQUE



avance d'hoirie ou hors part ?

Donner de l'argent en avance sur la part successorale future ou hors part ?

Julie a 3 enfants, Charles, Jacques et André, et elle possède des économies estimées à 120.000 € qu'elle destine à ses enfants.
Son fils cadet, André, connaît de grosses difficultés financières liées à la perte de son emploi, consécutif à une fermeture d'entreprises. Il ne peut plus rembourser l'emprunt hypothécaire souscrit lors de l'acquisition de sa maison et Julie l'aide en lui donnant une somme de 25.000 €. Par contre, Charles et Jacques ont une situation financière brillante et ne connaissent aucun souci. Julie et tous ses enfants reconnaissent qu'il s'agit bien d'une donation, et pas d'un prêt sans intérêt.

Donation en avancement d'hoirie

Julie a aidé André, mais en pensant lui remettre dès à présent une part de ce qu'il aurait reçu ultérieurement, le jour de son décès. Dans ce cas, André devra rapporter cette somme au moment des calculs à établir lors du partage de la succession de Julie.
Ainsi, si les économies de Julie ne sont plus que de 95.000 €, les enfants établiront leurs calculs sur une base de 120.000 € (les 95.000 € restant et les 25.000 € rapportés). Chacun aura droit à 40.000 €. et ces économies seront partagées de la manière suivante :
  • 40.000 € pour Charles
  • 40.000 € pour Jacques
  • 15.000 € pour André
Au total, chaque enfant aura reçu 40.000 €, et l'équilibre sera respecté. La donation de Julie à André est dès lors une avance sur la succession future, appelée "donation en avancement d'hoirie".
En effet, la loi présume expressément que toute donation faite en faveur d'un futur héritier du donateur représente une avance sur sa part successorale future et qu'il doit la "rapporter". (Article 843 du Code Civil).

Donation par préciput et hors part

Julie peut penser autrement, et vouloir avantager André, non pas pour lui donner une avance sur sa part successorale, mais bien pour lui donner plus qu'à ses frères, en raison de sa situation financière difficile. Dans ce cas, la donation se fera "hors part successorale" future, ou par préciput (mot qui vient du latin: "pre-capere", c'est à dire prendre avant).
Dans ce cas, les 25.000 € qu'André aurait reçus lui sont acquis définitivement, et lors de l'ouverture de la succession de Julie, les enfants se répartiront les 95.000 € restant, soit 31.666 € pour chacun d'eux.
Prévoir qu'une donation est faite en dehors de toute part successorale est tout à fait valable, pour autant que chaque enfant recueille la part qui lui est réservée par la loi.
Dans le cas présent, puisque Julie a 3 enfants, chaque enfant a une part réservataire d'un quart des biens de la succession. Chacun doit recevoir au moins un quart de 120.000 €, soit 30.000 €. Comme Charles et Jacques reçoivent plus, il n'y a pas de problème : la succession peut être partagée en trois, et André ne doit rien rapporter.
Dans ce cas, chacun recevrait au total :
  • Charles: 31.666,66 €
  • Jacques: 31.666,66 €
  • André: 31.666,66 €+ 25.000 €, soit 56.666 €
Par contre, si la donation de Julie à André portait sur 45.000 €, il ne resterait plus que 75.000 € au moment de l'ouverture de la succession, chaque enfant ne recevrait que 25.000 €, soit un tiers de ce qui reste. Charles et Jacques recevraient au total moins que leur part réservataire, et ils pourraient demander de limiter les droits successoraux d'André à 15.000 €.
Ainsi, chaque enfant aurait reçu :
  • Charles: 30.000 €, sa part réservataire
  • Jacques: 30.000 €, sa part réservataire
  • André: 45.000 € par donation et les 15.000 € restant.

Trakdot







Posté le 8 février 2013 par L'Echo

Ne perdez plus jamais vos bagages avec le Trakdot

TrakdotChaque année, quelque 26 millions de bagages sont perdus dans différents aéroports du monde. Si votre valise fait malheureusement partie du lot, c’est souvent le début de quelques heures, voire quelques jours d’incertitude. Mais le Trakdot va bientôt changer les choses. Avec cet appareil et l’application par Smartphone qui l’accompagne, vous saurez à tout moment où se cachent vos bagages. Vous recevez même un signal lorsque votre bagage tombe sur le tapis.
Le Trakdot est un petit émetteur léger et compact qui trouve aisément sa place dans n’importe quel bagage. L’appareil fonctionne sur des piles AA et communique par le réseau GSM avec le propriétaire. Comme l’appareil se désactive automatiquement pendant le décollage et l’atterrissage, il ne posera en principe aucun problème avec la sécurité de l’aéroport. Aux États-Unis, d’où provient l’appareil, le Trakdot n’a en tout cas aucun doute eu aucune difficulté à obtenir l’approbation d’une FAA (Federal Aviation Administration) reconnue pour sa rigueur. On peut donc s’attendre à ce que ce petit appareil pratique, qui sera lancé ici en avril, soit autorisé partout.
Les utilisateurs de Trakdot qui possèdent un iPhone ou un appareil Android pourront bientôt suivre le trajet de leurs bagages en temps réel grâce à une application spéciale. Si vous avez un téléphone moins avancé, le système pourra vous tenir informé par SMS ou e-mail. Bien sûr, il ne vous permettra pas encore de récupérer vos bagages perdus, mais vous disposerez d’informations qui permettront au personnel de l’aéroport de retrouver plus rapidement vos bagages. « De plus, Trakdot fait beaucoup pour la tranquillité d’esprit des travailleurs », affirme le CEO Harry Steck. « Une récente enquête de l’International Air Transport Association a révélé que 81% des voyageurs accepteraient de dépenser de l’argent pour un appareil qui leur permet de suivre leurs bagages. »
Le Trakdot embarque encore d’autres caractéristiques intéressantes. Après l’atterrissage, vous saurez immédiatement si votre bagage est arrivé à destination avec vous. De plus, vous ne serez plus obligé de rester de longues minutes les yeux rivés sur le tourniquet des bagages : dès que votre valise y atterrit (lisez : arrive à moins de 10 m de l’endroit où vous vous trouvez), Trakdot enverra un petit message à votre téléphone par Bluetooth. Génial !
Aux États-Unis, l’appareil coûtera environ 50 dollars, auxquels il faudra ajouter des frais d’activation uniques de 9 dollars et un abonnement annuel de 13 dollars. La date du lancement en Europe n’est pas encore connue.
Michel van der Ven


By Kelli B. Grant
Suits of armor, diamond rings and live rattlesnakes — all have made their way to the Unclaimed Baggage Center in Scottsboro, Ala., a store which sells items unclaimed airline luggage.

Kelli B. Grant
TrakDot, which launches at the end of March, aims to make sure your stuff doesn’t. The $50 device, roughly the same size as a deck of cards, pinpoints its location using a GSM chip. Place it in a checked bag, and it sends updates on its whereabouts to your phone. (There’s a one-time activation fee of $9, and annual service fees of $13.) Forthcoming apps allow you to set alerts if a bag moves beyond where you expect it to be, or to get fast notification when it hits the baggage carousel, says a spokesman for parent company GlobaTrac. “You don’t have to stand there for two hours wondering if it’s arrived,” he says. The same FAA regulations that limit your smartphone use on the plane require TrakDot to automatically go into sleep mode once it hits a set altitude. So don’t expect constant check-ins as the bag makes its way from say, New York to Las Vegas.
Frequent travelers may find it a small price for peace of mind, but the need for such precautions has lessened in recent years. Industrywide, Department of Transportation complaints regarding bags fell 7% from 2010 to 2011. Carriers mishandled 3.35 of every 1,000 passengers’ bags, down from 3.49 in 2010, according to the Airline Quality Rating report from Wichita State University and Purdue University. Plus, most of those bags are only temporarily waylaid, and do get reunited with their owners.
Ironically, travelers owe much of the improved baggage handling to checked-bag fees, which cost a collective $3.4 billion last year. As AQR co-author Dean Headley, an associate professor of marketing at Wichita State University, told MarketWatch.com earlier this year, “If I paid $25 and my bag doesn’t show up, I’m going to be a lot madder than if I didn’t pay that bag fee.”

samedi 2 février 2013

Travail ou Pension ?




1765 : le nouveau numéro spécial pension

Le 1765, le numéro spécial pension, a été lancé ce 10 octobre 2012. Grâce à ce nouveau numéro de téléphone gratuit, le citoyen peut désormais joindre les trois organismes de pension (ONP, Inasti, SdPSP) et poser toutes ses questions relatives à la pension légale, peu importe le régime dans lequel il a travaillé.



MyPension : votre dossier de pension accessible en ligne

Les travailleurs et les pensionnés du régime salarié peuvent désormais consulter leur dossier de pension en ligne via MyPension.





Travail après la pension: le garrot se desserre

Jean-Marc Damry
mardi 29 janvier 2013 à 09h50
Le gouvernement vient de prendre une mesure visant à autoriser, sans limite de montants, le cumul de revenus professionnels avec ceux d’une pension. Il subsiste cependant encore des restrictions que certains regrettent.
© ThinkStock
«Quand la sécurité sociale a été portée sur les fonts baptismaux en 1944, l’espérance moyenne de vie était de 67 ans», témoigne Roger Mené qui, du haut de ses 84 ans, siège toujours bon pied bon œil à la tête de l’UCM Liège. Il préside également le Comité de crédit de la Sowalfin ainsi que le Fonds de participation. Et comme lui, on compte à travers le pays environ 4.000 personnes ayant choisi de ne pas bénéficier de retraite. Au-delà de ces cas, 80.000 retraités exercent encore une activité professionnelle sous statut d’indépendant, cumulant ainsi pension et revenus professionnels. Pour ces derniers, une énorme épée de Damoclès planait jusqu’ici au-dessus de leur tête : si leurs revenus professionnels venaient à dépasser la somme de 17.149 euros (plafond en 2012), ils se voyaient de facto pénalisés sous la forme d’un coup de rabot sur leur pension. Si le dépassement n’excédait pas 15 % du plafond, la pénalité était proportionnelle au dépassement. Mais si le seuil fatidique des 15 % était franchi, c’est l’entièreté de la pension de l’exercice qui passait automatiquement à la trappe !

L’aboutissement – partiel – d’un vieux combat 
Concrètement, la mesure prise par le gouvernement fédéral (à l’initiative de la ministre Sabine Laruelle) permettra à ceux qui ont accompli une carrière de 42 ans, tous régimes confondus (salarié, indépendant, fonctionnaire), de pouvoir cumuler leur pension légale avec des revenus professionnels aux montants illimités. Pour les autres, le plafond de revenus professionnels autorisés en cumul avec la pension passe de 17.149 à 17.492 euros et fera à l’avenir l’objet d’une indexation automatique. Enfin, le pourcentage de dépassement au-delà duquel la pension de toute une année est perdue passe quant à lui de 15 à 25 %.

Depuis longtemps, tant l’UCM que l’Unizo plaidaient pour une liberté totale, sans contrainte ni limite, quant au cumul de revenus issus d’activités professionnelles avec ceux de la pension légale. «On peut dormir, jardiner, jouer aux cartes ou voyager mais un pensionné qui travaille, on a toujours trouvé ça honteux, tonne Roger Mené. N’est-ce pourtant une liberté fondamentale que de choisir ce qu’on fait de ses journées ? Cette mesure a au moins le mérite de permettre à celles et ceux qui ont cotisé plus qu’il n’en faut d’obtenir ce à quoi ils ont droit : leur pension. On répare ainsi là une injustice flagrante, celle qui consistait à réclamer une cotisation qui n’était au fond qu’un impôt qui ne porte pas son nom !»

Pour cet homme qui, des décennies durant, a incarné l’image des classes moyennes, il était grand temps de mettre les règles de cumul d’activités professionnelles et de pension en phase avec l’évolution de la société. «Cela saute aux yeux : celui qui arrive en 2013 à l’âge de la retraite n’est plus dans le même état physique et psychologique que jadis. Le cadeau classique que l’on faisait encore dans les années 1970 au futur retraité était un bon fauteuil ou une belle canne ! Maintenant, c’est souvent un vélo, un bel équipement de tennis ou même un grand voyage... Cela dit, si le revirement récent du gouvernement fédéral quant aux activités rémunérées de travailleurs ayant derrière eux une carrière d’au moins 42 ans va vraiment dans le bon sens, ce n’est cependant qu’un premier pas. Nos décideurs politiques auraient-ils — enfin — compris que si beaucoup continuent à travailler une fois retraités, c’est avant tout par nécessité financière ? Le niveau des pensions étant ce qu’il est, les charges étant ce qu’elles sont, beaucoup de retraités ne pourraient pas faire face à leurs charges familiales sans ce complément indispensable de revenus. Tout le monde n’a pas derrière soi un capital ou des rentes mobilières ou immobilières, insiste-t-il. Les gens doivent tirer leur plan comme ils le peuvent et je regrette que les règles en vigueur acculent parfois certains à recourir au noir ou à des subterfuges, comme la création d’une société.»

L’échappatoire sociétaire 
Les pénalisations visant ceux qui n’ont pas 42 ans de carrière ne sont bien évidemment applicables que dans la mesure où les revenus professionnels engrangés par le retraité dépassent le plafond autorisé. Une échappatoire classique pour ceux qui sont concernés consiste à créer une société servant de réceptacle à ces sommes. Après, c’est, au choix, un revenu de dirigeant d’entreprise dans les limites autorisées et/ou des dividendes et/ou de la patience jusqu’à la liquidation pure et simple de la société, avec la taxation du boni de liquidation.

C’est le choix qu’ont fait d’ex-figures de proue du monde économique ou industriel et même académique, histoire de pouvoir continuer à rester dans le coup, à servir la société, voire à garder un certain train de vie. Le recours à l’exercice d’activités sous le couvert d’une société à caractère commercial fut la voie choisie par Jean-Jacques Verdickt, ex-administrateur délégué de Fortis Banque et ex-président de l’Union wallonne des entreprises. C’est d’ailleurs sous le couvert de sa sprl qu’il a réalisé sa mission d’interim management chez Magotteaux avant d’endosser par la suite le costume de CEO du groupe valcaprimontois. Et c’est généralement via la sprl Jean-Jacques Verdickt qu’il a — ou qu’il continue à — réaliser la plupart de ses missions de conseil ou d’exercice de mandats d’administrateur (dont, jusqu’il y a peu, la présidence de Techspace Aero).

«Je n’ai toutefois pas pu recourir à ma société pour exercer mes mandats chez Euroclear ou CBC, explique-t-il. En fait, la FSMA et, avant elle la CBFA, n’ont jamais autorisé qu’un mandat d’administrateur de banque soit exercé sous le couvert d’une société», explique-t-il. Et quand on lui demande si le recours au véhicule sociétaire a pu à un moment ou à un autre interpeller un de ses partenaires, il répond par la négative. «Ils sont généralement bien au fait des dispositions qui limitent le niveau des revenus professionnels des pensionnés», explique-t-il.

Même constat pour Willy Legros, ex-recteur de l’Université de Liège et grand promoteur de l’esprit d’entreprendre. Lui qui a tant fait pour que des spin-off voient le jour à l’ULg et s’y développent, aurait eu bien du mal à, du jour au lendemain, ne plus se battre avec toute sa fougue pour le tissu économico-social liégeois. Willy Legros a donc lui aussi créé sa société de management pour exercer des mandats d’administrateur ou prodiguer des conseils.

«Des compétences particulières et un précieux carnet d’adresses peuvent effectivement intéresser bien des entreprises», concède-t-il. Via sa société WL Consulting, l’ex-recteur de l’ULg exerce ainsi aujourd’hui encore des mandats d’administrateurs dans des firmes telles que Moury, CE+T ou Cide Socran.

Pour Willy Legros, il ne s’agit pas d’une reconversion professionnelle mais plutôt d’une forme de continuité. «Cela se prépare, cela s’anticipe aussi, souligne-t-il. A défaut de quoi, c’est alors une forme de couperet qui peut tomber. Et pas seulement sous l’angle des revenus, insiste-t-il. Il y a aussi toute la question du tissu social et relationnel.»

Sous l’angle pratique, l’ex-recteur de l’ULg regrette en tout cas le maintien des plafonds de revenus autorisés pour les gens qui n’ont pas 42 ans de carrière à leur actif.

«C’est une forme d’insulte à la valeur travail, souligne-t-il. D’un autre côté, il n’y a aucune limite en termes de revenus immobiliers et mobiliers en cumul avec la pension, souligne-t-il. Or, vivre de ses rentes n’apporte rien de fondamental à la société. Je pense sincèrement qu’il en va bien autrement avec le travail...», conclut-il.

Prudence syndicale 
A la FGTB, on exprime des sentiments mitigés par rapport à cette nouvelle mesure, sans pour autant la rejeter fondamentalement. «J’ai deux craintes, explique Thierry Bodson, secrétaire générale de l’Interrégionale de la FGTB. La première est qu’en permettant aux pensionnés de travailler — et gagner — davantage, on tende implicitement vers une non-amélioration du niveau des pensions légales. Je tiens d’ailleurs le même raisonnement pour ce qui concerne la multiplication des régimes de 2e pilier. Ma seconde crainte est de voir le fossé se creuser entre deux types de retraités : ceux qui sont usés par la pénibilité du travail manuel et/ou les pauses de nuit et les autres, à commencer par ceux qui exerçaient auparavant des activités intellectuelles. Je connais bien des exemples de gens dits ‘indispensables’ auxquels on fait appel comme consultant ou administrateur. Ce constat ne pose-t-il pas le problème de la transition et du passage de témoin ?, interroge-t-il. Une fois franchi le cap de la cinquantaine, il faut mettre en place des procédures de tutorat avec la génération qui suit.»

Au-delà, Thierry Bodson pose aussi la question de la concurrence que ces travailleurs du 3e âge pourrait engendrer si leur nombre devait exploser.

«On voit déjà bien la concurrence que représentent les étudiants dans la grande distribution ou les fast-foods. Qu’en serait-il demain si le travail des pensionnés devait lui aussi aller crescendo ?», conclut-il.

Buying the Blue Oval @ The Fool











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The news wasn't easy to miss, but in case you did, two interesting things happened to Ford (NYSE: F ) on Tuesday.
First, the Blue Oval reported its fourth-quarter earnings, and they were good. Ford earned $0.31 a share, well ahead of the $0.26 Wall Street estimate.
Good stuff, right? Maybe not, because here's what happened next: The stock fell almost 5%, as investors reacted to a pessimistic shift in Ford's near-term outlook for Europe.
So is Ford still a buy?
I think so. Here's why.
Why Ford's plans should have big credibilityPonder this background: A few years ago – in early 2009, to be exact – Ford was essentially left for dead by investors in the midst of the economic crisis. There were good reasons for that, starting with the fact that it was pretty clear that both of its hometown rivals, General Motors(NYSE: GM ) and Chrysler, were headed for some heavy court-assisted restructuring, or worse.
Now, to casual observers at least, Ford looked to be in similarly rough shape at the time. Its debt load was titanic. U.S. auto sales at that moment were at lows not seen in decades. Ford's stock was widely viewed as essentially an option on the idea that the company might somehow survive – and a risky one at that.
But some investors, including quite a few Fools, saw something else. Ford had a plan, a good one, and just enough cash in the bank to pull it off. In fact, the plan was already under way – had been since 2006 -- and the company's newest models gave good reasons to believe it was working.
That plan is called "One Ford," and we know now how the story turned out here in Ford's home region of North America. Ford's quality and competitiveness went way up, its costs went way down, that debt load got paid down years ahead of schedule, and – most importantly – Ford has posted quarter after quarter of solid profits.
Ford's cars and trucks are now seen as class leaders. Ford's debt is investment-grade. And – and this is big – Ford's operating margins in North America are among the best in the business, because its costs are low and because its products are now good enough to sell on their own merits, without fat discounts.
So now investors are worried because the company has problems in Europe?
Well, guess what Ford's turnaround plan for Europe looks like.
The plan for Europe: exporting "One Ford"To Americans, Ford looks like a pretty polished product. But the truth is, the company's overhaul isn't done. Its European operation has been losing big money, thanks to rough economic forces that have driven car sales to lows not seen in many years – and thanks to a business structure that is ripe for the same kind of overhaul that transformed Ford's U.S. operation.
Ford's factories in the U.S. now run at, on average, over 100% of what Ford considers to be "full capacity," which is two full shifts. That means some are working around the clock – a big profit generator. The industry rule of thumb is that a car factory breaks even at about 80% of capacity.
Ford's European factories have been running at more like 60% of capacity. See the opportunity? Ford does: It's closing three factories, and it has signaled that it will close more if necessary. That will lower costs, making each of Ford's sales more profitable – even if the overall market stays stagnant.
There's more. In recent years, Ford's product lineup in Europe has been a small one, composed mostly of locally designed offerings that were somewhat expensive to produce. But now, Ford has a powerhouse global vehicle lineup to tap – and it's able to add a bunch of new vehicles to its European lineup quickly, and at low cost. That right there should increase Ford's sales and market share -- even if the overall market stays stagnant.
Put simply, Ford is taking the lessons of its U.S. turnaround and applying them to fix Europe, where it has said it expects to return to break-even by mid-decade. And we as investors should give that approach a high probability of success, because it has already worked once.
Why Ford is still a buyI haven't even touched on Ford's ambitious plan for Asia , where the company is making huge investments to be a big player by mid-decade. There are already signs that its push will be successful – but right now, the region is just breaking even, because of those huge investments.
So here's why Ford's a buy: That Asia push, and Ford's plan to fix Europe, mean that there's considerable upside from here – upside that will appear over the next few years.
Ford made $8 billion before taxes in 2012. If Europe had simply broken even, that number would have been almost $10 billion.
Now think about a profit in Europe. And add another couple billion from Asia.
That's where Ford is planning to be in two or three years. I don't know about you, but I plan to be along for that ride.
Ford has been performing incredibly well as a company over the past few years -- it's making good vehicles, is consistently profitable, recently reinstated its dividend, and has done a remarkable job paying down its debt. The stock has recently moved up, and it appears investors have started to notice what Ford is doing right. Does this create an incredible buying opportunity, or are there hidden risks with the stock that investors need to know about?