mardi 31 juillet 2012

Google Fibre


Google Fibre : Internet à 1 Gbit/s pour quelques happy few

Le géant d'Internet vient d'ouvrir un accès par fibre optique à 1 Gbit/s tant en réception et qu'en émission. Cette expérimentation est pour le moment limitée à la ville de Kansas City, aux Etats-Unis.

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Un lapin, mascotte de Google Fibre
Google devient fournisseur d’accès à très haut débit. Après plus de deux ans de développement, le géant d’Internet vient en effet de lancer les préinscriptions pour son offre Google Fibre. Cet accès Internet par fibre optique offrira un débit de 1 gigabit/s en réception mais aussi en émission. Malheureusement, ce projet pilote qui sera lancé à la fin de l’année 2012 sera cantonné à la ville de Kansas City, aux Etats-Unis. 

Un service très haut débit... qui se paie cher

Trois offres ont été dévoilées : un abonnement à 70 dollars par mois(57 euros) avec un engagement d’un an comprenant un accès Internet à 1 Gbit/s et 1 To de stockage sur Google Drive ; un abonnement à 120 dollars (97 euros) par mois avec un engagement de 24 mois comprenant un accès Internet à 1 Gbit/s, la TV avec un boîtier HD capable d’enregistrer sur un disque dur réseau de 2 To, lui aussi fourni, jusqu’à 8 programmes simultanément, sans compter 1 To de stockage sur Google Drive. Avec, en bonus, une tablette Nexus 7 qui pourra servir de télécommande grâce à une application dédiée.
La troisième offre concerne les personnes qui souhaitent un accès à Internet sans pour autant passer tout de suite à la fibre. L’offre coûte 25 dollars par mois pendant 12 mois avec un accès Internet à 5 Mbit/s et une souscription possible à la fibre à 1 Gbit/s à tout moment.
Le succès semble se confirmer puisque Google Fibre a déjà recueilli 3 900 préinscriptions en deux jours, en attendant que le service dépasse les frontières de Kansas City et arrive un jour en France. On peut toujours espérer.

Bingo !!! On achève bien les chevaux ... or not bingo ???


La vente de biens immobiliers par loterie gagne la France


par François Revilla
ISTRES, Bouches-du-Rhône (Reuters) - Roxanne Tornero, une serveuse de 23 ans, embrasse du regard sa villa de 110 m2 habitables entourée de 150 m2 de terrain, avec piscine, située à Istres (Bouches-du-Rhône), d'une valeur de 264.000 euros. Elle lui a coûté en tout et pour tout 40 euros.
Une agence immobilière du sud-est de la France propose depuis un an l'achat de biens immobiliers sous forme de loterie et entend développer rapidement ce type de vente, une première en France qui laisse les professionnels du marché sceptiques.
Ancien cadre supérieur dans l'immobilier, Léonard Simpatico, 51 ans, gérant de l'agence Simpatico Group installée à Istres (Bouches-du-Rhône), propose de faire gagner via une loterie en ligne les biens immobiliers, maisons ou appartements, que l'agence détient dans son portefeuille.
Le principe de la loterie est simple : l'agence achète au propriétaire le bien au prix estimé par un expert, ajoute les frais de notaire et ceux d'agence pour parvenir à la somme totale de mise en vente.
Cette somme est ensuite divisée en billets de tombola de 10 euros qui sont mis en vente en ligne sur le site Internet de l'agence. Chaque acheteur potentiel peut acquérir cinq tickets par personne et par mois maximum.
Une fois la somme désirée atteinte, un huissier effectue un tirage au sort qui détermine le nouveau propriétaire du bien.
Selon Léonard Simpatico, ce mode de vente qui a fait ses preuves aux Etats-Unis est une réponse possible à la crise immobilière.
VENTE PARTICIPATIVE
"Les biens se vendent de moins en moins facilement, les banques accordent de moins en moins de crédits. Il est quasiment impossible pour un jeune couple d'acheter. Il fallait trouver une solution alternative", explique-t-il.
"Tout le monde y trouve son compte : le vendeur qui n'a pas à discuter son prix et qui vend dans des délais très courts, et le gagnant qui devient propriétaire avec une mise de quelques dizaines d'euros", ajoute-il.
Léonard Simpatico estime que la vente immobilière par loterie va se développer très rapidement. Il va ouvrir une succursale de son agence à Montpellier cet été et espère en lancer trois autres en France d'ici la fin de l'année.
"Nous nous sommes heurtés au scepticisme au début, mais le potentiel du marché est énorme. D'ici deux ans, nous espérons vendre une maison chaque jour par ce système de loterie", prévoit-il.
Pour que cette loterie soit légale, Simpatico Group, qui n'est pas une société de jeu, a l'obligation de proposer un remboursement de sa mise à chaque perdant. Mais seuls 8% des joueurs ont pour l'heure utilisé cette possibilité.
"Les gens ont compris qu'il s'agissait d'une vente participative où il y a toujours un gagnant, ce message est bien passé", se félicite Léonard Simpatico.
Il reconnaît toutefois que son activité, lancée après une longue étude juridique, "pose une question à l'Etat et aux services fiscaux" et que le développement de la vente par loterie nécessitera sans doute un encadrement réglementaire ou législatif.
Roxanne Tornero, première gagnante de ce type de loterie en France et propriétaire depuis le 25 mai dernier, est ravie.
"Avec mon compagnon qui travaille dans la grande distribution, on aurait déjà eu du mal à acheter un petit appartement. C'est la crise et les banques ne prêtent plus, même quand on travaille", raconte la jeune femme qui a quitté son 35 m² où elle résidait.
" Là, j'ai la maison de mes rêves, et en plus je n'ai pas le boulet au pied qu'est un crédit de 30 ans", ajoute-t-elle.
LES PROFESSIONNELS DUBITATIFS
Simpatico Group propose actuellement cinq maisons ou appartements en loterie, dont une villa d'architecte à Marseille d'une valeur de 700.000 euros et dont plus de 25% des billets se sont déjà vendus.
"Il n'y a eu aucun problème et le principal intérêt pour moi est qu'il n'y a pas eu de visites d'acquéreurs potentiels. Tout a été réglé très vite", témoigne Noël Maulio, 63 ans, restaurateur et ancien propriétaire de la maison cédée en mai.
"C'est non seulement beaucoup plus facile de vendre, mais en plus je suis content que cette maison magnifique aille à quelqu'un qui n'aurait jamais pu se payer ce rêve", ajoute-t-il.
La vente par loterie laisse toutefois dubitatifs les professionnels locaux de l'immobilier qui décrivent un "marché atone", avec une chute des transactions de 20% et une baisse des prix de 5% en région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA).
"Ce type de vente restera anecdotique et marginal", prévoit ainsi Jean-Luc Lieutaud, membre du bureau de l'Observatoire Immobilier de Provence.
"C'est sans doute bien pour le vendeur qui peut vendre à son prix sans négociation, mais c'est du quitte ou double pour l'acheteur qui n'a pas visité le bien. Le client risque d'avoir un cadeau empoisonné", ajoute-t-il.
"Le rôle de l'agent immobilier est surtout d'accompagner un vendeur ou un acheteur dans son projet", surenchérit Jean-Pierre Rouas, président de la Fnaim des Bouches-du-Rhône.
"Nous sommes mandatés pour vendre un bien au prix du marché et faire entrer le hasard en ligne de compte peut dénaturer notre relation avec les vendeurs ou les acheteurs. Je suis très sceptique", poursuit l'agent immobilier.
Pour le sociologue Jean Viard, directeur de recherche au Cevipof, l'arrivée de cette loterie immobilière démontre à la fois la passion des Français pour les jeux de hasard et l'impact de la crise.
"La société joue beaucoup, alors pourquoi pas pour des maisons ? Le désir des gens d'avoir une maison est immense, c'est la première protection en temps de crise, et ceux qui utilisent ce désir sont sûrs de gagner", estime Jean Viard.
"Mais cela a un côté crise de 1929, quand les gens devaient danser toute la nuit pour espérer obtenir un peu d'argent, comme dans le film 'On achève bien les chevaux'. Cette mise en scène de la crise pour faire des ventes me gêne un peu. On fait rêver les gens, mais les maisons s'achètent avec de l'argent et un bon emploi. 10.000 personnes rêvent, mais au final une seule emporte la maison", conclut-t-il.
Edité par Yves Clarisse

  or not bingo ???



Un couple renonce à « vendre » sa maison dans une tombola en ligne

Deux Ardéchois voulaient solder au plus vite le crédit immobilier pour rejoindre leur fils hospitalisé. Ils renoncent à cause du risque juridique.


le 21/07/09 à 17h05

Il y a quelques jours, un couple d'Ardèche avait décidé d'organiser une tombola en ligne pour pouvoir vendre sa maison au plus vite, afin de se rapprocher sans attendre de son fils hospitalisé, victime d'un accident de la route fin mai. Les conjoints avaient créé le siteGagnernotremaison.com pour ouvrir une liste d'inscriptions.
Des tickets de 50 euros étaient proposés, permettant de tenter sa chance pour une« charmante maison de 225 m2, située au cœur d'un village du sud de l'Ardèche, à 15 min de Montélimar et 30 min de Valence ». Entre 6 000 et 8 000 de ces tickets devaient être vendus afin de solder le crédit de la maison, et celle-ci devait être attribuée par tirage au sort devant huissier. La médiatisation de l'affaire avait provoqué un afflux de visites et d'inscriptions.
agrandir la photo

Interdit par la loi

Aujourd'hui, le couple renonce à son projet, en raison des risques juridiques qu'une telle opération fait peser sur eux. En France, les biens immobiliers ne peuvent pas faire l'objet d'une loterie (1). Selon l'AFP, Une loi du 21 mai 1836, modifiée en 1924, prévoit des sanctions pénales allant jusqu'à deux ans d'emprisonnement et des amendes.
« Je remercie tous les gens qui nous ont soutenus. Mais en France, malheureusement, c'est comme ça. On laisse les gens dans la merde », indique la mère du jeune homme hospitalisé sur son répondeur téléphonique, citée par l'AFP.
« Tous les chèques qui nous parviennent et parviendront seront réexpédiés dans des délais que nous espérons les plus brefs. Aucun de ces chèques ne sera encaissé car nous, nous sommes honnêtes », indique aujourd'hui le site du couple.
(1) Les loteries sont par ailleurs le monopole de l'Etat, des dérogations pouvant être accordées à des organisations caritatives, pour des gains limités, selon l'AFP.

lundi 30 juillet 2012

Facebook Phone @ The Motley Fool


A Facebook Phone Has 0% Chance of Success

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Surely, you've heard the rumors by now: Facebook (Nasdaq:FB  ) is building a smartphone. A New York Times report in May has renewed talk of a Facebook Phone, while speculation dates as far back as 2010. All Things D chimed in last November, saying the social networker was tapping HTC for the hardware, although the recent report says Facebook now wants to do its own hardware.
The problem for Facebook is that it would have exactly a 0% chance of succeeding.
Where do we start?Assuming Facebook is interested in building a smartphone, how would it even accomplish this? What operating system will it run?
iOS is only available to companies whose names rhyme with "chapel," and Facebook already loathes Google (Nasdaq: GOOG  ) , as in let's-hire-a-PR-firm-to-launch-a-smear-campaign-against-it loathing, so standard Android seems far-fetched. It has numerous ties withMicrosoft, but Windows Phone has an embarrassingly low market share.
Hewlett-Packard's (NYSE: HPQ  ) webOS is about to see an open-source release, but who really wants to be associated with that platform after its tumultuous history? Not even HP, as making webOS open-source is akin to donating it to charity, complete with a tax write-off from all the impairments it ate. I doubt that Facebook wants to go with the equivalent of a "free to a good home" Craigslist post for a major strategic shift.
The only real possibility is a heavily forked version of Android that's unrecognizable to the average user, much like what Amazon.com did with the Kindle Fire and is likely doing with its own Kindle Phone. But then at that point, you're talking about three very distinct flavors of Android -- a Google Android, an Amazon Android, and a Facebook Android -- each with their own ecosystems. That just sounds like a nightmare for developers and consumers alike.
Why ask why?The big question is why Facebook would want to get into the cutthroat and incredibly complex smartphone business. The carriers themselves also happen to hate a little thing I like to call "innovation," and Facebook wants to get in bed with them?
Beyond the fact that mobile is a giant Achilles' heel for Facebook as it is, I find it hard to believe that would be motivation enough to jump into smartphones, especially since the report believes that Facebook is looking at getting into its own hardware, poaching Apple (Nasdaq:AAPL  ) hardware engineers in the process.
No, this is beyond profiting on hardware, which is already incredibly hard to do. This is about becoming a platform company. Facebook and Mark Zuckerberg have taken lessons from Apple and Steve Jobs and now don't want to be relegated to being just another social-networking app on a user's home screen. It wants to become its own platform, complete with its own payment system and cut of sales.
Facebook doesn't want to rely entirely on advertising forever, growing its desktop payments platform to 16% of trailing-12-month sales. That growth is thanks in large part to Zynga's (Nasdaq: ZNGA  ) success in casual social gaming, but Zynga also wants to become a platform company. IHS iSuppli also noted earlier this year that users on Facebook's platform have stagnated lately.
So just as Facebook was beginning to enjoy some platform dollars, its user engagement begins to decline and its biggest contributor wants to go it alone. It makes sense why Facebook would want to move on to greener mobile-platform pastures, but Zuckerberg should also be smart enough to realize how bad of an idea this is.
Burn, baby, burn!Just as Facebook and Apple are now getting awfully cozy with multiple integration partnerships, a smartphone entry would immediately begin burning bridges to Cupertino.
Consider Google's decision to compete directly with Apple using Android. Big G and the Mac maker were the best of buds until then, and now Apple tries to cut Google out of the loop wherever possible, most recently by developing its own in-house maps app. Steve Jobs had also made a comment or two on the topic.
Even as Android has quickly risen to become the dominant mobile OS in the world, it's hard to see who is actually profiting from that rise. Android OEMs, for the most part, aren't. Google doesn't disclose Android-related revenues explicitly, so it's hard to quantify how much Google itself actually benefits from Android. Google would have dominating mobile advertising anyway, especially if it was still close with Apple, and probably could have scored integration of its services into iOS, so the incremental monetary benefit of Android to Google relative to if it didn't exist is questionable.
Yet the costs of Android are significant. It has direct costs for ongoing development and support, potential patent litigation costs, and not to mention that $12.5 billion it just spent on a bleeding business. The cost/benefit trade-off doesn't add up to me.
Does Facebook want to spurn the largest tech company in the world for dubious benefits, as Google did before it? Google is already on Facebook's enemy list, and having both Google andApple gunning against you isn't an enviable position.
What were we saying?To get into the smartphone business, Facebook will need to deploy extensive engineering efforts that it doesn't have, enter the consumer electronics space where it literally has no experience, find manufacturing partners, forge relationships with wireless carriers that are notoriously difficult and controlling, and burn bridges with one of its most important and powerful partners, all for a minuscule chance that it finds but a modicum of success.
What we were saying about cost/benefit tradeoffs, again?
Competing directly with Apple usually doesn't go well for rivals. The iPhone now has nearly unstoppable momentum that will drive growth for years. Sign up for The Motley Fool's brand-new premium Apple research service to read more. Facebook is under pressure to find newrevenue sources beyond advertising, but this social networking company already has one. Grab a free copy of this special report on the tech stock you should be buying instead of Facebook.

mettre les mains dans le cambouis ...


De l'impact des déclarations politiques sur la finance

mardi 24 juillet 2012 à 07h02
En France, ces derniers jours, mieux vaut ne pas appartenir à la famille Peugeot. Il faut dire qu’elle-même et sa manière de diriger l’entreprise du même nom est régulièrement critiquée par le gouvernement français. Evidemment, c’est le plan de suppression de 8000 emplois décidé récemment, qui reste en travers de la gorge des syndicats mais aussi du gouvernement.
Comme le faisait remarquer le commentateur français Marc Fiorentino, c'est en partie mérité. D’abord, parce que l’obsession de cette famille pour maintenir le contrôle du capital a fait, je cite, « manquer au constructeur français le train de la globalisation. Dans un monde vaste et sans frontières, on ne peut pas se battre contre des Volkswagen en s'agrippant à ses actions ».

Ensuite, c’est vrai que Peugeot est une entreprise privée mais que cela ne l’a pas empêchée - comme Renault d’ailleurs - d’aller pleurer auprès du gouvernement lorsque la crise a éclaté. C’est d’ailleurs grâce à ces pleurs que la dernière « prime à la casse » a coûté un milliard d'euros aux contribuables. Tout cela ne rend pas nécessairement sympathique la direction de Peugeot aux yeux des français.

Mais attention : Cette histoire autour de la famille Peugeot démontre que des déclarations politiques - qui sont parfois aussi à la limite du poujadisme - peuvent avoir des répercussions financières énormes. L’action de Peugeot, qui avait déjà perdu 75% de sa valeur, a encore chuté ces derniers jours. Visiblement, les dernières déclarations du gouvernement français font peur aux investisseurs étrangers qui vendent leurs actions Peugeot Citroën de crainte, par exemple, de voir l’entreprise être nationalisée. Au cours actuel de 6 euros, l’action PSA est déjà à son plus bas niveau depuis plus de vingt ans. Le risque est grand de voir l’entreprise subir une OPA et donc de voir non pas 8 000 emplois mais beaucoup plus partir de France.

La morale de cette histoire, c’est que des déclarations politiques musclées flattent sans doute l’électorat mais elles ont surtout provoqué une vraie panique sur les marchés. La preuve est que les CDS, ces contrats d'assurance contre la faillite, ont flambé. Si on s'en tient à leurs cours actuels, les chances de faillite de Peugeot sont estimés par le marché à plus de 50%.

Donc, en tentant de sauver 8.000 d'emplois - ce qui est légitime, mais pas via des déclarations à l’emporte-pièce -, le risque provoqué par les politiques est maintenant d'en faire perdre non pas 8 000 mais des dizaines de milliers. C’est la raison pour laquelle Marc Fiorentino propose, non sans humour, d’imposer qu’un ministre qui s’occupe d’entreprises devrait passer au moins 6 mois de stage en entreprise – à l’instar des PDG de McDo qui sont tous passés par la case frites. Une idée à creuser, non ? 

SHAME AND SCANDAL IN THE FAMILY ...


Scandales bancaires, acte II

mercredi 25 juillet 2012 à 07h02
Pourquoi dis-je « acte II » ? Tout simplement parce qu’après la triste histoire des subprimes, on pensait naïvement que les banquiers avaient tiré quelques leçons de cette crise. Eh bien, pas du tout. Les banquiers - du moins les toutes grandes banques internationales - ne semblent avoir retenu aucune leçon de leurs turpitudes passées.
L’actualité récente le démontre bien : il y a eu l'affaire du Libor - qui porte sur la manipulation du taux d’intérêt le plus important au monde - qui a éclaté il y a quelques semaines et éclabousse depuis toute la place financière de Londres. Il n’est hélas pas le dernier scandale du genre.

Quelques semaines auparavant, JP Morgan, la plus grande banque américaine, après avoir tenté de nier les faits, a fini par reconnaître qu’elle avait perdu plus de 9 milliards de dollars dans des opérations spéculatives qui ont mal tourné pour elle.

Mais ne croyez pas que ces vicissitudes soient réservées aux américains. L’Espagne en a son lot. Ainsi, les anciens dirigeants de la banque Bankia ont voulu s’introduire en Bourse. Face à la tiédeur des investisseurs, ils n’ont rien trouvé de mieux que de motiver leurs employés à vendre les actions de la Bankia à leurs clients. En faisant miroiter des gains mirifiques à certains ; en faisant comprendre à d’autres que leur demande de crédit sera plus facilement acceptée s’ils acceptaient par ailleurs d’acheter ces actions. Au total, on parle de 350.000 clients lésés ou trompés. Depuis, Bankia a été nationalisée par le gouvernement espagnol et les clients lésés ont eu droit à des… excuses de la nouvelle direction. Rappelons que ce scénario du pire a déjà eu lieu aux Etats-Unis. C’est en effet pour avoir spolié au moins un demi-million de ménages que cinq banques américaines furent lourdement condamnées en février 2012. L'année 2012 est donc bien celle de tous les scandales !

Si vous en doutez encore, pensez à la manière dont la banque Morgan Stanley a géré l’introduction en Bourse de Facebook, où, selon la presse, les clients de la banque auraient été mieux informés que d’autres. Pensez plus récemment encore à l’une des plus grandes banques au monde, HSBC, qui est sur la sellette aux Etats-Unis. La raison ? Tout simplement pour manquements dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. L'amende pourrait atteindre un milliard de dollars.

Visiblement, un certain monde bancaire tourne toujours en roue libre et - à part des coups de gueule ici ou là par un politique ou un autre - rien n’a changé. Ou comme le disait encore récemment le Prix Nobel d’économie en 2008 Paul Krugman, le privilège des riches est de ne pas rendre des comptes aux autres et d’attendre même de la déférence de leur part.

mercredi 18 juillet 2012

VIII RT ARM Surface ... @ Microsoft


Windows RT

From Wikipedia, the free encyclopedia


WindowsRTLogo.png

Windows RT (formerly known as Windows on ARM) will be a version of the Windows 8operating system for ARM devices such as tablets. It will officially only run software available through the Windows Store or included in Windows RT including Microsoft WordExcel,PowerPoint, and OneNote as standard. Microsoft will only be selling the operating system to device manufacturers directly, and not as a stand-alone product to consumers.
The name Windows RT was announced on April 16, 2012.[1] "RT" is an abbreviation of Runtime, the technical term for the engine that powers the new Metro style apps.[citation needed] It is not the first Windows Runtime. The term "runtime" refers to the collection of application programming interfaces (APIs) that allow developers to write software that can interact with the hardware and each other.
On June 18, 2012, Microsoft announced a tablet computer called Microsoft Surface that will be available in two versions, one that runs Windows RT and one that runs Windows 8 Pro as its operating system.[2]

Contents

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[edit]Hardware requirements

Microsoft has released minimum hardware requirements for new tablet and convertible devices designed for Windows RT. Microsoft has defined a convertible form factor as a standalone device that combines the PC, display and rechargeable power source with a mechanically attached keyboard and pointing device in a single chassis. A convertible can be transformed into a tablet where the attached input devices are hidden or removed leaving the display as the only input mechanism.[3][4]
  • Hardware buttons: Must have five hardware buttons - 'Power', 'Rotation lock', 'Windows Key', 'Volume-up', 'Volume-down'. The Windows Key to be at least 10.5 mm in diameter.
  • five-point digitizers: Microsoft requires that Windows 8 touch PCs use digitizers supporting a minimum of five touch points.
  • Mobile Broadband: If a mobile broadband device is integrated into a tablet or convertible system, then an assisted GPS radio is required
  • Display: Minimum native resolution/color depth is 1366x768 at a depth of 32-bits. The physical dimensions of the display panel must match the aspect ratio of the native resolution. The native resolution of the panel can be greater than 1366 (horizontally) and 768 (vertically).
  • Near field communication: Devices supporting NFC need to have visual marks to help users locate and use the proximity technology.
  • New button combination for Control-Alt-Delete: The new option is to press Windows Key + Power.
  • Storage: At least 10 GB free space, after the out-of-box experience completes.
  • Graphics: Direct3D 10 device with WDDM 1.2 driver
  • Camera: Minimum resolution 1280 x 720[5]
  • Ambient light sensor: 1-30k lux capable with dynamic range of 5-60K.
  • Accelerometer: three axes with data rates at or above 50 Hz
  • Magnetometer and gyroscope
  • USB 2.0: At least one controller and exposed port.
  • Networking: WLAN and Bluetooth 4.0 + LE (low energy)
  • System firmware: UEFI
  • Built-in speaker and microphone[6]

[edit]Difference from other Windows 8 versions

While Windows RT does share a significant amount of code base with other Windows 8 versions, there are some notable differences. Windows RT will not include Windows Media Player, a multimedia playback software found in other Windows 8 versions. In addition, Windows RT will include Microsoft Office 2013 RT for free whereas users of other Windows 8 versions will need to purchase and install Office separately.[7]

[edit]Limitations

Only software written using the Windows Runtime (Metro style apps) can be used on Windows RT. Developers will not be able to create applications to run on Windows RT using the Win32 APIs.[8]

[edit]References

  1. ^ "Windows Announcing the Windows 8 Editions". The Windows Blog.
  2. ^ "Microsoft reveals its own Windows 8 tablet: meet the new Surface for Windows RT". Engadget. Retrieved 2012-06-20.
  3. ^ Crothers, Brooke (2012-01-17). "Microsoft lays out Window 8 tablet hardware requirements | Nanotech - The Circuits Blog - CNET News". News.cnet.com. Retrieved 2012-04-22.
  4. ^ Newman, Jared (2012-01-17). "Windows 8 Tablet Requirements Revealed". PCWorld. Retrieved 2012-04-22.
  5. ^ "Microsoft's Windows 8 hardware requirements: some good, some not-so-good". Engadget. Retrieved 2012-04-22.
  6. ^ "Windows 8 Hardware Certification Requirements". Msdn.microsoft.com. Retrieved 2012-04-22.
  7. ^ "Windows Announcing the Windows 8 Editions". The Windows Blog.
  8. ^ Microsoft bans Firefox on ARM-based Windows, Mozilla says | Business Tech - CNET News



Microsoft Surface tablets: the differences between Windows RT and Windows 8 Pro models

Microsoft Surface tablets the differences between RT and Windows 8 Pro models
Surfaces. Turns out, the plural form of Microsoft's new tablet range rolls off of the tongue with ease, but understanding the differences between the first two models may not be quite as easy -- particularly for the everyman, or folks intimately familiar with Microsoft's other Surface. Two editions -- Surface for Windows RT and Surface for Windows 8 Pro -- were unveiled today in Los Angeles, and while the exterior of each one looks nearly identical, the innards expose major differences in architecture. Let's break it all down after the break, shall we?
Surface for Windows RT tablet
  • Processor: NVIDIA Tegra-based ARM chip
  • Weight: 676 grams
  • Thickness: 9.3 millimeters
  • Display: 10.6-inch ClearType HD capacitive touchpanel
  • Battery: 31.5Wh
  • I/O: microSD, USB 2.0, Micro HD Video, 2x2 MIMO antennae
  • Software: Windows RT + Office Home & Student 2013 RT
  • Accessories: Touch Cover, Type Cover, VaporMg Case & Stand
  • Capacity: 32GB / 64GB
  • Availability: "Around" the Windows 8 launch (fall 2012)
  • Pricing: To be determined
Surface for Windows 8 Pro tablet
  • Processor: Intel Core i5 (Ivy Bridge)
  • Weight: 903 grams
  • Thickness: 13.5 millimeters
  • Display: 10.6-inch ClearType Full HD (1080p) capacitive touchpanel
  • Battery: 42Wh
  • I/O: microSDXC, USB 3.0, Mini DisplayPort, 2x2 MIMO antennae
  • Software: Windows 8 Pro
  • Accessories: Touch Cover, Type Cover, VaporMg Case & Stand, Pen with Palm Block
  • Capacity: 64GB / 128GB
  • Availability: "Three months after" the Windows 8 launch this fall
  • Pricing: To be determined
So, what's the story? Well, for one, Microsoft's playing coy when it comes to both CPU speed and available memory. Not unlike Apple and its iPad, actually. We're guessing that the company will try to push the user experience instead of focusing on pure specifications, and it's frankly about time the industry started moving in that direction. Pure hardware attributes only get you so far, and judging by the amount of integration time that went into this project, Microsoft would be doing itself a huge disservice to launch anything even close to not smooth-as-butter.
It's worth pointing out that the ARM-based WinRT (psst -- you can catch up on what exactly Windows RT is here) model is both thinner and lighter than the version with Windows 8 Pro. Moreover, the battery is sized up in the latter, presumably to handle the higher power drain of the 1080p panel and the Core i5 processor. Strangely, microSDXC and USB 3.0 are only supported on the Win8 Pro model; we're guessing it's either a platform limitation, or just run-of-the-mill cost cutting. That said, bundling Office with the WinRT edition is apt to make Win8 Pro buyers salty; why not include it with the slate that'll be priced like a laptop (i.e. well north of what a lot of buyers will be willing to pay)? While we're comparing and contrasting, it's also vital to note that the WinRT variant won't ship with a 1080p panel; Microsoft didn't get specific on screen resolution, but a paltry 1366 x 768 is going to look mighty pixelated sitting next to a 1080p Win8 Pro sibling, a Retina-equipped iPad and ASUS' 1080p Zenbook / Transformer lines.
Those looking for a complete Windows experience in the form of a tablet will obviously need to pony up for the Windows 8 Pro model; those content with new, Metro-style apps engineered for Windows on ARM will likely save a few bucks by selecting that Surface. The real issue here is the murkiness when it comes to pricing. Microsoft is shying away from specifics, only saying that "pricing for Surface for Windows RT will be on par with other Windows RT tablets," and "pricing for Surface for Windows 8 Pro will be on par with Ultrabook-grade laptops." Unlike Apple, Amazon and Barnes & Noble, Microsoft is in a tricky situation; it can only do so much on its own before it ticks off those all-important OEMs that'llalso be making Windows-based slates in the near future, and undercutting those guys on pricing won't go over well in terms of business relationships.
In fact, we'll be eagerly awaiting reactions from the likes of ASUS, Acer, HP, Toshiba, Dell and the rest of the lot -- Microsoft just made itself a rival in a lot of ways, and only time will tell how prudent that decision was. It's also bizarre that Microsoft isn't opening up pre-orders on these right away. As we'veseen with Palm, announcing a hugely hyped product with no concrete launch path and no way to get dollars funneled in with pre-orders doesn't typically turn out well -- or, as well as it could have. It's also downright worrisome that no battery life figures were bandied about. Windows-based tablets of the past have always fallen short due to simply running out of gas in three to four hours, and today's tablet expectations are far different than even a few years ago. Is it possible for a Windows 8 Pro tablet to last 6+ hours on a single charge? Only time will tell, but we sure wish MS would've provided some sort of idea from the get-go.