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23/08/2011 | 13:00
Bwin.party : Steve Wynn bluffe-t-il ?
L’homme d’affaires américain souhaite-t-il vraiment s’emparer du groupe né récemment de la fusion entre bwin et Party Poker ? Evoquée la semaine dernière dans le journal The Independant, l’hypothèse n’a pas été confirmée, mais elle apparait cohérente dans la perspective d’une régulation prochaine du marché des jeux en ligne Outre-Atlantique.
Si l’accord conclu dans un premier temps avec PokerStars n’a finalement pas abouti, Steve Wynn n’a pas pour autant abandonné ses intentions d’investir le lucratif marché du poker en ligne. D’abord fermement opposé au développement de cette industrie sur le sol américain, le propriétaire du Wynn Las Vegas et du Wynn Macao a finalement changé son fusil d’épaule cette année.
Des discussions sont en cours aux Etats-Unis ; elles visent à réguler ce marché et pourraient obliger les prétendants à s’associer avec des établissements « physiques » déjà installés. Ces projets de loi offrent donc de belles perspectives pour le milliardaire dont la fortune est estimée à 2,3 milliards de dollars par le magazine Forbes et qui possède de nombreux casinos.
Selon la rumeur, la 512ème personnalité la plus riche de la planète s’apprêterait à lancer une offre publique d’achat sur Bwin.party, un groupe issu du rapprochement de deux géants mondiaux et qui pourrait selon certains analystes modifier sensiblement le paysage financier international du jeu en ligne.
Vraie ou fausse, l’information a entraîné une hausse importante de l’action Bwin.party à la Bourse de Londres. Le titre a en effet enregistré une hausse de 8,04% à la Bourse de Londres le 16 août dernier.
Des discussions sont en cours aux Etats-Unis ; elles visent à réguler ce marché et pourraient obliger les prétendants à s’associer avec des établissements « physiques » déjà installés. Ces projets de loi offrent donc de belles perspectives pour le milliardaire dont la fortune est estimée à 2,3 milliards de dollars par le magazine Forbes et qui possède de nombreux casinos.
Selon la rumeur, la 512ème personnalité la plus riche de la planète s’apprêterait à lancer une offre publique d’achat sur Bwin.party, un groupe issu du rapprochement de deux géants mondiaux et qui pourrait selon certains analystes modifier sensiblement le paysage financier international du jeu en ligne.
Vraie ou fausse, l’information a entraîné une hausse importante de l’action Bwin.party à la Bourse de Londres. Le titre a en effet enregistré une hausse de 8,04% à la Bourse de Londres le 16 août dernier.
25/07/2011 | 10:00
Jackpot au deuxième trimestre pour Wynn Resorts
Dans un communiqué du 18 juillet, Wynn Resorts a annoncé 122 millions de dollars de bénéfices au deuxième trimestre, soit deux fois plus que l’année précédente. Peut-être encouragé par ces résultats, Steve Wynn a critiqué très fortement l’actuel locataire de la Maison-Blanche et sa politique.
Comme le rapporte Bloomberg, Wynn Resorts a largement bénéficié de la forte croissance de l’industrie du jeu à Macao, au même titre que Stanley Ho (lire article : Les revenus du jeu augmentent de 54,2% en juin à Macao), mais le groupe de Steve Wynn a aussi fortement profité de la reprise à Las Vegas.
En effet, l'ensemble des recettes du jeu de la ville ont grimpé de 29% pour atteindre 580,4 millions de dollars en mai, selon les données de la Nevada Gaming Commission. Parallèlement, Wynn Las Vegas a déclaré que son taux moyen d’occupation des chambres a augmenté de 22% au deuxième trimestre.
Les marchés se sont empressés de saluer ces performances, l’action Wynn Resorts cotée sur le Nasdaq a grimpé de 14,09% depuis le début du mois de juillet et de 57,7% jusqu'ici en 2011. Ses réussites dans l’industrie du jeu n’ont pas empêché Steve Wynn de se risquer sur un terrain au moins aussi périlleux, celui de la politique.
Obama, un frein à la bonne marche économique du pays selon Wynn
Les relations entre le Président américain et le monde des affaires n’ont pas toujours été roses mais l’Administration Obama tente depuis février de renverser la vapeur, en particulier en embauchant Bill Daley, ancien de JP Morgan, comme chef du personnel de la Maison-Blanche.
Insuffisant pour Steve Wynn, qui ne mâche pas ses mots à propos de Barack Obama, comme le rapporte CNN : « Il (Obama) continue à faire des discours sur la redistribution et pour éventuellement agir contre les entreprises qui n’investissent pas assez ou détiennent trop d'argent dans leurs caisses (…) On s’attend à ce type de discours seulement de la part de socialistes purs et durs ».
D’après notre baron, c’est bien l’ensemble de l’économie du pays qui souffre du climat politique actuel, et lui-même pourrait créer 10 000 emplois rien qu’à Las Vegas sans cette véritable chape de plomb. Steve Wynnrajoute que toutes les discussions à Washington sont « nauséabondes » à cause des prochaines échéances électorales de l’année prochaine.
Pour conclure sa tirade, le patron de Wynn Resorts a déclaré que les choses ne s’amélioreront pas tant qu’Obama ne sera pas hors de la Maison-Blanche. Le ton est donné…
En effet, l'ensemble des recettes du jeu de la ville ont grimpé de 29% pour atteindre 580,4 millions de dollars en mai, selon les données de la Nevada Gaming Commission. Parallèlement, Wynn Las Vegas a déclaré que son taux moyen d’occupation des chambres a augmenté de 22% au deuxième trimestre.
Les marchés se sont empressés de saluer ces performances, l’action Wynn Resorts cotée sur le Nasdaq a grimpé de 14,09% depuis le début du mois de juillet et de 57,7% jusqu'ici en 2011. Ses réussites dans l’industrie du jeu n’ont pas empêché Steve Wynn de se risquer sur un terrain au moins aussi périlleux, celui de la politique.
Obama, un frein à la bonne marche économique du pays selon Wynn
Les relations entre le Président américain et le monde des affaires n’ont pas toujours été roses mais l’Administration Obama tente depuis février de renverser la vapeur, en particulier en embauchant Bill Daley, ancien de JP Morgan, comme chef du personnel de la Maison-Blanche.
Insuffisant pour Steve Wynn, qui ne mâche pas ses mots à propos de Barack Obama, comme le rapporte CNN : « Il (Obama) continue à faire des discours sur la redistribution et pour éventuellement agir contre les entreprises qui n’investissent pas assez ou détiennent trop d'argent dans leurs caisses (…) On s’attend à ce type de discours seulement de la part de socialistes purs et durs ».
D’après notre baron, c’est bien l’ensemble de l’économie du pays qui souffre du climat politique actuel, et lui-même pourrait créer 10 000 emplois rien qu’à Las Vegas sans cette véritable chape de plomb. Steve Wynnrajoute que toutes les discussions à Washington sont « nauséabondes » à cause des prochaines échéances électorales de l’année prochaine.
Pour conclure sa tirade, le patron de Wynn Resorts a déclaré que les choses ne s’amélioreront pas tant qu’Obama ne sera pas hors de la Maison-Blanche. Le ton est donné…
29/03/2011 | 10:00
En s’alliant à PokerStars, Steve Wynn donne un coup de pouce à la réforme du jeu en ligne aux Etats-Unis
L’accord signé entre PokerStars, le leader mondial du secteur et Wynn Resorts, le puissant casinotier propriétaire des principaux établissements de Las Vegas et Macao constitue un véritable rebondissement. Cette alliance pourrait bien changer à jamais le paysage du poker en ligne outre-Atlantique. Tout du moins, cette collaboration augure de sacrés changements dans le monde du jeu en ligne américain. Si pour l’instant le contexte législatif entourant l’ouverture du marché du poker en ligne est toujours incertain, de nombreux signaux laissent croire à une possible avancée.
Aujourd’hui, des millions d’Américains jouent au poker en ligne. Et pourtant l’hypocrisie du système fait qu’il est illégal de posséder ou d’exploiter un site à l’intérieur des Etats-Unis : les plus grandes entreprises sont donc toutes basées off-shore. PokerStars, par exemple, est basée à l’île de Man en pleine mer d’Irlande ! Jusqu’à présent, la plupart des grands groupes de casinos en dur, soucieux de protéger le statu quo, étaient loin d’afficher leur soutien à la légalisation, craignant une concurrence accrue des sites et donc une baisse de la fréquentation de leurs établissements.
Vers la création d’une joint-venture : PokerStarsWynn.com
Le propriétaire du Bellagio et du Mirage, en annonçant la mise en place d’une relation stratégique avec PokerStars, jette donc un pavé dans la marre. Le moins que l’on puisse dire c’est que notre baron, sentant le vent tourner, prépare ses arrières : « En tant qu’entreprise gèrant depuis plus de 40 ans des jeux aux Etats-Unis en toute sécurité, nous pensons que la même chose peut être faite pour le poker sur internet. […] L’absence de réglementation des jeux sur Internet aux États-Unis doit changer. »
De son côté, PokerStars affirme que ce partenariat va permettre « aux deux groupes de militer plus efficacement en faveur de la prochaine loi sur le jeu en ligne ». Vous l’aurez compris, cette alliance, si elle se met en place, fera le bonheur des deux parties. PokerStars sécurise sa présence sur le marché américain et Steve Wynn, en attachant son nom et sa crédibilité à PokerStars, assure une liaison avec la marque de poker en ligne leader. Car si jamais les projets de loi légalisant le poker en ligne venaient à être adoptés, il serait astucieux pour Steve Wynn d’avoir un allié de choix dans ce secteur.
Et personne ne s’y trompe. « Avec cet accord et en cas d’adoption d’une loi légalisant le poker en ligne, PokerStars deviendra un des acteurs les plus influents de Las Vegas, tandis que Wynn, associé au plus grand opérateur de poker en ligne, bénéficiera d’une technologie de pointe et d’une immense base de données de joueurs », a déclaré Ed Birkin, analyste chez Barclays Capital, dans une note de recherche publiée par le Financial Times.
Le Nevada, premier Etat légalisateur ?
Et il est vrai que la polémique autour de la réglementation du poker en ligne aux Etats-Unis est des plus brûlantes ces derniers mois. De Nombreux Etats tentent de se faufiler en faisant accepter des projets de loi réglementant le poker en ligne. L’Etat du Nevada, qui semble avancer plus rapidement que ses voisins vers un futur marché intra-étatique, a présenté un projet de loi au début du mois demandant aux autorités de créer des règles pour les opérateurs de poker en ligne et pour les entreprises faisant de l’équipement connexe.
Jusqu’à présent, la réponse des autorités a toujours était négative. Le motif évoqué par la Nevada Gaming Commission ? Certains opérateurs - comme PokerStars et Full Tilt Poker – exploitent des sites en offshore, dominent le marché américain, bâtissent des model-business extrêmement rentables et tout ceci dans l’ombre de la loi fédérale promulguée en 2006, l’Unlawful Internet Gambling Enforcement Act, (UIGEA) interdisant le jeu en ligne. Et il est vrai que PokerStars a toujours fait preuve de bienveillance à l’égard des joueurs américains fréquentant ses tables.
Oui mais voilà, les choses semblent changer et une réévaluation du jeu en ligne aux Etats-Unis par les régulateurs est de plus en plus probable, au moins sur une base État par État. A titre d’exemple, le groupe de jeux de hasard et d’argent, 888, a fait un bond de plus de 10% à la Bourse de Londres vendredi, après avoir reçu l’autorisation des organismes de réglementation du Nevada pour son projet d’entreprise avec le groupe américain Caesars Entertainment Interactive.
Légaliser le poker sur internet ou comment combler des déficits records
La Californie, l’Iowa, la Floride ou encore le New Jersey envisagent aussi la légalisation. Et malgré le véto opposé par le gouverneur républicain du New Jersey, Chris Christie, un vent nouveau de légalisation semble bel et bien souffler au dessus des Etats-Unis. Le sénateur du Nevada, le démocrate Harry Reid, avait déjà tenté d’établir des règlements fédéraux sur l’industrie du jeu, en vain.
Pour PokerStars, géré par Isai Scheinberg, un ancien programmeur IBM, et son fils Mark Scheinberg, la régulation du jeu en ligne ne possède que des avantages. Et des avantages économiques et financiers s’il vous plait ! Alors forcément, certains gouverneurs américains, face à des déficits publics records, ne sont pas insensibles à de tels arguments. La légalisation du poker en ligne permettrait de générer des recettes fiscales indispensables et de dynamiser le niveau d’emploi. Factures à l’appui, l’économiste Jeremy Aguero estime en effet que l’Etat du Nevada pourrait recueillir entre 2 millions et 3,4 millions de dollars en taxes chaque année si le poker en ligne était légalisé.
Pour l’opérateur leader, « La régulation permet de protéger les consommateurs, de fournir des revenus grâce à la fiscalité et de créer des emplois. PokerStars opère sur des marchés régulés dans de nombreux pays européens et soutient depuis des années la même démarche aux Etats-Unis ». En attendant de voir l'avancée du dossier, il semble opportun de garder un œil sur les valeurs liées à l'industrie du jeu en ligne.
Pauline Raud
Vers la création d’une joint-venture : PokerStarsWynn.com
Le propriétaire du Bellagio et du Mirage, en annonçant la mise en place d’une relation stratégique avec PokerStars, jette donc un pavé dans la marre. Le moins que l’on puisse dire c’est que notre baron, sentant le vent tourner, prépare ses arrières : « En tant qu’entreprise gèrant depuis plus de 40 ans des jeux aux Etats-Unis en toute sécurité, nous pensons que la même chose peut être faite pour le poker sur internet. […] L’absence de réglementation des jeux sur Internet aux États-Unis doit changer. »
De son côté, PokerStars affirme que ce partenariat va permettre « aux deux groupes de militer plus efficacement en faveur de la prochaine loi sur le jeu en ligne ». Vous l’aurez compris, cette alliance, si elle se met en place, fera le bonheur des deux parties. PokerStars sécurise sa présence sur le marché américain et Steve Wynn, en attachant son nom et sa crédibilité à PokerStars, assure une liaison avec la marque de poker en ligne leader. Car si jamais les projets de loi légalisant le poker en ligne venaient à être adoptés, il serait astucieux pour Steve Wynn d’avoir un allié de choix dans ce secteur.
Et personne ne s’y trompe. « Avec cet accord et en cas d’adoption d’une loi légalisant le poker en ligne, PokerStars deviendra un des acteurs les plus influents de Las Vegas, tandis que Wynn, associé au plus grand opérateur de poker en ligne, bénéficiera d’une technologie de pointe et d’une immense base de données de joueurs », a déclaré Ed Birkin, analyste chez Barclays Capital, dans une note de recherche publiée par le Financial Times.
Le Nevada, premier Etat légalisateur ?
Et il est vrai que la polémique autour de la réglementation du poker en ligne aux Etats-Unis est des plus brûlantes ces derniers mois. De Nombreux Etats tentent de se faufiler en faisant accepter des projets de loi réglementant le poker en ligne. L’Etat du Nevada, qui semble avancer plus rapidement que ses voisins vers un futur marché intra-étatique, a présenté un projet de loi au début du mois demandant aux autorités de créer des règles pour les opérateurs de poker en ligne et pour les entreprises faisant de l’équipement connexe.
Jusqu’à présent, la réponse des autorités a toujours était négative. Le motif évoqué par la Nevada Gaming Commission ? Certains opérateurs - comme PokerStars et Full Tilt Poker – exploitent des sites en offshore, dominent le marché américain, bâtissent des model-business extrêmement rentables et tout ceci dans l’ombre de la loi fédérale promulguée en 2006, l’Unlawful Internet Gambling Enforcement Act, (UIGEA) interdisant le jeu en ligne. Et il est vrai que PokerStars a toujours fait preuve de bienveillance à l’égard des joueurs américains fréquentant ses tables.
Oui mais voilà, les choses semblent changer et une réévaluation du jeu en ligne aux Etats-Unis par les régulateurs est de plus en plus probable, au moins sur une base État par État. A titre d’exemple, le groupe de jeux de hasard et d’argent, 888, a fait un bond de plus de 10% à la Bourse de Londres vendredi, après avoir reçu l’autorisation des organismes de réglementation du Nevada pour son projet d’entreprise avec le groupe américain Caesars Entertainment Interactive.
Légaliser le poker sur internet ou comment combler des déficits records
La Californie, l’Iowa, la Floride ou encore le New Jersey envisagent aussi la légalisation. Et malgré le véto opposé par le gouverneur républicain du New Jersey, Chris Christie, un vent nouveau de légalisation semble bel et bien souffler au dessus des Etats-Unis. Le sénateur du Nevada, le démocrate Harry Reid, avait déjà tenté d’établir des règlements fédéraux sur l’industrie du jeu, en vain.
Pour PokerStars, géré par Isai Scheinberg, un ancien programmeur IBM, et son fils Mark Scheinberg, la régulation du jeu en ligne ne possède que des avantages. Et des avantages économiques et financiers s’il vous plait ! Alors forcément, certains gouverneurs américains, face à des déficits publics records, ne sont pas insensibles à de tels arguments. La légalisation du poker en ligne permettrait de générer des recettes fiscales indispensables et de dynamiser le niveau d’emploi. Factures à l’appui, l’économiste Jeremy Aguero estime en effet que l’Etat du Nevada pourrait recueillir entre 2 millions et 3,4 millions de dollars en taxes chaque année si le poker en ligne était légalisé.
Pour l’opérateur leader, « La régulation permet de protéger les consommateurs, de fournir des revenus grâce à la fiscalité et de créer des emplois. PokerStars opère sur des marchés régulés dans de nombreux pays européens et soutient depuis des années la même démarche aux Etats-Unis ». En attendant de voir l'avancée du dossier, il semble opportun de garder un œil sur les valeurs liées à l'industrie du jeu en ligne.
Pauline Raud
Biographie
En 1959, Steve Wynn est diplômé de Manlius Pebble Hill, une école privée pour garçons située à Manlius dans l'état de New York. Le père de Wynn, Michael Weinberg, était propriétaire d'une chaîne de salons dans lequel on jouait au Bingo dans l'est des États-Unis. À l'université de Pennsylvanie, il a étudié la littérature anglaise. Wynn a pris ensuite la direction des salons de bingo de la famille dans le Maryland. Il a réussi assez pour accumuler de l'argent et acheter une petite suite dans le New Frontier à Las Vegas, où lui et son épouse, Elaine, ont déménagé en 1967.
Wynn est parvenu à parier ses bénéfices dans une affaire de terrain au début des années 1970 (l'affaire a impliqué deux titans des affaires de casino de Las Vegas, Howard Hughes et le Caesars Palace) dans l'intérêt de posséder un casino poussiéreux du centre-ville, le Golden Nugget (il a également possédé le Golden Nugget à Atlantic City). Wynn a rénové, amélioré et agrandi le Golden Nugget avec un énorme succès, dans le but d'attirer une nouvelle clientèle aisée dans le centre de à Las Vegas.
Wynn avait précédemment acquis des intérêts dans divers casinos existants. Son premier casino principal, The Mirage, a fixé de nouveaux standards par sa taille et sa prodigalité, avec des coûts de construction conséquents. The Mirage possède une forêt d'intérieur et un volcan artificiel, avec des chambres de haut standing.
The Mirage était le premier projet dans lequel il a été impliqué dans la conception et la construction d'un casino. Financé en grande partie avec des Junk bonds par Michael Milken. Il a été considéré comme une entreprise risquée en raison de son coût et de son orientation luxueuse. En fait, il s'est avéré être une réussite et a fait de Wynn l'un des principaux héros de l'histoire de Las Vegas.
Wynn a agrandi son concept du casino de luxe avec le Bellagio, qui inclut un lac artificiel (The Fountains at Bellagio), une galerie d'art (Bellagio Gallery), un jardin intérieur (The Conservatory) et la Via Bellagio qui est une zone commerciale de l'hôtel où l'on trouve onze boutiques de luxe. Le Bellagio a beaucoup participé au développement de nouveaux casinos à Las Vegas. Parmi ces développements, il y a The Venetian, le Mandalay Bay, et le Paris Las Vegas.
Mirage Resorts a été vendu à MGM Grand Inc. en 2000, pour former MGM Mirage. Wynn a établi un nouveau complexe, plus cher encore, le Wynn Las Vegas, qui s'est ouvert sur l'ancien emplacement du Desert Inn le 28 avril 2005.
Wynn a ouvert une concession à Macao, région administrative à statut spécial (RAS) de la Chine, qui a une longue histoire du jeu et est le plus grand marché de jeu au monde, ayant surpassé Las Vegas en 2006. Cette propriété, connue sous le nom de Wynn Macau, a ouvert le 5 septembre 2006.
Wynn est devenu un milliardaire en 2004, lorsque ses biens ont doublé et qu'ils ont atteint une valeur de 1,3 milliard de dollars. Sa fortune, en 2011, est estimée par Forbes à 2,3 milliards de dollars.
Wynn est parvenu à parier ses bénéfices dans une affaire de terrain au début des années 1970 (l'affaire a impliqué deux titans des affaires de casino de Las Vegas, Howard Hughes et le Caesars Palace) dans l'intérêt de posséder un casino poussiéreux du centre-ville, le Golden Nugget (il a également possédé le Golden Nugget à Atlantic City). Wynn a rénové, amélioré et agrandi le Golden Nugget avec un énorme succès, dans le but d'attirer une nouvelle clientèle aisée dans le centre de à Las Vegas.
Wynn avait précédemment acquis des intérêts dans divers casinos existants. Son premier casino principal, The Mirage, a fixé de nouveaux standards par sa taille et sa prodigalité, avec des coûts de construction conséquents. The Mirage possède une forêt d'intérieur et un volcan artificiel, avec des chambres de haut standing.
The Mirage était le premier projet dans lequel il a été impliqué dans la conception et la construction d'un casino. Financé en grande partie avec des Junk bonds par Michael Milken. Il a été considéré comme une entreprise risquée en raison de son coût et de son orientation luxueuse. En fait, il s'est avéré être une réussite et a fait de Wynn l'un des principaux héros de l'histoire de Las Vegas.
Wynn a agrandi son concept du casino de luxe avec le Bellagio, qui inclut un lac artificiel (The Fountains at Bellagio), une galerie d'art (Bellagio Gallery), un jardin intérieur (The Conservatory) et la Via Bellagio qui est une zone commerciale de l'hôtel où l'on trouve onze boutiques de luxe. Le Bellagio a beaucoup participé au développement de nouveaux casinos à Las Vegas. Parmi ces développements, il y a The Venetian, le Mandalay Bay, et le Paris Las Vegas.
Mirage Resorts a été vendu à MGM Grand Inc. en 2000, pour former MGM Mirage. Wynn a établi un nouveau complexe, plus cher encore, le Wynn Las Vegas, qui s'est ouvert sur l'ancien emplacement du Desert Inn le 28 avril 2005.
Wynn a ouvert une concession à Macao, région administrative à statut spécial (RAS) de la Chine, qui a une longue histoire du jeu et est le plus grand marché de jeu au monde, ayant surpassé Las Vegas en 2006. Cette propriété, connue sous le nom de Wynn Macau, a ouvert le 5 septembre 2006.
Wynn est devenu un milliardaire en 2004, lorsque ses biens ont doublé et qu'ils ont atteint une valeur de 1,3 milliard de dollars. Sa fortune, en 2011, est estimée par Forbes à 2,3 milliards de dollars.
Anecdotes
Les ancêtres de Wynn sont juifs, et son vrai nom est Weinberg qu'il a changé en Wynn.
Sa fille Kevyn a été kidnappée en 1993. Il a dû payer 1,45 million de dollars de rançon pour sa libération et les kidnappeurs ont demandé qu'une Ferrari leur soit livrée à Newport Beach. Cette histoire a été reprise en 2001, dans le film Ocean's Eleven et dans un épisode de la série Les Experts.
Wynn a été nommé au comité directeur du centre John F. Kennedy Center for the Performing Arts par le président George W. Bush, le 30 octobre 2006.
Steve Wynn souffre d'une rétinite pigmentaire, qui affecte sa vision périphérique et donc son interaction avec les objets qui l'entourent. Pendant la nuit de l'ouverture du Bellagio, Wynn a invité plusieurs personnalités très fortunées pour un dîner, à 2 500 $ le repas, les bénéfices allant tout droit à une association de lutte contre la rétinite pigmentaire.
Sa collection d'œuvre d'art se concentre principalement sur les artistes européens et américains du 19ème et 20ème siècle, incluant des chefs d'oeuvre de Édouard Manet, Andy Warhol, Vincent van Gogh, Paul Cézanne, et Paul Gauguin. La pièce maîtresse de la collection était "Le Rêve", un tableau de Pablo Picasso, qu'il a acheté à l'investisseur Wolfgang Flöttl pour un montant non divulgué, estimé à environ 60 millions de dollars.
Steve Wynn est un habitué des ventes Christie's, en juillet 2011, il rachète pour 12,8 millions de dollars un lot de quatre vases chinois du XVIIIéme siècle. En mai 2006, il avait également acheté un vase Ming pour 10 millions de dollars. Wynn avait précédemment remporté les enchères pour un tableau de J.M.W. Turner : "Giudecca, La Donna Della Salute and San Giorgio", pour 35,8 millions de dollars.
En 2005, Steve Wynn voulait baptiser son casino de Las Vegas : "Le Rêve", en référence au tableau de Pablo Picasso qu'il venait de s'offrir. Mais ses conseillers lui ont suggéré de changer de nom, craignant que le public reste de marbre face à la référence. Wynn accepta de le faire juste avant l'ouverture de l'établissement et opta finalement pour... "Wynn Las Vegas", tout simplement.
Les ancêtres de Wynn sont juifs, et son vrai nom est Weinberg qu'il a changé en Wynn.
Sa fille Kevyn a été kidnappée en 1993. Il a dû payer 1,45 million de dollars de rançon pour sa libération et les kidnappeurs ont demandé qu'une Ferrari leur soit livrée à Newport Beach. Cette histoire a été reprise en 2001, dans le film Ocean's Eleven et dans un épisode de la série Les Experts.
Wynn a été nommé au comité directeur du centre John F. Kennedy Center for the Performing Arts par le président George W. Bush, le 30 octobre 2006.
Steve Wynn souffre d'une rétinite pigmentaire, qui affecte sa vision périphérique et donc son interaction avec les objets qui l'entourent. Pendant la nuit de l'ouverture du Bellagio, Wynn a invité plusieurs personnalités très fortunées pour un dîner, à 2 500 $ le repas, les bénéfices allant tout droit à une association de lutte contre la rétinite pigmentaire.
Sa collection d'œuvre d'art se concentre principalement sur les artistes européens et américains du 19ème et 20ème siècle, incluant des chefs d'oeuvre de Édouard Manet, Andy Warhol, Vincent van Gogh, Paul Cézanne, et Paul Gauguin. La pièce maîtresse de la collection était "Le Rêve", un tableau de Pablo Picasso, qu'il a acheté à l'investisseur Wolfgang Flöttl pour un montant non divulgué, estimé à environ 60 millions de dollars.
Steve Wynn est un habitué des ventes Christie's, en juillet 2011, il rachète pour 12,8 millions de dollars un lot de quatre vases chinois du XVIIIéme siècle. En mai 2006, il avait également acheté un vase Ming pour 10 millions de dollars. Wynn avait précédemment remporté les enchères pour un tableau de J.M.W. Turner : "Giudecca, La Donna Della Salute and San Giorgio", pour 35,8 millions de dollars.
En 2005, Steve Wynn voulait baptiser son casino de Las Vegas : "Le Rêve", en référence au tableau de Pablo Picasso qu'il venait de s'offrir. Mais ses conseillers lui ont suggéré de changer de nom, craignant que le public reste de marbre face à la référence. Wynn accepta de le faire juste avant l'ouverture de l'établissement et opta finalement pour... "Wynn Las Vegas", tout simplement.
Citations
"Oh, shit, look what I've done. Thank goodness it was me" (Oh merde, regardez ce que j'ai fait. Dieu merci c'est moi qui l'ai fait) dit-il devant des invités médusés après avoir déchiré la toile "Le Rêve" de Pablo Picasso, lui appartenant, sur cinq centimètres de long, avec son coude.
"Oh, shit, look what I've done. Thank goodness it was me" (Oh merde, regardez ce que j'ai fait. Dieu merci c'est moi qui l'ai fait) dit-il devant des invités médusés après avoir déchiré la toile "Le Rêve" de Pablo Picasso, lui appartenant, sur cinq centimètres de long, avec son coude.
WYNN RESORTS FIGURE PARMI LES 1ERS PROMOTEURS ET EXPLOITANTS AMERICAINS DE CASINOS-HOTELS
A fin 2010, le groupe detient 2 casinos-hotels sous les enseignes Wynn Las Vegas et Wynn Macau situes aux Etats-Unis
- exploitation de casinos (72,3%) : pres de 712 tables de jeux et de 3 635 machines a sous exploitees a fin 2010 ;- exploitation de restaurants et de bars (10,9%) : 18 restaurants ;
- hotellerie (8,9%) : pres de 5 755 chambres, 40 villas et 6 villas avec entree privee ;
- autres (7,9%) : notamment exploitation de sites de loisirs (boites de nuit, chapelles de mariage, station thermale, etc.) et vente en magasins (vente de voitures sous les marques Ferrari et Mestari, et de vetements Chanel, Graff, Manolo Blahnik, Louis Vuitton, etc.).
La totalite du CA est realisee aux Etats-Unis.
| DIRIGEANTS | |
|---|---|
| Stephen A. Wynn | President Directeur General |
| Kim Sinatra | Secretaire General |
| Matt Maddox | Finances |
| PRINCIPAUX ACTIONNAIRES | |
|---|---|
| Dirigeants et Administrateurs | 39,02% |
| Waddell et Reed Financial | 14,26% |
| Morgan Stanley | 7,20% |
| Marsico Capital Management | 5,03% |
Gambling is the wagering of money or something of material value (referred to as "the stakes") on an eventwith an uncertain outcome with the primary intent of winning additional money and/or material goods. Typically, the outcome of the wager is evident within a short period.
The term gaming[1] in this context typically refers to instances in which the activity has been specifically permitted by law. The two words are not mutually exclusive; i.e., a “gaming” company offers (legal) “gambling” activities to the public[2] and may be regulated by one of many gaming control boards, for example, the Nevada Gaming Control Board. However, this distinction is not universally observed in the English-speaking world. For instance, in the UK, the regulator of gambling activities is called the Gambling Commission (not the Gaming Commission).[3] Also, the word gaming is frequently used to describe activities that do not involve wagering, especially online.
Gambling is also a major international commercial activity, with the legal gambling market totaling an estimated $335 billion in 2009.[4] In other forms, gambling can be conducted with materials which have a value, but aren't real money; for example, games like Pogs or Magic: The Gathering.
118,014 USD
-4,76% | -5,90
10/11/2011 16:31
ISIN US9831341071 | Actions
Divertissements, Services de loisirs
USA
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