jeudi 9 septembre 2010

ERICSSON(L.M.)(TELEFONAKTIEBOLAGET) SER'B' NPV (ERIC B)


ERICSSON(L.M.)(TELEFONAKTIEBOLAGET) SER'B' NPV (ERIC B)

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08/09/2010 18:01
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Armateur de télécommunications
Suède











(AOF) - L'action Ericsson cède 4,78% à 84,60 couronnes suédoises à la Bourse de Stockholm sous l'effet de la publication de résultats semestriels décevants. Le numéro un mondial des équipements de réseaux pour la téléphonie mobile a pâti d'une pénurie de composants et du comportement prudent des opérateurs télécoms en matière d'investissement. En revanche, le groupe suédois a publié une rentabilité (marge brute) de 39% supérieure aux attentes (37,5%) grâce au dynamisme du très rentable marché américain.

Au deuxième trimestre, le résultat opérationnel, hors coûts de restructuration et co-entreprises, s'est élevé à 5,3 milliards de couronnes suédoises (561 millions d'euros), contre 6,1 milliards, un an plus tôt. La prévision moyenne des analystes était de 5,8 milliards.

Le chiffre d'affaires a reculé de 8% à 48 milliards de couronnes, ce qui est également inférieur au consensus de 50,5 milliards de couronnes. Sur une base organique, le repli est de 15%. Ericsson a évalué le manque à gagner provoqué par la pénurie de composants entre 3 et 4 milliards de couronnes. Le groupe a précisé qu'au niveau géographique, seule la région Amérique du Nord avait enregistré une croissance des ventes en base annuelle.

Le groupe a annoncé que son programme de réduction des coûts avait été finalisé comme attendu au deuxième trimestre. Il devrait lui permettre d'économiser de 15 à 16 milliards de couronnes suédoises par an grâce notamment à la réduction de 6500 postes.

(C.J)

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Equipementiers télécoms

Si l'arrivée sur le marché des smartphones a représenté un tournant pour le secteur, une autre évolution importante se produit. Le segment des téléphones bas de gamme, destinés aux pays émergents, est pris d'assaut par les petits fabricants, essentiellement basés en Asie. Ils assoient peu à peu leurs positions, au détriment de géants tels que Nokia ou Samsung. Ainsi, depuis le premier trimestre 2010, l'hong-kongais G-Five, fait partie des dix premiers équipementiers mondiaux. Autre exemple : l'indien Micromax, qui développe des téléphones très bon marché et très simples. Il est devenu fin 2009 le troisième vendeur de téléphones mobiles sur son marché domestique, devançant désormais LG. De façon plus générale, les fabricants classés au-delà de la dixième place mondiale ont ensemble vendu 19,2% des téléphones mobiles dans le monde sur le premier trimestre 2010, contre 16,5% un an plus tôt. Conséquence : la part de marché cumulée des cinq plus gros fabricants (Nokia, Samsung, LG, RIM et Sony Ericsson) a chuté de 73,3% sur les trois premiers mois de 2009, à 70,7% sur la même période de 2010.

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Source:AOF 23.07.2010 11:16



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