dimanche 10 avril 2011

Panneaux solaires - Dossier @ L'Écho


Un investissement dans des panneaux solaires représente un montant lourd à débourser. Quelles sont les possibilités de financement pour votre entreprise?
Malgré un amortissement relativement rapide, tout investissement dans des panneaux solaires reste lourd. C’est pourquoi certaines entreprises optent pour la formule de location. Qu’en est-il exactement?



Fonds propres

L’entreprise qui place des panneaux solaires sur le toit de ses bâtiments devra investir plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de milliers d’euros. "L’investissement est le plus rentable quand il est financé par fonds propres", commence Wouter Geldhof, partenaire et spécialiste des questions énergétiques au sein du bureau d’avocats Stibbe. "Dans la pratique, cette formule est cependant très rare: les dirigeants d’entreprises préfèrent utiliser un excédent de liquidités ou une ligne de crédit résiduelle pour promouvoir leur cœur d’activité."

Prêt vert

La plupart des chefs d’entreprises vont par conséquent s’adresser à leur banque. Mais les prêts verts typiques, qui permettent aux particuliers d’emprunter à des tarifs avantageux, ne sont pas accessibles aux entreprises. Elles ne bénéficient pas non plus de la réduction d’intérêts supplémentaire accordée par le pouvoir fédéral.

Leasing

Les dirigeants d’entreprises peuvent se doter de panneaux solaires par le biais de la location-financement. Certaines banques offrent même des formules de leasing spécifiques, dont le schéma de remboursement est couplé au nombre d’heures d’ensoleillement.

Crédits d’investissement

Les crédits d’investissement ont été spécialement étudiés pour financer les importants investissements d’une entreprise. Vous empruntez un montant fixe sur une période prolongée, et remboursez au rythme convenu.

Formule de location

Certaines entreprises louent leur toit à un partenaire actif dans l’énergie. "C’est ce dernier qui finance l’installation, alors que l’entreprise bénéficie d’une remise pour l’électricité verte produite", explique W. Geldhof. Vous en apprendrez davantage sur cette formule à la page ci-contre.

Que choisir?

"Au final, la formule de financement que vous choisirez dépendra du tarif, de l’échéance et du régime fiscal", conclut W. Geldhof. "Sachez que, quelle que soit la formule choisie, vous devrez financer une partie de l’investissement par fonds propres. Si les organismes financiers se contentaient souvent de 10%, en 2011, vous devrez sans doute mettre sur la table entre 15 et 20%." Soyez également conscient que sauf dans la formule de location vous devrez comparer les prix des installateurs et des matériaux, conclure des contrats d’entretien, etc. Tout cela exige un certain savoir-faire de la part de vos collaborateurs en interne, qu’il faudra par conséquent former. Vous pouvez également faire appel à un bureau de conseil indépendant, mais dans les deux cas, vous devrez prévoir un budget supplémentaire.



Malgré un amortissement relativement rapide, tout investissement dans des panneaux solaires reste lourd. C’est pourquoi certaines entreprises optent pour la formule de location. Qu’en est-il exactement ?

Plutôt que d’investir, certaines entreprises optent pour une formule alternative: la location. Dans ce cas, le propriétaire du bâtiment loue son toit pendant au moins vingt ans à un partenaire actif dans le secteur de l’énergie. Ce dernier procède à l’installation des panneaux solaires dont il supporte également l’exploitation, la manutention et les frais. En outre, il réalise le raccordement au réseau électrique et se charge généralement des assurances et de la procédure administrative.

"Le propriétaire d’un immeuble qui opte pour la location ne doit donc rien investir lui-même", explique Kevin Schrijvers, du bureau d’ingénierie Encon. "Mais il bénéficie d’une remise significative sur l’électricité verte produite, souvent comprise entre 25 et 50%. Bien entendu, son partenaire y trouve aussi un avantage. L’électricité non consommée est en effet revendue sur le réseau. Et c’est également lui qui empoche les subventions liées à l’investissement dans les panneaux solaires. Ces dernières étant vouées à disparaître, les formules de location risquent de perdre une partie de leur attrait à terme."

Droit de superficie

"Pour envisager une formule de location, la surface de votre toiture doit occuper au moins 1.500 à 2.000 mètres carrés", prévient Schrijvers. "Tous les détails sont régis par le contrat de superficie classique. Comme il n’offre pas une sécurité juridique optimale, il convient d’y adjoindre une série de dispositions spécifiques au travers de clauses supplémentaires (voir Conseils)." "Le droit de superficie permet au propriétaire du bâtiment de bénéficier d’une indemnité supplémentaire de 1,5 euro par mètre carré ou d’une remise plus élevée sur le prix de l’électricité. Si sa consommation est élevée, il optera pour la remise maximale. Mais pour la toiture d’un hangar industriel dans lequel on consomme très peu d’électricité, l’indemnité de superficie garantie est plus intéressante."

CONSEILS

  • Quels éléments fixer contractuellement lors de la location du toit de votre entreprise?
  • Que se passe-t-il si l’installation des panneaux solaires cause des dommages au bâtiment?
  • Quels sont les responsabilités et les devoirs des deux parties?
  • Qui prend en charge quelles assurances?
  • De quelle remise bénéficiez-vous sur le prix de l’électricité?
  • Quelle indemnité percevez-vous pour le droit de superficie?
  • Que se passe-t-il si la toiture doit être réparée, voire remplacée pendant la période de location?

Le marché de l’énergie renouvelable et plus précisément celui des panneaux solaires est en plein essor. Les installateurs, fabricants et produits se multiplient. À quels aspects devez-vous être particulièrement attentif lors du choix de votre installation? Voici une petite check-list.

Le toit

La superficie et la structure de votre toit sont déterminantes. "Plus la pente de votre toit est raide, moins vous pourrez placer de panneaux solaires sans créer d’ombre sur les rangées arrières", explique Elvin Lemmens du bureau d’études 3E. "Généralement, on dispose les panneaux solaires selon un angle de 10 à 15 degrés. L’installation peut être orientée du sud-ouest au sud-est. Les ombres formées par les bâtiments et arbres environnants sont également néfastes pour le rendement."

Les panneaux solaires

Les panneaux en "silicium cristallin" sont relativement lourds et doivent généralement être placés sur des structures adaptées. Les panneaux "à film fin" flexibles sont un peu moins chers et plus appropriés aux montages à plat. "Mais la technologie cristalline a déjà prouvé son efficacité, alors qu’il subsiste des incertitudes concernant celle du film fin."

Le partenaire

"Demandez plusieurs offres", conseille Elvin Lemmens. "L’expérience d’un bureau de conseil indépendant peut se révéler utile: certaines dispositions contractuelles permettent en effet d’éviter de nombreux problèmes en amont."

La garantie

Les périodes de garantie sont généralement identiques, mais l’intervention en cas de défaillance ou de baisse de production diffère selon les fabricants. Parfois, les panneaux sont remplacés, parfois, vous recevez quelques panneaux supplémentaires en compensation de la diminution de production. Prenez des dispositions claires à ce propos. Exigez aussi le transfert de la garantie. Souvent, seul l’installateur a le droit d’exiger la garantie chez le fabricant. S’il disparaît du marché, vous n’aurez aucun recours en cas de pépin.

Le service après-vente

Vérifiez les conditions du contrat d’entretien et le délai de réaction en cas de problème. Contrôlez également la possibilité de conclure un contrat de garantie de production: l’installateur devra payer une amende si la production passe en dessous d’un seuil donné. Ca le motivera à maintenir le système opérationnel.

Coûts et profits

Les organismes financiers exigent généralement 20% de l’investissement en fonds propres. Une PME avec un hall industriel dont la toiture couvre 4.500 mètres carrés devra compter investir 750.000 euros", estime Lemmens. "À cela s’ajoutent les frais liés à l’analyse et l’extension de réseau. Un contrat d’entretien avec une garantie de production de 95% coûte 3.000 euros par an. En échange, vous encaisserez près de 85.000 euros de certificats d’électricité verte la première année et économiserez environ 27.000 euros d’électricité par an."


Entretien de panneaux solaires


Une entreprise qui a pour vocation de louer des espaces de stockage et de distribution dispose inévitablement de surfaces de toitures considérables, autrement dit des surfaces idéales pour des panneaux solaires photovoltaïques, a-t-on pensé chez WDP, à Wolvertem. Aujourd’hui, les panneaux les plus anciens ont près de trois ans. Pour le contrôle, l’entreprise a fait l’acquisition d’une caméra infrarouge spécialement conçue à cet effet.

Avec 1,3 million de mètres carrés d’entrepôts, le développeur et propriétaire d’immeubles logistiques et semi-industriels WDP pour Warehouses De Pauw dispose d’une superficie couverte considérable. Toute entreprise qui recherche des bureaux et des lieux de stockage et de distribution peut en louer auprès de WDP. Le siège social est situé à Wolvertem, dans le Brabant flamand, mais les bâtiments sont disséminés sur des dizaines de sites en Belgique, aux Pays-Bas, dans le Nord de la France, en Tchéquie et en Roumanie. À terme, WDP compte rendre son portefeuille "neutre au CO2". Il paraissait dès lors évident d’exploiter ces bâtiments pour produire de l’énergie. Plus précisément: d’équiper les toits de panneaux photovoltaïques.

"Il y a quelques années, nous avons émis l’idée d’équiper nos nouveaux bâtiments de panneaux solaires", confie le Technical Director Bruno Robberechts. "Mais une partie des sites existants en Flandre offrait également cette possibilité. Aujourd’hui, nos panneaux solaires représentent une puissance totale de 14 MW. Cela correspond à la consommation électrique annuelle de près de 4000 ménages."

Laveurs de vitres

Chaque année, les panneaux solaires de WDP sont nettoyés par une équipe de quatre ou cinq personnes par bâtiment. "Les coûts d’entretien annuels par site sont donc très réduits", explique Robberechts. "Les ouvriers n’utilisent ni produits spécifiques, ni techniques particulières uniquement de l’eau. Elle est juste adoucie, pour empêcher le dépôt de calcaire. Nous avons une fois fait appel à une firme spécialisée qui a nettoyé les panneaux à l’aide d’un robot. Mais le résultat n’était pas à la hauteur: au contraire des laveurs de vitres manuels, la machine ne frotte pas un peu plus fort pour enlever les déjections d’oiseaux…"

Les premiers panneaux installés par WDP ont aujourd’hui trois ans. Pour détecter les défauts des cellules photovoltaïques, l’entreprise a investi dans une caméra à infrarouge. Dont coût: entre 10.000 et 15.000 euros, selon Robberechts. Avec cet appareil, les panneaux sont régulièrement contrôlés de façon manuelle. De préférence un jour ensoleillé, lorsqu’ils dispensent leur puissance maximale. Cette caméra capable de détecter la chaleur a déjà permis d’identifier et de remplacer sous garantie plusieurs panneaux présentant des défauts de fabrication.

30 ans, on l’espère…

"Aujourd’hui, la période de garantie de deux ans a expiré sur nos installations les plus anciennes", déplore Robberechts. "Nous pensons que les éléments les plus défectueux ont déjà été remplacés. La durée de vie théorique s’élève à trente ans, mais ce chiffre n’est qu’une extrapolation de tests effectués en laboratoire. De plus, il faut tenir compte de l’obsolescence des panneaux. Selon la plupart des installateurs, il faut en effet prévoir entre 0,6 et 0,7% de perte de rendement par an, raison pour laquelle la puissance, et donc la production, baissent légèrement d’année en année."

Outre la caméra infrarouge, WDP dispose également d’un système de monitoring qui détecte et signale automatiquement les défaillances. Mais ce système ne fonctionne, selon Robberechts, qu’au niveau des "convertisseurs" (les éléments qui transforment le courant continu produit par les panneaux en courant alternatif et le réinjectent sur le réseau électrique). "Au niveau du panneau solaire ou, si l’on va encore plus loin, de la cellule photovoltaïque , on ne peut mesurer les défauts qu’à l’oeil. Par exemple, à l’aide d’une caméra infrarouge."

Plus propre, plus efficace

Les recherches démontrent que la propreté des panneaux solaires peut facilement augmenter le rendement de 5%. "En principe, il faut les nettoyer une fois par an", précise Bjorn Aerts (BA Solar Service). "Mais à certains endroits, cela ne suffit pas. Dans les zones boisées, les dépôts de mousse et les déjections d’animaux causent de gros dégâts. Dans les sites industriels, les panneaux solaires sont surtout confrontés à la suie, à la poussière et aux pluies acides." Les panneaux disposés selon un angle de moins de 10 degrés se salissent plus vite. Plus les panneaux sont positionnés à la verticale, plus la pluie a tendance à les nettoyer naturellement. "La pollution a également une influence sur la durée de vie des panneaux solaires", enchaîne Jelle Zijlstra (Solar Clean). "Les déjections de volatiles peuvent créer de petites taches d’ombre. Il en résulte de fortes fluctuations de température dans le panneau, ce qui peut se traduire au final par des hot spots des endroits où plus aucun courant n’est produit."

Le coût du nettoyage des panneaux solaires est fonction du type d’installation, de la conformation de la toiture et de la superficie couverte. Généralement, on utilise de l’eau osmosée. "C’est de l’eau qui a été filtrée sans ajout d’agents chimiques", déclare Bjorn Aerts. "Elle détache facilement les impuretés et ne laisse aucune trace. Pendant le nettoyage, nous vérifions également que le panneau n’est pas détérioré. Nous pouvons éventuellement procéder à des contrôles supplémentaires, en concertation avec le client." Jelle Zijlstra confirme le bien-fondé d’une inspection visuelle: "En moyenne, on rencontre une plaque de verre cassée tous les 4.500 panneaux."

CONSEILS : Comment entretenir vos panneaux solaires?

  • Nettoyez vos panneaux au moins une fois par an.
  • Préférez un nettoyage manuel à un nettoyage mécanique.
  • Envisagez un contrat d’entretien.
  • Combinez nettoyage et inspection visuelle des panneaux.
  • Utilisez de l’eau adoucie, pour éviter le dépôt de calcaire.
  • Informez-vous sur la possibilité d’utiliser de "l’eau osmosée", qui détache facilement les impuretés et ne laisse pas de traces.
  • Optez pour un système de monitoring automatique.
  • Envisagez l’achat d’une caméra à infrarouge.



Un marché en plein essor, mais pas toujours sûr


Le marché des panneaux solaires a littéralement explosé ces dernières années. Les prix ont énormément baissé, mais cet essor a attiré des fournisseurs de réputation très diverse. Comment faire le bon choix?

"On trouve de tout", explique Geert Palmers, de 3E, l’un des grands bureaux d’études flamands spécialisé dans les énergies renouvelables. "Mais c’est logique, sur un marché qui enregistre une croissance de plus de 10% par an depuis 10 ans. Vous cherchez des panneaux solaires? Faites-vous bien conseiller car votre installation doit rester fiable et performante pendant au moins vingt ans. On trouve encore trop souvent des panneaux mal orientés, un câblage inadéquat ou des dimensions inadaptées. Ce qui cause d’énormes pertes de performance."

Le prix n’est pas une garantie de qualité

3E tente de distinguer le bon grain de l’ivraie dans les importations massives de modules photovoltaïques (modules PV) en provenance d’Asie. Le bureau d’études a mené des audits très complets dans les usines sur place, des matières premières à la production en passant par les certificats revendiqués. Il a travaillé sur des centaines de marques. "Malheureusement, les prix ne sont pas indicatifs du niveau de la qualité. Certaines marques plus chères présentent tout simplement un niveau insuffisant. De même, on trouve d’excellentes solutions à un prix raisonnable. Si vous ne vous y connaissez pas, vous devrez donc vous en remettre à un expert." Comment dénicher un bon expert? "Vérifiez les références de votre prestataire de services. Il doit s’agir d’une entreprise active dans la branche depuis plusieurs années, qui a éprouvé les différents systèmes et connaît parfaitement les technologies les plus récentes. Et surtout: qui est suffisamment indépendante."

Les subventions doivent surtout être stables

Le prix des modules solaires a beaucoup baissé ces dernières années. Une bonne chose? "Jusqu’à l’an dernier et grâce aux aides publiques, surtout en Flandre, tous les nouveaux projets étaient rentables. Mais ce ne sera plus le cas en 2011." Le gouvernement flamand a en effet abaissé le tarif des certificats d’électricité verte pour l’énergie solaire. Trois bureaux d’études, dont 3E, ont calculé que les installations modestes ne seront plus rentables à partir d’avril 2012. Pour les grands projets, c’est déjà le cas depuis octobre 2011. En Wallonie et à Bruxelles, les grilles d’aides sont restées inchangées. "Les entreprises ont besoin d’une politique constante pendant au moins dix ans. Elle peut être stricte et sélective, du moment qu’elle soit stable." C’est le seul moyen de réaliser des calculs de rentabilité fiables à long terme.

La technologie ne s’arrête pas

Les solutions à base de silicium cristallin dominent toujours le marché. "Leur rendement s’est accru et ce matériel est de moins en moins onéreux. La technologie basée sur les films fins, notamment en silicium amorphe, est de plus en plus stable et gagne des parts de marché. Les cellules organiques sont très bon marché, mais affichent un rendement plus faible et requièrent par conséquent des surfaces importantes à l’exception de quelques applications mineures, souvent dans des appareils ménagers. À ce jour, aucune application industrielle n’est encore commercialisée. Mais mises ensemble, les nombreuses micro-applications dans les lampes de lecture, les horodateurs, etc. représentent des économies intéressantes pour le réseau électrique."

Suivi indépendant des performances

Une fois les panneaux installés, le rendement n’est pas encore garanti sur la durée. "Pour savoir si l’installation fournira effectivement une puissance suffisante chaque semaine et combien elle vous rapportera, vous devez prévoir l’accompagnement et le suivi de l’utilisation", prévient Geert Palmers. "Vous réglerez ce monitoring par un contrat distinct avec une entreprise indépendante du fournisseur de panneaux."

CONSEILS : Trois tendances susceptibles d’influencer votre choix

  1. Compte tenu de la production massive de panneaux solaires en Chine, les prix vont encore baisser grâce à une nouvelle intelligence et une meilleure intégration dans toute la chaîne des valeurs, des constructeurs de modules aux couvreurs.
  2. Selon McKinsey, un système de gestion intelligente peut accroître la rentabilité de 3 à 5%. Il sait ce que peut fournir l’installation et associe ces données à des informations satellites sur l’ensoleillement. Utile pour les plus grandes installations.
  3. Avec l’offre croissante d’électricité découlant de l’énergie solaire, le réseau est proche de la saturation. Il n’est pas prêt à absorber un surcroît de production décentralisée. La nouvelle technologie peut résoudre ce problème en stockant une partie de la production mais ce n’est pas pour tout de suite.

Aides régionales: chacun son système

La Wallonie supporte les projets d’énergie durable à hauteur de 50% pour les PME et de 20% pour les grandes entreprises. Les certificats verts (CV) wallons sont dégressifs. Les petites installations bénéficient d’aides supérieures pour la première production. Minimum garanti: 65 euros par CV pendant au moins 15 ans.

• La Flandre n’accorde aucune subvention et se contente de certificats d’électricité verte: 330 euros par MWh produit pour les installations mises en services en 2011 et ce, pour vingt ans. Les indemnités baissent chaque année pour les nouvelles installations.

À Bruxelles, les entreprises reçoivent 250 euros par kWp installé pour les panneaux solaires, plafonnés à 30% du prix de revient. Les certificats verts sont dégressifs en fonction de la surface des panneaux. Minimum garanti: 65 euros par certificat, comme en Wallonie.

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