vendredi 17 décembre 2010

Nostradamus @ CNBC via Mon Argent

11 prédictions boursières pour 2011

INVESTIR

Le mois de décembre est traditionnellement celui où les experts boursiers sortent leur boule de cristal afin de formuler leurs prévisions pour l'année qui vient. Les journalistes de la chaîne américaine d'affaires CNBC se sont livrés au même exercice et sont arrivés à 11 prédictions...

(mon argent) – Il n’y a rien de plus difficile que de prévoir la direction que prendront les marchés financiers. Les rédacteurs de CNBC se sont pourtant risqués à formuler 11 prédictions concrètes pour 2011. Quant à savoir si les onze se réaliseront, c’est une autre histoire…

1. Les actions vont continuer à grimper.

Tant aux États-Unis qu’en Europe et dans les pays émergents, les bourses vont poursuivre sur leur lancée haussière. Le rythme de leur progression va toutefois ralentir parce qu’entre-temps, la sous-valorisation des années écoulées a été gommée. Les entreprises qui annoncent des dividendes supérieurs et des rachats d’actions propres ont la préférence.

2. Les vagues de consolidation assureront le spectacle.

Les entreprises disposent d’une plantureuse trésorerie, qu’elles utiliseront bien sûr pour verser des dividendes et racheter des actions propres mais aussi pour procéder à des fusions et acquisitions.

3. La bulle des pays émergents n’éclatera pas encore.

Dans leur quête de rendements supérieurs, les investisseurs continuent à se tourner vers les marchés émergents. Ce flux de capitaux alimente la survalorisation de l’immobilier et des actions, notamment en Chine. Mais comme il n’y a que peu d’alternatives rentables en matière d’investissement, la bulle des pays émergents n’éclatera pas encore en 2011.

4. Le prix du pétrole continuera à fluctuer dans une large fourchette autour des 80 dollars.

Côté offre, l’OPEP a peu de raisons de modifier la production. Et côté demande, l’appétit énergétique des pays émergents compense la baisse de consommation occidentale. Un prix nettement inférieur mettrait les producteurs pétroliers en péril, tandis qu’un prix beaucoup plus élevé risquerait d’étouffer la croissance économique mondiale.

5. L’argent fera mieux que l’or.

Les cours des métaux nobles restent soutenus par une incertitude permanente et la crainte de l’inflation. Mais le fait que le marché prenne de plus en plus conscience de l’utilité industrielle de l’argent peut se traduire par un rendement plus élevé de ce métal pour les investisseurs par rapport à l’or, plus spéculatif.

6. Le dollar restera assez fort.

Bien que la banque centrale américaine fasse tourner la planche à billets, le dollar ne va pas se déprécier rapidement. La reprise économique peut notamment donner un coup de fouet aux investissements aux États-Unis. De même, les exodes réguliers vers les valeurs sûres peuvent avoir un effet positif à court terme sur la seule véritable monnaie de réserve mondiale.

7. L’inflation pointera le bout du nez.

La combinaison de la politique monétaire expansive des pays industrialisés avec la forte croissance économique des marchés émergents donne un cocktail inflationniste. Mais c’est le but. Ce n’est qu’ainsi que les gens auront le sentiment que les choses vont de nouveau bien et que les dettes publiques pourront être réduites plus rapidement. C’est pourquoi, tant aux États-Unis qu’en Europe, il ne devrait pas y avoir de hausses des taux d’intérêt de sitôt en 2011.

8. Les obligations vont en voir de toutes les couleurs.

Le revers de la médaille de l’inflation, c’est bien entendu que les placements à rendement fixe perdent en valeur. Les obligations d’État à long terme ne sont donc pas sans risque. Les obligations des pays émergents et les obligations d’entreprises à court terme seront relativement plus performantes.

9. Certains pays européens devront envisager un réaménagement de leur dette.

L’union monétaire sans unité politique s’est révélée un échec. Si l’on veut maintenir la zone euro à tout prix, un réaménagement de la dette des pays les plus fragiles semble indispensable. Les investisseurs seront ainsi obligés d’éponger les pertes sur les obligations d’État concernées et de partager le risque. Il va de soi que cette évolution va encore affaiblir l’euro.

10. La volatilité va augmenter sur tous les marchés.

Le parcours des marchés financiers sera très chaotique en 2011. Certes, les investisseurs sont habitués aujourd’hui aux problèmes budgétaires et aux tensions politiques, mais ils risquent toujours de voir des cadavres inattendus tomber des placards. Des fluctuations de 10 à 15 % sur les marchés d’actions et de matières premières deviennent monnaie courante.

11. La croissance résidera surtout dans les cleantech, l’e-business et les soins de santé.

Plusieurs gouvernements de pays émergents, comme l’Inde, investissent massivement dans l’innovation. L’expertise étrangère est toujours la bienvenue, tandis que la consommation intérieure augmente de manière exponentielle. Les conglomérats internationaux – l’Américain General Electric et l’Allemand Siemens en tête – peuvent assurément en tirer profit.

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