SOLVAY (SOLB)
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-1,69% | -1,75
12/04/2013 17:36
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AOF le 12/04/2013 à 13:33
SOLVAY lance la construction d'une usine de tensioactifs de spécialités en Allemagne:
(AOF) - Solvay a annoncé la construction d'une usine de tensioactifs de spécialités dans un parc industriel situé à Genthin en Allemagne, à proximité de Berlin. Cette unité développera et produira des solutions à base de tensioactifs destinés aux marchés de la cosmétique, de la détergence et des applications industrielles en Europe Centrale et en Europe de l'Est.
« Avec cet investissement, nous progressons avec détermination dans la réalisation de notre stratégie de croissance. Nous augmentons nos capacités de production près de nos marchés, de manière à accompagner au mieux le développement de nos clients dans les différentes régions du monde », a expliqué Emmanuel Butstraen, président de Solvay Novecare.
« Nous avons fait le choix de nous installer dans ce parc industriel bien établi pour pouvoir lancer et accroître notre production sur une base compétitive ».
L'usine produira des formulations à base de tensioactifs de spécialités qui apportent aux fluides de nombreuses fonctionnalités, qu'elles soient nettoyantes, dispersantes, hydratantes ou encore texturantes. L'usine devrait être opérationnelle au premier trimestre 2014 et permettre de créer 30 emplois sur la plateforme industrielle de Genthin.
Cette annonce vient s'ajouter à plusieurs investissements stratégiques réalisés par Solvay Novecare, y compris les récentes extensions de capacités dans la production de dérivés de guar en Amérique du Nord et en Asie. Avec cette nouvelle base de production, Solvay renforce sa position pour servir les marchés dynamiques de l'Europe Centrale et de l'Europe de l'Est, ainsi que ses nombreux clients dans le monde.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Pure player de la chimie de spécialité après la vente des activités pharmaceutiques à Abbott et le rachat de Rhodia en 2011, numéro en France devant Arkema ;
- Très large palette de produits dans la chimie et les plastiques, destinés à des marchés variés comme les biens de consommation, la construction, l'automobile, l'énergie, l'eau, l'environnement ou encore l'électronique ;
- 90 % du CA réalisés dans des activités où le groupe est parmi les trois leaders mondiaux du secteur ;
- Capacité à répercuter la hausse du prix des matières premières et du dollar sur ses tarifs, et donc à préserver ses marges ;
- 40% du CA dans les pays émergents avec une présence historique au Brésil (90 ans) et en Chine (30 ans) ;
- Développement d'une activité de revente de crédit carbone (CER) ;
- Environ 30 % du CA inscrits dans une démarche de développement durable ;
- Management reconnu pour sa qualité ;
- Structure financière très saine destinée prioritairement aux investissements.
Les points faibles de la valeur
- Groupe belge encore peu connu des investisseurs français, notamment particuliers, malgré le rachat de Rhodia ;
- Faible liquidité ;
- Forte dépendance au prix des matières premières, et plus particulièrement de celui des dérivés du pétrole (benzène...) ;
- Difficultés au Brésil et, en Europe, dans le vinyle ;
- Faible visibilité sur l'activité de vente de crédits carbone en raison des incertitudes sur l'allocation des quotas après la fin du protocole de Kyoto, en 2012.
Comment suivre la valeur
- Probables acquisitions, dans les pays émergents ou en Amérique du nord ;
- Risques de concurrence des dérivés des gaz de schiste sur le polyamide et le PVC en Europe ;
- Concurrence accrue des pays émergents dans le domaine des polymères de spécialité ;
- Intégré au CAC 40 fin septembre 2012 mais double cotation sur Euronext Paris et Bruxelles ;
- Valeur cyclique et volatile ;
- Secteur en concentration : consolidation relancée par la fusion avec Rhodia. LE SECTEUR DE LA VALEUR
Produits de base - Chimie
Selon l'Union des Industries Chimiques (UIC), la production chimique française a reculé de 1,1% sur les neuf premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2011. L'UIC estime que les acteurs souffrent d'un alourdissement des stocks de produits finis et d'un faible niveau de leur carnet de commandes. Dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale, les restructurations sont à l'ordre du jour. Dow Chemical, le leader américain de la chimie, souhaite réduire ses effectifs de 5% (ce qui correspond à 2.400 suppressions de postes dans le monde) et fermer 20 sites de production. Il espère ainsi économiser 500 millions de dollars (385 millions d'euros) par an grâce à ces mesures. Son compatriote DuPont a pris la même décision. Il a affiché un chiffre d'affaires en repli de 9% (7,4 milliards de dollars) sur le troisième trimestre, marqué par un recul de l'activité en Asie et en Europe, et un résultat net fortement réduit à 10 millions de dollars (contre 452 millions un an auparavant). Le groupe a présenté un plan de 1.500 suppressions d'emplois pour affronter la baisse de son activité et de sa rentabilité.
Pharmacie - Santé
Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules.
« Avec cet investissement, nous progressons avec détermination dans la réalisation de notre stratégie de croissance. Nous augmentons nos capacités de production près de nos marchés, de manière à accompagner au mieux le développement de nos clients dans les différentes régions du monde », a expliqué Emmanuel Butstraen, président de Solvay Novecare.
« Nous avons fait le choix de nous installer dans ce parc industriel bien établi pour pouvoir lancer et accroître notre production sur une base compétitive ».
L'usine produira des formulations à base de tensioactifs de spécialités qui apportent aux fluides de nombreuses fonctionnalités, qu'elles soient nettoyantes, dispersantes, hydratantes ou encore texturantes. L'usine devrait être opérationnelle au premier trimestre 2014 et permettre de créer 30 emplois sur la plateforme industrielle de Genthin.
Cette annonce vient s'ajouter à plusieurs investissements stratégiques réalisés par Solvay Novecare, y compris les récentes extensions de capacités dans la production de dérivés de guar en Amérique du Nord et en Asie. Avec cette nouvelle base de production, Solvay renforce sa position pour servir les marchés dynamiques de l'Europe Centrale et de l'Europe de l'Est, ainsi que ses nombreux clients dans le monde.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Pure player de la chimie de spécialité après la vente des activités pharmaceutiques à Abbott et le rachat de Rhodia en 2011, numéro en France devant Arkema ;
- Très large palette de produits dans la chimie et les plastiques, destinés à des marchés variés comme les biens de consommation, la construction, l'automobile, l'énergie, l'eau, l'environnement ou encore l'électronique ;
- 90 % du CA réalisés dans des activités où le groupe est parmi les trois leaders mondiaux du secteur ;
- Capacité à répercuter la hausse du prix des matières premières et du dollar sur ses tarifs, et donc à préserver ses marges ;
- 40% du CA dans les pays émergents avec une présence historique au Brésil (90 ans) et en Chine (30 ans) ;
- Développement d'une activité de revente de crédit carbone (CER) ;
- Environ 30 % du CA inscrits dans une démarche de développement durable ;
- Management reconnu pour sa qualité ;
- Structure financière très saine destinée prioritairement aux investissements.
Les points faibles de la valeur
- Groupe belge encore peu connu des investisseurs français, notamment particuliers, malgré le rachat de Rhodia ;
- Faible liquidité ;
- Forte dépendance au prix des matières premières, et plus particulièrement de celui des dérivés du pétrole (benzène...) ;
- Difficultés au Brésil et, en Europe, dans le vinyle ;
- Faible visibilité sur l'activité de vente de crédits carbone en raison des incertitudes sur l'allocation des quotas après la fin du protocole de Kyoto, en 2012.
Comment suivre la valeur
- Probables acquisitions, dans les pays émergents ou en Amérique du nord ;
- Risques de concurrence des dérivés des gaz de schiste sur le polyamide et le PVC en Europe ;
- Concurrence accrue des pays émergents dans le domaine des polymères de spécialité ;
- Intégré au CAC 40 fin septembre 2012 mais double cotation sur Euronext Paris et Bruxelles ;
- Valeur cyclique et volatile ;
- Secteur en concentration : consolidation relancée par la fusion avec Rhodia. LE SECTEUR DE LA VALEUR
Produits de base - Chimie
Selon l'Union des Industries Chimiques (UIC), la production chimique française a reculé de 1,1% sur les neuf premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2011. L'UIC estime que les acteurs souffrent d'un alourdissement des stocks de produits finis et d'un faible niveau de leur carnet de commandes. Dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale, les restructurations sont à l'ordre du jour. Dow Chemical, le leader américain de la chimie, souhaite réduire ses effectifs de 5% (ce qui correspond à 2.400 suppressions de postes dans le monde) et fermer 20 sites de production. Il espère ainsi économiser 500 millions de dollars (385 millions d'euros) par an grâce à ces mesures. Son compatriote DuPont a pris la même décision. Il a affiché un chiffre d'affaires en repli de 9% (7,4 milliards de dollars) sur le troisième trimestre, marqué par un recul de l'activité en Asie et en Europe, et un résultat net fortement réduit à 10 millions de dollars (contre 452 millions un an auparavant). Le groupe a présenté un plan de 1.500 suppressions d'emplois pour affronter la baisse de son activité et de sa rentabilité.
Pharmacie - Santé
Les perspectives ne sont pas très bonnes pour l'industrie pharmaceutique mondiale. La pression sur les prix s'accroit en Europe et les systèmes d'évaluation des médicaments deviennent plus exigeants. Le cabinet de conseil IMS estime que les trois quarts de la croissance du marché pharmaceutique viendront des pays émergents dans les cinq prochaines années, contre seulement 6% pour l'Europe et 17% pour les Etats-Unis. Cette croissance se réalisera essentiellement au profit des génériques. Le faible dynamisme du marché européen provient du contrôle des dépenses de médicaments mis en place dans les principaux pays, dont la France. Quant aux innovations, elles doivent être réalisées dans un cadre beaucoup plus contraignant. Les laboratoires devront donc financer des essais cliniques coûteux, à réaliser régulièrement après la commercialisation des molécules.
jeudi 28 octobre 2010
SOLVAY
Le groupe belge de chimie Solvay a vu son bénéfice net tomber à seulement 11 millions d'euros au troisième trimestre, contre encore 160 millions un an plus tôt, suite notamment à la vente de sa division pharmacie, selon des résultats publiés jeudi.
Les analystes interrogés par Dow Jones Newswires avaient anticipé un plongeon de l'ordre de 60% suite à la vente de cette division, cédée mi-février à l'américain Abbott pour 5,2 milliards d'euros et qui auparavant tirait les bénéfices du groupe. Mais le résultat a été encore moins bon que leur prévision moyenne (63 millions).
Le chiffre d'affaires est en revanche en ligne avec leurs attentes, en baisse de 24% à 1,7 milliard d'euros.
Solvay réaffirme que sa priorité cette année reste "le réinvestissement optimal" des recettes de la vente de la pharmacie. Mais il ne précise toujours pas ses plans, se contentant d'indiquer que le processus "est en cours".
Groupe industriel international actif en chimie, Solvay figure parmi les leaders mondiaux de la fabrication et de la commercialisation de produits plastiques et chimiques. Le CA par secteur d'activité se répartit comme suit :
- secteur Plastiques (35,1%) : chaîne vinylique (58% du CA du secteur Plastiques : produits vinyliques et Pipelife) et produits de spécialités (42% du CA du secteur Plastiques : polymères spéciaux et Inergy Automotive) ;
- secteur Pharmaceutique (32,9%) : activité cédée le 15 février 2010 ;
- secteur Chimique (32%) : pôle Minéraux (46,5% du CA du secteur Chimique : carbonate et bicarbonate de soude, carbonates de baryum et de strontium), pôle Electrochimie et Fluorés (36,3% du CA du secteur Chimique : soude caustique et produits fluorés), pôle Oxygène (16,3% du CA du secteur Chimique : peroxyde d'hydrogène, détergence et caprolactones) et pôle Organique (0,9% du CA du Secteur Chimique).
- secteur Plastiques (35,1%) : chaîne vinylique (58% du CA du secteur Plastiques : produits vinyliques et Pipelife) et produits de spécialités (42% du CA du secteur Plastiques : polymères spéciaux et Inergy Automotive) ;
- secteur Pharmaceutique (32,9%) : activité cédée le 15 février 2010 ;
- secteur Chimique (32%) : pôle Minéraux (46,5% du CA du secteur Chimique : carbonate et bicarbonate de soude, carbonates de baryum et de strontium), pôle Electrochimie et Fluorés (36,3% du CA du secteur Chimique : soude caustique et produits fluorés), pôle Oxygène (16,3% du CA du secteur Chimique : peroxyde d'hydrogène, détergence et caprolactones) et pôle Organique (0,9% du CA du Secteur Chimique).
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