mardi 28 septembre 2010

Les Etats-Unis laissent-ils couler le dollar ?

lundi 27 septembre 2010 à 10h10

Les Etats-Unis laissent-ils couler le dollar ?

Fini le temps où Washington assurait au monde qu'il voulait un dollar fort. Alors que le biller vert a plongé à un plus bas de cinq mois contre l'euro, le gouvernement américain semble très bien s'accommoder de la tendance.

Ben Bernanke, president de la Federal Reserve.

Ben Bernanke, president de la Federal Reserve. © Bloomberg

Les Américains laissent-ils délibérément plonger le dollar ?

«Un dollar fort est dans l'intérêt des Etats-Unis» : cette phrase rituelle des secrétaires au Trésor américain, Timothy Geithner ne l'a pas prononcée en public depuis maintenant un an. Si les Etats-Unis ne le reconnaissent pas officiellement, personne n'est dupe : ils ont tout intérêt à laisser le dollar tomber s'ils veulent booster la compétitivité de leurs produits et atteindre l'objectif, lancé en janvier par Barack Obama, de doubler les exportations américaines en cinq ans.
La Fed est d'autant plus incitée à maintenir un dollar faible que quasiment toutes les grandes banques centrales mondiales font la même chose avec leur monnaie. A la mi-septembre, la Banque du Japon est intervenue directement sur le marché des changes pour la première fois en six ans afin de freiner l'ascension du yen, emboîtant ainsi le pas à la Suisse, qui bataille depuis plus d'un an pour empêcher une envolée du franc suisse. Quant à la Bank of England, elle s'apprête, comme la Fed, à lancer une nouvelle vague d'assouplissement quantitatif. Sauf que, «si tout le monde cherche à déprécier sa monnaie, cela devient un jeu à somme nulle», met en garde Nordine Naam, économiste chez Natixis.

Comment font les Etats-Unis pour affaiblir le dollar ?

L'Etat n'a même pas besoin d'intervenir directement sur le marché des changes en vendant du dollar. Le billet vert se déprécie naturellement pour plusieurs raisons. D'abord, «la crainte d'une récession, voire d'une déflation aux Etats-Unis cet été, a pesé sur le dollar», explique Nordine Naam.
Ensuite, la pression que Washington exerce sur la Chine pour qu'elle laisse sa monnaie s'apprécier commence à porter ses fruits. La Chambre des représentants devait notamment se prononcer, vendredi dernier, sur un projet de loi qui imposerait des mesures de rétorsion visant les produits chinois importés aux Etats-Unis. Résultat : le yuan a atteint mardi dernier un de ses plus hauts niveaux depuis 1993, à 6,7 yuans pour un dollar.
Enfin et surtout, l'annonce mardi soir de la Fed,qui s'est dite «prête à mener un assouplissement supplémentaire si nécessaire pour soutenir la reprise économique», autrement dit à faire marcher la planche à billets, n'a pas manqué de faire plonger le billet vert. «Il est désormais probable que de nouvelles mesures soient adoptées avant la fin de l'année», a estimé Simon Derrick (BNY Mellon). Or, plus de dollars en circulation signifie que chaque billet vert risque de valoir un peu moins. Mercredi, les cambistes ont donc acheté des euros, poussant le cours de la monnaie unique à son plus haut niveau depuis cinq mois.

Cela entraînera-t-il de l'inflation ?

C'est bien ce que souhaiterait la Fed. Elle ne s'en est pas cachée la semaine passée, puisqu'elle a déclaré que la faiblesse actuelle de l'inflation n'était pas «compatible» avec sa «mission». De fait, «l'inflation hors énergie et alimentation était de 0,9 % en août, un niveau jamais vu depuis janvier 1966, fait remarquer l'économiste de Natixis. Or, vu le taux de chômage, l'inflation ne pourra pas venir d'une hausse des salaires. En laissant chuter le dollar, la Fed contribue indirectement à renchérir le prix des importations et créer ainsi un peu d'inflation.»
L'inflation présente bon nombre d'avantages. Elle permet de réduire le poids de la dette souveraine, qui a dépassé les 13.000 milliards de dollars. «Plutôt que de réduire les dépenses publiques ou d’augmenter les impôts, il est tentant de laisser l'inflation faire le sale boulot», résume Michael Kinsley (The Atlantic). C'est d'ailleurs grâce à une inflation de 13 % qu'en 1979, le pays a réussi à éliminer 100 milliards de dollars sur ses 830 milliards de dettes.
Deuxième intérêt, en théorie, de l'inflation : elle encourage la consommation. Si les prix ont tendance à grimper, il vaut mieux ne pas attendre pour acheter. Alors que la consommation des ménages, moteur traditionnel de l'économie américaine, est plombée par la nécessité de se désendetter et le chômage, un peu d'inflation serait donc bienvenue pour booster les dépenses. Encore faut-il que les salaires suivent pour ne pas détériorer le pouvoir d'achat.
Le problème est qu'en réalité, «la transmission de la politique monétaire ne marche pas dans un contexte de désendettement des agents économiques», conclut Nordine Naam. La Fed a beau avoir gonflé son bilan à 2.300 milliards de dollars et inonder le marché de liquidités, l'inflation est restée en deçà de son objectif de 2 %. La Fed peut injecter autant de liquidités qu'elle veut, tant que l'activité stagne et que le chômage explose, la demande des ménages est trop fragile pour tirer les prix à la hausse.
Laura Raim, L’Expansion.com

Avec Nesfluid, Nestlé veut révolutionner le marché de la boisson

Avec Nesfluid, Nestlé veut révolutionner le marché de la boisson
© Nesfluid
Géant du café, des produits laitiers, de la pizza ou de l'alimentation infantile, Nestlé a décidé de mettre le paquet pour lancer sa boisson bien-être Nesfluid. A base d'eau de coco et de lactosérum, elle est censée s'adapter à chaque public et créer une nouvelle catégorie de jus de fruits. Avec des tests de consommateurs massifs et à une campagne marketing béton, Nesfluid atteindra-t-il ses ambitieux objectifs?

A grande ambition, grands moyens

"Nesfluid est le premier lancement pour lequel nous ne sommes partis d'aucune idée précise ", assure Astrid Labro-Boutaud, qui dirige le projet. Après avoir relancé avec succès la marque Nesquik, cette jeune femme de 35 ans a été chargée il y a deux ans de réfléchir à un projet sur une boisson innovante. "Nous avons constaté que les gens savent qu'il faut boire suffisamment et apporter des nutriments à notre organisme, mais ils n'arrivent pas à appliquer ces préconisations", se souvient-elle. D'où l'idée de l'Hydranutrition, un concept aussitôt déposé par Nestlé.

Pour la première fois chez Nestlé, une division a été créée spécialement pour le développement d'une marque.

Pour la première fois chez Nestlé, une division a été créée et dédiée à 100% au développement d'une marque. "Nous sommes une véritable start-up au sein du groupe", plaisante Astrid Labro-Boutaud, désormais responsable de division Nesfluid.

Le lancement aura lieu en septembre 2010 après deux ans de développement, un délai relativement court pour des projets de ce type. Et pourtant, Nestlé n'a pas lésiné sur les moyens. Plus de 3 500 personnes ont été interrogées dans six villes de France. "Au total, le produit a subi six ou sept évolutions avant de trouver sa version définitive". Le nom Nesfluid a lui aussi été testé


Un concept qui surfe sur la tendance bien-être



l'eau de coco, un ingrédient tendance.
L'eau de coco, un ingrédient tendance. © Thinkstock

Bien que la marque s'en défende et prône "une boisson plaisir", le concept de Nesfluid fait furieusement penser à celui des boissons fonctionnelles comme Vitaminwater. Le problème, c'est que l'argument santé ne marche plus très bien auprès des consommateurs lorsqu'il est trop mis en avant. Danone en a fait les frais, lui qui a abandonné le yaourt "beauté" Essensis et le Densia, qui promettait des "os solides". Du coup, chez Nestlé, les allégations santé s'appuient sur des ingrédients déjà éprouvés scientifiquement (caféine, vitamine C, calcium...).

Chez Nestlé, on affirme que Nesfluid est avant tout une boisson "plaisir"

Deux ingrédients phares constituent la base de la boisson : l'eau de coco et le lactosérum. La première fait d'ailleurs l'objet de toutes les attentions depuis quelques mois. Coca-Cola a notamment investi dans une entreprise californienne d'eau de coco, Zico. Et son rival PepsiCo a lui mis la main sur le fabricant brésilien Amococo. Deux jeunes Français ont également lancé récemment leur boisson à base d'eau de coco, nommée Vaï Vaï.

Peu calorique, l'eau de coco, à ne pas confondre avec le lait de coco, est particulièrement riche en oligoéléments et en fibres. Nesfluid lui a associé du lactosérum, la partie liquide de la coagulation du lait, connu pour sa teneur en protéines et sa bonne digestibilité.

A chaque public sa boisson


six versions différentes de nesfluid ont été élaborées pour chaque public.
Six versions différentes de Nesfluid ont été élaborées pour chaque public. © Nesfluid

Sur la base commune eau de coco-lactosérum ont été ajoutés des jus de fruits et nutriments spécifiques. Le cœur de la stratégie de Nesfluid se trouve dans la déclinaison des petites bouteilles pour chaque public. "Les besoins nutritionnels varient en fonction de l'âge ou de l'activité physique", explique la marque.

Au total, six version différentes : celle baptisée "Protect" est par exemple enrichie en vitamine C, sélénium et zinc aux propriétés antioxydantes et s'adresse aux seniors. La "Renforce", enrichie en calcium et vitamine D s'adresse aux enfants avec son goût chocolat. La difficulté va consister à toucher ces différents publics avec une campagne marketing globale. La marque a du coup prévu des circuits de distribution spécifiques à chaque produit. La "Rayonne" aux fruits rouges sera disponible dans les Spas et la "vitalise", au kiwi, guarana et caféine, qui cible les hommes, dans les clubs de sport.

Une campagne média massive


le film publicitaire reprend les codes habituels de l'univers cosmétique.
Le film publicitaire reprend les codes habituels de l'univers cosmétique.© Nesfluid

Pour lancer son nouveau concept, Nestlé a mis le paquet. Incontournable, la télévision : 950 spots seront diffusés entre le 2 et le 26 octobre et une deuxième vague suivra fin novembre. "Le film publicitaire n'a pas été confiée aux équipes habituelles alimentaires", note Astrid Labro-Boutaud. A mi-chemin entre le film pour l'iPod avec des jets de différentes couleurs sur fond blanc et ceux des marques de cosmétiques, le spot télé de Nesfluid cherche à positionner le produit dans le haut de gamme.

Pour la presse écrite, Nesfluid a choisi de passer par des publi-reportage qui vantent les bienfaits de sa boisson. Les magazines seront choisis en fonction du produit : Elle ou Biba pour la Rayonne destinée aux femmes actives, L'Express ou GQ pour la Vitalise, qui vise les hommes. La marque aura aussi son site Internet et sa page Facebook.

Un Nesfluid Tour sera également organisé à Paris jusqu'en décembre, avec des cours de Pilates, de sophrologie ou de kick boxing. Enfin, 30 000 dégustations seront proposées aux clients dans les magasins pour recruter un maximum d'adeptes. "77% des consommateurs qui ont testé Nesfluid ont apprécié son goût", assure la responsable de division.


Un potentiel, des obstacles


le packaging de nesfluid lui permet de ressortir parmi les autres jus de fruits.
Le packaging de Nesfluid lui permet de ressortir parmi les autres jus de fruits.© Nesfluid

"La grande distribution nous a réservé un très bon accueil, car le rayon des jus de fruits ambiants manquait d'innovation", assure Astrid Labro-Boutaud. "L'objectif est d'installer un pôle bien-être dans ce rayon", ajoute-t-elle, puisque Nestlé entend ni plus ni moins créer une nouvelle catégorie de boissons. "Nous avons estimé le potentiel de marché à 100 millions d'euros d'ici 5 ans", l'équivalent de celui des energy drinks.

Le problème, c'est que la comparaison ne tournera pas forcément en faveur de Nesfluid. Vendue 1,65 euro, la bouteille de 250 ml revient à 10,89 euros le litre. Pratiquement dix fois plus cher qu'un banal jus de fruit. Nesfluid va donc devoir être particulièrement convaincant pour imposer sa boisson dans les habitudes des consommateurs. L'accueil devrait être plus facile dans les pôles sandwicheries des petits supermarchés urbains, entre les salades de fruits et les smoothies à 2,25 euros la bouteille.


Nesfluid nourrit de fortes ambitions



nesfluid sera bientôt disponible dans les voitures restaurants des tgv.
Nesfluid sera bientôt disponible dans les voitures restaurants des TGV. © Photomontage Nesfluid / SNCF Médiathèque - Christophe Recoura.

Alors que la commercialisation est à peine démarrée en France, le développement à d'autres pays est d'ores et déjà prévu en cas de succès."Plusieurs des filiales de Nestlé se sont montrées très intéressées ", indique Astrid Labro-Boutaud en souriant. Les pays asiatiques sont en effet particulièrement porteurs pour les boissons "bien-être".

En France, le produit pourrait subir de légères évolutions en fonction des ventes. De nouveaux goûts, de nouveaux formats (la vente par pack de quatre est d'ailleurs dans les cartons), par exemple.

Après la grande distribution, Nestlé compte inonder de ses petites bouteilles les enseignes de vente à emporter (de type Brioche dorée, Pomme de pain...) mais aussi les stations-services, les bars TGV, les distributeurs automatiques... Tout cela bien sûr en fonction de la réussite (ou non) du lancement. "Premier bilan d'ici un an", conclut Astrid Labro-Boutaud, légèrement fébrile.



Les six goûts Nesfluid

Renforce : destinée aux enfants et enrichie en vitamine D, calcium et phosphore (goût chocolat)

Vitalise : destinée aux hommes et enrichie en vitamine C, guarana et caféine (goût pomme-kiwi)

Equilibre : tous publics, enrichie an vitamine C (goût citron)

Rayonne : destinée aux femmes, enrichie en polyphénols et vitamine C (goût fruits rouges)

Body : destinée aux femmes actives, aux extraits de café et thé vert (goût pomme-ananas)

Protect : destinée aux seniors, enrichie en zinc, sélénium et vitamine C (goût grenade/fruits rouges)



Michelin lance une augmentation de capital pour accélérer sa croissance

Le gérant de Michelin Michel Rollier présente les résultats du groupe à Paris, le 12 février 2010 (Photo Patrick Kovarik/AFP/Archives)

Mardi 28 septembre 2010, 14h36
Le groupe français de pneumatiques Michelin lance une importante augmentation de capital pour accélérer son développement et suivre la croissance des marchés dans les pays émergents, en visant une progression de moitié de ses volumes de ventes d'ici 2020.

"Les perspectives de croissance des marchés mondiaux sont considérables" et Michelin entend "saisir les opportunités qui sont là aujourd'hui" et "accélérer (sa) croissance", a affirmé mardi le gérant du groupe Michel Rollier.

L'augmentation de capital, d'un montant d'environ 1,2 milliard d'euros, doit permettre au groupe de Clermont-Ferrand de porter dès 2011 ses investissements annuels à 1,6 milliard d'euros, contre 1,2 milliard actuellement, a expliqué M. Rollier.

La Bourse a durement sanctionné cet appel au marché: à 14H13 (12H13 GMT), le titre Michelin plongeait de 9,84% à 58,84 euros dans un marché en très légère hausse (+0,17%).

Le prix unitaire de souscription a été fixé à 45 euros par action nouvelle, soit une décote d'environ 30% sur le cours de clôture de lundi soir.

A l'occasion de cette annonce, le groupe s'est fixé une série d'objectifs: Michelin vise une hausse de ses volumes de ventes de 50% d'ici à 2020, avec dans un premier temps +25% d'ici 2015.

Cette progression implique d'ici 2020 un doublement des ventes dans les marchés émergents comme la Chine ou l'Inde et une progression de 25% sur les marchés matures d'Europe de l'Ouest et d'Amérique du Nord.

Michelin veut tirer parti de l'accélération de la croissance des marchés de pneumatiques dans les pays émergents en tourisme comme en poids lourds.

Le niveau d'investissement annoncé mardi doit permettre une croissance annuelle entre 5,5% et 6%, celle des pays émergents étant estimée entre 8 et 9% et celle des régions matures de 2 à 2,5%.

Vue de la façade du siège de Michelin à Clermont-Ferrand, en 2001 (Photo Eric Cabanis/AFP/Archives)

"La croissance est là, il faut qu'on la capte et nous sommes prêts pour le faire", a affirmé Jean-Dominique Senard, co-gérant.

Michel Rollier a souligné que "tout un travail préparatoire" avait été mené, avec notamment la constitution d'"équipes industrielles capables d'aller démarrer des très grosses usines dans le monde".

Le manufacturier, qui a porté la part de ses ventes sur les nouveaux marchés de 26% à 33% entre 2006 et 2010, vise désormais d'y réaliser 45% de ses ventes en 2020.

"Nous aurons besoin de capacités supplémentaires pour suivre la croissance de ces marchés" estimée à 150.000 tonnes de pneus par an, "ce qui représente une usine par an sur les années qui viennent ou l'équivalent", a indiqué M. Senard.

Michelin a déjà en cours trois investissements majeurs dans les pays émergents (750 millions d'euros au Brésil, 1 milliard en Inde et en Chine).

Le groupe "a d'autres projets", a simplement dit M. Rollier sans les détailler, et veut "continuer à investir dans (ses) usines occidentales".

Michelin table aussi sur une progression des pneus à basse résistance au roulement, liés à la réduction de consommation de carburant.

Enfin, les dirigeants de Michelin ont précisé que leur objectif était d'abord de croissance interne, sans exclure de saisir une "opportunité intéressante" d'acquisition. Mais "ça n'est pas un projet aujourd'hui", a dit M. Senard.

Michelin a annoncé d'autres objectifs financiers, comme un résultat opérationnel avant éléments non récurrents "nettement supérieur à 2 milliards d'euros" d'ici 2015.

Le groupe a aussi confirmé ses perspectives pour 2010 annoncées lors des résultats semestriels fin juillet, en matière de croissance et de marge opérationnelle.

lundi 27 septembre 2010

Endesa vend 80% de son réseau de gaz à Goldman Sachs pour 800 millions d'euros

Lundi 27 septembre 2010, 10h58
La première compagnie électrique espagnole, Endesa, propriété de l'italien Enel, a annoncé lundi la vente, pour 800 millions d'euros, de 80% de son réseau de gaz naturel à deux fonds d'infrastructures gérés par la banque américaine Goldman Sachs.

Endesa "garde une option de rachat de sa participation, option qui peut être exercée entre le cinquième et le septième anniversaire de l'opération", précise l'entreprise dans un communiqué remis à l'autorité boursière espagnole, la CNMV.

Elle maintient une participation de 20% dans son réseau de transport et de distribution de gaz, à qui elle fournira son soutien logistique.

Le réseau de distribution de gaz d'Endesa s'étend sur quelque 4.500 kilomètres et celui de transport, sur environ 650 kilomètres, donc, en rachetant 80% du total, Goldman Sachs acquiert 3.800 kilomètres de distribution et 600 kilomètres de transport.

Le groupe espagnol espère conclure la vente d'ici fin 2010.

"L'opération valorise les actifs de transport et de distribution de gaz à environ 1 milliard d'euros et aura un impact positif d'approximativement 800 millions d'euros sur l'endettement net actuel du groupe Endesa", indique le communiqué, ajoutant que la cession aura également "un impact positif de 450 millions d'euros environ sur le résultat consolidé avant impôts d'Endesa".

Les différentes filiales de gaz d'Endesa comptent 1,1 million de clients sur le marché libre et 413.000 sur le marché régulé.

Endesa, propriété de l'italien Enel, a déjà vendu le 1er juillet des actifs de son réseau de lignes électriques à la société gestionnaire du réseau de transport d'électricité espagnol REE, pour 1,41 milliard d'euros.

Cette opération était la conséquence d'une loi de juillet 2007 concernant le secteur électrique en Espagne, qui oblige les sociétés distributrices à vendre leurs réseaux et installations de transport d'électricité à REE.

Endesa mène en outre, depuis plusieurs mois, une politique de cession d'actifs non stratégiques.

Depuis le début de l'année, le groupe espagnol a ainsi vendu 50,01% de sa filiale grecque Endesa Hellas pour 140 millions, 20% de la société gazière espagnole Saggas pour 43 millions (et 30 millions de plus-values) et 1% de REE pour 51 millions (et 41 millions de plus-values).

Cette stratégie s'inclut dans le programme de cessions d'actifs d'Enel, d'un montant de 10 milliards d'euros, destiné à réduire sa dette qui a explosé sous l'effet de la prise de contrôle totale l'an dernier du groupe espagnol.

L'objectif d'Enel pour la fin de l'année est de faire baisser sa dette à 45 milliards d'euros contre 50,87 milliards fin 2009.

Dans le cadre de programme, Enel va également introduire en Bourse en octobre une part minoritaire de sa division énergies renouvelables Enel Green Power, une opération qui devrait lui rapporter 3 milliards d'euros.

A la Bourse de Milan, le titre Enel prenait 0,57% à 3,9425 euros vers 08H30 GMT dans un marché en hausse de 0,32%.

Vers la même heure à Madrid, le titre Endesa perdait 1,31% à 19,91 euros dans un marché en recul de 0,13%.



MERCK KGAA : CREDIT SUISSE A RÉDUIT SON OBJECTIF DE COURS

(AOF) - Credit Suisse a abaissé son objectif de cours sur Merck KGaA de 78 à 75 euros tout en réitérant son opinion Surpreformance. Le broker a réagi au rejet par les autorités européennes du Cladribine, son traitement contre la sclérose en plaques. Le bureau d'études concède que c'est une mauvaise nouvelle pour le groupe pharmaceutique allemand. Toutefois, la réaction du marché (chute de 10% du cours de l'action lors de la séance du vendredi 24 septembre) lui semble exagérée au regard des perspectives du groupe.

Il évoque une valorisation attractive, une amélioration de la communication et le pessimisme du marché sur les cristaux liquides.

Credit Suisse a abaissé de 50% à 20% la probabilité que le Cladribine soit distribué à la fois en Europe et aux Etats-Unis.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Le cabinet IMS Health a maintenu sa prévision d'une croissance de 4% à 6% du secteur pharmaceutique mondial cette année. L'an passé le marché a bien résisté à la crise économique, en progressant de 7%, à 837 milliards de dollars (622 milliards d'euros). IMS Health considère que le développement de l'activité devrait concerner les domaines de l'oncologie, du diabète, de la sclérose en plaques et du VIH, grâce à l'arrivée de nouveaux médicaments. La croissance du marché pharmaceutique mondial sera tirée par les pays émergents, en dépit de la concurrence des médicaments génériques. Le marché mondial devrait donc gagner quasiment 300 milliards de dollars, pour atteindre 1.100 milliards de dollars en 2014.


mercredi 22 septembre 2010

Deutsche Bank

Deutsche Bank (-4.54% à 44.75 euros) va lancer une augmentation de capital d’environ 10.2 milliards d’euros pour financer le rachat de Deutsche Postbank et augmenter ses réserves. La plus grande banque allemande a fixé le prix d’émission unitaire des 308.6 millions d’actions ordinaires nouvellement émises à 33 euros soit 30% en dessous du cours de clôture du 20 septembre. Le ratio de souscription sera de 1 action nouvelle pour 2 détenues. Le titre a atteint un plus bas relatif sur 3 mois face au Dax.

Deutsche Bank a annoncé qu'elle enregistrera sans doute une perte nette au troisième trimestre, liée notamment à une charge de réévaluation de 2,3 MdsE en rapport à sa participation de près de 30% dans Deutsche Postbank, et à un ralentissement des revenus et produits transactionnels de sa branche "corporate banking".

Rappelons que la Deutsche Bank a expliqué ce jour qu'elle va finalement émettre 308,6 millions d'actions nouvelles à 33 Euros pour renforcer ses fonds propres et procéder au rachat de Deutsche Postbank, soit un montant de 10,2 Milliards d'Euros. Les actions seront donc proposées avec une décote de 30% sur le dernier cours coté, avec maintien du droit préférentiel de souscription à raison d'une action nouvelle pour deux anciennes. Les conditions de marché plus clémentes de ces derniers jours devraient contribuer au succès de l'opération pour le premier groupe bancaire allemand.

Deutsche Bank lèvera 400 millions d'euros de plus qu'elle ne le prévoyait par le biais de son augmentation de capital, un apport appréciable pour le financement de la reprise de Deutsche Postbank. La banque allemande a fait savoir lundi soir qu'elle placerait 308,6 millions d'actions nouvelles, comme prévu, mais au prix de 33 euros pièce, au lieu des 31,80 euros garantis par le syndicat d'émission.

Au lieu des 9,8 milliards d'euros au moins attendus et garantis par le syndicat d'émission, suivant le premier prix, la banque pourra ainsi lever autour de 10,2 milliards d'euros. Cette décision montre que l'émission suscite une forte demande de la part des investisseurs. Ce prix représente une décote de 30% sur le cours de clôture de lundi (46,88 euros).

Les actionnaires pourront souscrire à une action nouvelle pour deux détenues, du 22 septembre au 5 octobre inclus. "Par le biais de cette augmentation de capital, Deutsche Bank entend s'assurer les fonds propres nécessaires à la consolidation prévue de Postbank", a déclaré le président du directoire Josef Ackermann lundi dans un communiqué. Ces actions nouvelles donneront droit au versement du dividende sur l'exercice 2010.

Deutsche Bank inscrira au troisième trimestre une charge de dépréciation de 2,4 milliards d'euros sur sa participation de près de 30% qu'elle possède dans Postbank, écriture comptable liée au fait que l'essentiel de son augmentation de capital servira à consolider la banque postale allemande.

mardi 21 septembre 2010

MAUREL & PROM


MAUREL & PROM revoit à la hausse ses perspectives du second semestre

Source : AOF
29/08/2013 à 11:03 / Mis à jour le 29/08/2013 à 11:03

(AOF) - Maurel & Prom a fait état d'une perte nette de 8,5 millions d'euros au premier semestre, contre un bénéfice net de 32 millions d'euros un an plus tôt. Le résultat opérationnel du groupe pétrolier est, lui, ressorti à 111 millions d'euros, ce qui correspond à une progression de 29% sur un an. Quant au chiffre d'affaires, il s'est établi à 270 millions d'euros, soit une hausse de 20% par rapport au premier semestre 2012.
Le résultat net du Groupe a été marqué par des éléments non récurrents parmi lesquels le rendu de 2 permis d'exploration en Colombie et au Gabon pour 19 millions d'euros et l'échec de 2 puits d'exploration au Congo pour 9 millions, a précisé Maurel & Prom.
Au Gabon, des travaux d'appréciation-développement ont repris sur les champs Omko et Ombg à la suite des résultats de la campagne sismique 3D. Ils sont venus confirmer des extensions sur lesdits champs. 3 puits forés au Grès de Base seront mis en production à la fin du mois prochain sur le champ Ombg, a souligné le groupe. 2 nouveaux puits seront par ailleurs mis en production début novembre sur le champ Omko.
"Ces nouveaux développements devraient permettre au groupe de dépasser ses objectifs d'ici la fin de l'année", a indiqué Maurel & Prom concernant ses perspectives.
La société pétrolière prévoit également d'accéder à de nouveaux territoires stratégiques via Saint-Aubin Energie. Enfin, en Namibie, les forages effectués sur des permis voisins des siens ont révélé l'existence de plusieurs systèmes pétroliers dans la région. Selon Maurel & Prom, la campagne sismique 3D permettra une meilleure définition des prospects l'an prochain.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Producteur pétrolier au Gabon et en Colombie, producteur gazier en Tanzanie et explorateur au Mozambique, en Namibie et au Pérou, avec près de 200 millions de barils de pétrole de réserves ;
- Montée en puissance de la production des gisements gabonais qui devrait doubler d'ici 2015 , réduisant le profil de risque de la valeur ;
- Historique de rotation active et réussie du portefeuille minier, par cession à d'autres opérateurs ou par entrée en Bourse (introduction fin 2011 de Maurel & Prom Nigeria) ;
- Intérêt spéculatif car manque de taille critique pour rester indépendant.

Les points faibles de la valeur

- Valeur cyclique très fortement dépendante des cours du pétrole et des résultats de ses explorations ;
- Méconnaissance de la recherche pétrolière par les investisseurs ;
- Rumeurs, démenties, de nationalisation des actifs ou de litige fiscal au Gabon ;
- Métier très aléatoire et forte volatilité en Bourse.

Comment suivre la valeur

- Plus forte sensibilité des sociétés pétrolières juniors comme M&P au prix du baril ;
- Valorisation boursière corrélée aux découvertes ou acquisitions, rapportées à la taille de la société ;
- Type de sociétés convoité par les majors, à la peine pour renouveler leurs réserves ;
- Résultats du permis « Bloc M2 », situé à 200 kms des côtes birmane, obtenu avec PetroVietnam ;
- Interrogations sur la cession des actifs gabonais à des pétrolières asiatiques, Sinopec, l'indonésien Pertamina ou Oil India ;
- Réflexion sur une double cotation, à Londres probablement, pour un accès plus aisé aux sources de financement ;
- Société régulièrement sujette à des rumeurs d'OPA, les actionnaires stratégiques détenant 36 % du capital.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Les pétroliers placent le gaz naturel liquéfié (GNL) au centre de leur stratégie et multiplient les investissements dans ce domaine. L'objectif est de profiter de l'explosion attendue de la demande qui, tirée par l'Asie, devrait doubler d'ici à 2025, à 430 millions de tonnes par an. Shell va racheter des actifs de gaz naturel liquéfié de l'espagnol Repsol pour 6,7 milliards de dollars. Le pétrolier anglo-néerlandais va également construire plusieurs grands projets. Son concurrent ExxonMobil participe aussi à la construction d'usines géantes de liquéfaction dans plusieurs pays. Total, qui a produit 8 millions de tonnes de GNL en 2011, prévoit de doubler ce chiffre d'ici à 2020.

CONSENSUS DES PROFESSIONNELS


D'après le consensus de marché calculé à la date du 07/08/2013, les analystes conseillent de rester neutre sur le titre MAUREL ET PROM (MAU 12.49 +0.69%) . En effet, sur un total de 2 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 1 est à la vente et 1 est neutre. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de -50%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 14,3 EUR. Le consensus précédent conseillait de conserver la valeur 


MAUREL & PROM exerce des bons de souscriptions d'actions ordinaires Tuscany

Source : AOF
20/03/2013 à 08:54 / Mis à jour le 20/03/2013 à 08:54



(AOF) - Maurel &  Prom fait part à ses actionnaires de l'exercice des bons de souscription d'actions ordinaires TUSCANY, détenus depuis la cession de CAROIL, en vue d'acquérir 27 500 000 actions ordinaires dans le capital de cette même société, et ce sans contrepartie. Tuscany International Drilling est une société canadienne de services pétroliers qui offre des services de forage, de complétion et de reprise de puits pour l'ensemble de l'industrie pétrolière et gazière.
Les 27 500 000 actions ordinaires représentent environ 7,32% des actions ordinaires en circulation de la société.
Avant l'exercice des bons de souscription, M&P était propriétaire véritable ou exerçait un contrôle ou une emprise sur plus de 81 500 000 actions ordinaires et 27 500 000 bons de souscription, équivalant à 29,05% des actions ordinaires en circulation (pourcentage calculé en supposant l'exercice des Bons de souscription).
Suite à l'exercice des bons de souscription, M&P est à présent propriétaire véritable ou exerce un contrôle ou une emprise sur plus de 109 000 000 actions ordinaires (et aucun bon de souscription), équivalant à 29,05% des actions ordinaires émises et en circulation de la société.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Réduction du profil de risque depuis l'acquisition par Pacific Rubiales Energy de 50% des intérêts de M&P sur 5 permis colombiens (dépenses d'exploration plus limitées) ;
- Intérêt spéculatif car manque de taille critique pour rester indépendant.

Les points faibles de la valeur

- Valeur cyclique très fortement dépendante des cours du pétrole et des résultats de ses explorations ;
- Méconnaissance de la recherche pétrolière par les investisseurs ;
- Métier très aléatoire et forte volatilité en Bourse.

Comment suivre la valeur

- Plus forte sensibilité des sociétés pétrolières juniors comme M&P au prix du baril ;
- Valorisation boursière corrélée aux découvertes ou acquisitions, rapportées à la taille de la société ;
- Type de sociétés très convoité par les majors, à la peine pour renouveler leurs réserves ;
- Cotation de Maurel & Prom Nigeria (fin 2011) devant permettre de réduire la décote de holding et de valoriser à la juste valeur les activités Gabon / Colombie.

LE SECTEUR DE LA VALEUR


Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama.

DERNIERE RECOMMANDATION SUR LA VALEUR

CM-CIC a relevé son objectif de cours de 12,50 à 15 euros et confirmé sa recommandation Conserver sur Maurel & Prom après la publication du chiffre d'affaires 2012. Maurel & Prom a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 472 millions d'euro, en hausse de 26% et supérieur de 14 millions aux estimations du broker en raison de l'impact positif d'un prix par baril réalisé au Gabon de 110,6 dollars le baril (vs une estimation de 108). Le courtier a ajusté à la hausse son objectif de cours après prise en compte d'une découverte significative en Colombie.

CONSENSUS DES PROFESSIONNELS

D'après le consensus de marché calculé à la date du 13/03/2013, les analystes conseillent de rester neutre sur le titre MAUREL ET PROM (MAU 14.3 -1.14%) . En effet, sur un total de 3 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 1 est à l'achat, 1 est à la vente et 1 est neutre. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de 0%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 14,53 EUR. Le consensus précédent conseillait de conserver la valeur .




MAUREL & PROM : le chiffre d'affaires 2012 bondit de 26%

Source : AOF
07/02/2013 à 18:17 / Mis à jour le 07/02/2013 à 18:17



(AOF) - Maurel & Prom a publié un chiffre d'affaires consolidé de 472 millions d'euros en 2012, soit une progression de 26% par rapport à l'exercice 2011. Cette progression résulte principalement de l'augmentation des volumes vendus au Gabon, dans un environnement de prix de vente stables (110,6 dollars le baril en 2012 contre 110,9 dollars le baril en moyenne sur 2011). Les couvertures pétrolières ont eu un effet négatif limité sur l'exercice en raison de la diminution des volumes couverts par rapport à l'exercice précédent.
Pour l'année 2013, les couvertures portent sur des volumes significativement réduits dont l'impact sur le chiffre d'affaires consolidé de l'exercice 2013 portera sur 500 barils par jour vendus à 87 dollars en moyenne. A noter en parallèle un effet favorable de l'évolution de la parité dollar/euro (-8%) en 2012.
Par ailleurs, le groupe a enregistré des ventes d'huile du champ de Sabanero en Colombie à hauteur de 16,8 millions d'euros (en part groupe 50,01%) pour l'exercice 2012.
A noter que le chiffre d'affaires consolidé de la compagnie pétrolière a plus que doublé en deux ans. Cette tendance haussière devrait se poursuivre sur les prochains exercices avec la progression des productions d'huile au Gabon et en Colombie, et de gaz en Tanzanie.

AOF - EN SAVOIR PLUS

- Réduction du profil de risque depuis l'acquisition par Pacific Rubiales Energy de 50% des intérêts de M&P sur 5 permis colombiens (dépenses d'exploration plus limitées) ;
- Intérêt spéculatif car manque de taille critique pour rester indépendant.

Les points faibles de la valeur

- Valeur cyclique très fortement dépendante des cours du pétrole et des résultats de ses explorations ;
- Méconnaissance de la recherche pétrolière par les investisseurs ;
- Métier très aléatoire et forte volatilité en Bourse.

Comment suivre la valeur

- Plus forte sensibilité des sociétés pétrolières juniors comme M&P au prix du baril ;
- Valorisation boursière corrélée aux découvertes ou acquisitions, rapportées à la taille de la société ;
- Type de sociétés très convoité par les majors, à la peine pour renouveler leurs réserves ;
- Cotation de Maurel & Prom Nigeria (fin 2011) devant permettre de réduire la décote de holding et de valoriser à la juste valeur les activités Gabon / Colombie.

LE SECTEUR DE LA VALEUR


Pétrole et parapétrolier

L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a, une nouvelle fois, revu à la baisse ses prévisions de consommation mondiale de pétrole pour 2012 et 2013. Elle table désormais sur une demande de 89,6 millions de barils par jour pour 2012, et à peine supérieure à 90,4 millions de barils quotidien l'année prochaine. Selon l'AIE les Etats-Unis deviendront le premier pays producteur de pétrole mondial dès 2017, devant l'Arabie saoudite et la Russie, grâce à la forte augmentation de sa production de pétrole et de gaz de schiste. En 2025, les importations pétrolières des États-Unis devraient être limitées à 4 millions de barils par jour (Mbj) contre 10 Mbj actuellement. Cette forte baisse devrait non seulement provenir de la production nationale de pétrole non conventionnel mais aussi des économies de consommation initiées par l'Administration Obama.


Maurel et Prom, le mercredi 13 juin 2012, a bondi (près de 20%) sur une rumeur de marché. Royal Dutch Shell offrirait plus de 19 euros par action pour racheter la société française. Le lendemain, l'Assemblée générale mixte des actionnaires de Maurel et Prom s’est réunie et a approuvé toutes les résolutions qui lui étaient proposées c'est-à-dire les comptes sociaux et les états financiers consolidés de l'exercice clos le 31 décembre 2011 ainsi que le versement d'un dividende de 0,4 Euro par action au titre de l'exercice 2011 (mis en paiement le 26 juin 2012). Enfin, le Président Directeur Général, Jean-François Hénin, a déclaré que la société française n'avait « pas été contactée » par Royal Dutch Shell. 


  Analyse technique
Haussier - 1er objectif : 15.30.
 10.4 est notre point pivot.

 Notre préférence : haussier à court terme.

 Scénario alternatif : en cassure de 10.4, Maurel & Prom pourrait aller sur 9.2 et 8.6.

 Commentaire : Les prix sont soutenus par le fort gap de cassure haussier du 13 juin.

 Tendance : hausse à CT ; baisse à MT.




(Boursier.com) -- Maurel et Prom démarre la séance du jour sur les chapeaux de roues en s'adjugeant plus de 9% à 11,44 euros dans les premiers échanges, dopée par le retour des rumeurs d'intérêt pour le dossier. Selon le blog du journaliste du 'Guardian' Nick Fletcher, Royal Dutch Shell lorgnerait l'entreprise française, "actuellement valorisée 1,2 milliard d'euros même si la rumeur veut que Shell aurait à payer un prix substantiellement plus élevé pour l'emporter". Le point de marché de "This is Money" diffusé hier soir, évoque également l'intérêt du géant pétrolier, en indiquant que des "sources industrielles" ont parlé d'un prix de 19 euros par action, alors que le titre navigue autour de 10,50 euros. Maurel et Prom aurait, selon la même source, rejeté une approche amicale de l'américain Anadarko Petroleum. Ces nouvelles font écho aux commentaires du groupe public indien Oil India, qui avait laissé entendre fin mai qu'il était intéressé par les actifs gabonais de Maurel et Prom.



Maurel et Prom : on devrait beaucoup parler de la société d'exploration pétrolière aujourd'hui. Selon le blog du journaliste du 'Guardian' Nick Fletcher, Royal Dutch Shell lorgnerait l'entreprise française, "actuellement valorisée 1,2 milliard d'euros même si la rumeur veut que Shell aurait à payer un prix substantiellement plus élevé pour l'emporter". Le point de marché de "This is Money" diffusé hier soir, évoque également l'intérêt du géant pétrolier, en indiquant que des "sources industrielles" ont parlé d'un prix de 19 euros par action, alors que le titre navigue autour de 10,50 euros. Maurel et Prom aurait, selon la même source, rejeté une approche amicale de l'américain Anadarko Petroleum. Ces nouvelles font écho aux commentaires du groupe public indien Oil India, qui avait laissé entendre fin mai qu'il était intéressé par les actifs gabonais de Maurel et Prom.

The latest involved Royal Dutch Shell, which was said to be interested in Paris-listed oil group Maurel & Prom. The French group has a presence in Africa and Latin America, works in 11 countries and is currently valued at €1.2bn although gossips suggested Shell would have to pay substantially more to win the day. That would give Shell a lot to think about - it is also considering its next move concerning Mozambique-focused Cove Energy, where it has been outbid by a $1.9bn offer from Bangkok-based PTT. Shell A shares finished 21.5p higher at £20.60.
Tuesday 12 June 2012 17.29 BSTguardian.co.uk 

MAUREL ET PROM (MAU)

13,39 EUR Temps réel 
-0,45% | -0,06 
 03/02/2012 12:11










Les revenus de Maurel & Prom ont bondi de 72% en 2011

Source : AOF
03/02/2012 à 08:44 / Mis à jour le 03/02/2012 à 09:15






(AOF) - Maurel & Prom a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires en hausse de 72% à 373,6 millions d'euros à la faveur d'une progression de 21% des volumes vendus au Gabon et d'un effet prix favorable. Le prix de vente moyen s'établit en effet à 110,9 dollars le baril, en hausse de 41%. La production opérée par le groupe a progressé de 24% à 18 140 barils par jour.
Dans son communiqué, le groupe indique que sa production a même atteint 19 000 barils/jour en moyenne en janvier 2012, mais qu'un glissement de terrain l'a obligé à suspendre la production d'une de ses plateformes gabonaises, qui produit environ 1 500 barils/jour. La situation est en cours d'analyse et la production de cette plateforme sera certainement stoppée pendant plusieurs mois, prévient-il.
Maurel & Prom a souligné que, suite à la cession de Caroil, l'activité « Services pétroliers » est reclassée dans le compte de résultat sur la ligne « Résultat net des activités cédées ». De même, l'activité au Nigéria a été retraitée suite à la sortie de ces actifs du périmètre de consolidation.



07jan2011
Maurel & Prom (+0.69% à 11.75 euros) a annoncé le résultat positif de deux puits au Gabon et fait le point sur sa production au Nigeria. Le groupe a annoncé le résultat positif des puits de délinéation OMOC-N-501 et OMOC-103, implantés dans l'AEE d'Onal, au Gabon, où Maurel à une participation de 85%. Le résultat de ces puits valide l'extension du réservoir au Kissenda sur cette partie du champ où la production des puits devrait s'établir en moyenne à 500 barils par jour. Maurel & Prom a ajouté qu'au Nigéria, la production opérée (huile et condensat) a oscillé entre 15,000 b/j et 30,000 b/j (dont 20,25% revient à Maurel & Prom) au cours du quatrième trimestre 2010. Cette fluctuation est due aux problèmes techniques liés à la remise en route, après 15 mois d'arrêt, de la production des champs. La production de gaz est aujourd'hui de 95 millions de pieds cube par jour. Le prix d'achat est en progression et devrait rejoindre les prix internationaux fin 2012. Les capacités de production immédiates des champs sont supérieures de 40% au niveau actuel; la production étant limitée par la fermeture de l'usine électrique approvisionnée.

Maurel & Prom (opérateur à 100 %) a annoncé le succès du second puits d'exploration (SAB-SE-1) foré sur le permis colombien de Sabanero. Le puits a mis en évidence la présence de pétrole brut de 12° API dans la formation Carbonera C7. Ce second forage avait pour but de confirmer la productivité de la découverte et l'épaisseur du réservoir, a indiqué la compagnie pétrolière. Le puits d'exploration Sabanero SE-1 a atteint la profondeur finale de 3,241 pieds (988 m) (MD), mettant en évidence de l'huile dans la formation Carbonera C7 ; la hauteur utile d'huile est de 27 pieds (8 m), dont 15 pieds (4.5 m) ont été perforés donnant un débit de 500 barils par jour, contre 140 barils produits par le premier puits avant l'arrivée de l'eau. Sur la base des données issues des deux puits forés à ce jour et d'une couverture sismique en 3D, l'extension pourrait avoir une superficie de 40 km2 avec une hauteur utile d'huile de 30 pieds (9 m). Les conditions d'exploitation et la qualité du pétrole paraissent semblables à ceux du champ pétrolier de Rubiales (situé à 50 km au sud-ouest). Le taux de récupération des champs de pétrole lourd développés dans le bassin des Llanos serait de l'ordre de 10 % à 20 %. Un troisième puits d'exploration sera foré à l'intérieur de la zone bénéficiant actuellement d'un agrément ; deux autres puits d'exploration seront forés, dont l'un sommet de la structure, dès que le permis environnemental aura été obtenu.







Maurel et Prom : rappel des caractéristiques des BSA


(Boursier.com) — Attribution gratuite de bons de souscription d'actions Maurel et Prom :
Principales caractéristiques de l'opération
Nombre de BSA à émettre et quotité d'attribution121.252.271 BSA attribués gratuitement à tous les actionnaires le 19/05/2010, à raison d'un BSA par action MAUREL & PROM.
Bénéficiaires des BSALes BSA seront attribués aux actionnaires de la Société dont les actions seront enregistrées comptablement à l'issue de la journée comptable du 18/05/2010.
Forme des BSALes BSA seront délivrés sous la forme au porteur ou au nominatif pur.
Livraison des BSA19/05/2010
Cotation des BSALa cotation des BSA est prévue à partir du 19/05/2010 sur Euronext Paris sous le code ISIN FR0010897082
II - Admission de bons de souscription d'actions:
A partir du 19/05/2010, les BSA émis par MAUREL & PROM, dont les principales caractéristiques sont décrites ci-dessous, seront admis aux négociations sur Euronext Paris.
Principales caractéristiques:
Nombre de BSA :121.252.271
Date d'émission:19/05/2010
Prix d'exercice:14,20EUR
Parité d'exercice:10 BSA donnent le droit de souscrire à UNE action nouvelle.
Période d'exercice:Du 19/05/2010 au 30/06/2014 (inclus). Les BSA qui n'auront pas été exercés au plus tard le 30/06/2014 (inclus) deviendront caducs et perdront toute valeur.
Action sous-jacente:Action MAUREL ET PROM (FR0000051070)
Date de jouissance des actions souscrites sur exercice des BSA:Les actions nouvelles souscrites sur exercice des BSA porteront jouissance au 1er jour de l'exercice social dans lequel se situe la Date d'Exercice des BSA (telle que définie dans le Prospectus)
Service financier:CACEIS Corporate Trust
III - Cotation (à partir du 19/05/2010)
Grpe Cotation:31Cotation:Continuous
Quotité:1Devise:EUR
Unit / %:Unit
Guarantie R/L:OuiDépositaire local:Euroclear France
Libellé : MAURELETPROMBS
ISIN : FR0010897082
Code Euronext : FR0010897082
Mnémonique : MAUBS
IV - Purge du carnet d'ordres
Le carnet d'ordres des actions ci-dessous émis par MAUREL ET PROM(ETS) sera purgé dans les conditions suivantes :
Motif:Attribution gratuite de BSA
Purge du carnet d'ordres:à l'issue de la séance de bourse du 18/05/2010
Renouvellement des ordres:19/05/2010
Ordres à renouveler:Nouveaux ordres clients
Libellé : MAUREL ET PROM
ISIN : FR0000051070
Code Euronext : FR0000051070
Mnémonique : MAU
V- Radiation de bons de souscription
Euronext Paris fait connaître que les bons de souscription MAUREL ET PROM (ETS) maturité 30/06/2014 seront radiés du marché Euronext Paris.
Date de radiation : 01/07/2014
Motif : Fin d'exercice
Service financier : CACEIS Corporate Trust
Libellé : MAURELETPROMBS
ISIN : FR0010897082
Code Euronext : FR0010897082
Mnémonique : MAUBS
Code National :
Information complémentaire : Le Prospectus ayant reçu de l'Autorité des marchés financiers (l'"AMF") le visa no10-133 en date du 17 mai 2010, peut être consulté sur le site internet de la Société (www.maureletprom.fr) ainsi que sur le site internet de l'AMF (www.amf-france.org) .