Picture a skinny 18-year-old with a high metabolism. He can eat anything he wants -- doughnuts, ice cream, pizza -- with virtually no harm. His weight stays the same, his blood pressure remains low, and he faces no immediate risk of heart disease. So he keeps on gorging. Why change when the food tastes this good?
Later in life, this catches up with him, and he puts on a few pounds. Unsettled, he tries dieting and exercises more. His growing waistline now serves as an incentive to change habits.
Then, in his 60s, he has a heart attack. He survives, but he's terrified. He hires a nutritionist and a personal trainer, and downs a daily cocktail of pills to keep his heart ticking. His near-death experience is a powerful incentive to drastically change behavior. His life depends on it.
This is an appropriate analogy to understand why the fiscal cliff debate has dragged on so long. America's finances are not the 60-year-old heart attack victim, highly incentivized to change behavior. We are the 18-year-old with the fast metabolism, loving our bacon cheeseburgers with no current incentive to do anything differently.
Two events -- and only two events -- will prod legislators into wide-reaching, permanent budget reform: Rising interest rates, or the threat of not being re-elected. Both are (for now) completely out of sight.
Take interest rates. They're currently at all-time lows. The impact this has on financing government deficits is massive. In 1995, the national debt was $4.8 trillion and interest payments were about $230 billion. In 2011, the national debt was $15 trillion and interest payments were about ... $230 billion. We tripled the national debt without paying a penny more in annual interest. Interest payments on the national debt as a percent of GDP are at multidecade lows.
And interest rates on Treasuries are now below the rate of inflation, so in real terms, creditors are actually paying the government to borrow. Why would any congressman choose to stop spoiling their constituents with borrowed money when there is no (current) cost of doing so? As long as the market is this friendly, the odds of comprehensive budget reform are extremely low.
Next, consider this statistic from Campaign for Primary Accountability: "During the past decade, House incumbents were as likely to die in office as to lose a primary election." Despite record-low approval ratings, the reelection rate of politicians is off the charts. According to Bloomberg, "90 percent of House members and 91 percent of senators who sought reelection in 2012 were successful." That wasn't a fluke. Re-election rates have rarely dipped below 70% or 80% for the last half-century. Long-term deficit deals could get done with low interest rates if the mechanism for keeping politicians in line -- elections -- enforced discipline. Alas, they rarely do.
The last time we had comprehensive budget reform was 1993, when taxes were raised by $240 billion, and spending cut by $250 billion. The political climate then was no more friendly than it is today. The key difference was that interest rates were rising, with yields on 10-year Treasury bonds jumping by 3 percentage points in just over a year. That prodded legislators into action. Former Clinton advisor James Carville quipped at the time:
I used to think that if there was reincarnation, I wanted to come back as the president or the pope or as a .400 baseball hitter. But now I would like to come back as the bond market. You can intimidate everybody.
It's totally different today. The U.S. bond market hasn't intimidated anyone in more than a decade. If anything, it is begging legislatures to keep borrowing.
Someday that will change. Interest rates will rise, markets will protest, and then -- and only then -- will there be comprehensive budget reform. No one knows when that day will come. It could be tomorrow or decades off. When it does, it will likely be the equivalent of weight gain or even heart attack, prompting quick action -- a reality that actually makes me optimistic. Until then, expect more symbolic, short-term budget deals, more bickering, and more fiscal cliffs. There is no incentive for anything else.
As Charlie Munger put it: "Never, ever, think about something else when you should be thinking about the power of incentives."
Voilà quatre ans qu’on nous prédit un krach immobilier. Et voilà quatre ans que les prix plient mais ne rompent pas. Pourquoi? La moitié de ces critères sont en fait des hypothèses. Et donc le fameux krach, une hypothèse d’hypothèses.
Voilà quatre ans qu’on nous prédit un krach immobilier. Et voilà quatre ans que les prix plient mais ne rompent pas. Le prix de la "maison ordinaire" du SPF Economie est passé de 181.940 euros en 2008 à 204.699 euros au deuxième trimestre de 2012, soit une hausse (nominale) de 12,5%.
Certes, le raisonnement des Cassandre de la brique se tient. Intellectuellement, il est même plutôt séduisant: resserrement des critères d’octroi des crédits hypothécaires, plafonnement des revenus des candidats acheteurs, remontée des taux et révision à la baisse des avantages fiscaux favorisant l’achat d’un bien.
Mais c’est peut-être précisément là que le bât blesse: la moitié de ces critères sont en fait des hypothèses. Et donc le fameux krach, une hypothèse d’hypothèses.
Oui, les taux remonteront. On ne peut d’ailleurs que l’espérer car cela signifierait une économie en meilleure santé, enfin.
Et oui, la fin de la déductibilité fiscale des prêts, qui coûte 1,5 milliard d’euros par an à l’État, plongerait le marché dans une très grosse déprime. Mais quel homme politique prendra cette décision dans un pays qui compte 75% d’habitants-propriétaires? Sans compter que cette compétence sera régionalisée en 2014. Or la Région bruxelloise, pour ne citer qu’elle, tire 500 millions d’euros de recettes par an des droits d’enregistrement sur les transactions immobilières. Pas sûr, même si l’austérité s’installe durablement dans les budgets publics, qu’une chute des prix et des transactions soit implicitement encouragée par les autorités… Prédire un krach dans trois ans revient nécessairement à prédire l’inflation, les taux, le pouvoir d’achat et la fiscalité à cet horizon. Il faut pour cela être particulièrement clairvoyant.
Et si, malgré tout, les prix baissaient vraiment de 15 ou 20%? Dans les années 1980, l’inflation avait poussé les investisseurs à fuir la brique. S’en était suivi une longue et déprimante glissade des prix. Sans aucun doute une mauvaise nouvelle pour les professionnels de l’immobilier. Mais une parenthèse à l’échelle d’une vie d’habitant-propriétaire.
Les prix de l'immobilier ont à nouveau grimpé en 2010
BELGA
Mis en ligne le 14/04/2011
les prix ont augmenté pour tous les biens et sur l'ensemble du territoire.
Alors que les prix de l'immobilier avaient connu un repli en 2009, principalement pour le segment des villas haut de gamme, ils sont repartis à la hausse l'an dernier, avec une augmentation de l'ordre de 5 à 7 pc pour les maisons et appartements, indique jeudi la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Economie.
Par rapport à 2009, l'an dernier les prix des maisons d'habitation ordinaires ont augmenté de 5 pc, ceux des villas, bungalows et maisons de campagne de 6 pc et ceux des appartements de 6,7 pc. Les prix des terrains à bâtir ont eux bondi de 9 pc.
Le prix moyen d'une maison d'habitation ordinaire était de 180.877 euros, pour 319.426 euros pour les villas et 189.636 euros pour les appartements. Pour les terrains, le candidat acheteur devait débourser en moyenne 103 euro/m2. Une maison d'habitation coûte en moyenne 139.638 euros en Région wallonne et 192.179 euros en Région flamande.
En Région wallonne, la Province la moins chère est le Hainaut (119.923 euros) et la plus chère le Brabant wallon (224.425 euros). La commune la plus chère est Lasne (334.849 euros) et la moins chère Colfontaine (86.273 euros).
En Flandre, la Province la moins chère est le Limbourg (171.632 euros) et la plus chère est le Brabant flamand (222.922 euros). La commune la moins chère est Renaix (114.294 euros) et la plus chère Crainhem (366.613 euros).
L'an dernier, les prix de vente moyens en Région bruxelloise étaient de 336.070 euros pour une maison d'habitation ordinaire, 896.024 euros pour une villa, 201.243 euros pour un appartement et 374,4 euros/m2 pour un terrain (+53,4 pc par rapport à 2009). Woluwe-Saint-Pierre arrive d'ailleurs en tête des communes les plus chères de Belgique pour les maisons d'habitation (prix moyen de 477.145 euros).
Mise à jour : samedi 04 septembre 2010 06h00
SOCIETE
Qui peut encore s'offrir une maison ?
lavenir
François-Xavier GIOT
Détenir les clés de sa propre maison est devenue chose très difficile.
Reporters
Le prix de l'immobilier ne cesse de grimper. En vingt-cinq ans, les maisons ont plus que quintuplé ! Mais qui peut encore s'offrir une maison ?
Le Belge est réputé pour son amour de la brique. À moins qu'il ne convienne de parler de briques. Celles dont il a, toujours plus, besoin pour s'offrir l'accès à la propriété. Car les prix des maisons, terrains, appartements et villas ne cessent de flamber. Exception faite du petit répit lié à la crise en 2009. Depuis 1985, à titre d'exemple, les terrains ont sextuplé. Reste dès lors une question : qui peut encore s'offrir un toit ?
1. Les chiffres Une maison ordinaire coûtait au premier semestre 2010, selon les chiffres issus du SPF Économie, 177 775 euros. Il s'agit du prix moyen pour la Belgique. Les Wallons ne paient « que » 135 774 euros, contre 188 630 en Flandre et 339 811 à Bruxelles. Pour rappel, il ne s'agit que d'une maison dite ordinaire. Pas d'une villa. En Belgique, un bien de ce type coûte 314 852 euros (254 026 euros en Wallonie).
2. L'inflation Les biens immobiliers ont la cote.
Et au petit jeu de l'offre et de la demande, ils sont toujours plus coûteux. Pour de multiples raisons. Les Belges sont plus nombreux. Les familles recomposées aussi. Et les banques proposent des prêts à la durée toujours plus longue. Ce qui explique la hausse exorbitante du prix des maisons. Car, si l'inflation a augmenté de 66,4 % depuis 1985 selon des chiffres fournis par le Service Public Fédéral Économie, le prix d'une maison ordinaire a plus que quintuplé : x 5,4 ! Pire encore pour les terrains : leur prix a sextuplé. Celui des villas a triplé, celui des appartements quadruplé (x 4,7). À titre d'exemple, une maison ordinaire qui se négociait en 1985 à un peu plus de 32 000 euros est facturée en 2010 à 177 000 euros. Difficile de trouver meilleur rendement.
3. Qui peut encore acheter ?
Les prix flambent mais les biens immobiliers gardent la cote. Et pas seulement auprès des nantis ou des retraités qui ont réussi, après de longues années de travail, à se constituer de confortables économies. Les jeunes continuent à acheter. Comment ? Grâce à l'aide des parents. Voire même des grands-parents comme l'explique Bart van Opstal, président de la Fédération des notaires. «On constate de plus en plus que ceux qui héritent de leurs parents sont déjà pensionnés. Alors ils transfèrent l'argent à leurs enfants . » Et leur offrent ainsi la possibilité de s'acheter un bien.
Et pour ceux qui ne peuvent compter sur le soutien familial, il reste la solution offerte par les banques : l'allongement de la durée de l'emprunt. Une tendance qui séduit de plus en plus les jeunes acheteurs.
Si malgré cela, l'accès à la propriété reste impossible, sachez qu'il existe des différences régionales. Le Hainaut reste meilleur marché que le Brabant wallon. « Je viens de vendre une maison à 55 000 euros » explique le notaire Yves Van Roy de Pecq. Sans oublier certaines aides de la Région.
Des méthodes de calcul très différentes
Vous l’aurez peut-être remarqué. il existe une différence abyssale entre les chiffres de l’immobilier diffusés par le Service Public Fédéral (SPF) Économie et ceux de la Fédération des notaires. Pour les premiers, une maison ordinaire, pas une villa donc, se négociait au deuxième trimestre 2010 à 178 351 euros. Et ce, si l’on se base sur les chiffres officiels transmis par l’organe de statistiques de l’État.
Mais quand on regarde les derniers relevés des notaires, relayés dans la dernière édition du magazine économique Trends Tendances, on s’aperçoit que le même type de bien se vend, à la fin du premier semestre de cette année, 230000 euros. Une différence donc de plus de 50000 euros !
Erreur ? Non. La méthode de calcul est tout simplement différente, nous explique-t-on au SPF Économie. L’administration travaille sur des données issues du Cadastre du SPF Finances. Des chiffres qui datent donc. Les notaires travaillent quant à eux avec des chiffres tous frais, basés sur les compromis de vente.
Dans les deux cas, il s’agit par ailleurs de prix moyens. Cela ne suffit pourtant pas à justifier une si grande différence de prix (50000 euros en 3 mois!). Une seconde explication s’impose, pour mieux comprendre la différence importante des chiffres. Elle concerne la méthode. Les chiffres de l’administration, qui se basent sur les droits d’enregistrement, ne tiennent pas compte des logements neufs. Des habitations qui ne nécessitent fatalement pas de travaux. D’où le prix plus élevé. Et puisque les prix publiés par le SPF Économie n’en tiennent pas compte, il est logique que les prix qu’ils renseignent soient plus faibles. CQFD.
Possédez-vous un forfait SMS illimité ? Non ? Alors priez pour ne pas rencontrer SpamSoldier ; un réseau zombie qui s’attaque aux terminaux Android et qui peut envoyer des milliers de SMS à une longue liste de destinataires.
Avant de paniquer, sachez que ce Botnet n’a été repéré que sur des smartphones Android américains. Des utilisateurs infectés ont tout simplement répondu positivement à un SMS proposant la version gratuite d’un jeu populaire. Méthode classique pour un hameçonnage… En lieu et place du jeu tant attendu, c’est un cheval de Troie qui s’installe sur le smartphone. Ce dernier va envoyer discrètement des milliers de SMS via une liste de destinataires hébergée sur un serveur de Hong Kong.
SpamSoldier n’est pas le premier botnet utilisant des smartphones puisqu’un autre a été découvert dans le courant du mois de juillet. Il n’est pas le premier, non, mais il confirme une tendance certaine : les spammeurs suivent le mouvement et migrent eux aussi vers le monde du smartphone. Gare donc aux surcharges de nos réseaux mobiles; ils atteignent déjà leurs propres limites…
(Boursier.com) -- Le mois de décembre a encore apporté son lot de taux d'intérêts records pour les emprunts immobiliers. D'après le courtier Meilleurtaux, un record absolu a été atteint à Strasbourg où il est possible d'obtenir sous certaines conditions des taux à 2,40% sur 15 ans, 2,75% sur 20 ans et 3,1% sur 25 ans. Ces taux exceptionnels ont été accordés à des profils triés sur le volet, disposant d'un apport conséquent et ayant souscrit des produits d'épargne et assurances complémentaires.
En décembre, Meilleurtaux observe que les meilleurs taux de crédit immobilier ont encore baissé dans 5 des 10 plus grandes villes françaises (Strasbourg, Marseille, Bordeaux, Paris et Montpellier). La première moitié du classement des taux les plus compétitifs reste globalement inchangé comme à Toulouse et Lille où les meilleurs taux atteignent déjà depuis deux mois un plancher historique (2,95% sur 20 ans) avec un potentiel de baisse désormais limité.
"En décembre, 50% des banques ont encore baissé leurs taux de crédit immobilier qui ont ainsi retrouvé - à 3,50 % en moyenne pour les crédits sur 20 ans - leur plus bas niveau depuis 1945. Depuis janvier, les taux ont diminué de près d'un point... C'est une baisse historique à laquelle personne ne s'attendait en début d'année qui s'explique par la chute du taux de l'OAT 10 ans, tombé en décembre à 1,96%, mais aussi par la politique des banques, qui face à la baisse de la demande, proposent des taux et des décotes avantageuses pour conquérir des clients dans un marché en repli", analyse Sandrine Allonier, responsable des études économiques de Meilleurtaux.com.
Même constat chez le courtier Empruntis qui observe des taux moyen de 3,20% sur 15 ans contre 3,30% le mois dernier et de 3,50% sur 20 ans contre 3,70%. "Les taux ont continué à baisser et s'affichent désormais à des niveaux encore jamais atteints. Qui plus est, les décotes sont nombreuses et faciles à obtenir mais avec des différences importantes entre les établissements bancaires, il faut donc vraiment être vigilant et ne pas se limiter à sa propre banque, conseille Maël Bernier, directrice de la Communication et Porte-parole chez Empruntis.com.
D'après un panel d’experts sondés par L’Echo, les prix du marché immobilier résidentiel devraient s’afficher en baisse en 2012 et 2013, si l'on tient compte de l'inflation. Même les réseaux d’agences tablent sur un recul des prix en moyenne cette année et l’an prochain
News
Les nuages s’amoncellent au-dessus du marché immobilier. D’après les 15 experts sondés par la rédaction de Mon Argent/L’Echo, la hausse des prix de l’immobilier résidentiel ne devrait pas suivre celle de l’inflation. Pour autant que le marché connaisse encore des hausses de prix en 2013... Mais de krach, il ne pourrait être question, estiment, unanimes, les experts interrogés.
La hausse des prix de l’immobilier résidentiel ne devrait pas suivre celle de l’inflation.
Au premier semestre de 2012, le marché belge de l’immobilier se portait pourtant encore relativement bien. Le SPF Economie avait même enregistré d’importantes hausses de prix comparé à la même période un an plus tôt : +5,5% pour les appartements, +2,9% pour les maisons, + 1% pour les villas et même +5,7% pour les terrains à bâtir. Toutes les régions du pays étaient plus ou moins logées à la même enseigne. Cette bonne prestation, nos experts la qualifient d’étonnante...
Le Bureau fédéral du plan estime à 2,9% l’inflation pour l’ensemble de 2012. Avec les "bons" chiffres du premier semestre, la valeur constante (soit le maintien de la valeur réelle d’un bien, après correction de l’inflation) des habitations ne semblait pas menacée en 2012. Compte tenu de la donne actuelle sur le marché, qui se dégrade, les experts ne sont plus aussi catégoriques: les chiffres du deuxième trimestre étaient il est vrai déjà en baisse par rapport aux trois premiers mois de l’année.
Baisses en termes réels
Aujourd’hui, le consensus du panel (la moyenne de leurs scores individuels) pour l’année 2012 intègre des hausses de prix nominales relativement limitées: +2,4% pour les appartements, +1,9% pour les terrains à bâtir et +1,6% pour les maisons. Les prix des villas seraient en baisse de 0,7%.
Si ces prévisions se confirment, cela signifie qu’aucune catégorie en Belgique n’aura pu maintenir sa valeur constante en 2012. En termes réels, tous les segments de marché devraient dont être touchés par des reculs de prix, de -0,5% pour les appartements à -3,6% pour les villas. Depuis les années 1980, cela ne s’est vu qu’en 2009. Cette année-là, l’immobilier belge se trouvait dans le creux de la vague suite à l’éclatement de la crise financière. Seuls les appartements et les (très rares) terrains à bâtir dans la Région bruxelloise, d’après nos experts, pourront continuer à au moins maintenir leur valeur réelle en 2012.
Quid en 2013?
Pour la majorité des experts, le véritable test pour la valeur constante du marché immobilier aura lieu en 2013. Pourtant, le Bureau fédéral du plan ne s’attend, pour 2013, qu’à une inflation de 1,6%. Selon les experts, les appartements pourraient progresser de 0,8% en valeur nominale en moyenne, les terrains de 0,6%, et les maisons de 0,3%. Les villas devraient encore perdre 1,9% de leur valeur. Toutes les catégories verraient donc leur valeur constante baisser entre 0,8% (appartements) et 3,5% (villas).
Selon notre panel, la baisse du pouvoir d’achat de nombreux Belges et les incertitudes économiques ne sont pas les seules à blâmer pour expliquer l’affaiblissement attendu du marché immobilier. Le resserrement des conditions d’octroi de crédit par les banques joue également un rôle important. Les taux hypothécaires n’ont par ailleurs pas réellement baissé ces dernières années malgré la forte baisse des taux à long terme. Les banques prennent des marges importantes. Et cela ne devrait pas s’améliorer...
Atterrissage en douceur
Tous les experts ne voient pas d’un mauvais œil la fin de la hausse des prix, qui devrait permettre un atterrissage en douceur du marché belge. Les surévaluations extrêmes citées par The Economist (jusqu’à 60%) sont, selon tous nos experts, à "jeter à la poubelle". Les 15% de surévaluation cités par la Banque Nationale semblent plus réalistes.
Combien de temps cela va-t-il durer? Les experts ne sont pas unanimes. La plupart voient les baisses de prix se produire à partir du moment où les taux d’intérêt se remettront à augmenter. Quand l’économie reprendra de l’allant donc...
En attendant, ils ne voient pas comment les ménages pourraient rembourser davantage par mois. En d’autres mots, le montant que l’on pourra consacrer à l’achat d’un logement sera forcément plus faible.
• Personne parmi les experts sondés ne voit de véritable hausse des prix avant 2014, voire même avant 2015.
Belfius, BNP Paribas Fortis, Brussels Airlines, Carrefour, Colruyt, la Police, le SPF Finances … toutes ces "marques" connues des Belges ont été détournées par des fraudeurs. Nos conseils pour ne pas vous faire gruger.
Obtenez gratuitement 400 euros en bons chez Carrefour: voici en substance un message apparu chez certains de vos contacts Facebook la semaine dernière. Pour en profiter au même titre que vos amis, vous êtes invité à cliquer au plus vite sur cette annonce "car il ne reste déjà plus que quelques bons". Ça sent l’arnaque à plein nez non?
Pour vous en convaincre, passez simplement le curseur de la souris sur le lien pour faire apparaître l’adresse vers laquelle vous allez être renvoyé. Dans ce cas-ci, 'carrefour13.info/ ?-ha7ix93eqowud63%2F'. Vous en conviendrez, ça ne fait pas très sérieux. Alors, passez votre chemin!
D’ailleurs si Carrefour faisait réellement ce type de promotion, elle serait au moins mentionnée sur son site ou sur sa page Facebook officiels, soit deux vérifications supplémentaires simples à réaliser pour éviter de tomber dans le panneau.
SMS surtaxés
Il y a quelques semaines, les marques Colruyt et Brussels Airlines ont aussi été détournées par des escrocs. Si vous partagiez sur Facebook la page www.brusselsgiveaway.us avec la mention "Merci Brussels", la compagnie aérienne vous offrait soi-disant des billets d’avion gratuits. Et il fallait aller vite pour faire partie des heureux bénéficiaires. Un décompte annonçait qu’il ne restait déjà plus que 973 vouchers disponibles. Puis rapidement, 971, 965, etc.
Bizarrement, en rafraichissant la page, le compteur se remettait à 973. Cette simple vérification aurait permis à quelques internautes de ne pas se faire avoir. En effet, pour obtenir leur ticket, les personnes naïves ont été invitées à envoyer un SMS...surtaxés pour ne finalement jamais voir la couleur du moindre billet d’avion, tandis que les escrocs s’en sont mis plein les poches.
Dans d'autres cas du même genre, des victimes se sont inconsciemment inscrites via téléphone sur un système qui envoit automatiquement des SMS et des appels surtaxés…avec une surprise de taille en fin de mois sur la facture télécom.
Ingénierie sociale
Pour Olivier Bogaert, commissaire en charge des nouvelles technologies auprès de la police judiciaire fédérale, ce type d’arnaque ayant recours à des logos connus n’est pas neuf mais a clairement tendance à se multiplier. Dans le jargon, il s’agit de 'social engineering'. Selon la définition du CERT, un service public dédié aux informations en matière de sécurité informatique, cette technique de piratage consiste à profiter de la crédulité d’un utilisateur afin de lui soutirer des informations confidentielles.
"En effet, les escrocs envoient un message percutant à un moment bien précis. Actuellement, nous avons de nombreuses dépenses à faire pour les fêtes de fin d’années. Quoi de plus alléchant qu’une proposition de bons de réduction d’une valeur de 400 ou 1.000 euros chez Carrefour ou Colruyt", explique le commissaire.
Les tendances en 2013
D’après le commissaire, ces arnaques sous forme de bons d’achats vont sans aucun doute continuer leur progression l’année prochaine. Cependant, elles ne sont pas toujours le fait d’escrocs. Certaines sociétés de marketing sans scrupule s’en servent également pour récolter vos données personnelles et les revendre.
Le ransomware (de l’anglais " ransom " qui signifie rançon) continuera aussi son expansion. "Pour le moment, il existe toujours en circulation un logiciel malveillant qui se fait passer pour la police fédérale belge et qui bloque votre ordinateur en prétextant une violation de la loi belge. De cette façon, les escrocs jouent sur l’inquiétude du public", prévient le commissaire. Les victimes de cette arnaque ont été sommées de verser une somme de 200 euros via une carte Ukash pour faire débloquer leur ordinateur, "c'est-à-dire un moyen de paiement qui ne laisse pas de traces".
Dans le même genre, des Belges ont reçus cette année un e-mail marqué du sceau du SPF Finances les invitant à rentrer les données de leur carte de crédit … pour être remboursés d’un certain montant par le fisc. Or, l’administration fiscale dispose déjà du numéro de compte en banque des contribuables, puisqu'ils sont invités à le noter sur leur déclaration d’impôts.
Enfin, Olivier Bogaert s’inquiète de la dispersion des données via les smartphones et les tablettes. "En donnant des droits à certaines applications, vous leurs permettez d’avoir accès à des informations sensibles". Il s’agit par exemple de vos mots de passe. Cette possibilité est plus élevée sur les appareils dotés du système d’exploitation Android et sur les appareils Apple "jailbreaké" ("débridé") car n’importe quelle application peut être installée. Mêmes celles échappant au contrôle de la firme de Cupertino dans le cas des iPad et des iPhone.
Quelques conseils supplémentaires
Faites régulièrement scanner votre ordinateur en lançant au moins une fois par semaine votre programme anti-virus ou programmez-le pour une protection en temps réel (cliquez-ici pour un anti-virus fiable et gratuit);
Planifiez la mise à jour automatique de la base de données des signatures virales ;
Si votre ordinateur a été infecté par un logiciel malveillant qui bloque toute utilisation, démarrez-le en mode sans échec afin de le supprimer sans perdre l’ensemble de vos données. Vous trouverez plus d’explications sur la démarche à suivre en faisant des recherches sur des forums Internet.
Victime d’une fraude? Ne soyez pas embarrassé d’être tombé dans le panneau et portez plainte au commissariat de police le plus proche. "Encore trop de personnes ne signalent pas de tels abus car elles ont trop honte de s’être fait avoir aussi facilement", déplore le commissaire. Vous ne reverrez probablement jamais votre argent, mais votre signalement permettra sans doute d’empêcher d’autres personnes de se faire prendre grâce à une meilleur connaissance des modes opératoires.
Learn how to travel the world for a fraction of the cost here.
Imagine you have a brother and he’s an alcoholic. He has his moments, but you keep your distance from him. You don’t mind him for the occasional family gathering or holiday. You still love him. But you don’t want to be around him.
This is how I lovingly describe my current relationship with the United States. The United States is my alcoholic brother. And although I will always love him, I don’t want to be near him at the moment.
I know that’s harsh, but I really feel my home country is not in a good place these days. That’s not a socio-economic statement (although that’s on the decline as well), but rather a cultural one.
I realize it’s going to be impossible to write sentences like the ones above without coming across as a raging prick, so let me try to soften the blow to my American readers with an analogy:
You know when you move out of your parents’ house and live on your own, how you start hanging out with your friends’ families and you realize that actually, your family was a little screwed up? Stuff you always assumed was normal your entire childhood, it turns out was pretty weird and may have actually fucked you up a little bit. You know, dad thinking it was funny to wear a Santa Claus hat in his underwear every Christmas or the fact that you and your sister slept in the same bed until you were 22, or that your mother routinely cried over a bottle of wine while listening to Elton John.
The point is we don’t really get perspective on what’s close to us until we spend time away from it. Just like you didn’t realize the weird quirks and nuances of your family until you left and spent time with others, the same is true for country and culture. You often don’t see what’s messed up about your country and culture until you step outside of it.
And so even though this article is going to come across as fairly scathing, I want my American readers to know: some of the stuff we do, some of the stuff that we always assumed was normal, it’s kind of screwed up. And that’s OK. Because that’s true with every culture. It’s just easier to spot it in others (i.e., the French) so we don’t always notice it in ourselves.
So as you read this article, know that I’m saying everything with tough love, the same tough love with which I’d sit down and lecture an alcoholic family member. It doesn’t mean I don’t love you. It doesn’t mean there aren’t some awesome things about you (BRO, THAT’S AWESOME!!!). And it doesn’t mean I’m some saint either, because god knows I’m pretty screwed up (I’m American, after all). There are just a few things you need to hear. And as a friend, I’m going to tell them to you.
And to my foreign readers, get your necks ready, because this is going to be a nod-a-thon.
A Little “What The Hell Does This Guy Know?” Background: I’ve lived in different parts of the US, both the deep south and the northeast. I have visited most of the US’s 50 states. I’ve spent the past three years living almost entirely outside of the United States. I’ve lived in multiple countries in Europe, Asia and South America. I’ve visited over 40 countries in all and have spent far more time with non-Americans than with Americans during this period. I speak multiple languages. I’m not a tourist. I don’t stay in resorts and rarely stay in hostels. I rent apartments and try to integrate myself into each country I visit as much as possible. So there.
(Note: I realize these are generalizations and I realize there are always exceptions. I get it. You don’t have to post 55 comments telling me that you and your best friend are exceptions. If you really get that offended from some guy’s blog post, you may want to double-check your life priorities.)
OK, we’re ready now. 10 things Americans don’t know about America.
1. FEW PEOPLE ARE IMPRESSED BY US
Unless you’re speaking with a real estate agent or a prostitute, chances are they’re not going to be excited that you’re American. It’s not some badge of honor we get to parade around. Yes, we had Steve Jobs and Thomas Edison, but unless you actually are Steve Jobs or Thomas Edison (which is unlikely) then most people around the world are simply not going to care. There are exceptions of course. And those exceptions are called English and Australian people. Whoopdie-fucking-doo.
As Americans, we’re brought up our entire lives being taught that we’re the best, we did everything first and that the rest of the world follows our lead. Not only is this not true, but people get irritated when you bring it to their country with you. So don’t.
2. FEW PEOPLE HATE US
Despite the occasional eye-rolling, and complete inability to understand why anyone would vote for George W. Bush, people from other countries don’t hate us either. In fact — and I know this is a really sobering realization for us — most people in the world don’t really think about us or care about us. I know, that sounds absurd, especially with CNN and Fox News showing the same 20 angry Arab men on repeat for ten years straight. But unless we’re invading someone’s country or threatening to invade someone’s country (which is likely), then there’s a 99.99% chance they don’t care about us. Just like we rarely think about the people in Bolivia or Mongolia, most people don’t think about us much. They have jobs, kids, house payments — you know, those things called lives — to worry about. Kind of like us.
Americans tend to assume that the rest of the world either loves us or hates us (this is actually a good litmus test to tell if someone is conservative or liberal). The fact is, most people feel neither. Most people don’t think much about us.
Remember that immature girl in high school, who every little thing that happened to her meant that someone either hated her or was obsessed with her; who thought every teacher who ever gave her a bad grade was being totally unfair and everything good that happened to her was because of how amazing she was? Yeah, we’re that immature high school girl.
3. WE KNOW NOTHING ABOUT THE REST OF THE WORLD
For all of our talk about being global leaders and how everyone follows us, we don’t seem to know much about our supposed “followers.” They often have completely different takes on history than we do. Here were some brain-stumpers for me: the Vietnamese believe the Vietnam War was about China (not us), Hitler was primarily defeated by Russia (not us), Native Americans were wiped out largely disease and plague (not us), and the American Revolution was “won” because the British cared more about beating France (not us). Notice a running theme here?
(Hint: It’s not all about us.)
We did not invent democracy. We didn’t even invent modern democracy. There were parliamentary systems in England and other parts of Europe over a hundred years before we created government. In a recentsurvey of young Americans, 63% could not find Iraq on a map (despite being at war with them), and 54% did not know Sudan was a country in Africa. Yet, somehow we’re positive that everyone else looks up to us.
4. WE ARE POOR AT EXPRESSING GRATITUDE AND AFFECTION
There’s a saying about English-speakers. We say “Go fuck yourself,” when we really mean “I like you,” and we say “I like you,” when we really mean “Go fuck yourself.”
Outside of getting shit-housed drunk and screaming “I LOVE YOU, MAN!”, open displays of affection in American culture are tepid and rare. Latin and some European cultures describe us as “cold” and “passionless” and for good reason. In our social lives we don’t say what we mean and we don’t mean what we say.
In our culture, appreciation and affection are implied rather than spoken outright. Two guy friends call each other names to reinforce their friendship; men and women tease and make fun of each other to imply interest. Feelings are almost never shared openly and freely. Consumer culture has cheapened our language of gratitude. Something like, “It’s so good to see you” is empty now because it’s expected and heard from everybody.
In dating, when I find a woman attractive, I almost always walk right up to her and tell her that a) I wanted to meet her, and b) she’s beautiful. In America, women usually get incredibly nervous and confused when I do this. They’ll make jokes to defuse the situation or sometimes ask me if I’m part of a TV show or something playing a prank. Even when they’re interested and go on dates with me, they get a bit disoriented when I’m so blunt with my interest. Whereas, in almost every other culture approaching women this way is met with a confident smile and a “Thank you.”
5. THE QUALITY OF LIFE FOR THE AVERAGE AMERICAN IS NOT THAT GREAT
If you’re extremely talented or intelligent, the US is probably the best place in the world to live. The system is stacked heavily to allow people of talent and advantage to rise to the top quickly.
The problem with the US is that everyone thinks they are of talent and advantage. As John Steinbeck famously said, the problem with poor Americans is that “they don’t believe they’re poor, but rather temporarily embarrassed millionaires.” It’s this culture of self-delusion that allows America to continue to innovate and churn out new industry more than anyone else in the world. But this shared delusion also unfortunately keeps perpetuating large social inequalities and the quality of life for the average citizen lower than most other developed countries. It’s the price we pay to maintain our growth and economic dominance.
In my Guide to Wealth, I defined being wealthy as, “Having the freedom to maximize one’s life experiences.” In those terms, despite the average American having more material wealth than citizens of most other countries (more cars, bigger houses, nicer televisions), their overall quality of life suffers in my opinion. American people on average work more hours with less vacation, spend more time commuting every day, and are saddled with over $10,000 of debt. That’s a lot of time spent working and buying crap and little time or disposable income for relationships, activities or new experiences.
6. THE REST OF THE WORLD IS NOT A SLUM-RIDDEN SHITHOLE COMPARED TO US
In 2010, I got into a taxi in Bangkok to take me to a new six-story cineplex. It was accessible by metro, but I chose a taxi instead. On the seat in front of me was a sign with a wifi password. Wait, what? I asked the driver if he had wifi in his taxi. He flashed a huge smile. The squat Thai man, with his pidgin English, explained that he had installed it himself. He then turned on his new sound system and disco lights. His taxi instantly became a cheesy nightclub on wheels… with free wifi.
If there’s one constant in my travels over the past three years, it has been that almost every place I’ve visited (especially in Asia and South America) is much nicer and safer than I expected it to be. Singapore is pristine. Hong Kong makes Manhattan look like a suburb. My neighborhood in Colombia is nicer than the one I lived in in Boston (and cheaper).
As Americans, we have this naïve assumption that people all over the world are struggling and way behind us. They’re not. Sweden and South Korea have more advanced high speed internet networks. Japan has the most advanced trains and transportation systems. Norwegians make more money. The biggest and most advanced plane in the world is flown out of Singapore. The tallest buildings in the world are now in Dubai and Shanghai. Meanwhile, the US has the highest incarceration rate in the world.
What’s so surprising about the world is how unsurprising most of it is. I spent a week with some local guys in Cambodia. You know what their biggest concerns were? Paying for school, getting to work on time, and what their friends were saying about them. In Brazil, people have debt problems, hate getting stuck in traffic and complain about their overbearing mothers. Every country thinks they have the worst drivers. Every country thinks their weather is unpredictable. The world becomes, err… predictable.
7. WE’RE PARANOID
Not only are we emotionally insecure as a culture, but I’ve come to realize how paranoid we are about our physical security. You don’t have to watch Fox News or CNN for more than 10 minutes to hear about how our drinking water is going to kill us, our neighbor is going to rape our children, some terrorist in Yemen is going to kill us because we didn’t torture him, Mexicans are going to kill us, or some virus from a bird is going to kill us. There’s a reason we have more guns than people.
In the US, security trumps everything, even liberty. We’re paranoid.
I’ve probably been to 10 countries now that friends and family back home told me explicitly not to go because someone was going to kill me, kidnap me, stab me, rob me, rape me, sell me into sex trade, give me HIV, or whatever else. None of that has happened. I’ve never been robbed and I’ve walked through some of the shittiest parts of Asia, Latin America and Eastern Europe.
In fact, the experience has been the opposite. In countries like Russia, Colombia or Guatemala, people were so friendly it actually scared me. Some stranger in a bar would invite me to his house for a bar-b-que with his family, a random person on the street would offer to show me around and give me directions to a store I was trying to find. My American instincts were always that, “Wait, this guy is going to try to rob me or kill me,” but they never did. They were just insanely friendly.
8. WE’RE STATUS-OBSESSED AND SEEK ATTENTION
I’ve noticed that the way we Americans communicate is usually designed to create a lot of attention and hype. Again, I think this is a product of our consumer culture: the belief that something isn’t worthwhile or important unless it’s perceived to be the best (BEST EVER!!!) or unless it gets a lot of attention (see: every reality-television show ever made).
This is why Americans have a peculiar habit of thinking everything is “totally awesome,” and even the most mundane activities were “the best thing ever!” It’s the unconscious drive we share for importance and significance, this unmentioned belief, socially beaten into us since birth that if we’re not the best at something, then we don’t matter.
We’re status-obsessed. Our culture is built around achievement, production and being exceptional. Therefore comparing ourselves and attempting to out-do one another has infiltrated our social relationships as well. Who can slam the most beers first? Who can get reservations at the best restaurant? Who knows the promoter to the club? Who dated a girl on the cheerleading squad? Socializing becomes objectified and turned into a competition. And if you’re not winning, the implication is that you are not important and no one will like you.
9. WE ARE VERY UNHEALTHY
Unless you have cancer or something equally dire, the health care system in the US sucks. The World Health Organization ranked the US 37th in the world for health care, despite the fact that we spend the most per capita by a large margin.
The hospitals are nicer in Asia (with European-educated doctors and nurses) and cost a tenth as much. Something as routine as a vaccination costs multiple hundreds of dollars in the US and less than $10 in Colombia. And before you make fun of Colombian hospitals, Colombia is 28th in the world on that WHO list, nine spots higher than us.
A routine STD test that can run you over $200 in the US is free in many countries to anyone, citizen or not. My health insurance the past year? $65 a month. Why? Because I live outside of the US. An American guy I met living in Buenos Aires got knee surgery on his ACL that would have cost $10,000 in the US… for free.
But this isn’t really getting into the real problems of our health. Our food is killing us. I’m not going to go crazy with the details, but we eat chemically-laced crap because it’s cheaper and tastes better (profit, profit). Our portion sizes are absurd (more profit). And we’re by far the most prescribed nation in the world AND our drugs cost five to ten times more than they do even in Canada (ohhhhhhh, profit, you sexy bitch).
In terms of life expectancy, despite being the richest country in the world, we come in a paltry 38th. Right behind Cuba, Malta and the United Arab Emirates, and slightly ahead of Slovenia, Kuwait and Uruguay. Enjoy your Big Mac.
10. WE MISTAKE COMFORT FOR HAPPINESS
The United States is a country built on the exaltation of economic growth and personal ingenuity. Small businesses and constant growth are celebrated and supported above all else — above affordable health care, above respectable education, above everything. Americans believe it’s your responsibility to take care of yourself and make something of yourself, not the state’s, not your community’s, not even your friend’s or family’s in some instances.
Comfort sells easier than happiness. Comfort is easy. It requires no effort and no work. Happiness takes effort. It requires being proactive, confronting fears, facing difficult situations, and having unpleasant conversations.
Comfort equals sales. We’ve been sold comfort for generations and for generations we bought: bigger houses, separated further and further out into the suburbs; bigger TV’s, more movies, and take-out. The American public is becoming docile and complacent. We’re obese and entitled. When we travel, we look for giant hotels that will insulate us and pamper us rather than for legitimate cultural experiences that may challenge our perspectives or help us grow as individuals.
Depression and anxiety disorders are soaring within the US. Our inability to confront anything unpleasant around us has not only created a national sense of entitlement, but it’s disconnected us from what actually drives happiness: relationships, unique experiences, feeling self-validated, achieving personal goals. It’s easier to watch a NASCAR race on television and tweet about it than to actually get out and try something new with a friend.
Unfortunately, a by-product of our massive commercial success is that we’re able to avoid the necessary emotional struggles of life in lieu of easy superficial pleasures.
Throughout history, every dominant civilization eventually collapsed because it became TOO successful. What made it powerful and unique grows out of proportion and consumes its society. I think this is true for American society. We're complacent, entitled and unhealthy. My generation is the first generation of Americans who will be worse off than their parents, economically, physically and emotionally. And this is not due to a lack of resources, to a lack of education or to a lack of ingenuity. It's corruption and complacency. The corruption from the massive industries that control our government's policies, and the fat complacency of the people to sit around and let it happen.
There are things I love about my country. I don't hate the US and I still return to it a few times a year. But I think the greatest flaw of American culture is our blind self-absorption. In the past it only hurt other countries. But now it's starting to hurt ourselves.
So this is my lecture to my alcoholic brother -- my own flavor of arrogance and self-absorption, even if slightly more informed -- in hopes he'll give up his wayward ways. I imagine it'll fall on deaf ears, but it's the most I can do for now. Now if you'll excuse me, I have some funny cat pictures to look at.