Comment les Belges vendent-ils leurs «trésors cachés» ?
Les Wallons sont les champions de la vente d’objets de seconde main. Les CD et DVD, les antiquités et les appareils électriques se taillent la part du lion de ce marché actif surtout sur l’Internet.
En septembre, Troc.com, leader européen du dépôt-vente d'articles de deuxième main, a interrogé 1.000 Belges via l’Internet quant à leur sentiment vis-à-vis de l'achat et de la vente de biens de deuxième main (à l'exception de vêtements et de voitures). Une enquête conduite par iVox. En voici les principaux enseignements.
Que font les Belges des biens qu’ils n’utilisent plus ?
Près de la moitié des Belges (47 %) donnent tout simplement ce qu'ils n'utilisent plus : 17 % à la famille, 17 % à des amis ou connaissances et 13 % à un organisme ou une œuvre de bienfaisance. 15 % des personnes interrogées ne peuvent tout simplement pas se défaire de leurs objets et préfèrent les stocker pour parfois très longtemps – voire indéfiniment – dans la cave, le garage ou le grenier. Près d'une personne sur cinq (19 %) réfléchit de façon un peu plus pratique et cherche à vendre ses biens non utilisés.
Pourquoi ne pas vendre ? La réponse de 32 % des personnes sondées apparaît logique : parce qu'elles n'ont rien à vendre. Elles sont 28 % à indiquer ne pas avoir le temps de s'occuper d'une telle opération, tandis que 12 % n'y avaient pas encore réfléchi.
Comment les Belges vendent-ils leurs «trésors cachés» ?
L’Internet apparaît aujourd'hui comme le canal le plus populaire pour qui cherche à mettre quelque chose en vente, souligne Troc.com. La moitié des répondants passent en effet par les services d'un site de vente aux enchères ou d'objets de seconde main.
Parmi les non-internautes, 27 % choisissent un marché aux puces ou une brocante et 8 % placent une annonce dans un journal ou un toutes-boîtes. 9 % des personnes interrogées s'adressent à un magasin de dépôt-vente pour trouver un acheteur pour leurs objets de deuxième main.
Pas moins de 44% des personnes interrogées ont acheté un bien de seconde main au cours des 12 derniers mois. Ce sont d'abord les livres, les CD et les DVD (45,8 %), les antiquités et les vieux objets (15 %) qui passent facilement d'une personne à une autre. Le Top 3 des articles de seconde main les plus vendus est complété par les appareils électriques (14,9 %).
Où vend-on le plus d’objets de seconde main, et combien cela rapporte-t-il ?
C'est surtout en Wallonie (32,9 %) et à Bruxelles (28,4 %) que les objets inutilisés changent plus facilement de propriétaire depuis le début de la crise (contre 18,4 % en Flandre).
Crise oblige, chacun est à l'affût de trésors cachés au fond de son grenier pour en tirer parti, affirme encore Troc.com. Près d'un quart des répondants (24,3 %) indiquent vendre davantage de biens de deuxième main qu'avant la crise. Seules 3,7 % des personnes sondées affirment vendre moins aujourd'hui.
Offrir une nouvelle vie à une vieille armoire ou télévision constitue une bonne opportunité pour mettre du beurre dans épinards. Au cours des 12 derniers mois, un répondant sur cinq (19,7 %) a gagné plus de 200 euros en se débarrassant d'objets inutilisés. Dans 2,6 % des cas, le montant obtenu a même dépassé les 800 euros.
Dans le même temps, on constate que, aujourd'hui, les gens réfléchissent à deux fois avant d'ouvrir leur porte-monnaie pour acheter du neuf. Ils sont de plus en plus nombreux à opter pour les biens de deuxième main : 23,8 % des personnes interrogées reconnaissent acheter davantage de biens de deuxième main depuis le début de la crise économique.
Trends.be
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