Positionnement pharmaceutique [modifier]
La stratégie de développement du Groupe s’appuie, d’une part sur des médicaments de spécialité à forte croissance en oncologie, endocrinologie, neurologie et hématologie, et d’autre part sur une activité de médecine générale qui contribue notamment au financement de la recherche. Cette stratégie est également soutenue par une politique active de partenariats. Les centres de Recherche et Développement (R&D) d’Ipsen et sa plate-forme d’ingénierie des peptides et des protéines permettent au Groupe d’avoir un avantage compétitif. Plus de 800 personnes ont pour mission la découverte et le développement de médicaments innovants au service des patients. En 2009, les dépenses de R&D ont atteint près de 200 millions d’euros, soit plus de 19% du chiffre d’affaires consolidé.
Médicaments4 [modifier]
Domaines thérapeutiques ciblés
Oncologie : Décapeptyl
Endocrinologie : Somatuline, NutropinAq, Increlex
Neurologie : Dysport
Médecine générale
Gastro-entérologie : Smecta, Forlax
Troubles cognitifs : Tanakan
Cardio-vasculaire : Nisis et Nisisco
Bourse [modifier]
Les actions Ipsen sont négociées sur le compartiment A du marché Eurolist by Euronext™ (mnémonique : IPN, code ISIN : FR0010259150). Ipsen est membre du SRD (« Service de Règlement Différé ») et fait partie du SBF 120.
Les faits (Dow Jones)
Le laboratoire pharmaceutique Ipsen a annoncé jeudi que son chiffre d'affaires avait progressé de 12% au troisième trimestre 2010, porté par sa croissance hors d'Europe de l'Ouest, et a confirmé son objectif de ventes de médicaments pour l'ensemble de l'année.
Au cours du trimestre achevé le 30 septembre, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de 288,2 millions d'euros, contre 256,4 millions d'euros pour la même période de l'année précédente.
Ipsen "pense être en mesure d'atteindre la fourchette haute de son objectif de croissance de ventes de médicaments de 3% à 5% d'une année sur l'autre en 2010", a ajouté le groupe dans un communiqué.
Au troisième trimestre, l'activité d'Ipsen a reculé de 0,1% en Europe de l'Ouest, mais enregistré des progressions supérieures à 20% dans toutes les autres zones où il est présent, qui ont représenté pour la première fois plus de la moitié de son chiffre d'affaires.
Sur l'ensemble des neuf premiers mois de l'année, son chiffre d'affaires s'est établi à 842,1 millions d'euros contre 777,5 millions d'euros, en hausse de 8,3% en données publiées et de 7% à taux de change courants.
L'analyse (Investir)
Le laboratoire français, qui a enchainé ces derniers mois les mauvaises nouvelles avec les déconvenues sur son médicament phare en développement Taspoglutide (entrainant un chute de près de 30 % du titre au cours de six derniers mois) et le départ brutal de son président, figure de l’industrie pharmaceutique, a agréablement surpris. Le chiffre d’affaires trimestriel s’est révélé très supérieur aux attentes. La direction vise un désormais une croissance annuelle dans le haut de sa fourchette initiale de 3% à 5% (à périmètre et change constant). Les investisseurs apprécient, le titre grimpant de 7% et affichant l’une des plus fortes hausses du SRD.
Le marché a intégré un échec total de Taspoglutide. Sur la base d’un PER de seulement 11 fois pour 2011, et d’un ratio valeur d’entreprise rapporté au résultat d’exploitation inférieur de 18% à la moyenne des sociétés européennes de taille comparables, le titre paraît peu cher alors que ses qualités fondamentales restent solides. Nous restons acheteurs avec un objectif de 28 euros.
Le cours au moment du conseil : 25.79 €
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