samedi 23 juillet 2011

Alstom



Alstom, quel rôle pour l’Etat ?

Le 30 avril 2014 par Bertrand Nouel
Mais qu’est-ce que ce tintamarre où l’on voit un ministre bondir comme un diable qui sort de sa boîte en affirmant sa préférence pour Siemens, le chef de l’État prendre lui-même les choses en main et recevoir toutes affaires cessantes les protagonistes, puis saisir l’AMF et gagner du temps, le dirigeant de General Electric prendre de très importants engagements écrits, Siemens déclarer de son côté refaire une offre, enfin le conseil d’administration d’Alstom décider à l’unanimité d’accepter l’offre de General Electric sous la réserve toutefois d’une période de négociation ouverte à toutes les parties ? Au-delà d’une communication désastreuse de la part du gouvernement, de mots inadmissibles prononcés, et une fois l’écume de la tempête retombée, y a-t-il place pour une intervention justifiée de l’État et à quel titre ?

Non au patriotisme cocardier !

C’est pourtant ainsi que s’est noué le débat après les soudaines déclarations fracassantes du ministre de l’économie, dans un amalgame brouillon d’arguments où se mêlaient le patriotisme, un certain anti-américanisme, un appel à l’Europe de l’ « Airbus de l’énergie », des préoccupations de nature stratégique et pour finir la volonté de préserver l’emploi.
Alstom, avec son nom d’origine américaine, est une société mondiale depuis toujours, et aussi depuis plus de cent ans alliée avec GE (voir encadré).
Personne ne conteste que la restructuration du groupe s’impose. Pesant un quart de Siemens et un cinquième de GE, Alstom, qui a frôlé la faillite en 2004, n’a pas le niveau suffisant pour jouer dans la cour des très grands, alors que de nouvelles consolidations mondiales sont inévitables. On voit resurgir l’idée d’une nationalisation partielle et temporaire : mais pour quoi faire sinon pour en terminer au même endroit ? Une solution purement française ? Mais elle a évidemment été déjà explorée, et personne n’est semble-t-il candidat, et Bouygues, l’actionnaire de référence depuis 2006 et après son échec de sa tentative de mettre la main sur Areva, veut céder sa participation.
Alstom n’est pas d’importance « stratégique » à proprement parler !
Alstom est-elle d’importance stratégique, comme on a commencé à nous le faire entendre, assez curieusement de tous côtés à la fois ? Confusion à ne pas commettre, Alstom est un fleuron technique, mais pas une entreprise stratégique. Car l’indépendance énergétique de la France – si c’est la signification qu’on veut donner au terme - n’est pas en jeu, pas même dans le domaine nucléaire, où cette indépendance est entre les mains de producteurs comme Areva et EDF, voire Total pour le pétrole, mais pas de fournisseurs de turbines qui sont sur le marché mondial comme tout autre équipement. Il y a à ce propos un discours pour le moins ambigu de la part du gouvernement, dont le Premier ministre évoque l’indépendance énergétique de la France, cependant que le chef de l’État a pris soin, et d’ailleurs le Premier ministre (se reprenant ?) après lui, de proclamer qu’il ne se prononcerait que sur le critère de l’emploi et du maintien des capacités techniques, recentrant ainsi le débat en ce qui le concerne.
L’État n’est pas illégitime à donner son avis sur la base des objectifs sociaux d’intérêt général qu’il a pour mission de poursuivre, voire à utiliser les moyens de pression dont il dispose pour obtenir les meilleures conditions de ce point de vue, et éventuellement faire pencher la balance, mais il ne dispose pas de pouvoirs coercitifs et n’a pas à se substituer aux entreprises privées dans la décision finale. C’est toute la différence, et c’est le sens de la décision que vient de prendre le conseil d’administration d’Alstom en acceptant l’offre de GE et en recadrant ainsi implicitement l’intervention de l’État après les déclarations tonitruantes et hors de propos du ministre de l’Économie. Même si cet accord a été accompagné de l’ouverture d’une période de réflexion en cas « d’offres non sollicitées » (la précision est d’importance). C’est d’ailleurs l’intérêt d’Alstom de faire monter les enchères, tout en ménageant une porte de sortie honorable à l’État.

Une cocarde européenne ?

Il y a quelque temps, le chef de l’État évoquait son souhait d’un « Airbus de l’énergie », afin de favoriser les solutions européennes. Airbus est à vrai dire le seul succès de l’Europe dans cette direction, et les rapports de Siemens et d’Alstom, au-delà du fait qu’ils sont assez exécrables au niveau des dirigeants, sont ceux de concurrents. Siemens est quatre fois plus important qu’Alstom, les deux entreprises sont fréquemment en litige, et tout rapprochement se traduirait selon toute vraisemblance par la disparition de la seconde. Au demeurant, Siemens n’a pas les yeux de Chimène pour Alstom, et son intérêt pour cette dernière paraît bien découler d’une démarche purement défensive, Alstom n’étant que l’instrument de la dispute entre l’allemande et GE et l’objectif étant de neutraliser la française pour empêcher l’américaine de dominer le secteur de l’industrie. Pas très encourageant pour Alstom… En tout cas, on est loin des préoccupations européennes et parler d’Airbus de l’énergie pour évoquer le rapprochement entre deux très anciens concurrents et ennemis (ce qui n’était pas le cas d’Airbus) relève de la naïveté.
Mais là encore ce n’est pas à l’État de dicter sa solution, et l’État allemand quant à lui a rappelé qu’il n’avait pas pour politique d’intervenir à la place de ses industriels. Dans de telles conditions, pourquoi Alstom devrait-elle préférer des capitaux allemands à des capitaux américains ?

Les capitaux étrangers font la richesse de la France !

La France manque de capitaux pour soutenir ses champions. A qui la faute, si faute il y a ?
La France possède un nombre record de champions mondiaux. Mais ceux-ci ne peuvent tenir leur rang que grâce à des capitaux très importants, qui lui font défaut. On sait déjà que les capitaux étrangers détiennent la moitié environ des entreprises cotées et nettement plus des entreprises du CAC 40. Et bien entendu ce sont aussi les capitaux étrangers qui détiennent en grande partie la dette souveraine française. Aurait-on déjà oublié l’appel des filiales des grands groupes américains, ainsi que le discours de François Hollande au début de l’année, découvrant la chute des investissements étrangers en France et payant de sa personne au cours de son voyage aux États-Unis pour persuader que « la France n’a pas peur des capitaux étrangers » ?
Il est certainement impossible pour une nation dont le PIB est inférieur à 3% du PIB mondial de penser que ses si nombreux champions mondiaux peuvent se maintenir à leur rang en disposant seulement des capitaux nationaux. Mais il est paradoxal qu’avec de tels champions une bonne partie de la France se dresse contre le capitalisme, que son chef déclare normal que les capitaux doivent être taxés comme le travail et les pénalise comme aucun autre pays ne le fait. Faut-il vraiment au surplus agiter la cocarde au risque de faire fuir un investisseur étranger disposé à payer 10 milliards d’euros pour développer une activité qui précisément manque de capitaux et de taille mondiale ?
L’expérience a-t-elle montré qu’il fallait se méfier des capitaux étrangers et des entreprises contrôlées par des actionnaires étrangers ?
A commencer par General Electric elle-même, n’avons-nous pas l’exemple d’un partenaire très ancien et fiable ? Ce groupe, c’est notamment 11.000 salariés en France et 4,5 milliards d’exportations. Le principal succès de Safran, leader mondial français en matière de propulsion aéronautique, est le moteur CFM56 fabriqué et commercialisé par la société CFM International, une coentreprise à parité entre Safran et General Electric. Dans leur lettre ouverte de décembre 2012, les responsables français des entreprises étrangères implantées en France ont exprimé à la fois leur importance et l’inquiétude que leur inspirait la politique suivie par la France [1].
Il ne faut pas confondre nationalité des actionnaires de contrôle et présence territoriale des investissements : alors que l’industrie automobile française, propriétaire de ses marques prestigieuses, peine à maintenir son activité en France, le Royaume-Uni s’apprête à devenir, devant la France et derrière l’Allemagne, le deuxième producteur automobile européen. Et pourtant pas une des marques qui y sont exploitées n’appartiennent à une entreprise britannique ! Nissan a beau être une filiale du français Renault, sa production est plus élevée au Royaume-Uni qu’en France [2] ! C’est cela la compétitivité et la richesse d’un pays : pouvoir attirer les capitaux de partout. Et non pas l’esprit de cocarde…
Que d’errements et de prises de position contradictoires dans cette affaire ! Demandons à l’Etat d’accueillir à bras ouverts les capitaux étrangers dont nous avons cruellement besoin, de retenir les capitaux français en France (par une fiscalité qui ne soit pas aberrante) et de les développer (notamment par la création de fonds de pension), et enfin de ne pas vouloir se substituer aux entreprises françaises dans les décisions qu’elles ont à prendre dans le cadre de la recherche de partenaires.

Alstom, société mondiale mais en mal de capitaux.

Le groupe est actuellement le numéro un mondial dans certains secteurs des centrales et turbines et dans le ferroviaire (TGV en particulier). Son chiffre d’affaires, 20 milliards d’euros, est réalisé à 90% hors de France. Son actionnaire de référence est Bouygues (à 30%), qui a repris en 2006 la part de l’Etat, et le flottant, 63%, est composé en majorité d’institutionnels, dont 55% de Français, 22% d’Européens et 18% d’Américains. Le groupe emploie 93.000 personnes dans le monde, dont seulement 18.000 en France.
L’historique du groupe, en partie français et allemand à l’origine, (voir encadré) montre à l’évidence à quel point l’esprit cocardier est étranger à son développement. General Electric est entrée à son capital il y a… 121 ans !, le groupe a connu déjà deux co-entreprises internationales avec la GEC britannique et la suédoise ABB, a changé plusieurs fois d’activité et se présente en réalité comme un conglomérat qui a passé son temps à acquérir, intégrer et/ou céder une multitude d’entreprises françaises et surtout étrangères (allemandes, suédoises, italiennes, etc.). On note en particulier qu’en 1999 Alstom a déjà vendu la totalité de son activité turbines à gaz… à General Electric. Dans ces conditions, brandir la cocarde, surtout à l’endroit de cette dernière, relève assez d’un ridicule oublieux de ce que nos ancêtres avaient déjà compris du capitalisme il y a bien plus d’un siècle. En réalité toute l’histoire d’Alstom est marquée par un constant meccano, dont la cession projetée à General Electric n’est que le dernier avatar.
L’histoire d’Alstom est extrêmement mouvementée, qui commence en 1838 en Alsace avec la société alsacienne de constructions mécaniques (SACM). En 1893 se crée, sous pavillon allemand pendant les années d’annexion, La Compagnie française pour l’exploitation des procédés Thomson-Houston (CFTH) en s’associant à l’américain General Electric (déjà !), puis la SACM et la CFTH fusionnent en 1928 pour s’appeler Als-Thom (Alsace-Thomson), et fusionnent de nouveau en 1932 avec Constructions électriques de France. En 1969, la Compagnie générale d’électricité (CGE) qui avait absorbé Alcatel en 1966, devient l’actionnaire majoritaire d’Alsthom. En 1976, Alsthom acquiert les Chantiers de l’Atlantique qui deviennent Alsthom Atlantique.
En 1982, la CGE est nationalisée ainsi qu’Alsthom Atlantique. Après la privatisation, en 1989, Alsthom fusionne avec la branche GEC Power Systems du groupe britannique General Electric Company et devient ainsi, sous le nom de GEC Alsthom, une coentreprise paritaire franco-britannique, filiale commune de GEC et de la CGE. En 1991, la CGE se renomme Alcatel Alsthom. En 1994, la société achète 51% des actions du constructeur ferroviaire allemand Linke-Hofmann-Busch (LHB), de Salzgitter, de sa société mère Preussag, et la totalité trois ans plus tard.
En 1998, séparation des deux partenaires, suivie de la vente en Bourse de 52% de GEC-Alsthom, qui devient Alstom, et crée l’année suivante une coentreprise avec le suédois ABB, nommée ABB Alstom Power, dans le domaine des systèmes de production d’énergie, puis en acquiert en 2000 la totalité des parts. En 1999 également, elle vend à General Electric (États-Unis) (GE) la totalité de son activité turbines à gaz. En juillet 2000, Alstom rachète la société italienne Fiat Ferroviaria.
En 2003 Alstom traverse une très grave crise qui se règle par deux augmentations de capital successives et l’intervention de l’Etat sous les ministères successifs de Francis Mer et de Nicolas Sarkozy, ainsi que par d’importantes cessions : En 2004, Alstom cède à Areva son secteur Transmission et Distribution, en 2005, elle cède à Barclays Private Equity son activité Power Conversion, et en 2006, ses chantiers navals, les Chantiers de l’Atlantique et Leroux Naval, au profit du spécialiste norvégien Aker Yards.
De nombreux partenariats suivent : avec Bouygues pour une société commune dans le domaine hydraulique, avec Areva pour l’intégration de sa branche transmission, avec Transmashholding (TMH) pour permettre le déploiement de la société sur le marché russe, et tout dernièrement, en avril 2014, Alstom vend son unité d’échange de chaleur pour 730 millions d’euros au fonds d’investissement allemand Triton.]
C’est en juin 2006 qu’a été finalisée la sortie de l’État du capital d’Alstom, participation vendue à Bouygues.

Alstom : du vent dans les pales...




Alstom : du vent dans les pales...



(Boursier.com) -- Malgré un timing d'investissement sans doute discutable, au regard de la crise structurelle que traverse le secteur, la diversification d'Alstom dans les éoliennes pourrait porter ses fruits. Le groupe français avait mis un pied dans la spécialité durant l'automne 2007, avec le rachat de l'espagnol Ecotècnia pour une valeur d'entreprise de 350 millions d'euros (294 millions d'euros sans la dette). A l'époque, cette entreprise catalane de 765 personnes disposait de cinq usines en Espagne, pour un chiffre d'affaires de l'ordre de 350 millions d'euros et 7% de marge d'EBITDA. Désormais, le pôle Alstom Wind comprend 12 sites, après s'être étendu aux Etats-Unis, au Brésil, en Chine et en France, et propose aussi bien des éoliennes terrestres qu'offshores, avec une gamme allant de 1,67 à 3 MW pour les premières et de 6 MW pour les secondes.
La société est malheureusement assez discrète sur les performances de l'unité, car ses résultats sont fondus dans l'entité "Renewable Power", dont le chiffre d'affaires lors du dernier exercice clos le 31 mars dernier est ressorti à 2,03 milliards d'euros, en croissance organique de 2%, pour une marge opérationnelle de 7,4%, en baisse de -11%. "Renewable Power" comprend non seulement l'éolien mais aussi l'hydroélectricité et les énergies nouvelles (géothermie, vagues, marées, biomasse...). Alstom a précisé que la baisse de rentabilité était due à la part plus importante prise par l'activité éolienne, moins profitable. Selon la présentation donnée en marge des derniers résultats annuels, la branche "Wind" représente 20% du chiffre d'affaires de "Renewable Power", ce qui représente un peu plus de 400 millions d'euros.
Toujours est-il que la rentrée s'est avérée plutôt fructueuse pour les éoliennes d'Alstom, qui ferraillent avec des concurrents tels que Vestas, General Electric, Siemens ou Suzlon/REpower. Selon les données recueillies par Bloomberg, le groupe français a capté près de 33% des marchés éoliens du mois de septembre, avec 509 MW engrangés sur 1.565 MW annoncés. Ce pointage ne tient évidemment compte que des contrats rendus publics, qui sont en hausse de 46,3% par rapport au total de septembre 2011. Suzlon / REpower (618 MW) domine la période, tandis que Gamesa affiche 336 MW et Vestas seulement 64 MW. Alstom a profité du dynamisme du marché brésilien pour placer 190 turbines ECO122 de 2,7 MW à Queiroz Galvão et Casa dos Ventos, pour 500 millions d'euros en cumulé avec les contrats de services et de maintenance liés.
Depuis le début de l'année, les contrats annoncés publiquement par Alstom Wind totalisent 2.078 MW, via 5 accords seulement, car ils intègrent le projet géant d'éoliennes offshores français, pour lequel le groupe a été retenu en avril pour la fourniture de 240 éoliennes de 6 MW.

Tidal Generation


(Tradingsat.com) - Alstom a signé avec Rolls-Royce un accord portant sur l'acquisition de sa filiale à 100% Tidal Generation Limited (TGL), spécialisée dans la conception et la fabrication d'hydroliennes. L'achat de TGL devrait être finalisé dans les prochains mois, lorsque toutes les conditions du closing auront été réunies. 

TGL est spécialisée dans la conception, le développement et la fabrication d'hydroliennes, turbines qui transforment en électricité l'énergie des marées. Sa première turbine de 500kWe a été expérimentée avec succès au European Marine Energy Centre (EMEC) des Orkney, en Ecosse. En opération 12 heures par jour, elle a fourni au réseau plus de 250MWh d'électricité, une production suffisante pour alimenter 300 habitations. 

Cette acquisition consolide les positions d'Alstom dans le domaine des énergies renouvelables, aux côtés de son offre très large de produits et de services, allant de l'hydro-électricité au solaire, en passant par la géothermie et la biomasse. Elle complète les activités de recherche et développement déjà menées parAlstom dans le domaine des énergies marines dans son centre de Nantes, en Loire-Atlantique. Elle donne à l'entreprise l'opportunité d'étendre son expertise dans le domaine de la production d'électricité à partir des courants de marée, très variable selon les sites de production et de répondre ainsi aux attentes des futurs clients. 

TGL est basée à Bristol, au Royaume-Uni et emploie actuellement 29 personnes. La société va tirer tout le parti que peut lui offrir l'expérience d'Alstom dans toutes les technologies de génération d'électricité, sa présence mondiale et son offre intégrée, tant dans la génération que dans la transmission d'électricité. 

TGL a été la première start-up hébergée par le European Marine Energy Centre des Orkney qui ait reçu le « Renewable Obligations Certificate » délivré par le Royaume-Uni. TGL va installer dans les eaux des Orkneys une hydrolienne de 1MW d'ici la fin 2012 et la tester dans différentes conditions, de manière à définir les meilleures solutions techniques avant de passer à un stade commercial. 

“Avec cette acquisition, nous renforçons nos atouts dans un domaine prometteur et nous complétons notre large expertise dans les technologies les plus pointues de génération d'électricité d'origine renouvelable,” déclare Jérôme Pécresse, Président de Alstom Renewable Power. “Cette étape conforte notre position parmi les leaders dans les énergies marines, avec notre éolienne off-shore Haliade 150 et notre participation dans AWS Ocean Energy Ltd, société écossaise spécialisée dans l'énergie des vagues, avec laquelle nous allons équiper la plus grande ferme houlomotrice au monde, au large des côtes des Orkney. Nous voulons maintenant nous donner rapidement la capacité de participer à des fermes pilotes de génération d'électricité par les courants de marée, et développer une offre commercialisable,” ajoute Jérôme Pécresse. 


Alstom inaugure la plus grande éolienne offshore au monde, près de Saint- Nazaire

19/03/2012
Alstom a inauguré la plus grande éolienne offshore au monde, sur le site du Carnet en Loire-Atlantique le 19 mars. La cérémonie s’est déroulée en présence d’Eric Besson, Ministre chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’économie numérique, et de Patrick Kron, Président Directeur Général d’Alstom.
D’une puissance de 6 MW, l’éolienne Haliade 150 a été développée pour répondre à l’appel d’offres lancé par le gouvernement français en juillet 2011 et visant à installer 3 GW d’éolien offshore en France d’ici 2015. En vue de sa certification, la première Haliade 150 fera l’objet d’une série de tests à terre pendant un an sur le site du Carnet, avant la mise en mer d’une seconde machine au large des côtes belges à l’automne 2012. La fabrication des préséries est prévue en 2013 pour une production en série dès 2014.
Le site du Carnet situé à proximité de Saint-Nazaire en bord d’estuaire a été choisi pour ses caractéristiques géologiques très proches de l’environnement sous-marin dans lequel seront installées les éoliennes. Sur des piliers enfoncés à plus de 30 m de profondeur a été installée la sous-structure de 25 m (le jacket) sur laquelle a été progressivement monté le mât d’une hauteur de 75 m. Au total, la nacelle domine à plus de 100 m du sol. L’éolienne et sa structure de support cumulent un poids total de 1 500 tonnes. 
Alstom est le fournisseur exclusif du consortium mené par EDF Energies nouvelles qui regroupe Dong Energy, énergéticien danois leader mondial de l’éolien offshore, ainsi que des développeurs (Nass & Wind et wpd Offshore). L’accord du consortium avec Alstom offre une occasion unique de développer une éolienne de technologie française, fabriquée et assemblée sur le territoire national, faisant appel à de nombreux sous-traitants industriels locaux, et bénéficiant de partenariats technologiques avec plusieurs organismes. Près de 200 fournisseurs du secteur de l’éolien offshore seront impliqués dans ce projet.
Alstom prévoit, en cas de succès dans l’appel d’offre du consortium, d’implanter jusqu’à 4 usines dédiées à la production des composants et à l’assemblage de ces éoliennes offshore dans les zones portuaires de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour les nacelles et les alternateurs, et de Cherbourg (Manche) pour les pales et les mâts. Ces sites français seraient pour Alstom les premiers au monde entièrement dédiés à l’éolien offshore et permettraient de créer 5 000 emplois pérennes et qualifiés, dont 1 000 emplois directs.
Une technologie de pointe pour la plus puissante des éoliennes
Cette éolienne en mer de nouvelle génération sera capable d’alimenter en électricité l’équivalent d’environ 5 000 foyers par unité.
Pour répondre aux contraintes strictes imposées par l’environnement marin, Alstom a développé une éolienne de 6 MW, simple, robuste et efficace, qui permettra d’améliorer la compétitivité de l’éolien offshore. Simple, cette éolienne fonctionne sans boîte de vitesse (par entraînement direct) et est dotée d’un alternateur à aimants permanents, ce qui réduit les coûts d’exploitation et de maintenance. Robuste, l’Haliade 150 est équipée de la technologie Alstom PURE TORQUER qui protège l’alternateur grâce à un report des efforts mécaniques indésirables du vent vers le mât de l’éolienne, ce qui en optimise la performance. Enfin, l’Haliade 150 présente une productivité accrue grâce à un rotor de 150 m (les pales de 73,50 m sont les plus longues au monde) qui constitue le gage d’un meilleur facteur de charge.
A ce jour, Alstom a installé ou construit quelques 2 300 éoliennes qui produisent plus de 3 000 mégawatts dans une douzaine de pays (Espagne, Brésil, Royaume-Uni, France, Italie, Portugal, Maroc, Etats-Unis…). L’évolution des éoliennes d’Alstom a été marquée par des innovations en ingénierie qui ont permis d’augmenter leur taille et leur puissance nominale. La puissance des éoliennes on-shore d’Alstom s’établit entre 1,7 et 3 MW.
Des tests à terre et en mer pour la certification du produit 
Les tests sur terre permettent d’accéder facilement à l’éolienne pour effectuer les nombreuses mesures et manipulations exigées pour la certification du premier modèle, procédure qui requiert l’installation d’un mât de mesure à proximité.
L’analyse de la courbe de puissance de l’éolienne qui détermine sa capacité à produire efficacement de l’électricité en fonction du vent, est au cœur de cette procédure de certification. Les tests permettront aussi, une fois tous les capteurs supplémentaires installés, de valider l’ensemble des simulations (efforts, températures, durées de vie,…) qui ont servi à la conception de l’Haliade 150 et d’en affiner le fonctionnement.
L’ensemble des équipements électriques installés dans le mât (convertisseurs, transformateur, réseau électrique de basse tension, réseaux informatiques et calculateurs) seront soumis à des tests de validation avancée.
Le générateur subira des tests permettant de mesurer la température de fonctionnement, les vibrations, ou encore prendre des mesures de courant et tension.
Ensuite, les différents éléments mécaniques composant l’éolienne seront soumis à des mesures de vibrations, d’efforts (notamment pour les pales), de temps de réaction.
Enfin, la performance globale de l’éolienne et les paramètres des logiciels de pilotage seront analysés pendant cette phase de tests sur terre.
Les essais en mer qui commenceront à l’automne 2012 permettront de tester dans les conditions réelles d’exploitation les aspects de maintenance et de raccordement.
Une première machine fabriquée comme une éolienne de série
La première nacelle de l’Haliade 150 a été assemblée à Saint-Nazaire, dans un atelier préséries temporaire qui a pour vocation d’assurer la production d’environ 40 machines au cours des trois prochaines années. La deuxième machine est actuellement en cours d’assemblage. Ces opérations d’assemblage mobilisent environ 40 opérateurs et ingénieurs d’Alstom.
L’assemblage débute par le bloc central de l’éolienne qui assure l'interface entre le mât et la nacelle. Ce bloc contient le système d'orientation motorisée (intégrant notamment un roulement d'orientation) qui permet d’ajuster la position de la nacelle vis à vis du mât. La nacelle et les pales de l’éolienne pourront ainsi être réorientées à tout instant pour capter le vent. Afin de faciliter les opérations de maintenance, le bloc central est équipé d'un hélipad permettant d’hélitreuiller le personnel d’intervention.
Parallèlement, le bloc intermédiaire est assemblé au générateur à aimant permanent qui sera entraîné directement par la rotation des pales pour produire l’électricité. Ces deux blocs - central et intermédiaire - représentent un poids total de près de 300 tonnes. Ils sont ensuite associés pour recevoir le rotor de l’éolienne sur lequel les 3 pales seront montées. Ce rotor de 150 m de diamètre est en liaison d’entraînement mécanique directe avec le rotor du générateur.
L’atelier préséries de Saint-Nazaire joue un rôle important dans le futur processus de production des éoliennes offshore. Il permet en effet d’appliquer dès les premières machines un certain nombre de règles et procédures qui seront mises en œuvre lors de la production commerciale.
5 000 emplois pérennes et qualifiés, dont 1 000 emplois directs à Saint-Nazaire et Cherbourg
L’offre du consortium mené par EDF EN porte sur les sites de Saint-Nazaire, Saint-Brieuc, Courseulles-sur-Mer et Fécamp. Le choix de ces 4 zones s’appuie sur des études de vent et des études environnementales menées pendant environ quatre ans, ainsi que sur des campagnes géotechniques approfondies réalisées sur chaque site pour déterminer la nature des fonds marins. Par ailleurs, la concertation engagée de longue date avec l’ensemble des acteurs locaux – pêcheurs, communes, élus, riverains – a permis d’aboutir d’ores et déjà à un large consensus.
Le dimensionnement industriel du projet sera fonction des résultats de l’appel d’offres en avril. Les investissements d’Alstom pourraient atteindre 100 millions d’euros. Alstom prévoit d’assembler les nacelles et de fabriquer les alternateurs à Saint-Nazaire. D’une capacité de 100 machines chacune par an, ces deux usines seraient opérationnelles en 2015 (alternateurs) et 2016 (nacelles) et représenteraient 300 emplois directs.

La production des pales, en partenariat avec LM Wind Power, ainsi que la fabrication des mâts se feraient à Cherbourg. Avec un démarrage de la production prévu en 2016, ces deux usines représenteraient 500 emplois directs pour une production annuelle de 100 sets de 3 pales.
A cela viendrait s’ajouter, dans la région Pays de la Loire, l’implantation d’un centre d’ingénierie et de R&D de 200 personnes dédié à l’éolien offshore, premier et unique centre de ce type localisé sur le territoire national.
Les ports de Saint-Nazaire et Cherbourg ont été retenus à l’issue d’une phase de consultation approfondie, à l’aune de critères combinant la qualité des infrastructures, les facilités d’accès aux fermes éoliennes prévues par l’appel d’offres, les dispositifs de soutien à l’investissement portés par les collectivités locales, mais également l’existence d’un savoir-faire industriel et la capacité de constituer un tissu industriel dense tourné vers l’éolien offshore.
Au-delà de la filière industrielle générée par Alstom, le consortium prévoit d’implanter, dans les ports de Saint-Nazaire, Brest, Cherbourg et Le Havre, jusqu’à huit unités pour la construction des fondations des éoliennes, ainsi que quatre centres d’exploitation-maintenance dans les ports de proximité de La Turballe, Saint-Quay-Portrieux, Caen-Ouistreham et Fécamp, créateur de 2 500 emplois supplémentaires. Au total, ce sont donc près de 7 500 emplois qui seraient créés pour ce projet.







Newsletter Morning Meeting numéro 2366  
lundi 17 septembre 2012



Alstom (+1.51% à 30.17 euros): Alstom Renewable Power a signé une lettre d‘intention avec Casa dos Ventos, un des principaux développeurs brésiliens sur le marché de l’électricité d’origine éolienne, pour équiper des fermes dans l’état de Rio Grande do Norte (nord-est du Brésil). Le projet, d’une valeur d’environ 230 millions d’euros, porte sur la livraison de 68 éoliennes ECO 122 destinées à des fermes éoliennes situées dans la région de João Câmara, ainsi que sur les opérations et la maintenance de ces fermes. Il représente une capacité de production de plus de 180 MW. Le contrat devrait être signé d’ici la fin du mois de septembre.



Newsletter Morning Meeting numéro 2364  
jeudi 13 septembre 2012


Alstom (+1.27% à 29.83 euros): Alstom Thermal Power a remporté à Taïwan et en Roumanie d’importants contrats portant sur des systèmes de contrôle de la qualité de l’air, pour un montant total de plus de 160 millions d’euros. A Taïwan, Alstom se voit confier par CTCI la fourniture de plusieurs systèmes de contrôle de la qualité de l’air dans le cadre de la rénovation de la centrale électrique de Talin (2 x 800 MW), mené par Taiwan Power Company. Il s’agit d’une part d’un système de désulfuration des fumées par eau de mer, et d’autre part d’un système d’élimination des particules avec filtre à manches. En Roumanie, Alstom installera un système de désulfuration des fumées par voie humide à la centrale électrique de Craiova 2 (2 x 150 MW) exploitée par le nouvel opérateur public roumain SC Complexul Energetic Oltenia SA. Cette installation permettra de réduire sensiblement les émissions de dioxyde de soufre de la centrale et de répondre aux normes antipollution européennes les plus récentes. 

Deutsche Bahn fait une commande de 140 millions d'euros à Alstom



Logo de Deutsche Bahn à la gare de Lehrter à Berlin le 16 mars 2006 (Photo John Macdougall/AFP/Archives)

Mardi 03 avril 2012, 12h21
La compagnie allemande de chemins de fer Deutsche Bahn a annoncé mardi avoir passé une commande de vingt-huit trains régionaux au français Alstom pour un montant "d'environ 140 millions d'euros".
C'est un succès commercial de plus pour Alstom, qui a annoncé lundi avoir reçu une commande géante de l'opérateur français SNCF, portant sur 30 rames de train à très grande vitesse et d'un montant estimé à 900 millions d'euros.
Deutsche Bahn a précisé dans un communiqué que cette commande était la première concrétisation d'un contrat-cadre passé en octobre dernier avec trois constructeurs (Alstom, l'allemand Stadler et l'espagnol CAF), prévoyant l'achat de 400 trains régionaux au total, à répartir entre les trois entreprises.
Mardi, l'opérateur allemand a d'ailleurs aussi annoncé, en parallèle à la commande à Alstom, l'achat à Stadler de 14 trains pour 75 millions d'euros, également destiné à des liaisons régionales.
Deutsche Bahn a entrepris de moderniser sa flotte régionale.
Le transport régional de passagers reste la plus lourde composante du chiffre d'affaires de l'opérateur, devant le transport de passagers sur les grandes lignes et le fret. C'est aussi le domaine le plus concurrentiel pour Deutsche Bahn, en raison de l'arrivée de nombreux opérateurs privés, qui jusqu'ici n'entament toutefois qu'à la marge sa domination.


Alstom reçoit une méga-commande de SNCF, abandonne son recours contre Eurostar




Un TGV duplex en test entre Dijon et Besançon en juin 2001 (Photo Sebastien Bozon/AFP)

Lundi 02 avril 2012, 18h02
Le groupe industriel Alstom a engrangé une commande géante de la SNCF pour plusieurs dizaines de rames TGV duplex et abandonné du même coup ses poursuites contre la décision d'Eurostar, filiale de l'exploitant français, qui lui avait préféré en 2010 son concurrent allemand Siemens.
La SNCF et Alstom avaient signé le 27 juin 2007 un contrat prévoyant une tranche ferme de 55 rames Euroduplex qui est actuellement en cours d'exécution jusqu'à mi-2015. Les premières rames sont en exploitation commerciale sur la nouvelle ligne à grande vitesse Rhin-Rhône entrée en service le 11 décembre dernier.
Ce contrat comportait également une option pour la livraison de 40 rames supplémentaires, qui vient d'être exercée par la SNCF. L'exploitant historique du réseau ferroviaire français a signé la commande vendredi, in extremis pour permettre à Alstom de la comptabiliser dans ses comptes annuels 2011/12, clos le 30 mars.
Le groupe a réalisé au troisième trimestre un chiffre d'affaires et des commandes en repli de respectivement 7% et 11%. Il avait néanmoins prévu un "fort niveau de commandes" et un chiffre d'affaires "en net progrès" au 4e trimestre.
"Compte tenu du dédit possible sur 10 rames, Alstom a enregistré sur le dernier trimestre de l'exercice 2011/12 une commande correspondant à 30 rames, pour une valeur d'environ 900 millions d'euros", a indiqué le groupe industriel, dans un communiqué.
Ces rames de trains à très grande vitesse à deux niveaux seront livrées à partir de 2015.
Elles seront construites sur les différents sites français d'Alstom Transport ainsi que ses sites de Charleroi (Belgique) et Montréal (Canada).
- juteux contrat -
"Au total, 1.500 personnes travaillent chaque jour au service de la grande vitesse dans ces sites", a relevé Alstom, dont les principaux fournisseurs français Faiveley Transport, Logitrade, COMECA, CEIT, TFCM et Association Bretagne Atelier vont également bénéficier de ce contrat.
Ces rames Euroduplex intègrent des équipements de signalisation compatibles avec tous ces réseaux européens et sont dotées d'équipements de traction adaptés aux différentes tensions électriques utilisées en Europe, a relevé Alstom.
Dans le sillage de la signature de ce juteux contrat, le groupe a décidé de faire un geste d'apaisement à l'égard d'Eurostar, filiale à 55% de la SNCF.
Un Eurostar le 19 décembre 2011à l'entrée du tunnel sous le Manche (Photo Mark Renders/AFP/archives)
Le PDG d'Alstom Patrick Kron a décidé de "mettre fin à la procédure engagée pour contester devant la Haute cour de Londres, au Royaume-Uni, l'appel d'offres lancé en 2009 par Eurostar dans le but de renouveler sa flotte".
Réagissant à la décision d'Alstom, Eurostar a dit, lundi, prendre "note de la décision d'Alstom qui a confirmé mettre un terme au contentieux que l'entreprise avait initié en octobre 2010".
Eurostar avait annoncé fin 2010 l'achat de dix trains à grande vitesse au groupe allemand Siemens pour 600 millions d'euros, alors qu'Alstom était auparavant l'unique fournisseur en trains à grande vitesse du groupe SNCF.
Le groupe industriel français avait contesté la procédure d'appel d'offres devant la justice britannique, le siège d'Eurostar se trouvant au Royaume-Uni. Il avait subi un revers en juillet dernier quand la Haute Cour avait jugé irrecevables les arguments d'Alstom.
L'attribution de cette commande à Siemens avait également déclenché la colère du gouvernement français, qui s'était publiquement offusqué du choix d'Eurostar pour le constructeur allemand dont les trains n'étaient pas encore homologués pour circuler dans le Tunnel sous la Manche.
Cette querelle franco-allemande se déroulait alors que la compagnie publique allemande Deutsche Bahn venait d'annoncer qu'elle souhaitait concurrencer Eurostar en faisant circuler ses propres trains (fabriqués aussi par Siemens) dans le Tunnel.
La compagnie allemande, qui veut établir des liaisons régulières avec Londres en 2013, a déposé en juillet 2011 une demande d'homologation auprès de la Commission intergouvernementale (CIG), organisme chargé de la sécurité de l'infrastructure.


Newsletter Morning Meeting numéro 2185
Mardi 3 janvier 2012

Alstom (+2.84% à 24.1 euros) : Alstom Grid a signé un contrat d’environ 240 millions d’euros avec la compagnie d’électricité suédoise Svenska Kraftnät, dans le cadre d’un projet de réseau d’une capacité de 1 400 MW couvrant le sud-ouest du pays (South-West Link). Cette liaison permettra de relier Barkeryd, au centre de la Suède, à Hurva dans le sud, en faisant appel à la technologie haute tension à courant continu (HVDC). Le contrat correspondant est enregistré au troisième trimestre de l’exercice fiscal 2011/2012 d’Alstom. Pour ce projet de transport d’électricité, Alstom Grid fournira sa technologie HVDC MaxSine™ basée sur des convertisseurs de source de tension. Aux termes du contrat, Alstom livrera des postes de conversion HVDC aux deux extrémités de la ligne, des systèmes de contrôle et de protection, des transformateurs convertisseurs, des équipements de poste électrique, et mènera les travaux de génie civil et la gestion de projet. Cette liaison sud-ouest devrait être achevée fin 2014. Les principales entités d’Alstom concernées par ce projet seront le centre d’excellence HVDC de Stafford, en Grande-Bretagne, Västerås, en Suède pour les activités sur site, et Paris pour la gestion globale du projet et l’ingénierie.


32,31 EUR Temps réel 
+0,83% | +0,26 
 29/02/2012 17:27






Alstom


Valeur d'Actualité
Alstom a enregistré, entre le 1 er avril et le 30 juin 2011, des commandes de 5 milliards d’euros, en hausse de 44% (+ 34% hors Grid) par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires, à 4.5 milliards d’euros, est en baisse de 12 % (-23% hors Grid). Il traduit le faible niveau de commandes enregistrées pendant la crise économique. Le carnet de commandes s’élève à 47 milliards d’euros au 30 juin 2011 ; il représente 28 mois de chiffre d’affaires. Concernant la situation financière et les perspectives, le faible niveau des ventes du premier semestre de l’exercice 2011/12 va affecter la performance opérationnelle et le cash flow libre de cette période. La structure financière reste néanmoins solide et, par l’effet combiné de la reprise commerciale récente et des effets positifs des plans de restructuration, une amélioration est attendue au second semestre. Sur cette base, le groupe confirme que la marge opérationnelle de l’exercice 2011/12 devrait se situer dans la fourchette déjà annoncée de 7% à 8%. Hier, le titre a progressé de 1.4% à 38.97 euros, dans des volumes 2.8 fois supérieurs à la moyenne des 20 derniers jours. Sur un an glissant, Alstom prend 7.0% (indice Cac 40 sur la période: +8.3%). Sur le plan technique, le titre est inférieur à ses moyennes mobiles 20 et 50 jours.



Alstom : le titre en berne après son chiffre d'affaires trimestriel

Alstom : le titre en berne après son chiffre d'affaires trimestriel

(Easybourse.com) Depuis l'ouverture ce mercredi, la valeur Alstom affiche la plus forte baisse du CAC 40. Le groupe industriel a annoncé des ventes trimestrielles et des commandes en-dessous des attentes des analystes.
Au premier trimestre de son exercice 2011-2012, le groupe français Alstom a dégagé un chiffre d’affaires en recul de 12%, à 4,5 milliards d’euros, alors que les analystes attendaient en moyenne 5,2 milliards. Le groupe est pénalisé par le faible niveau de commandes enregistrées durant la crise. Ce mercredi vers 11h45, le titre Alstom perdait 1,29%, à 37,95 euros, soit la plus importante baisse du CAC 40 qui progressait de près de 1%, à 3 731 points. Entre avril et juin 2011, les commandes d’Alstom se sont établies à 5 milliards d’euros, soit une progression de 44% sur un an. Toutefois, le consensus tablait sur 5,36 milliards d’euros. Au 30 juin, le carnet de commandes a atteint 47 milliards d'euros, correspondant à 28 mois de chiffre d’affaires. Le groupe industriel a averti que 'le faible niveau des ventes du premier semestre de l'exercice 2011-2012 va affecter la performance opérationnelle et le cash flow libre de cette période'. Cependant, Alstom maintient son objectif annuel de margeopérationnelle de 7% à 8%. 'La structure financière reste néanmoins solide et, par l'effet combiné de la reprise commerciale récente et des effets positifs des plans de restructuration, une amélioration est attendue au second semestre', précise le groupe.


Objectif confirmé pour Alstom qui voit un 1er semestre difficile

Publié le 20 Juillet 2011 Copyright © 2011 Reuters
Objectif confirmé pour Alstom qui voit un 1er semestre difficilePARIS (REUTERS) - ALSTOM A CONFIRMÉ MERCREDI SON OBJECTIF DE MARGE OPÉRATIONNELLE COMPRISE ENTRE 7% ET 8% EN 2011-2012 MAIS PRÉVENU QUE LA FAIBLESSE DE SES VENTES, EN RECUL DE 12% AU PREMIER TRIMESTRE, AFFECTERAIT SES PERFORMANCES AU PREMIER SEMESTRE.
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Le spécialiste des infrastructures d'énergie et de transport, pénalisé par le faible niveau de commandes enregistrées pendant la crise, a cependant vu celles-ci rebondir de 44% à cinq milliards d'euros au premier trimestre (1er avril-30 juin).
"Le faible niveau des ventes du premier semestre de l'exercice 2011-2012 va affecter la performance opérationnelle et le cash flow libre de cette période", a-t-il indiqué dans un communiqué.
"La structure financière reste néanmoins solide et, par l'effet combiné de la reprise commerciale récente et des effets positifs des plans de restructuration, une amélioration est attendue au second semestre."
Vers 11h20, le titre ALSTOM recule de 1,52% à 37,865 euros, enregistrant la plus forte baisse d'un CAC 40 en hausse de 0,52%. L'action progresse de 5,7% depuis le début de l'année.
Des analystes ont souligné que les chiffres du premier trimestre étaient en dessous des attentes du marché, tant en termes de ventes que de commandes. "Le haut de la fourchette de prévision semble ambitieuse", a écrit l'un d'entre eux dans une note.
Entre le 1er avril et le 30 juin, les ventes d'ALSTOM ont atteint 4.526 millions et ses commandes 5.010 millions, les marchés émergents ayant représenté 63% des contrats enregistrés sur la période.
28 MOIS DE CHIFFRE D'AFFAIRES
Les analystes interrogés par la rédaction de Reuters attendaient en moyenne un chiffre d'affaires et des commandes compris entre 5 et 5,5 milliards d'euros.
En dehors de la branche Grid, l'activité transmission d'électricité consolidée depuis juin 2010, les prises de commandes et le chiffre d'affaires du groupe ont respectivement progressé de 34% et reculé de 23% par rapport au premier trimestre 2010-2011.
A 47 milliards d'euros au 30 juin, le carnet de commandes représente au total 28 mois de chiffre d'affaires.
Les commandes du premier trimestre ont bondi de 77% à 2,8 milliards d'euros dans l'activité "Thermal power" (électricité thermique), enregistrant leur meilleur trimestre depuis deux ans, mais les ventes de cette activité ont reculé de 29% à 1,9 milliard.
Le Financial Times écrit par ailleurs mercredi qu'un consortium espagnol constitué notamment de Talgo et OHL a remporté un contrat de sept milliards d'euros pour construire la ligne ferroviaire à grande vitesse en Arabie saoudite, qui reliera les villes saintes de La Mecque et Médine à Djeddah, aux dépens du consortium mené par ALSTOM.
Le ministère espagnol des Travaux publics, interrogé mardi sur des informations de presse allant dans le même sens, a fait savoir que les entreprises ibériques étaient bien placées mais que le contrat n'avait pas encore été officiellement attribué.
"Traditionnellement, toute décision est annoncée par le client (...). Si une décision négative nous était notifiée, ce serait une triste nouvelle", a de son côté déclaré lors d'une conférence téléphonique Patrick Kron, le PDG d'ALSTOM.
Prié de dire si ALSTOM envisageait de nouveau un rapprochement avec Areva depuis la nomination de Luc Oursel à la tête du groupe en remplacement d'Anne Lauvergeon, Patrick Kron a répondu: "(Le dossier) n'est pas sur la table et n'est nulle part dans mon bureau."
Benjamin Mallet, édité par Gilles Guillaume

C.L.
Publié le 20 Juillet 2011



Description

Alstom SA is a France-based company that specializes in the manufacture and supply of transport and energy infrastructure. The Company designs, supplies and maintains a range of high technology products used for power generation sector and industrial markets, including turbines, alternators and boilers. It also produces hydroelectric equipment, combined-cycle power plants and environmental control systems. In addition, Alstom SA supplies equipment and infrastructure for the rail transport sector, notably rolling stock, signaling and maintenance systems, locomotives and high-speed tilting trains, among others. The Company has production facilities in over 70 countries worldwide. As of March 31, 2010, Alstom SA controls a number of companies through its wholly owned subsidiary Alstom Holdings, including Alstom SpA, Alstom Inc, Alstom Mexico SA de CV, Alstom Australia Holdings Ltd, Alstom Canada Inc and Alstom Transport SA, among others.

Officers and directors

Patrick KronChairman of the Board, Chief Executive Officer, Member of Ex.Com.
Philippe JoubertDeputy Chief Executive Officer, Member of the Executive Committee
Nicolas TissotFinancial Director, Member of the Executive Committee
Philippe CochetExecutive Vice President, President of Alstom Thermal Power, Member of the Executive Committee
Jerome PecresseExecutive Vice President, President of Alstom Renewable Power, Member of the Executive Committee
Henri Poupart-LafargeExecutive Vice President, President of Alstom Transport, Member of the Executive Committee
Gregoire Poux-GuillaumeExecutive Vice President, President of Alstom Grid, Member of the Executive Committee
Bruno GuillemetSenior Vice President of Human Resources, Member of the Executive Committee
Keith CarrGeneral Counsel, Member of the Executive Committee
Candace K. BeineckeDirector

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