lundi 30 janvier 2017

Gaming @ Zacks



5 Reasons Why You Should Buy MGM Resorts Stock Now

However, with Macau — the mecca of casino gaming –– starting to look up, things seem to be rosy for the casino industry. Notably, gaming revenue in Macau grew on an annual basis in December to register five consecutive months of gains, following the extended slump of over two years.

Meanwhile, the casino players’ properties in Las Vegas are continuing to cash in on improving employment rate and upbeat tourism numbers.

Thus, favorable casino industry trends make it the right time to add a few casino companies to your portfolio now. MGM Resorts International (MGM - Free Report) , one of the leading companies in the gaming industry, is one such stock, which is worth considering.

What Makes MGM Resorts a Solid Choice?

Stock Price Movement: MGM Resorts’ shares have outperformed the broader Zacks categorized Gaming industry over the past three months. While the stock returned nearly 10%, the broader industry added around 1% in the same time frame. Given the improving gaming trends in Macau, the stock should perform well in the quarters ahead.

Domestic Ventures & Efforts to Grow Macau Business: MGM Resorts’ Las Vegas business is expected to continue growing over the long term, driven by a strong convention calendar and the completion of several capital initiatives on the Las Vegas Strip.

The new openings are expected to result in increased occupancy and better pricing in the domestic markets, which should drive incremental revenues at the company’s properties in the region. Also, through its new projects, the company is aiming to diversify its business by focusing on the non-gaming amenities as well.

Meanwhile, initiatives undertaken by the company to increase revenues and junket productivity in Macau as itanticipates a positive trend buoyed by upgrades to main gaming floor products and marketing initiatives, bodes well. Moreover, MGM Cotai’s construction is in the final stages and is expected to boost revenues when it opens in the second quarter of 2017.

Also, the government of China is considering measures to support Macau’s economy in all aspect and introduce favorable policies, which is expected to improve visitation pattern and boost tourism along with traffic in the region.

Profit Growth Plan: MGM Resorts’ Profit Growth Plan that began in Aug 2015, focuses on improving revenues and reducing expenses by optimum use of resources; improving purchasing power as well as utilizing technology to improve analytics and forecasting tools. Notably, it has already begun reaping benefits from the plan as is evident from EBITDA growth in 2016. The third-quarter 2016 marked the sixth consecutive quarter of double-digit EBITDA growth at the company.

Earnings History and Estimate Revisions: MGM Resorts has beaten earnings estimates in six of the seven trailing quarters, with an average beat of 139.40% in the last four quarters.

Earnings estimates for 2016 and 2017 have also gone up slightly over the past 60 days. The positive earnings estimate revisions indicate a boost in analysts’ confidence, thereby substantiating the Zacks Rank #2 (Buy) for the stock and expectations of outperformance in the near term. Further, for 2016, EPS is expected to grow a robust 113.30%.

VGM Score: MGM Resorts has a VGM Score of 'B'. Our VGM Score identifies stocks that have the most attractive value, growth, and momentum characteristics. In fact, our research shows that stocks with VGM Scores of 'A' or 'B' when combined with a Zacks Rank #1 or 2 make solid investment choices.

Bottom Line

MGM Resorts faces stiff competition in the markets of Las Vegas and Macau due to increased hotel openings and promotional activities.

In fact, the company’s upcoming project in the Cotai Strip is expected to face extreme peer pressure from several other Chinese casino operators and the Sands Cotai Central project of Las Vegas Sands Corp. (LVS Free Report) . Wynn Resorts Ltd. (WYNN Free Report) also opened a full-scale integrated resort, Wynn Palace, on the Cotai Strip in Aug 2016.

Nonetheless, given the company’s strong fundamentals, superior business model, extensive non-gaming revenue opportunities, high quality assets and attractive property locations, the stock should keep performing well in the quarters ahead compared to its peers, making it a top investment choice.




vendredi 6 janvier 2017

CRS ? Vous avez dit CRS ? Autant savoir ...





Sophie Slits

Estate Planner
Le CRS, ou Common Reporting Standard est un pas de géant pour la lutte contre la fraude fiscale au niveau international.
Grâce à ce système standardisé, près de 100 pays participants dans le monde entier vont transmettre de façon automatisée des informations détaillées au sujet des comptes en banque de leurs clients étrangers à l’administration fiscale de leur lieu de résidence fiscale.
Un premier groupe de pays commence l’échange d’information le 1er janvier 2017 au sujet des revenus de 2016. Parmi ces « early adopters », on compte tous les pays membres de l’Union européenne, dont la Belgique et le Luxembourg, mais aussi des pays plus exotiques dont la Barbade et les Bermudes. Un second groupe dont font partie, entre autres, la Suisse, la Russie, Singapour et les Bahamas, participera à partir du 1er janvier 2018 au sujet des revenus de 2017.

Comment fonctionne le CRS ?

Chaque institution financière doit identifier ses clients et déterminer leur lieu de résidence fiscale. S’il s’agit d’une résidence à l’étranger dans l’un des pays signataires du CRS, les informations financières de cette personne sont automatiquement partagées. L’institution financière envoie l’information à sa propre administration fiscale et celle-ci se charge de transmettre l’information à l’autorité fiscale du pays concerné.

Infographic CRS FR

Qui est-ce que cela concerne ?

Toute personne physique identifiée dont la résidence fiscale est l’un des pays signataires du CRS est concernée. Il s’agit donc de toute personne titulaire d’un compte dans un pays étranger signataire du CRS, comme un belge titulaire d’un compte titres ou d’une assurance-vie au Luxembourg, ou un néerlandais titulaire d’un compte à vue en Belgique.
Les personnes morales (sociétés) disposant d’un patrimoine à l’étranger et les bénéficiaires effectifs de structure comme un trust ou une fondation sont aussi concernées par le CRS.

Quelles informations est-ce que cela concerne ?

Les informations partagées sont des données financières relatives aux comptes en banque, titres ou comptant ainsi qu’aux contrats d’assurance du type branche 21, 26 et 23.
Les informations sont :
  • Les coordonnées personnelles (nom, adresse, numéro d’identification fiscale, lieu et date de naissance)
  • Numéros de(s) compte(s)
  • Solde du/des compte(s) ou la valeur de rachat d’un contrat d’assurance au 31/12
  • Montant brut des intérêts, dividendes, rachat partiel ou complet d’un contrat d’assurance.
  • Produit de vente, remboursement, rachat d’instruments financiers de toute nature.
Si votre institution financière ne dispose pas de toutes les informations qu’elle doit être en mesure de communiquer, elle prendra contact avec vous.

Concrètement, qu’est-ce que le CRS signifie pour vous ?

Depuis le 1er janvier 2016, à l’ouverture d’un compte, vous devez fournir une déclaration d’authenticité (auto-certification) quant à votre lieu de résidence fiscale, qu’il s’agisse de la Belgique ou pas. C’est un nouveau formulaire dans lequel des informations personnelles sont à compléter, en particulier votre lieu de résidence fiscale. Si votre lieu de résidence fiscale change, vous devez en informer votre/vos institution(s) financière(s).

Exemple


Olivier est citoyen et résident belge. Il est aussi titulaire de comptes titres au Luxembourg et à la Barbade.
Les trois pays sont signataires du CRS. Les institutions bancaires concernées au Luxembourg et à la Barbade vont transmettre les informations financières d’Olivier à leurs administrations fiscales respectives qui les transmettront à leur tour à l’administration fiscale belge.
Dans le cadre de sa déclaration d’impôt des personnes physiques, Olivier est également dans l’obligation de mentionner l’existence de ses comptes et revenus éventuels à l’étranger.
En tant que personne imposable en Belgique, il doit aussi fournir spontanément au PCC les numéros des comptes ouverts à l’étranger. L’administration fiscale belge ne peut consulter ce registre que dans un cadre restreint de conditions : en cas de suspicion ou d’indications de fraude fiscale.

Le CRS est un pas de géant dans la lutte contre la fraude fiscale menée, depuis quelques temps déjà, sur de nombreux fronts et dans un contexte international. 
8 novembre 2016

Intensification de la lutte contre la fraude fiscale

Sophie Slits

Estate Planner
Depuis que les impôts existent, les gens essaient d'y échapper... La lutte contre la fraude fiscale est le souci de nombreux pays. A partir du 1er janvier 2016, l’entrée en vigueur du Common Reporting Standard, aussi appelé CRS servira de cheval de bataille au niveau international.
Ainsi, de nombreuses informations sur vos comptes à l'étranger seront bientôt automatiquement transmises à l'administration fiscale belge qui disposera dès lors d'une idée beaucoup plus précise de votre patrimoine, tant en Belgique qu'à l'étranger. You can run, but you can’t hide.
La lutte contre la fraude fiscale est menée sur de nombreux fronts.

La Belgique et le PCC

Depuis 2013, il existe un point de contact central (PCC) en Belgique. Il s'agit d'un registre contenant les numéros des comptes bancaires et des contrats détenus en Belgique auprès d'institutions financières par les personnes physiques et les personnes morales, résidentes et non-résidentes en Belgique. Les banques belges doivent communiquer au PCC l’identité de leurs clients et leurs numéros de compte bancaires (belges). Et en tant que contribuable belge, vous devez également communiquer au PCC les numéros de vos comptes ouverts à l'étranger. L'administration fiscale belge ne peut consulter ce registre que sous certaines conditions, par exemple en cas de présomption ou d’indices de fraude fiscale.

Une idée précise

Votre institution financière retient un précompte mobilier sur les intérêts ou dividendes que vous percevez sur vos comptes belges. Elle le reverse ensuite au fisc. L'affaire est ainsi classée... Dans votre déclaration d'impôts, vous ne devez rien mentionner par rapport à ces revenus ou au fait que vous détenez un compte belge.
Par contre, vous devez mentionner dans votre déclaration si vous êtes titulaire d'un compte à l'étranger, si vous possédez une assurance vie individuelle à l'étranger et si vous êtes propriétaire ou bénéficiaire d'une construction juridique.

Les Etats-Unis et la FATCA

Les Etats-Unis vont encore plus loin avec leur Foreign Account Tax Compliance Act (FATCA). Pour eux, l'échange automatique entre les administrations fiscales est la norme. Les institutions financières participantes du monde entier doivent identifier leurs clients américains et communiquer les informations sur leurs comptes financiers. La Belgique a signé un accord bilatéral avec les Etats-Unis et un premier échange relatif aux revenus de 2014 et 2015 a eu lieu en 2016.

L'Europe et le CRS

Au niveau européen, il existe une directive permettant un échange d'informations limité sur demande. A l'instar de la FATCA, l'OCDE et l'Union européenne voulaient cependant plus d'uniformité et d'harmonie dans l'échange d'informations ainsi qu'un élargissement du champ d'application. D'où la mise en place du CRS, inspiré par la FATCA mais qui en diffère sur certains points.

Echange automatique d'informations

Le CRS oblige toutes les institutions financières des pays participants à échanger automatiquement des informations détaillées sur les comptes de leurs clients étrangers avec leur administration fiscale, qui les transmet à son tour au fisc du pays où les clients ont leur résidence fiscale.

Un large champ d'action

Nonante pays se sont engagés à appliquer le CRS, dont des paradis fiscaux tels que la Suisse, le Luxembourg, les Iles Caïman... Si la portée du CRS est grande, la quantité d'informations échangées l’est tout autant. La communication porte sur les données d'identification des clients, l’ensemble de leurs comptes (numéros et soldes au 31/12) ainsi que sur tous les revenus financiers liés aux comptes, en ce compris donc le montant brut provenant de la vente de titres. Par ailleurs, toutes ces informations sont disponibles en permanence pour l'administration fiscale sans qu’un soupçon de fraude fiscale ne soit nécessaire.

CRS is watching you

Le CRS est donc un instrument de contrôle permettant au fisc de vérifier si un contribuable respecte bien son obligation de déclarer ses revenus et son patrimoine à l'étranger. Les informations que le fisc belge recevra par le biais du CRS seront conservées dans un dossier et vérifiées avec les données figurant dans sa déclaration. Le premier échange d'informations ne se fera qu'en 2017 mais il portera sur les revenus de 2016.



mercredi 4 janvier 2017

2017 Kondratiev version by MATTHEW LYNN @ MarketWatch

Five terrible investments of 2016 that could come back in 2017


Published: Jan 4, 2017 3:07 a.m. ET

What was last shall be first — that’s the contrarian’s motto


In any market, there are always some assets that are cheap because they are — well — just rubbish.
Economies that are in deep trouble, companies that are being abandoned by their customers, and commodities for which the demand curve has shifted so far it is no longer on the graph. But sometimes the worst-performing assets in one year can come storming back the following one — because they are spectacularly undervalued.
So which of the dogs of 2016 could stage a recovery in 2017?
In fact, there are five that look ripe for a recovery. Such as? The British pound, Chinese equities, commodities such as wheat and cocoa, airlines and gold all look as if they could stage a recovery in the 12 months ahead. At the same time, Russian equities look overvalued — and so increasingly do the American markets.
To anyone who believes in contrarian investing, scouring the year-end league tables of the best and worst performing assets has always been a useful way of figuring out where to put their money to work. Some may be bargains, and some may not be — but at least you know that you are not buying at the top of the market, and that is usually a good start for any investment.
Not all of them are worth backing, of course. The Egyptian stock market had a terrible 2016, down 27%. And guess what? Plagued by political turmoil, with a barely functioning economy, and beset by military challenges, it is likely to have a terrible 2017 as well. Likewise, the Italian market is not about to recover — that won’t happen until it leaves the euro.
But here are five assets that could turn around in the year ahead, and potentially dramatically so.
Firstly, the British pound GBPUSD, +0.6783%  , the worst-performing major currency of 2016. Everyone is worried about what will happen once the U.K. triggers the process of leaving the European Union, and the potential impact on its economy.
But so far Britain has surprised everyone on the upside, with surging retail sales, and decent growth. In a world of generally low tariffs, we are about to discover that Brussels does not make much difference to a major economy such as the U.K. one way or the other. With the euro EURUSD, +0.8169%  in turmoil, facing a slow-motion banking crisis in Italy, and populist political revolts in France and the Netherlands, sterling should make a solid recovery in the year ahead.
Next, gold GCG7, +0.23%   , which had a flat 2016 and which is still near the bottom of a five-year bear market. Lots of people thought that printing money and near-zero interest rates would be great for gold. But paradoxically quantitative easing created deflation, not inflation.
From this year, however, governments look set on fiscal expansion, and central banks are steadily winding down QE. The result? The price of gold may finally start to move upward again. Add in some trade wars launched by the new president of the United States, and gold could start to rocket upward once again.
Thirdly, Shanghai. China’s benchmark equities index SHCOMP, +0.73%  was the fifth worst performer in the world in 2016, down there with Egyptian and Nigerian markets. True, there is plenty to be worried about in China, from a slowdown in growth to an overheated financial system to the threat of tariffs from the United States. Any of those could trigger a collapse.
That said, every developing economy faces bumps on the road. China is by a wide margin the fastest growing major economy in the world, and can still triple its output before it catches up with the U.S., Europe, or Japan. Only a fraction of that is captured in the stock market. If everyone calms down, it could start to soar again.
Fourthly, take a look wheat WH7, +2.77%  and cocoa CCH7, +2.86%  . Strong harvests have meant that major agricultural commodities have had their worst performance in a decade. Cocoa is down by more than 30% and wheat by 13%. But food prices are always cyclical. Weather patterns change, and so do trade flows, and the costs of transportation. After all, it is not as if people aren’t eating chocolate cake anymore.
In most markets, there is a reversion to the mean if you simply wait for a while — and this could well be the year when those two commodities get back on track.
Finally, airlines JETS, +1.65% On Britain’s FTSE-100 index, the budget airline easyJetEZJ, +1.97%  and International Consolidated Airlines Group IAG, +0.90%  , which owns both British Airways and Iberia, were both in the bottom 10 performers last year. Rising oil prices and Brexit hit both hard. But leaving the EU won’t make the U.K. any less of a travel hub — in fact, with sterling so much cheaper lots of people will finally get around to visiting London.
Meanwhile, the rapid fall in the cost of solar energy will eventually push the oil price back down. The airline industry can rebound sharply from very low ebb.
At the same time, some of the best-performing assets of 2016 look way overpriced.
Such as? The star government bonds in the world last year were Venezuelan. In the unlikely event that you own any, then get out while you can.
The Russian stock market was up by 50% over 2016, thanks largely to the recovery in the oil price. But Russia remains what it has been for the last decade: an unreformed, statist oligarchy, led by an aggressive autocrat, with zero interest in opening up the economy, and that means it is heading for another crash sooner or later.
The American equities markets DJIA, +0.30%  saw a big, and surprising, jump on Trump’s election, but as reality starts to bite, and interest rates go up, will struggle to maintain that momentum.
Many of the worst assets of 2016 will be just as dismal in the next 12 months. They were cheap for a reason. But a few will stage strong recoveries — and those five assets are the ones to watch most closely.
Source :  http://www.marketwatch.com/story/five-terrible-investments-of-2016-that-could-come-back-in-2017-2017-01-04











La valeur du jour en Europe - GAMESA et SIEMENS : nouveau numéro un mondial de l'éolien


17/06/2016 | 11:09


Après un long trou d'air, l'éolien a de nouveau le vent en poupe. Pour preuve, Siemens a accepté de verser aux actionnaires de Gamesa un dividende exceptionnel d'un milliard de dollars en cash pour acquérir le constructeur espagnol d'éoliennes. Les deux parties vont créer une co-entreprise spécialisée dans l'éolien détenue à 60% par Siemens et à 40% par Gamesa. Cette nouvelle entité détrônera le danois Vestas de la place de numéro un mondial du secteur avec une capitalisation estimée à 11 milliards d'euros. A Francfort, Siemens grimpe de 1,92% à 91,08 euros, signe du bien-fondé du deal.

A Madrid, la cotation de Gamesa est suspendue. Début février, l'annonce de discussions avait fait bondir le titre de 18%.

Le groupe espagnol avait de quoi séduire Siemens qui cherche à se renforcer dans l'éolien. Alors que l'Allemand est en position de force dans l'éolien maritime, Gamesa est très bien positionné dans l'éolien terrestre notamment en Amérique latine, sa terre de prédilection. Par ailleurs, l'éolien n'étant pas l'un de ses métiers historiques, Siemens peine malgré sa taille à rentabiliser cette activité pourtant prometteuse. Avec l'expérience de Gamesa, l'Allemand entend changer la donne.

Les deux groupes ont donc semble-t-il réglé le problème qui empêchait ce rapprochement depuis près de cinq mois : l'avenir de la co-entreprise entre Gamesa et Areva baptisée Adwen. Gamesa n'a pas communiqué d'informations à ce sujet. Sera-t-elle elle aussi acquise par Siemens, comme le souhaite le PDG du conglomérat, Jeo Kaeser, ou bien reviendra-t-elle à GE, également sur les rangs ?

L'enjeu est de taille pour la France (actionnaire à 87% d'Areva) qui milite pour la constitution d'une filière industrielle complète et compétitive "énergies renouvelables" avec une forte empreinte industrielle sur le territoire et qui a donc à ce titre son mot à dire.

Au-delà de la France, l'avenir d'Adwen dépend de Bruxelles. Son rachat par Siemens sera étudié de près par les autorités de la concurrence. Une telle opération permettrait en effet à l'Allemand de renforcer un peu plus sa domination sur le marché européen devant Vestas et GE.

(P-J.L)

 Copyright 2016 AOF






mardi 3 janvier 2017

Stock-Picking Strategies @ INVESTOPEDIA


Stock-Picking Strategy: Dogs of the Dow

The investing strategy which focuses on Dogs of the Dow was popularized by Michael Higgins in his book, "Beating the Dow". The strategy's simplicity is one of its most attractive attributes. The Dogs of the Dow are the 10 of the 30 companies in the Dow Jones Industrial Average (DJIA) with the highest dividend yield. In the Dogs of the Dow strategy, the investor shuffles around his or her portfolio, adjusting it so that it is always equally allocated in each of these 10 stocks.
Typically, such an investor would need to completely rid his or her portfolio of about three to four stocks every year and replace them with different ones. The stocks are usually replaced because their dividend yields have fallen out of the top 10, or occasionally, because they have been removed from the DJIA altogether.

Is it Really that Simple?
Yes, this strategy really is as simple as it sounds. At the end of every year, you reassess the 30 components of the DJIA, determine which ones have the highest dividend yield, and ask your broker to make your portfolio as equally weighted in each of these 10 stocks as possible. Hold onto these 10 stocks for one calendar year, until the following Jan 1, and repeat the process. This is a long-term strategy, requiring a long period to see results. There have been a few years in which the Dow has outperformed the Dogs, so it is the long-term averages that proponents of the strategy rely on.

The Premise
The premise of this investment style is that the Dow laggards, which are temporarily out-of-favor stocks, are still good companies because they are still included in the DJIA; therefore, holding on to them is a smart idea, in theory. Once these companies rebound and the market has revalued them properly (or so you hope), you can sell them and replenish your portfolio with other good companies that are temporarily out of favor. Companies in the Dow have historically been very stable companies that can weather any market decline with their solid balance sheets and strong fundamentals. Furthermore, because there is a committee perpetually tinkering with the DJIA's components, you can rest assured that the DJIA is made up of good, solid companies. 

By the Numbers 
As mentioned earlier, one of the big attractions of the Dogs of the Dow strategy is its simplicity; the other is its performance. From 1957 to 2003, the Dogs outperformed the Dow by about 3%, averaging a return rate of 14.3% annually whereas the Dows averaged 11%. The performance between 1973 and 1996 was even more impressive, as the Dogs returned 20.3% annually, whereas the Dows averaged 15.8%. 

Variations of the Dogs 
Because of this strategy's simplicity and its returns, many have tried to alter it in an attempt to refine it, making it both simpler and higher yielding. There is the Dow 5, which includes the five Dogs of the Dow that have the lowest per share price. Then there is the Dow 4, which includes the 4 highest priced stocks of the Dow 5. Finally, there is the Foolish 4, made famous by the Motley Fool, which chooses the same stocks as the Dow 4, but allocates 40% of the portfolio to the lowest priced of these four stocks and 20% to the other three stocks. 

These variations of the Dogs of the Dow were all developed using backtesting, or testing strategies on old data. The likelihood of these strategies outperforming the Dogs of the Dow or the DJIA in the future is very uncertain; however, the results of the backtesting are interesting. The table below is based on data from 1973-1996. 





Before you go out and start applying one of these strategies, consider this: picking the highest yielding stocks makes some intuitive sense, but picking stocks based strictly on price seems odd. Share price is a fairly relative thing; a company could split its shares but still be worth the same, simply having twice as many shares with half the share price. When it comes to the variations on the Dogs of the Dow, there are many more questions than there are answers. 



Dogs Not Fool Proof 
As is the case with the other strategies we've looked at, the Dogs of the Dow strategy is not fool-proof. The theory puts a lot of faith in the assumption that the time period from the mid-20th century to the turn of the 21st century will repeat itself over the long run. If this assumption is accurate, the Dogs will provide about a 3% greater return than the Dow, but this is by no means guaranteed. 

Conclusion 
The Dogs of the Dow is a simple and effective strategy based on the results of the last 50 years. Pick the 10 highest yielding stocks of the 30 Dow stocks, and weigh your portfolio equally among them, adjusting the portfolio annually, and you can expect about a 3% outperformance of the Dow. That is, if history repeats itself.

Read more: Stock-Picking Strategies: Dogs of the Dow | Investopedia http://www.investopedia.com/university/stockpicking/stockpicking8.asp#ixzz4GpabM2Rw 

@ Boursorama il y a 5 ans à propos des énergies renouvelables ...



Plutôt à acheter quand le pétrole voisine les 90$ ou moins si possible…


CE 07.07.11 Essor des énergies renouvelables de plus en plus compétitives

Depuis la catastrophe japonaise, les titres liés aux énergies renouvelables ont grimpé en Bourse. Pour Marie de Mestier et Dominique Pouliquen, gérants du fonds luxembourgeois IT Funds Clean World, il ne s’agit pas d’un rebond passager mais bien d’un renouveau de la filière: «Sans conteste, la remise en question de la sûreté du nucléaire va avoir des répercussions sur les sources d’énergies renouvelables.»

Le nucléaire intrinsèquement de plus en plus coûteux

Si le nucléaire a longtemps été considéré et présenté comme l’une des sources de production d’électricité les moins chères (4-10 centimes de dollar/kWh), la prise en compte des coûts de démantèlement, de traitement des déchets, des intérêts, ainsi que des coûts de révision (plus de 400 millions d’euros par réacteur en France), le rend moins compétitif que l’éolien (5-10 centimes de dollar/kWh). C’était déjà le cas depuis quelques temps dans beaucoup de pays et régions comme par exemple la Turquie où le secteur n‘a à ce titre disposé d‘aucune aide.

Si l’on s’intéresse au solaire, dont les technologies deviennent matures et dont les coûts de production diminuent de façon constante, le Gigawatt produit sera bientôt inférieur à celui issu du nucléaire. La parité réseau se rapproche d’ailleurs à grands pas au plan mondial et l’est déjà dans plusieurs pays et régions.

Les derniers rapports des universités Duke et Stanford, entre autres, confirment avec détails et sont mêmes plus optimistes, tenant compte des derniers développements technologiques, y compris des coûts et évolutions du stockage, thème qui avance également rapidement avec des rendements souvent très élevés (jusqu’à 95% actuellement), offrant une tout autre conception de la distribution et de l’exploitation d’électricité, adaptable à la plupart des pays et situations.

En Californie, parmi d’autres, le coût de l’électricité conventionnelle est équivalent à celui du solaire. Les grands bénéficiaires sont donc les acteurs de la filière renouvelable qui profitent non seulement d’un regain d’intérêt de l’opinion publique mais aussi des gouvernements qui revoient leur programme de financement. Par exemple l’Allemagne a pour ambition de débloquer près d’un milliard d’euros contre 300 millions l’an dernier.

L’Allemagne s’est préparée avant même 1990

En plus de l’Allemagne qui a abandonné le nucléaire (dont la part renouvelable est passée de 6% en 2000 à 18% en 2010, est prévue à 39% en 2020 et 80% en 2050, en moyenne sans importation nette d’énergie française, l’Allemagne exportant à l‘heure actuelle plus vers la France que le contraire et grâce à l’accroissement rapide du réseaux ENTSO-E ), la Suisse a jugé que l’énergie nucléaire perdait ses avantages concurrentiels par rapport aux énergies renouvelables. C’est ainsi que le gouvernement fédéral a justifié en mai dernier sa décision d’arrêter le programme nucléaire du pays, les centrales seront en conséquence toutes fermées d’ici à 2034. La Suisse pourrait alors devenir sans peine l’un des premiers pays d’Europe à avoir une production d’électricité 100 % renouvelable, comme ce vers quoi s’orientent plusieurs autres pays, régions et de plus en plus souvent villes.

L’Italie qui avait abandonnée le nucléaire dès 1987 a reconfirmé sa position par référendum récemment. En Asie le Japon, où la population est désormais très majoritairement hostile au nucléaire, a mis un terme à ses projets et se tourne également largement vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Plusieurs pays ont choisi ou sont sur le point de choisir cette voie.

La crise a jeté une lumière crue sur les coûts réels de l’électricité produite par l’énergie nucléaire dont la compétitivité est remise en cause. Ce ne sont plus cette fois seulement les écologistes qui l’affirment depuis longtemps tout comme les financiers, mais également les industriels de la filière nucléaire eux-mêmes.

Aux États-Unis par exemple où l’intérêt économique du nucléaire et le problème des déchets font l’objet de vives critiques, Thomas O’Malley, pdg d’Energy Group, l’un des principaux opérateurs d’électricité américain, estime que l’industrie nucléaire est devenue trop chère et en conséquence son groupe renonce à un important projet de centrale nucléaire.

Les chercheurs du géant américain General Electric ajoutent que la seule énergie solaire photovoltaïque, parmi d’autres énergies renouvelables, « va être plus compétitive que l’énergie fossile et nucléaire d’ici 3 à 5 ans seulement » comme le rapporte Mark M. Little, directeur général de la recherche de GE. De nombreuses études depuis plusieurs années prévoyaient déjà cette situation.

En Europe, Gaetan Masson, économiste à l’European Photovoltaic Industry Association (EPIA), prévoit que l’électricité solaire sera compétitive en Allemagne, dont le parc est le plus développé d’Europe, en 2017. Et au plus tard en 2020 en France comme dans la majorité des pays européens où il est déjà très concurrentiel dans plusieurs grandes régions.

Ainsi, dans les régions fortement ensoleillées comme la Californie, le Maghreb, en Turquie ou encore dans le sud de l’Italie et de l’Espagne, l’électricité solaire est devenue compétitive. Cette tendance s’accroît et s’étend, pas seulement pour les grandes installations, mais également pour celles des particuliers sans aucune aide ni subvention.

Hans-Jörg Bullinger, président de l’Institut Fraunhofer (englobant plus de 2.000 scientifiques répartis dans 16 divisions thématiques sur les énergies renouvelables), l’un des plus importants centres de recherche appliquée d’Europe qui fait partie, avec la société Max-Planck et la communauté des centres Helmholtz, des principaux acteurs de la recherche extra-universitaire allemande, confirme « que les énergies renouvelables sont désormais économiquement viables et leur potentiel technique est au-dessus de la demande » Les chercheurs travaillent à l’heure actuelle au sein de l’organisation sur des concepts et des technologies qui permettront largement leur essor au cours des décennies à venir.

L’allemand Siemens, qui avait rompu son alliance avec Areva il y a deux ans pour nouer un accord pourtant très ambitieux avec le russe Rosatom, a annoncé son intention de délaisser la filière nucléaire au profit des énergies renouvelables. Le patron du groupe allemand avait d’ailleurs été l’un des rares à ne pas signer l’an dernier une lettre ouverte du patronat allemand en faveur de l’énergie nucléaire, ce qui pouvait déjà laisser supposer que ce n’était plus là un axe prioritaire de la multinationale.

La Banque suisse Sarasin dans sa dernière étude prévoit une croissance mondiale moyenne de 33% par an pour le solaire en même temps qu’une baisse des prix de 10 à 20% par an. Cette tendance est confirmée par le recul des valorisations boursières au niveau du cours des actions des industries matures comme les semi-conducteurs ou l’électronique, souligne-t-elle.

Pour les spécialistes de la banque suisse, l’énergie nucléaire n’est tout simplement plus concurrentielle face à des énergies renouvelables dont les coûts ne cessent de baisser. Suivant les pays, certains opérateurs très impliqués tentent de préserver un monopole ou une industrie en investissant par ailleurs dans les énergies renouvelables, d’autres comme aux Etats-Unis sont plus pragmatiques face aux réalités. En France la situation est difficile pour des groupes comme EDF et Areva, attestés entre autres par les remaniements récents.

L’ensemble de la gamme solaire ne fait pas exception, du photovoltaïque à concentration (CPV) aux grandes centrales thermiques (CST). En 2015, le coût moyen actualisé de l’électricité CPV serait de 8 c$/ kWh seulement selon PV-Insider et les CST attirent désormais un nombre croissant de grandes entreprises comme Chevron, Alstom, Areva, Siemens etc.

Dans le même temps, « le coût d’investissement et/ou de production de l’énergie nucléaire ne cesse d’augmenter avec le temps. C’est même l’une des caractéristiques de l’industrie nucléaire que l’on ne retrouve nulle part ailleurs : tous les bénéfices de la courbe d’expérience sont neutralisés par la complexification croissante des projets. » souligne le chercheur Arnulf Grubler, démontrant sur l’exemple français une évolution quasiment linéaire des coûts au kilowatt depuis 1977.

Entre 1977 et 1998 en effet, les coûts d’investissements ont été ainsi multipliés par 2,6. Celui de la centrale de Flamanville, qui utilise les nouveaux réacteurs EPR (3.500 euros/kW), confirme cette progression linéaire. « L’augmentation des coûts est intrinsèque à ce type de technologie qui se caractérise par une complexité croissante, très difficilement gérable et qui vient contrarier les effets a priori positifs de la standardisation et de l’effet d’échelle. » précise le spécialiste. Et ce sans intégrer l’ensemble des coûts de cette filière, qui sont nombreux et parfois très supérieurs à ce qui pouvait être initialement évalué. Le coût du démantèlement indiqué par les britanniques et allemands est excessivement élevé et toujours en décalage par rapport aux chiffres initiaux. On connaît les conditions désastreuses d’extraction du minerai dans les pays en développement et leur impact négatif sur les populations et l’environnement. Le coût de la gestion des déchets durant les prochains siècles et pour certains déchets ultime une centaine de milliers d‘années, n’est évidemment pas inclus dans ce prix. Pas plus que celui des dégâts en cas d’accident majeur que les assureurs refusent systématiquement de couvrir. M. Repussard, directeur général de l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), rappelle à ce titre que le risque d’une catastrophe nucléaire est évalué par son institut et comme le confirment les études statistiques américaines, entre autres, à une tous les 22 ans dans le monde.

Le professeur d’économie François Lévêque, dans une étude publiée sur le site Energypolicyblog.com, démontre également que les évaluations de coûts progressent au fur et à mesure de la date à laquelle elles sont réalisées. Il est en effet difficile d’imaginer que ces derniers décroîtront du fait des nouvelles exigences de sécurité imposées par les États mais également par les assureurs, les agences de notation et les financiers, comme l’admettait déjà Anne Lauvergeon ex-dirigeante d’Areva. Chacun réclame en effet de plus en plus de garanties : le préjudice estimé de Fukushima s’élève à plus de 100 milliards de dollars, une facture qui sera très largement supportée par le consommateur japonais.

Dans cette trajectoire, les énergies renouvelables gagneront entre autres mécaniquement d’autant plus en compétitivité.

Multiplication des fusions & acquisitions

Les fusions-acquisitions se multiplient et sont également favorables au secteur. Une des plus importantes opérations ces derniers mois a été la prise de contrôle par le pétrolier Total du numéro 2 du solaire américain SunPower (2,2 milliards de $ de CA en 2010, 178 M$ de bénéfices, 5000 personnes), légende de la Silicon Valley fondée en 1985. « J'en suis tombé de ma chaise ! », commente un analyste interrogé par le San Jose Mercury News, quotidien phare de la Silicon Valley. « Cela veut dire que SunPower devient la division solaire de Total. Les compagnies pétrolières s'engagent à fond dans le secteur ». Le groupe français, déjà impliqué dans le solaire depuis 1983, s’investit en effet désormais très largement dans le secteur et affiche clairement l’ambition de devenir un leader mondial de l’énergie solaire. Plusieurs analystes interrogés par Bloomberg s'attendent également à d'autres rachats de ce type par des concurrents de Total. Avec au premier rang Chevron qui évaluerait la technologie de 7 cibles potentielles.

Marie de Mestier et Dominique Pouliquen, gérants du fonds luxembourgeois IT Funds Clean World, soulignent que pour la première fois le solaire photovoltaïque est devenu en 2010 la locomotive des énergies renouvelables en Europe, avec une croissance de plus de 120%. La capacité totale installée s’élève à présent à plus de 29GW, l’équivalent de 22 réacteurs nucléaires (une tranche de centrale française délivre en moyenne une puissance de 1.3GW). Le reste du monde n’est pas en reste. Bien que l’Europe concentre 80% des panneaux solaires, l’électricité solaire connaît un engouement sur l’ensemble des continents. L’Asie se veut l’un des plus ambitieux en termes de développement : la Chine, qui réservait une grande partie de sa production à l’exportation, cherche aujourd’hui à équiper son propre territoire (+150% de croissance en 2010) et a récemment relevé son objectif 2020 à 50GW. Mis à part les marchés établis, plusieurs autres comme par exemple le Brésil, l’Indonésie, l’Afrique du Sud et du Nord, la Thaïlande, la Turquie etc. pour ne citer que ces seuls pays émergents, sont dès à présent très prometteurs pour le secteur du photovoltaïque et offrent un gigantesque potentiel de production de courant solaire.

Les fonds de pension investissent les énergies renouvelables

Les fonds de pension investissent également désormais de plus en plus dans les énergies renouvelables, précisant en attendre un rendement annuel « près de 3 fois supérieur » à celui obtenu par le HFRX Global Hedge Fund Index. C’est le cas récemment du fonds Kirsten Gosvig’s, de PKA, PGGM etc.

Torben Moger Pedersen, CEO de PensionDanmark estime que « les investissements dans les parcs éoliens sont parfaitement logiques, le risque et la sensibilité au cycle économique mondial sont nettement inférieurs aux investissements en actions ».

SAM, filiale de Robeco exclusivement dédiée à l’investissement durable dont le Sam Smart Energy Fund entre autres est réputé pour ses résultats, a quant à elle publié début juillet 2011 sa deuxième étude sur le marché mondial du private equity dans le domaine des technologies propres, intitulée «Clean Tech Private Equity : passé, présent et futur ».

Momentum à nouveau positif pour le private equity

Les conclusions indiquent que « ce marché connait une nouvelle poussée de croissance que les investisseurs peuvent exploiter par le biais d’investissements ciblés. L'industrie des énergies propres, en particulier, semble prête à continuer son développement supérieur à la moyenne. Elle profite de la plus grande compétitivité des coûts par rapport aux sources d'énergies traditionnelles, ainsi que d’une forte demande pour des solutions énergétiques propres et sûres.»

Le vieillissement des infrastructures dans le monde entier va nécessiter un travail intense. En réponse à ces importants défis, « le secteur des technologies propres propose de nouvelles technologies, moins chères, plus efficaces et moins nocives pour l'environnement » souligne cette étude.

Andrew Musters, responsable du Private Equity chez SAM, précise : « Etant un des leaders dans le monde en gestion de fonds de fonds sur les technologies propres, nous avons observé un momentum de gain en sorties de marchés car les multinationales achètent des entreprises de technologies propres afin de stimuler la croissance de leur entreprise.

Nous avons également remarqué que les conseillers des principaux fonds de pension amènent de plus en plus leurs clients à investir dans des secteurs sensibles au climat, comme couverture à long terme contre les risques liés.»

« Le subventionnement du secteur des énergies propres est progressivement abandonné et la plupart des autres industries de technologies propres ne reçoit aucune subvention. Ces secteurs profitent des nouveaux modes de consommation, des nouvelles politiques énergétiques et des stratégies d'entreprise prévoyantes. »

Par ailleurs, les flux de capitaux vont continuer à être très importants sur les technologies propres au cours des années et décennies à venir « la demande en énergies renouvelables est particulièrement élevée dans les économies émergentes à croissance rapide.»

Dans le passé, les énergies renouvelables avaient tendance à être financées au niveau régional ou national, mais les évolutions décrites ci-dessus ont incité les investisseurs mondiaux à devenir eux aussi plus actifs. L'industrie des technologies propres sera elle-même soumise à un processus de consolidation dans lequel les grandes entreprises internationales joueront un rôle clé. Les sociétés de gestion de fonds apporteront également leur contribution en développant des solutions d'investissement pour satisfaire la demande. De nouveaux marchés et produits d'investissement émergeront, en particulier dans les pays en voie de développement où les impulsions seront données par les petites et moyennes entreprises innovantes.

Depuis 2005, plus de 50 milliards $ ont été investis dans 293 introductions en bourse, dont les deux tiers se déroulent sur les places boursières asiatiques. Entre 2005 et 2010, d'importants investissements ont été effectués dans 900 projets de fusions et acquisitions pour un volume total de plus de 175 milliards $. Les fonds Clean Tech ont investi plus de 44 milliards $ depuis 1994. Plus de 290 fonds ont été clos avec succès depuis lors. Cela génère des opportunités d'investissement attrayantes et diversifiées pour les investisseurs institutionnels et privés.