dimanche 2 décembre 2012

Jean Nouvel




« Je garde une petite lampe allumée dans la tête »

23 novembre 2012



Jean Nouvel fait figure d'architecte star. Multiprimé depuis 35 ans pour son sens de l'innovation, il ne retient que le fait de « faire partie, avec tant d'amis, d'une même famille ». Avec son agenda aux horaires tirés au cordeau, Jean Nouvel jette un regard acéré sur les villes d'une planète dont il égrène les fuseaux horaires. Ses jambes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en lui donnant son équilibre et son harmonie. Et son esprit travaillé par la notion de contexte et de situation particulière ne se départ pas d'une capacité d'analyse hors du commun. Il y a du philosophe chez ce talent capable de travailler tant pour les civilisations que pour les gens. Le Vif/L'Express l'a accroché entre deux avions à l'heure où il vient d'apposer sa signature à The Cross House, un projet de réaffectation d'un ancien siège de la Croix-Rouge à Ixelles.

© PHOTOS : RENAUD CALLEBAUT

© JACQUES BRINON/REPORTERS

© MARC SOLER/IMAGE GLOBE
Le Vif/L'Express : Quand on regarde votre parcours, on constate que, d'une part, vous avez toujours pourfendu le corporatisme des architectes et, de l'autre, vous vous êtes opposé à la mondialisation de l'architecture. Y a-t-il chez vous un gène de la résistance ?
Jean Nouvel : Sûrement, c'est une culture familiale. Mon père était un grand résistant. Et puis, dans le sud-ouest de la France d'où je viens, il y a toujours eu une défense de la laïcité face à la chrétienté, face à la pensée dominante, si j'ose dire.
Vous vous sentez appartenir à ce socle-là ?
Oui, j'ai baigné là-dedans et j'ai eu une éducation qui m'incitait à me faire défendre ce que je pense comme juste. C'est l'éducation laïque de mes parents. Je suis fils d'enseignants, ils m'ont transmis ce « certain devoir » de dire ce que l'on pense.
Que reprochez-vous à la globalisation, architecturalement parlant ?
C'est la négation de l'histoire et de la géographie. Les villes ont évolué de façon trop rapide, on a vécu une mutation de l'urgence. En un premier temps, on n'a pas très bien compris ce qui se passait, on a entassé comme ça toute une série de gens sans la moindre planification. Puis un phénomène est venu tout bouleverser : c'est la voiture et tous les éléments de transport qui allaient de pair. C'est alors que le style international a surgi avec l'idée d'un progrès qui envahirait le monde. Une seule et même solution pour tous et partout... on a vu ce qu'on a vu. J'ai toujours été, dès que je suis entré à l'Ecole des beaux-arts, en réaction contre le style international même s'il y avait des choses formidables stylistiquement. Notre prestigieux grand-père, Le Corbusier, grand plasticien, est effroyable dans ses théories urbaines. Sur cette base théorique s'est rajouté le cynisme de certains bureaux d'études qui tendent à répéter les mêmes plans partout. Chaque lieu a droit à une stratégie, chaque lieu a droit à ce que quelqu'un se penche sur son cas. Quand je voyage, je me rends compte à quel point de nombreuses villes ont été massacrées de façon hallucinante. Une ville comme Athènes, par exemple, on ne peut pas imaginer ce que c'est... ça me révolte.
Jetez-vous un regard inquiet sur le monde actuel et sur le cours des choses ?
Je suis plutôt optimiste et j'essaie avant tout de voir comment on peut améliorer les situations existantes. Au XXIe siècle, l'architecture doit être plus que jamais un acte de transformation, il nous faut travailler à partir de la matière urbaine que nous avons accumulée. Ce qui est crucial aujourd'hui, c'est encourager tous les facteurs de mutation et considérer que toute construction urbaine qui n'aide pas celle qui précède n'a rien à faire sur cette terre. C'est uniquement dans ce rapport-là que nous pouvons encore être optimistes. Je crois que c'est Bachelard qui dit que la dimension la plus importante d'un espace a partie liée avec la quantité de temps qu'il a contenue.
Vous citez Bachelard, vous avez coécrit un livre avec Jean Baudrillard et avez côtoyé Paul Virilio... Etes-vous une sorte d'architecte-philosophe ?
Je dirais simplement que je m'intéresse à l'art de vivre et à la vie en tant qu'architecte. Ceci s'avère une position qui, par nature, ouvre sur le questionnement philosophique. A dire vrai, je ne me considère pas comme un penseur mais comme quelqu'un qui se doit de poser un certain nombre de questions. Un architecte est à un carrefour où il voit tellement de choses qu'il n'a pas le droit de se taire. Et quand on lui propose un projet, il peut dire : j'ai peut-être une idée qui est meilleure que celle-là. C'est dans ce sens-là qu'il faut philosopher, c'est-à-dire garder une petite lampe allumée en permanence dans la tête.
Vous avez £uvré sous Mitterrand. Sous Chirac, il y a eu le musée du quai Branly. Vous avez également participé à la réflexion autour du Grand Paris à la demande de Nicolas Sarkozy.... Quel est, à votre avis, le lien que doit entretenir l'architecte avec le politique ?
L'architecture est totalement liée au pouvoir. Construire, c'est matérialiser de l'argent sur un lieu, ce qui est un rapport direct au pouvoir. Il faut savoir que l'argent est quelquefois le départ de choses formidables et qu'il y a des politiques, des mécènes, des grands entrepreneurs, de grands artistes qui provoquent des situations et des programmes absolument formidables. Et puis, il y a cette fonction sociale et basique de l'architecte qui est de répondre à la question de l'habiter qui, elle, concerne tout un chacun. L'architecte ne peut oublier cette mission qui l'empêche d'être soumis au politique.
Le magazine italien Abitare a récemment repris quelques pages de votre agenda... Impressionnant ! Vous sillonnez le globe en tous sens, même vos parties de pétanque sont minutées. Cette mondialisation que vous pourfendez d'un côté ne vous a-t-elle pas rattrapé de l'autre ?
La principale contradiction pour moi a été de me retrouver dans des lieux que je mets beaucoup de temps à comprendre. La question était : est-ce que je vais être capable d'aller construire aussi loin si c'est un endroit que je ne comprends pas ? En fait, on y arrive mais ça demande énormément d'efforts et d'aides extérieures... Cela m'a appris que la vraie nature des endroits ne se laisse entrevoir que si on superpose deux visions, celle du regard familier et celle de l'£il extérieur. A travers cette approche, j'ai trouvé un certain équilibre mais c'est quand même, à chaque fois, une aventure. Je considère que chaque projet en est une.
L'architecture ne se passe-t-elle pas désormais en dehors de l'Europe ?
Je dirais que l'économie européenne a tendance à nous pousser vers les pays émergents. Ce n'est pas par hasard si aujourd'hui j'entame un grand musée en Chine et si j'ai fait des quartiers entiers à Lima. Cela dit, l'architecture en Europe évolue même si on a l'impression que plus rien ne se passe. Elle vit sa vie à travers la transformation de lieux, la façon de les habiter, la façon de les planter, de les parcourir, de les aimer... Je crois que l'architecture est une manière de marquer temporairement les lieux, cela peut se faire même dans des endroits où on a l'impression que plus rien ne bouge. En revanche, ce que l'on peut craindre avec les pays émergents, c'est que l'urgence fasse qu'ils recommencent les mêmes erreurs que nous, peut-être en pire.
Parmi les gestes architecturaux forts, la tour s'impose... Au regard d'un projet tel que la Tour Sans Fin qui n'a jamais vu le jour, quel rapport entretenez-vous avec ce symbole conquérant ?
Je ne suis pas du tout un homme de « tour ». La tour, c'est un élément du vocabulaire architectural qui, néanmoins, est important. Il s'agit d'un geste très utile au développement urbain à condition que ce soit exactement au bon endroit, sur les croisements routiers ou ferroviaires, à des points très bien desservis où l'on a besoin d'une densification de programmes. On ne fait pas des tours comme ça par principe ou par désir uniquement. C'est une réponse architecturale qui s'impose à certains moments. C'est aussi un bâtiment qui se voit énormément. Elle doit donc être plus identitaire que les autres bâtiments. Quand on voit aujourd'hui ces clonages de tours, on se rend compte que ça ne prend pas... L'autre caractéristique de la tour, c'est que, les trois quarts du temps, on ne comprend pas ce qui se passe à l'intérieur. On voit quelque chose et on ne sait absolument pas ce qui se passe dedans. Un des projets que j'avais faits et qui, malheureusement, est tombé à l'eau avec la crise, c'est la tour Signal, qui était une tour basée sur la mixité : commerces, bureaux, hôtel et logement. On voyait à travers de grandes loggias qui s'ouvraient, se fermaient. On voyait toute la vie dedans. L'urbanisme vertical, je crois, ne fait sens que s'il possède cette dimension humaine.
Dans vos projets non aboutis, y en a-t-il certains qui sont pour vous comme une plaie ouverte ?
Bien sûr, la Tour Sans Fin, a été l'occasion d'une faillite sur le plan économique. Quand, du jour au lendemain, on vous enlève un projet comme ça, c'est terrible. D'autres projets urbains m'ont fait mal. Paris n'a pas été tendre avec moi : les Halles, le Stade de France que j'avais imaginés comme un lieu de vie alors qu'aujourd'hui on prend les spectateurs et on les jette... C'est absolument redoutable quand on a des projets sur lesquels on a travaillé très longtemps, où on a l'impression d'avoir trouvé quelque chose et... qu'ils vous sont ensuite arrachés.
Le consensus absolu est impossible à atteindre... Est-ce que les critiques vous atteignent encore à ce niveau- là ?
On n'aime jamais trop être critiqué, surtout par ceux que l'on estime. Toutefois, je ne crois pas que l'on puisse faire de l'architecture à l'applaudimètre. Il faut avoir l'occasion de construire, de prouver et, donc, on est très touché quand un lieu n'a pas réussi à vivre. C'est à ce moment-là qu'on a la sensation d'un échec qui n'est pas, d'ailleurs, automatiquement lié à l'architecture. Cela peut être lié à des tas de facteurs. On se dit alors qu'on n'a pas réussi à résoudre complètement le problème. Après, le devenir des bâtiments, c'est comme pour les êtres humains, ils ont des devenirs liés à des accidents, des maladies, des fatalités.

JEAN NOUVEL EN 8 DATES

1945 Naissance à Fumel (Lot-et-Garonne). 1975 Organise un contre-concours international pour l'aménagement des Halles de Paris. 1981 Choisi par François Mitterrand pour la réalisation de l'Institut du monde arabe ; le bâtiment sera achevé en 1987. 1994 Signe la très emblématique Fondation Cartier. 1999 Sa carrière prend une tournure internationale avec le palais de la Culture et des Congrès de Lucerne. 2004 Son projet pour le Stade de France est écarté. 2008 Participe à la consultation sur le Grand Paris lancée par Nicolas Sarkozy. Reçoit le prestigieux prix Pritzker. 2012 Nombreux projets en cours dont le musée du Louvre à Abu Dhabi, la tour de Verre à New York, deux immeubles de bureaux du futur quartier de la gare du Midi à Bruxelles, l'hôtel de police et l'extension de Charleroi Danses à Charleroi...
PROPOS RECUEILLIS À PARIS PAR MICHEL VERLINDEN PHOTOS : RENAUD CALLEBAUT


Jean Nouvel imagine une gare du Midi poétique

mercredi 04 mai 2011 à 13h34
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© Ateliers Jean Nouvel
On vous en parlait en début d’année passée, l’architecte Jean Nouvel, lauréat en 2008 du prix Pritkzer (l’équivalent du Nobel en architecture) planchait sur la rénovation de la gare du Midi de Bruxelles. Il vient de révéler ses plans.
«Nous avons travaillé sur la poétique du départ», a –t-il souligné. Son projet prévoit de recouvrir les voies d'un imposant immeuble en V de 120 mètres de hauteur, qui se veut un miroir dans lequel se reflètent les trains et la ville. Selon l'architecte, les passagers des trains verront, «d'un côté, la ville se refléter dans la façade en miroir, de l'autre, d'où ils viennent». Les passants, quant à eux, verront les trains bouger dans la façade de l'immeuble en V. Le bâtiment comprendra essentiellement des bureaux, ainsi qu'un centre de congrès et un restaurant panoramique, ouvert au public. L'avant-projet sera livré avant la fin de cette année. «Puis il faudra déposer une demande de permis de bâtir», note l'architecte.

LeViWeekend.be, avec Belga 



Récompense suprême pour Jean Nouvel

par Danielle Birck
Article publié le 31/03/2008 Dernière mise à jour le 01/04/2008 à 08:45 TU
Jean Nouvel devant la maquette du Musée du Louvre d'Abu Dhabi.

(Photo : Reuters)
Jean Nouvel devant la maquette du Musée du Louvre d'Abu Dhabi.
(Photo : Reuters)
A 62 ans, Jean Nouvel vient de conquérir la récompense suprême pour un architecte : le prestigieux « Pritzker Prize », l’équivalent du prix Nobel pour l’architecture. C’était en fait la seule consécration qui manquait encore à l’architecte français sans doute le plus connu à l’étranger, mais aussi du grand public dans son propre pays, ce qui est plus rare dans ce domaine. Il faut dire que de l’Institut du Monde arabe , au musée du quai Branly et au Louvre Abu Dhabi, la « star » de l’architecture qu’est devenu Jean Nouvel, a raflé pas mal des grands projets parisiens, nationaux ou transnationaux au cours des deux dernière décennies.



Déjà lauréat à deux reprises de « l’Equerre d’argent »,  pour le meilleur bâtiment français, du Grand prix national d’architecture et, à l’international, du Praemium Imperiale ou la médaille d’or du Royal Institute of British Architects, Jean Nouvel vient donc de recevoir la plus haute distinction internationale, celle du Prix Pritzker, qui récompense l’ensemble de l’œuvre d’un architecte vivant. Après Christian de Portzamparc en 1994, il est le deuxième architecte français à recevoir ce prix, créé en 1979.
Il est vrai qu’à 62 ans, en près de quarante ans de carrière, Jean Nouvel a réalisé plus de 200 projets en France, en Europe, en Asie et aux Etats-Unis et que « son esprit curieux et vif l'a poussé à prendre des risques dans chacun de ses projets qui, indépendamment de leur degré de succès, ont largement contribué à élargir le vocabulaire de l'architecture contemporaine », a fait valoir le jury du Pritzker.
"le plus important, c'est la récompense d'une façon de penser"
Jean Nouvel sur l'antenne de RFI
31/03/2008 par Charlotte Idrac

De l'Institut du Monde arabe à Paris ...
C’est la réalisation en 1987 de l’Institut du Monde arabe à Paris, un des Grands Travaux du président François Mitterrand, qui a projeté Jean Nouvel sur la scène internationale. Il a signé l’ouvrage avec Pierre Soria, Gilbert Lézénès et  Architecture Studio, mais c’est son nom qu’on retiendra. Il y aura aussi, en 1994 la fondation Cartier, avec son immense mur de verre séparant le jardin de la rue. Sa dernière réalisation dans la capitale française est le Musée du quai Branly, inauguré en 2006 et qui n’a pas été épargné par la critique internationale.
Hall Philharmonique - Paris, France(Photo: Gaston et Septet)
Hall Philharmonique - Paris, France
(Photo: Gaston et Septet)
En attendant, à l’horizon 2012,  la Philarmonie de Paris, une salle de concert de plus de 2000 places, au sein d’un complexe de quelque 20 000  mètres carrés dans le parc de la Villette et dont la maquette a été présentée à biennale d’architecture de sao Paulo, en décembre dernier. Une réalisation en écho à celle, en 1999, du Palais de la culture et des congrès à Lucerne, doté d'une salle de concert à l'acoustique considérée comme exceptionnelle. Côté musique, toujours, une salle symphonique devrait être livrée à Copenhague l’an prochain.
... à la Tour de Verre à New York
"L'objet expérimental".© Jean Nouvel-AJN
"L'objet expérimental".
© Jean Nouvel-AJN
On a souvent identifié Jean Nouvel aux « tours », qui figurent en bonne place dans les réalisations phares de l’architecte. La tour Agbar à Barcelone, en 2003, avec son sommet conique  (comme les gros cigares qu'il affectionne ?), ou, à venir, la Tour de Verre, de 75 étages, à New York, à côté du Musée d’art moderne (Moma) en plein coeur de Manhattan, ou la tour végétale ultraplate dessinée pour le groupe Suncal à Los Angeles, ou encore la tour de Doha, au Qatar, qui commence à sortir de terre. Sans oublier les projets qui n’ont pas été retenus, comme la Tour sans fin, rêvée pour le quartier de la Défense aux portes de Paris ou encore le projet expérimental, toujours à la Défense, deTour Phare, surmontée d’un gigantesque écran et conçue avec l’écrivain et artiste de l’image Alain Fleischer.
Un langage poétique
Car travailler avec des artistes, Jean Nouvel aime bien, lui qui a fait des études aux Beaux-Arts de Paris dans l’intention  de devenir plasticien, avant de se tourner vers l’architecture. D’ailleurs, il a ouvert sa première agence en 1970 avec François Seigneur, architecte, mais aussi scénographe et plasticien, avant de travailler avec des artistes pour l’Institut du monde arabe, la tour Agbar, l’opéra de Lyon ou le palais de justice de Nantes, entre autres. Avec des goûts artistiques très éclectiques : de César – il mettra en scène l’exposition consacrée au sculpteur à la fondation Cartier en juin prochain,  à l’art aborigène qu’il a mis à l’honneur au Musée du quai Branly en invitant des artistes aborigènes à travailler sur la façade du bâtiment. Et de regretter que peu d’artistes travaillent en relation avec le lieu, comme Daniel Buren, Christo ou James Turrel.
Musée du Quai Branly à Paris© musée du quai Branly, photo Nicolas Borel
Musée du Quai Branly à Paris
© musée du quai Branly, photo Nicolas Borel
Mais Jean Nouvel ce ne sont pas seulement des musées, des lieux culturels – même s’ils sont nombreux – ni des tours. Par exemple, le projet Horizons, à Boulogne, aux portes de Paris, l’architecte le présente même comme une « nouvelle vision d’immeubles de bureaux », un projet de « non tour ». Il est difficile de parler d’un style Nouvel, même si ses réalisations jouent souvent sur le verre, le métal, la couleur noire (dont il aime à s’habiller).  Car pour Jean Nouvel « le rôle de l’architecte au sein de la société est celui d’un interprète de ses grands mouvements. A l’écoute des tendances, des mutations historiques, culturelles, sociales est de les retranscrire dans un langage poétique ».
C’est le 2 juin prochain, à Washington, dans la bibliothèque du congrès américain que Jean Nouvel se verra remettre la somme de 100 000 $ et un médaillon de bronze lors de la remise officielle du prix Pritzker. 
Tour Agbar - Barcelone, Espagne 1999-2005(Photo: Gaston et Septet)
Tour Agbar - Barcelone, Espagne 1999-2005
(Photo: Gaston et Septet)

@  Radio France Internationale. 
Direction Multimedia . 
116, avenue du Président Kennedy- BP 9516 - 75762 PARIS Cedex 16 - FRANCE


Afrique Matin démarre avec Guy Riboreau, Edwige Munoz, Pierre Delmas, Marcel Soubrier, Fouad Benhalla.  Au premier rang : Jacqueline Papet, Roland Domergue et Anne Toulouse. (de gauche à droite)
27/01/2010

1975: Radio France Internationale, la cinquième chaîne de Radio France

Radio France Internationale voit le jour en janvier 1975.
Encore meurtrie par le démantèlement de l'ORTF et la suppression de 14 des 17 langues pratiquées dans les émissions en direct, elle doit s'intégrer dans la nouvelle société de Radio France.

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